Sonate K. 132

La sonate K. 132 (F.91/L.457) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 132
ut majeur
, Cantabile, 77 mes.
K.131K.132 → K.133
L.456L.457 → L.458
P.294P.295 → P.296
F.90F.91 → F.92
XV 34 ← Venise XV 35 → XV 36
V 4 ← Parme V 5 → V 6
IV 53Münster IV 54 → IV 55
F.19 ← Fitzwilliam 20 → F.21

Présentation

La sonate K. 132 en ut majeur, notée Cantabile (dans le manuscrit de Parme), forme un couple avec la sonate suivante. Dans la seconde partie, Scarlatti multiplie les matériaux mélodiques[1] et les modulations éloignées. Pestelli et Hermann Keller évoquent au sujet de cette sonate, un pré-écho de L’Oiseau prophète, op. 84, de Robert Schumann[2].


Premières mesures de la sonate en ut majeur K. 132, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 35 du volume XV de Venise (Ms. 9771, 1749), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme V 5 (Ms. A. G. 31410), Münster IV 54 (Sant Hs 3967), Vienne G 35 (VII 28011 G) et le numéro 20 du manuscrit Fitzwilliam (32 F 13)[3].

Interprètes

La sonate K. 132 est défendue au piano, notamment par Clara Haskil (1950, Westminster Records et concert, Ludwigsburg 1953 Tahra et Hänssler), Maria Tipo (1956, Vox), Alexis Weissenberg (1985, DG), Balázs Szokolay, (1988, Naxos), Christian Zacharias (1994, EMI), Beatrice Long (1996, Naxos, vol. 4), Marcela Roggeri (2006, Transart), Alexandre Tharaud (2010, Virgin), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 2), Lucas Debargue (2016, Sony), Alberto Urroz (2017, IBS) et Margherita Torretta (14-, Academy Productions) ; au clavecin par George Malcolm (1954, Archiv), Ralph Kirkpatrick (1954, Sony), Scott Ross (1985, Erato)[4], Andreas Staier (1991, DHM), Colin Booth (1994, Olympia), Emilia Fadini (Stradivarius), Nicolau de Figueiredo (2001, Intrada), Luc Beauséjour (2002, Analekta), Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 3), Bertrand Cuiller (2009 Alpha), Mario Raskin (2011, Verany) et Jean Rondeau (2018, Erato). David Schrader l'a enregistrée au piano-forte (1997, Cedille). Johannes Maria Bogner (2015, Fra Berbardo-Collophon), l'interprète sur un clavicorde Thomas Vincent Glück d'après Cristofori et Pascal Boëls (2001, Calliope) la joue à la guitare.

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 187.
  2. Grante 2009, p. 23.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 464.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources

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