Saint-Amé

Saint-Amé est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. C'est l'une des villes-centres que l'on associe volontiers à l'unité urbaine de La Bresse alors qu'elle relève de l'aire urbaine de Remiremont, de laquelle elle est beaucoup plus proche et connectée.

Pour les articles homonymes, voir Saint Amé.

Saint-Amé

Le centre.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales
Maire
Mandat
Arnaud Jeannot
2020-2026
Code postal 88120
Code commune 88409
Démographie
Gentilé Stamésiens
Population
municipale
2 149 hab. (2018 )
Densité 266 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 32″ nord, 6° 40′ 14″ est
Altitude Min. 385 m
Max. 773 m
Superficie 8,07 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vagney
(ville-centre)
Aire d'attraction Remiremont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Remiremont
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Amé
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Saint-Amé
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Amé
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Saint-Amé
Liens
Site web saint-ame.fr

    Ce qui explique son rattachement à la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales[1] à partir de 2017.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Amé est située à km de Vagney[2], ville la plus proche, à km de Remiremont, à 22 km de Gérardmer et 34 km d'Epinal (préfecture des Vosges).

    Géologie et relief

    D'abord centré dans le hameau de Celles, le village s'est étendu vers la vallée au fil des siècles. Les forêts occupent 503 hectares.

    Le Centre de Géologie de St Amé-Le Syndicat (Terrae Genesis) consacre l’un de ses quatre départements à l'histoire du granite et à l'aventure des gens du Granite utilisé en construction dans les Vosges[3].

    Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[4].

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité modérée[5].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune :

    • La cité s'est bâtie :
    sur la rive droite de la Moselotte
    et d'un de ses affluents, la Cleurie[6].
    Ruisseaux de Cleurie[7],
    des Voues[8],
    de Franould[9].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[10].

    Voies routières

    • Commune accessible par les départementales D417 depuis Remiremont et Gérardmer, D246 depuis Vagney.

    Transports en commun

    Lignes SNCF

    Intercommunalité

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Amé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vagney, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[16] et 13 190 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,1 %), zones urbanisées (23,1 %), prairies (15,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Saint-Amé a connu de nombreuses appellations depuis le Moyen Âge[25] : Saint Amat (XIVe siècle), Saint Amei (1419), Sainct Amat (1447), Sainct Amait (1469) ; Sancto Amato alias de Selles (1515) ; Sainct Amet (1552) ; Sainct Aymez (1593) ; Sainct Avet (1594) ; Cellæ (1768) ; Lanol dit Saint-Amé (XVIIIe siècle, carte Cassini), Saint Amé (an II) ; La Nol-sur-Moselle (an II, Révolution française)[26] ; Maison commune d'Amé (an III)

    Ses habitants sont appelés les Stamésiens et les Stamésiennes. Le gentilé actuel a été introduit dans les années 1970 par le maire René Barlogis.

    Auparavant, les habitants de Saint-Amé et du Syndicat étaient appelés Poterlacats, « qui lèchent le pot », référence à une querelle légendaire et humoristique entre deux bonnes gens, mari et femme, si pauvres qu'ils devaient râcler le fond des pots pour se nourrir[27]. Il existait d’ailleurs un restaurant « Le Poterlacat ».

    Histoire

    Le moine colombaniste Amé[28] fonde en 620 sa retraite spirituelle au Saint-Mont[29], sur les ruines d'un oppidum gallo-romain.

    Acteur essentiel dans la fondation du monastère féminin du mont Habend, archétype de l'époque du « chercheur de Dieu », passionné de solitude radicale au cœur de l'élément naturel (forêts, grandes contrées sauvages et retirées), mystique intransigeant, prédicateur itinérant à la parole efficace. Ce personnage fut aussi le premier abbé du monastère fondé par Romaric (dont Amé était le père spirituel), vivant d'une humilité profonde et vraie, reconnaissant ses erreurs et ses égarements jusqu'aux dernières heures de son existence. En dépit des difficultés des récits hagiographiques qui alourdissent le merveilleux et altèrent la réalité historique par des schémas et des standards codés, on peut se laisser séduire par le récit de son existence.

    Une partie de la ville de Saint-Amé, Sainct-Amet, était du ban de Moulin dont la seigneurie appartenait à la grande prévôté du chapitre de Remiremont. L'autre partie dépendait de la mairie de Celles dont la seigneurie était à l'abbesse de Remiremont. En 1594, la commune dépendait du bailliage des Vosges, prévôté d'Arches, en 1751, du bailliage de Remiremont et maîtrise d'Épinal et en 1790, du district de Remiremont, canton de Vagney. À cette époque, elle prit brièvement le nom révolutionnaire de Nol-sur-Moselle.

    Au spirituel, la commune dépendait de la paroisse de Celles, dont le patronage était au chapitre de Remiremont, qui se trouvait sous l'invocation de saint Amé. L'ancienne église paroissiale était située sur le rocher qui servit de retraite à saint Amé. Elle fut démolie en 1727 et la nouvelle église fut construite au hameau de la Nol, actuel territoire de la commune du Syndicat.

    Les Kyriolés. Jusqu’à la Révolution, tous les lundis de Pentecôte, huit paroisses dépendant du chapitre (Dommartin-lès-Remiremont, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saint-Amé, Saint-Nabord, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Saulxures-sur-Moselotte et Vagney) envoyaient des jeunes filles qui se présentaient à l’église de Remiremont et y entonnaient des cantiques en français[30],[31].

    Aujourd'hui, la « paroisse Saint-Amé des 3 vallées »[32] regroupe les secteurs de Saint-Amé, Cleurie, La Forge, Le Syndicat, Vecoux et Dommartin-lès-Remiremont.

    L'école des garçons et la mairie datent de 1848 ; l'école des filles de 1869 et l'école enfantine de 1884. La commune a compté 500 habitants en l'an XII, 569 habitants en 1830, 932 habitants en 1867.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2019

    La mairie.

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 738 000 , soit 787  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 697 000 , soit 768  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 946 000 , soit 428  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 642 000 , soit 291  par habitant.
    • endettement : 1 378 000 , soit 624  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 8,75 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,08 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,01 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 750 [34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1904 Honoré Genay    
    1904 1921 Napoléon Marchal   Filateur
    1921 1935 Auguste Virieux    
    1935 1935 François Grosdemange    
    1935 1945 Camille Faure    
    1945 1945 Julien Duchêne    
    1945 mars 1971 Marc Thiriet    
    mars 1971 juin 1995 René Barlogis    
    juin 1995 mars 2001 Jean Pizzato    
    mars 2001 mars 2008 Annette Fleurence DVD-UMP Conseillère régionale de Lorraine (2004 → 2010)
    mars 2008 septembre 2009
    (démission)
    Alain Sanchi   Responsable commercial retraité
    1eroctobre 2009 2020 Marcelle André UDI Retraitée de l'enseignement
    2020 En cours
    (au 7 novembre 2020)
    Arnaud Jeannot   Cadre administratif et commercial d'entreprise[36]. Sixième Vice Président, Délégué à la culture et aux sports de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales.

    Jumelages

    Économie

    Agriculture-élevage

    Tourisme

    • Gîtes, Chalets, Chambres d'hôtes, Hôtels, Restauration, Bar[40].

    Commerces

    • Commerces de proximité[41].
    • Carrière de granit[42].
    • Artisanat et Industrie[43].

    Population et société

    Pyramide des âges

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

    En 2018, la commune comptait 2 149 habitants[Note 3], en diminution de 2,05 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    463476502563642693662672740
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    8719329271 0511 0631 1531 2051 2041 124
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1 1781 0621 0801 0801 1621 2351 3751 5531 924
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018
    2 1012 0072 0332 0122 0982 1112 1792 1542 149
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissement d'enseignements[47] et professeurs[48]:

    • Maternelle et Elémentaire (à Saint-Amé)
    • École primaire ("Les Bruyères"; "Les Tilleuls")

    Secondaire

    • Collèges à Vagney et Remiremont,
    • Lycées à Remiremont.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[49] :

    Cultes

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine architectural

    • Chapelle du vieux Saint Amé, site où vécut saint Amé[54], moine du VIIe siècle.
    1. Situé dans les hauts de Celle, proche de la grotte où Saint Amé s’était retiré pour prier et faire pénitence[55]
    2. Pèlerinage annuelle au Vieux Saint-Amé

    Patrimoine mobilier

    • La clôture de chœur de l'église (appui de communion), classée au titre des objets mobiliers par arrêté du 4 septembre 1956[69].
    • Monument aux morts[70].
    • Statue de Pomone[71], déesse de l'agriculture, érigée par le maire Napoléon Marchal en 1909[72],[73].
    • Oratoire moderne[74]
    • Jardin paroissial : Mémorial du Saint-Mont[75], inauguré en septembre 1936. Une statue en bronze de saint Amé se dresse au bout d'une allée bordée de huit stèles à médaillon en granite des Vosges représentant chacun un saint lié à l'histoire du Saint-Mont : sainte Perpétue, sainte Gébertrude, sainte Claire, saint Romaric, saint Arnould, sainte Mactefelde, saint Adelphe et saint Emmon[76].’[77].
    • L'école des filles.

    Patrimoine naturel

    • Au massif des Corbelières, le Grand Rocher de Saint-Amé est un site local réputé pour l'escalade[78].

    Autre type de patrimoine

    Animations

    • L'organisation du "Trail du Saint-Mont" (à pied), parcours de 17 km avec des difficultés croissantes, prévu à partir de 2016[81], contribuera à la valorisation des sites paysagers.

    Parcours de santé et équipements sportifs [82]

    • Parcours sportif, de santé dans les forêts de Saint-Amé
    • Salle Polyvalente
    • Courts de tennis
    • Mur d'escalade (le grand rocher et le petit rocher)
    • Terrain de football

    Héraldique

    Blasonnement :
    Tranché d'or à un sapin arraché de sinople et de gueules à une croix de Lorraine d'or ; au filet en bande de sable brochant sur le tout.
    Commentaires : Le sapin symbolise les Vosges et la croix à double traverse est de Lorraine[83].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Documentation sur le Saint Mont

    • Archives départementales des Vosges, Série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Epinal 1924 / 2004 : p. 137 à 181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : Les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle), Saint-Amé (depuis le XIVe siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : p. 141) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Domartin-lès-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-Amé ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
    • Département des Vosges. Documents relatifs à la vente des biens nationaux : Saint-Amé, p. 252 à 257 et 431-629-631-632
    • Cartes postales anciennes, sur vosgescpa.fr/
    • Helga D. Hofmann, Lothringische Skulptur der Spätgotik, Sarrebrück, Librairie Karl Funk,
    • Chanoine Renaud, (728-1792), écolâtre du chapitre, Histoire du St Mont
      Manuscrit à la bibliothèque de Remiremont
    • J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
      dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 1 : Les Temps Premiers, Chapitre 2 : Le Monastère sur la montagne, Chapitre 3 : Les Translations dans la Vallée, Chapitre 20 : La Fin
    • Paul Chevreux, Léon Louis, « Saint-Amé », dans Le Département des Vosges, description, histoire, statistique, Tome VII, Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts, fermes, Epinal, 1889.
    • Pierre Lucas, Vieux papiers de la vieille paroisse de Celles. Saint-Amé, Le Syndicat, Cleurie. Remiremont, 3 vol.
    • Abel Matthieu, Histoire du St-Mont, Cornimont, Imprimerie Girompaire,
      Il a dressé un bilan des informations archéologiques sur le site, complétant ce que l'on peut déjà apprécier à travers l’histoire du Chapitre de Remiremont
    • Bernard Puton, Promenades aux mégalithes des environs de Remiremont
    • Charles Kraemer et Michel Rouillon, Guide historique et archéologique du Saint Mont et ses environs, Epinal, Groupe de recherches archéologiques des Hautes Vosges (GRAHV),
    • Charles Kraemer, Le Peuplement des Vallées de Haute Moselle et de Moselotte au Haut Moyen Âge, , 15 p.
      Conférence de la Société d'Histoire Locale
    • Le Saint-Mont, Berceau du christianisme, Édité par Comemag,
      Massif des Vosges n°23, pp 30-31
    • Abel Mathieu, Saint-Amé et la Vallée de Cleurie,
    • Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513 p. (ISBN 2-9513453-1-3)
      Chapitre XIV-Saint-Amé-Le Syndicat-Julienrupt, pp. 323 à 331
    • Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654 p. (ISBN 2-9513453-2-1)
      * Ière partie : Introductions générales ; * IIème partie : L’eau, la forêt, la vie à la campagne ; * IIIème partie : Les communes, histoire et patrimoine, comprenant les communes de : Arches, Archettes, Bellefontaine, Cheniménil, Cleurie, Docelles, Éloyes, Faucompierre, Hadol, Julienrupt, (Le Syndicat), La Forge, Le Tholy, Pouxeux, Raon-aux-Bois, Rehaupal, Saint-Amé, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Saint-Jean-du-Marché (commune de La Neuveville-devant-Lépanges), Saint-Nabord, Tendon, Xamontarupt ; * IVème partie : Le Massif du fossard, la forêt, population et patrimoine ; * Vème partie : Annexes : 1re Guerre Mondiale et 2e Guerre Mondiale.**Voir en particulier la IIème partie : L'eau, la forêt, la vie à la campagne puis le détail des recherches présenté dans chaque commune : pp. 444 à 454 : Saint-Amé
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Les comptes des communes et groupements à fiscalité propre (GFP)
    2. Itinéraires et lieux
    3. Les matériaux de construction
    4. Le schéma interrégional du massif des Vosges à l'horizon 2020 : un projet de développement durable, une ambition pour le massif
    5. Didacticiel de la règlementation parasismique
    6. Les données sur le territoire de la commune
    7. Ruisseau de Cleurie
    8. Ruisseau des Voues
    9. Ruisseau de Franould
    10. Table climatique
    11. Fluo Grand Est
    12. Gare routière de Remiremont
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Vagney », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Remiremont », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Plan local d'urbanisme
    22. PLU de la commune, sur Géoportail de l'urbanisme
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Paul Marichal, Dictionnaire topographique de la France comprenant les lieux anciens et modernes, Paris, (lire en ligne [PDF]), p. 379.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. « Histoire de Saint-Amé ! », sur www.saint-ame.fr (consulté le ).
    28. Charles Kraemer, « Le Saint-Mont : Première implantation monastique de Lorraine (Essai d'une topographie historique) », Archéologie médiévale, no 19, , p. 57-79 (lire en ligne) :
      « Saint Amé, premier abbé du Saint-Mont »
      .
    29. « Saint Aimé, Ermite (+ v. 629) », sur Nominis.
    30. J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
      dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 15 (10 pages) : Les kyriolés : En 1049, Ode I de Luxembourg étant abbesse, furent institués les Kyrioletzs ou Criaulés, dans les domaines de l’Abbaye de Remiremont
      .
    31. (en) Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d’Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN 2-85944-516-1)
      Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaitre. Les rites des fêtes de saint Amé et de saint Romaric. pp. 114 à 119 : Les Kyriolés. Dans chaque cantique, saint Romaric est présent. Ainsi, les huit paroisses demandaient au patron de la ville d’entrer dans Remiremont. Vagney invoquait et demandait au saint de lui ouvrir ses portes en ces termes :*Criaulé, ô bienheureux saint Romary.*Criaulé, nous vous demandons vos portes ouvrir.*C’est saint Lambert qui veut entrer par sa bonté.*Et tous ceux qui sont après et prient Dieu (Kyriolés ou Cantiques qui sont chantés à l’église de Mesdames de Remiremont, op. cit). Les représentants de la commune de Saint-nabord se présentaient et entonnaient :*Criaulé saint Pierre et saint Romary.*Priez pour ceux qui sont ici.*À Saint-Nabord donnez l’entrée, ô criaulé, ô criaulé. *En Jésus-Christ, oyez nos vœux.*Et tous les saints, et toutes les saintes, oyez nos vœux
      .
    32. « Paroisse Saint-Amé des 3 vallées », sur catholique-vosges.fr.
    33. Les comptes de la commune de Saint-Amé
    34. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    35. Historique des maires de 1900 à nos jours, sur saint-ame.fr
    36. Saint-Amé, sur annuaire-mairie.fr/
    37. (fr) + (it) L'histoire et la géographie de Schignano
    38. Élevage canin
    39. Élevage de chihuahua à poils longs et courts
    40. « Saint-Amé - Vie économique », sur www.saint-ame.fr (consulté le ).
    41. Commerces de proximité
    42. Carrière de granit
    43. « Saint-Amé - Vie économique », sur www.saint-ame.fr (consulté le ).
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    47. Établissement d'enseignements
    48. « Ecoles ».
    49. Professionnels et établissements de santé
    50. Le Centre Hospitalier de Remiremont
    51. Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées
    52. Mémorial des saints de l'abbaye du Saint-Mont
    53. Découverte dans la grotte dite du « Vieux saint Amé »
    54. Le site de la chapelle du Vieux Saint-Amé
    55. « CHAPELLE DU VIEUX SAINT AME ».
    56. La Chapelle du Saint-Mont
    57. « Pont des Fées », notice no PA00107272, base Mérimée, ministère français de la Culture. Ouvrage dit Pont des Fées
    58. Notice no PA00107286, base Mérimée, ministère français de la Culture Ouvrage dit Pont des Fées (également sur commune de Saint-Amé)
    59. Sites inscrits de Lorraine : Le Saint Mont situé à cheval sur les communes de Saint-Amé et Saint-Étienne-lès-Remiremont
    60. « Site archéologique du Saint-Mont », notice no PA00135425, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. Romaric (saint)
    62. Saint Amé (Amatus) (vers 560 – vers 628)
    63. L’Obituaire du Saint-Mont (1406), Gabriel Bucelin, aquarelle, 1665. Le Saint-Mont (Éditions en ligne de l' École des chartes (ELEC)
    64. Le saint Mont ou mont Habend en 1665
      René Dinkel, L’encyclopédie du patrimoine, 1514 p, Paris (éditions Les Encyclopédies du patrimoine), septembre 1997 (ISBN 2-911200-00-4), Chapitre V page 137 : Fig.V3 Source ancienne extraite de l’ouvrage). Pour les monuments religieux, on peut citer des ouvrages comme celui du Père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681). Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes. Celles-ci sont conservées à la bibliothèque du Land de Baden-Württemberg à Stuttgart (mss HB V 15 a). Il fut prieur de Saint-Jean à Feldkirch (province du Vorarlberg, Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten. Traduction de la légende du dessin (en latin du XVIIe siècle en haut et à gauche de l’illustration) : le mont Saint-Romaric, communément désigné « Saint-Mont », situé à 683 mètres d’altitude, au-dessus de la ville forte du même nom appelée Remiremont, est un monastère de l’ordre de Saint-Benoît, relevé de ses ruines dans un site très élevé et remarquable
    65. Source : Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, (ISBN 2-87692-093-X)
      Présentation de l’orgue de l’église Saint-Amé : pages 525 à 529
      .
    66. Les facteurs d'orgues : l'orgue de Saint Amé
    67. Saint Amé, orgue de l’église Saint Amé
    68. .Restauration des orgues
    69. Clôture du chœur présentée sur la base de données Palissy
    70. Synthèse des morts pour la France à Saint-Amé
    71. Statue Pomone, sur petit-patrimoine.com/
    72. « Fontaine de Pomone – Saint-Amé », sur e-monumen.net (consulté le ).
    73. Logo de Saint-Amé
    74. Oratoire moderne
    75. Mémorial du Saint Mont dans le jardin paroissial
    76. Lucas, abbé, Inauguration du mémorial du Saint-Mont (septembre 1936) : quelques impressions, quelques souvenirs, Saint-Amé, , 59 p..
    77. La montagne des saints : le monastère du Saint Mont
    78. Grand rocher (60 m)
    79. Celles, le plus ancien hameau de Saint-Amé ? (pages 41-42); Le château de Celles, Bien national, puis bien d'émigré sous la Révolution (pages 46 à 48), par Jean-Marie Lambet. Article extrait de "La révolution dans le pays de Remiremont", rue de la Société d'Histoire locale de Remiremont et de sa région. No 9 - 1989.
    80. Collection de documents inédits dans l'histoire économique de la révolution française, publiés par les soins du ministre de l'instruction civique : Saint Amé : pages 82 et 253 : Château de Celles
    81. Trail du Saint-Mont
    82. « Parcours De Santé, Saint-Amé (88120) », sur www.cartes-2-france.com (consulté le ).
    83. L'Armorial des villes et villages de France : Saint-Amé
    84. Fiche sur Ricochet-jeunes.org
    85. Histoire abrégée du Saint-Mont
    86. Biographie vosgienne : Étienne et Jean-Baptiste Géhin, facteurs d’orgues
    87. Étienne Géhin, facteur d'orgue
    88. Jean-Baptiste Géhin, facteur d'orgues
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