Abbaye du Saint-Mont

L’abbaye du Saint-Mont ou abbaye du mont Habend (monasterium Habendum) est une abbaye française catholique située à cheval sur les territoires des communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé, communes françaises du département des Vosges et de la région Grand Est (620-1790). L'abbaye est installée à 672 m d'altitude, sur un sommet du Massif du Fossard, situé au nord du confluent des vallées de la Moselle et de la Moselotte, dans une sorte de méandre formé de la Moselotte à l'est et de la Moselle à l'ouest[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Mont (homonymie).

Abbaye du Saint-Mont

Chapelle du Saint-Mont
Présentation
Culte Catholicisme
Type Abbaye
Début de la construction 620
Fin des travaux 1790
Protection  Inscrit MH (1988, 1995, Pont des fées, site archéologique)
Géographie
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Ville Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé
Coordonnées 48° 01′ 18″ nord, 6° 38′ 02″ est
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Géolocalisation sur la carte : France

En renonçant au monde, Saint Romary, l'un de ses fondateurs[2],[3] n'avait finalement conservé de tous ses biens qu'une seule villa, dominée par un castellum au sommet d'une montagne: le futur Saint Mont désignés alors l'un et l'autre par le nom de Habend. Le castellum faisait partie d'un fisc royal, détenu par Romary à titre de bénéfice. Les souverains jouissaient des droits d'y aller résider et de s'y livrer aux plaisirs de la chasse et de la pêche. Charlemagne, Louis le Pieux et Lothaire Ier, y ont fait de fréquents séjours. Des actes royaux en sont datés[4],[5].

La fondation du monastère[6] remonte en effet, d’après la tradition, à Saint Romary (ou Romaric) et Saint Amé. Ruiné une première fois, il aurait été relevé au milieu du Xe siècle par Richard de Sainte-Vanne, abbé de l'Abbaye Saint-Vanne de Verdun[7], puis régi par un certain Anténor, qui mit les religieux sous la règle de saint Augustin. En 1619, l'abbesse de Remiremont, Catherine de Lorraine, introduisit au prieuré des bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe[8].

Avertissement

Il convient de noter au préalable que certaines sources (légendes, récits de vie de saints, récits merveilleux, etc) qui nous renseignent sur l'origine et l'histoire primitive de ce monastère sont très marquées par le genre hagiographique : ce sont donc des textes parfois contestés et considérés comme discutables, souvent remaniés par d'anciens historiens ne possédant pas l'exigence moderne de la vérité historique exacte. Il est nécessaire d'aborder par conséquent certains aspects de l'histoire qu'ils racontent avec une certaine prudence[9],[10].

Historique

Il faut insérer l'histoire de ce monastère de cette région des Vosges dans la grande Histoire de ce qui sera bien plus tard la France - l'histoire des fils de Clovis, des Mérovingiens puis des Carolingiens - et aussi dans le contexte de l'épopée des moines irlandais et de Saint Colomban de Luxeuil)[11], dont la fondation du monastère du Saint-Mont est une émanation[12].

Saint Romaric, seigneur à la cour de Clotaire II, fut converti par saint Amé qu'il suivit, en 617, au monastère de Luxeuil, adoptant la règle de saint Colomban, après avoir renoncé à ses richesses à l'exception du comté d'Habend soit la majeure partie de ce qui deviendra possession de l'abbaye de Remiremont après qu'il lui en aura fait donation[13]

Saint Amé[14], moine du monastère de Saint-Maurice-d'Agaune (Suisse) fut amené au monastère de Luxeuil par Eustache de Luxeuil, abbé dudit monastère, puis fut ensuite le père spirituel et l'âme de ce premier monastère vosgien auquel il donna un style original et quelque peu différent de celui de Luxeuil[15], pendant que Romaric assurait son installation matérielle et son organisation. Sa règle fut sans doute d'abord la règle de Colomban, ensuite agrémentée de celle de saint Benoît. Fondation indépendante du monastère colombanien de Luxeuil, mais restant en filiation directe de celui-ci, un temps installée sur un versant du Saint-Mont, elle se fixa ensuite en son sommet, aménageant le lieu qui avait été un poste militaire (castrum habendum) (il existe plusieurs avis sur l’emplacement initial du monastère en différents lieux de la montagne) [16].

Il faut également souligner les racines royales de cette fondation, puisque la cour mérovingienne appuya sa création, que Charlemagne (dont l'ancêtre Saint Arnoul de Metz, ami de Romaric et conseiller personnel de Dagobert, finit sa vie en ermite non loin du monastère du Mont Habend/Saint-Mont) continua de la protéger et même de venir chasser dans les grandes forêts voisines du monastère. Romaric avait connu personnellement la célèbre Reine Brunehaut (Brunehilde) et été un des acteurs de cette époque troublée et violente de l'histoire de France. Il fut aussi l'ami très proche de Pépin de Landen, fondateur de la lignée de Pépinides.

Fondé donc par un seigneur du roi, et un moine ascète, deux personnages-clé de l'époque, ce monastère fut le témoin de cette époque difficile où les moines ambitionnait de donner l'exemple de la sainteté au peuple, mais restaient sous le contrôle des monarques qui ne voulaient pas être dépassés par cette nouvelle forme de pouvoir[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23]. Romaric transmit à l'abbaye ses possessions de son comté de Habend, en particulier les bans de Ramonchamp, Longchamp, Vagney, Moulin, Bellefontaine, Arches, les prévôtés de Dompaire, Remoncourt, Valfroicourt, Bruyères, etc.

Pont des Fées.

Vers 620 une congrégation de femmes fut installée sur le site du Mont Habend ou Saint-Mont, par Romaric et Amé. Dans la vallée, le monastère d'hommes suivit peu de temps après.

Ce double monastère  des moines dans la vallée et des moniales sur les hauts[24]  fut dédié à saint Pierre[25]. Cette notion de "monastère double" que l'on retrouve souvent dans les notices sur cette abbaye, est relativisée par certains historiens qui pensent qu'il s'agissait plutôt d'un petit groupe de moines (hommes) au service d'une grande communauté de religieuses (femmes)…[26] Cette montagne fut toujours occupée plus ou moins par de saints hommes et femmes et après l'abandon du monastère par les religieuses lorsqu'elles s'installèrent dans la vallée, des ermites, des moines, des chanoines, des bénédictins s'y succédèrent jusqu'à la Révolution[27],[28],[29],[30].

Avant son évangélisation, du fait de sa proximité avec la voie romaine « Bâle - Metz »[31] ce site réalisé sur un ancien oppidum romain avait été fortifié avec l'installation d'un castrum[32].

Mémoire de l'époque de la fondation du monastère, l'ouvrage dit « Pont des Fées », également sur la commune de Saint-Amé, vestige des époques gallo-romaines et postérieures[33] qui relie le Saint-Mont au Morthomme, montagne voisine, et permet de rejoindre le plateau du Fossard par le « Sentier des Moines », a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [34].

Romaric résidait au lieu-dit Saint-Romary.

Le monastère d'hommes aurait été construit à proximité, au lieu-dit Vieilles Abbayes.

L'appellation de Saint-Mont s'est progressivement substituée à Mont Habend à partir de l'an 700. Cette nouvelle appellation confortait la réputation du monastère qui devint la plus importante communauté religieuse de toute la région. Certains historiens estiment son effectif à une centaine de personnes dès sa fondation (en comptant les domestiques et le petit personnel)[35] pratiquant la Laus perennis introduite par Saint-Amé.

Cette « louange perpétuelle » consistait à chanter des psaumes en permanence et en se relayant par groupes de douze. Cela nécessitait un nombre important de moniales et l'on peut être certain que vers 850, la communauté comportait au moins 84 personnes pour permettre ce type d'organisation liturgique. Certains historiens pensent que la communauté était installée en plusieurs unités, isolées sur les versants de la montagne, permettant la pratique de cette louange perpétuelle. Ce type de pratique de prière nuit et jour se retrouve alors aussi en d'autre lieux, notamment en la fameuse et prestigieuse Abbaye de Saint-Denis – près de Paris - mais aussi en l'Saint-Maurice-d'Agaune (le monastère qui forma Saint-Amé), en l'Abbaye Saint-Martin de Tours, en l'Abbaye de Faremoutiers, etc.[36]

L'origine de cette pratique liturgique remonte au monachisme grec du Ve siècle ap. J.-C. cf. p. 84 de l'Histoire du monastère de Luxeuil à travers ses abbés tome 1, par Gilles Cugnier, édit Gueniot, 2003). Une des autres tâches importantes de ce premier monastère lorrain fut de faire sans cesse mémoire de leur origine, de prier pour la communauté des morts et des vivants, et de rédiger des « livres de vie », (liber mémorialis au IXe siècle et des obituaires (au XVe siècle), véritables témoins et justification sociale de l'existence de ce monastère, devenu plus tard un grand centre de prière au service du Saint-Empire romain germanique et de son empereur dans le cadre d'une confraternité de prières avec d'autres monastères.[37],[38],[39],[40].

En 1406, Guillaume de la Perche[41], prieur de la communauté des chanoines réguliers du Saint-Mont[42] fit ouvrir un livre des obits, ou obituaire, pour y inscrire les noms des bienfaiteurs du monastère et célébrer leur mémoire[43],[44].

Notons que lors de l’entrée en Lorraine des troupes françaises en 1672, les religieux du Saint-Mont estimèrent prudent de mettre la châsse des saintes reliques de l'abbesse Sainte-Claire à l’abri et la transportèrent à l’Abbaye de Munster[45].

La chapelle Sainte-Claire au lieu-dit Saint-Romary a, elle, été bâtie vers 1730 par les chanoines qui habitaient le Saint-Mont. Celle-ci, comme en témoigne l’inscription au-dessus de sa porte, a été dédiée à Sainte-Claire, troisième abbesse du Saint-Mont et à Saint-Romaric, co-fondateur du monastère.

Confisqué en 1790[46] comme tous les autres biens du clergé, le Saint-Mont fut vendu, en ruines, le .

Le site archéologique, situé sur le sommet du Saint-Mont à cheval sur les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé a fait l’objet d’une inscription sur l’inventaire des sites, par arrêté du , puis a bénéficié d’une inscription sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [47],[48].

Les religieux et religieuses du Saint-Mont

Vue de Dommartin-lès-Remiremont depuis le Saint-Mont.

En 818, « dans la dynamique carolingienne, le monastère quitte la montagne pour devenir l'abbaye de Remiremont, dans un espace plus ouvert »[49].

La date de 817-818 a pu être relativisée par certains historiens, qui proposent 821/822, sous l’abbesse Imma. C'est la Réforme de Benoît d'Aniane, soutenue par Louis le Pieux, qui visait à unifier tous les monastères sous la seule règle de saint Benoît, qui contraignit les moniales du Saint-Mont à adopter un lieu plus favorable pour établir des bâtiments adaptés à la vie bénédictine, et est à l'origine de cette descente dans la vallée, et non pas la recherche d'une vie plus facile - celle-ci viendra plus tard, avec les fameuses chanoinesses de Remiremont -  même si l'installation dans la vallée favorisa effectivement une évolution vers une forme très différente de la vie religieuse et monastique, et de plus en plus éloignée de celle voulue par les Saints Fondateurs, délaissant entre autres sa mission de prière pour les vivants et les morts[50],[51].

Mais, en 917, les religieuses de Remiremont retournèrent au Saint-Mont pour s'y réfugier avant l’arrivée des Hongrois. Elles emportèrent avec elles les corps de Saint-Amé, Saint-Romaric et aussi de Saint-Adelphe, qui avait succédé à Saint-Romaric à la tête du monastère après sa mort en 653.

Les religieux du Saint-Mont canonisés sont en effets les trois premiers abbés (Saint-Amé[52],[53], Saint-Romaric[54],[55] et Saint-Adelphe[56],[57]) ainsi que l'ermite Saint- Arnoul[58],[59], évêque de Metz[60] qui se retira sur le sommet voisin du Saint-Mont, le Morthomme, vers 630.

Les abbesses canonisées sont Sainte-Claire précédemment nommée Sigeberge [61] (troisième abbesse), Sainte-Sabine[62], Sainte-Gebétrude dite aussi Sainte-Gertrude[Laquelle ?][63], Sainte-Macteflède dite aussi Sainte-Mafflée[64], Sainte-Modeste[65], Sainte-Perpétue[66] et Sainte-Salaberge[67].

Il est à noter ici que la tradition des « filles de Romaric », leur existence et leur abbatiat, est contestée par certains historiens[68].

Il ne faut pas en conclure cependant que le Saint-Mont fut totalement abandonné. En effet, comme on l'a souligné plus haut, un petit nombre de moines y résida encore pendant l'installation dans la vallée, évoluant vers une communauté de chanoines, qui connut plusieurs périodes plus ou moins importantes d'activité religieuse, sa situation particulière attirant dans son environnement plus ou moins immédiat ermites et petits groupes de religieux recherchant la sainteté dans la solitude et le retrait du monde. Parmi ces « fous de Dieu », certains sont connus et ont laissé quelques traces dans l'histoire (Richard de Verdun, Anthénor, Séhère et ses compagnons) (on pourra consulter aux Archives de Remiremont l'intéressant document Histoire du Saint Mont, par un chanoine du chapitre de Remiremont et publié en 1867 par Vaca : tout cet ouvrage témoigne d'une réelle vie religieuse sur cette montagne)

Cette occupation sporadique et partielle de la Sainte Montagne évolua peu à peu vers la résidence permanente d'une communauté religieuse sous la règle des Chanoines de Saint-Augustin qui perdura en encadrant des pèlerinages actifs et très populaires en ce lieu sacré, et attirèrent les foules en nombre[69], et cette montagne connut une attirance extraordinaire et vivace (il subsiste encore aujourd'hui un pèlerinage à Saint-Amé)[70].

Au fil du temps, la piété finit par se refroidir, et les religieux, au XIIe siècle, n'étaient pas devenus un modèle de sainteté et d'austérité… À la suite de l'action réformatrice de l'abbesse de Remiremont, Catherine de Lorraine, les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Vanne remplacèrent (malgré quelques turpitudes) les chanoines qui furent évincés, et le Saint-Mont devint ainsi en 1620 le dix-septième monastère de la congrégation de Saint-Vanne. Cette réforme nécessita d'importants travaux de démolition et de reconstruction du monastère (notamment la destruction du rocher supportant les deux chapelles de la Croix et du Saint-Sépulcre). Il fut ainsi établi un beau bâtiment conventuel, en redonnant un élan important à la vie religieuse de ce lieu sacré (et malgré parfois quelques relations problématiques avec les chanoinesses de l'insigne chapitre des nobles dames de Remiremont)… (cf p. 22, 24, 45, 46… de "L'Histoire du Saint-Mont" E. Vaca .op cité).

Il resta cependant un petit prieuré et onze chanoines réguliers jusqu'en [71], date à laquelle il fut vendu, puis peu à peu détruit.

Il ne subsiste actuellement que quelques traces des fondations des derniers bâtiments, et une grosse maison forestière qui côtoie une petite chapelle reconstruite par un certain Charles Galmiche, inspecteur des forêt, qui tenta, sans succès, l'acclimatation sur la butte rocheuse à l'emplacement de l'ancienne église monastique d'un troupeau de lama que lui avait remis la Société d'acclimatation de Nancy[72],[73],[74],[75]...

Les recherches réalisées sur l'ancien prieuré

Reliques et images des saints et saintes, et mobilier témoignages de l'ancien prieuré

Site du « Saint-Mont ».

Des reliques dispersées, il subsiste encore des ossements de Sainte-Salaberge[76], sainte du Saint-Mont, à Gondrecourt-le-Château et à Moyenvic[77] qui est représentée dans un vitrail du transept sud de l'église des Dames de Remiremont[78].

L'inventaire des statues et images a permis de constater que quatorze paroisses autour de Remiremont privilégient la représentation iconographique de Saint-Amé, Saint-Romary et Sainte-Claire.

On peut notamment admirer une statue du XVIe siècle dans la chapelle de l'hôpital de Remiremont, représentant Saint-Romary portant la couronne des princes du Saint-Empire. Ou encore l'image du même Saint-Romary, en fondateur du monastère de Mont Habend, éditée pour illustrer un recueil de cantiques à l'usage des participants à la procession des Kyriolés, visible au musée de Remiremont.

Un vitrail de l'église de l’invention de Saint-Étienne, placé en souvenir du 2e centenaire de l’église de l’invention de Saint-Étienne (XVIIIe siècle) consacrée en 1759, nous fournit également une représentation de Sainte-Claire.

Le recoupement des divers inventaires et recherches sur l'ancien prieuré du Saint-Mont permet de reconstituer un certain nombre d'objets classés monuments historiques, au titre des objets mobilier :

  • Croix de procession du XIVe siècle[79].
  • Reliquaire du XIVe siècle[80]
  • Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de Mai[81].
  • Statue de Sainte-Claire, sainte du Saint-Mont dans l’église de Rupt-sur-Moselle (représentée par une abbesse portant la crosse et le livre[82],[83].
  • Bras-reliquaire de Sainte-Claire du Saint-Mont que l'on dirait imité directement de la statue d’argent, décrite par dom Gesnel : il s’agit d’un bras dont la main droite présente un globe oculaire avec l’œil ouvert[84].

Signalons également les colonnes du XIe siècle ou même antérieures, réemployées dans l'ancienne écurie de la ferme Saint-Romary au XVIIIe siècle, et aujourd’hui conservées à l’intérieur du « Restaurant Le Saint-Romary »[85], provenant d’après la tradition du monastère d’hommes, fondé par saint Romaric[24],[86].

Et enfin, à l'intérieur de la chapelle Sainte-Claire au lieu-dit Saint-Romary, de chaque côté d’une petite lucarne, on peut voir deux petites têtes en pierre, sculptées, de 18 cm de haut incrustées dans la maçonnerie, provenant vraisemblablement du monastère d’hommes fondé par Saint-Romary.

Les représentations de Sainte-Claire et de Sainte-Sabine font toujours l’objet d’une grande vénération dans les Hautes-Vosges, comme en témoignent la statuaire[87].

Les recherches effectuées pour une meilleure connaissance du site du Saint-Mont

  • Par le Conseil général de la Somme (Archives départementales, Photographies de la Société des antiquaires de Picardie)[88].
    • Vue du rocher qui occupait tout le devant de la maison et de l’église du Saint-Mont. Il a été détruit pour former la plate-forme en 1745 (c : chambre dite de sainte Claire)[89].
    • Plan du rez-de-chaussée de l’ancien prieuré du Saint-Mont[90].
    • Prieuré du Saint-Mont : dessin des ruines[91].
  • L’Obituaire du Saint-Mont (1406)[92], Gabriel Bucelin, aquarelle, 1665. Le Saint-Mont[93],[94] (Éditions en ligne de l' École des chartes (ELEC).
  • Une communauté canoniale isolée pour mieux prier à l’image des fondateurs[95].

Les recherches archéologiques

Site archéologique du Saint-Mont.

Les premières fouilles archéologiques ont été menées dans les années 1960 à l'emplacement du prieuré par le groupe archéologique de la section de Remiremont du Club vosgien, en particulier par Monsieur Rouillon, de Saint-Étienne, aidé par son fils. Monsieur Févotte, directeur d'école à Cornimont, y apporta son concours en 1969. Ces recherches étaient placées sous le contrôle de Monsieur Billoret, Directeur de la 8e région archéologique[96],[97].

Après monseigneur Rhodain et monsieur Émile Rouillon, et ce depuis 1983, un programme de recherche sur les bâtiments monastiques a été mis en place par le ministère de la Culture[98],[99],[100].

La faune, la flore et les paysages

Comme nous l'indiquions ci-avant, le site archéologique, a fait l’objet d’une inscription sur l’inventaire des sites, par arrêté du [101].

L'évolution de la législation et la qualité des études menées pour la protection de la faune, la flore et les paysages, a permis par la suite d'élargir les éléments de protection[102]. À ce titre un inventaire des oiseaux a été réalisé, et leur territoire délimité par arrêté du 30-07-2004 portant désignation du site Natura 2000 pour le Massif vosgien (Zone de protection spéciale)[103].

L'importance de la forêt à toutes les époques est par ailleurs confirmée par des documents d'archives[104].

L'organisation du « Trail du Saint-Mont » (à pied), parcours de 17 km avec des difficultés croissantes, prévu à partir de 2016[105], contribuera lui à la valorisation des sites paysagers.

Sources et bibliographie

Signalisation du Club vosgien
  • Les Vosges dans l'Histoire, Gérald Guéry, éd. Ad'gis, 2003.
  • Collection de documents inédits dans l'histoire économique de la révolution française, publiés par les soins du ministre de l'instruction civique :
    • Chapitre 1er : Inventaire des biens ecclésiastiques
    • Bénédictins du Saint-Mont, pages 45-46-65
    • Chapitre 2 : Inventaire des biens nationaux par communes
    • Chapitre 3 : Les ventes d'immeubles
    • Prieuré du Saint-Mont : nos des biens décrits : 8 (page 98) ; 211 (page 172) ; 220 (page 177) ; 221 (page 178) ; 224 (page 179) ; 226-227-228 (page 181) ; 233 (page 184) ; 236 (page 185) ; 238 (page 186) ; 239-240 (page 187) ; 242 (page 188) ; 255 (page 193) ; 434 ; 436 ; 445 ( page 262 : Ferme, dite grange de Saint Romary)  ; 446 (page 263 : Ferme de la Piotte) ; 456 (page 267) ; 461 (page269) ; 464 (page 270) ; 465-466 (page 271) ; 476 (page 275) ; 485-286 (pages 278-279) ; 487 page 287 : Partie de la Métairie de Miraumont) ; 537 (page 296) ; 632 (page 329) ; 668 (page 343) ; 670-671-674 (page 344)
  • Catalogue des manuscrits conservés : Prieuré du Saint-Mont
  • J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
    Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre[107]
  • Saint Aimé de Remiremont
  • L. Lévêque, Petite histoire religieuse de nos Vosges, Mirecourt, éd. Géhin et Cie,
  • Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d’Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, , 427 p. (ISBN 2-85944-516-1)
    Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaître[108].
  • Les Saints(es) et Bienheureux(ses) vosgien(ne)s, selon un ordre chronologique les biographies de nos aïeux dans la foi, d’après l’ouvrage du Chanoine André Laurent publié en 1979.
  • G. Altenbach et B. Legrais, Lieux magiques et sacrés d’Alsace et des Vosges : Les hauts lieux de la santé, Editions du Rhin, .
  • « Le Saint-Mont, Berceau du christianisme », Massif des Vosges, Comemag, no 23, , p. 30-31.
  • Abel Mathieu, Histoire du Saint-Mont, Dommartin-lès-Remiremont, Imprimerie Girompaire à Cornimont, , 104 p.
    p. 71 : Liste des 34 prieurs - Ordre de Saint-Augustin de Richard (vers 1020) à François Magnien (1617); pp. 83-84 : Liste des 61 prieurs du Saint-Mont - Ordre de Saint-Benoît, de Joseph Braconnier (1624 à 1627) à Maximin Nicolle (1786 à 1789)
  • Gabriel Gravier, Lorraine 1, Légendes des Vosges,, Collection du Mouton bleu, , 239 p. (ISBN 2-905126-01-9)
    * pp. 216 à 218, La chapelle et la fontaine de Sainte Claire, abbesse de Remiremont (canton de Saint-Dié), pèlerinage du 12 août, jour de la fête de Sainte Claire d’assise * pp. 24 et 25, Le Pont des fées de Saint-Étienne et Saint-Amé, construction élevée par d’antiques populations pour réunir deux montagnes sacrées ? barrage édifié par les Gaulois ou les Romains ? ou par des moines pour défendre le Saint-Mont ? La tradition populaire, elle, tranche la question et dit que ce pont est, comme son nom l’indique, l’œuvre des fées ! * pp. 108 à 112, Le Pont des fées de Remiremont. Un château couronna le Saint-Mont, qu’habitaient un jeune seigneur Aimery et la princesse Aliénor, laquelle fut enlevée par le sorcier Marlus qui lui affecta à sa garde un dragon * p. 118, Les fées de l’étang de Xennois * pp. 122 à 128, La vie légendaire des saint Amé, Romaric, Adelphe et des Saintes Claire et sabine : Les miracles et autres prodigues qui ornent la légende de saint Romaric…
  • Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654 p. (ISBN 2-9513453-2-1)
    * Ire partie : Introductions générales ; * IIe partie : L’eau, la forêt, la vie à la campagne ; * IIIe partie : Les communes, histoire et patrimoine, comprenant les communes de : Arches, Archettes, Bellefontaine, Cheniménil, Cleurie, Docelles, Éloyes, Faucompierre, Hadol, Julienrupt, (Le Syndicat), La Forge, Le Tholy, Pouxeux, Raon-aux-Bois, Rehaupal, Saint-Amé, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Saint-Jean-du-Marché (commune de La Neuveville-devant-Lépanges), Saint-Nabord, Tendon, Xamontarupt ; * IVe partie : Le Massif du fossard, la forêt, population et patrimoine ; * Ve partie : Annexes : 1re Guerre Mondiale et 2e Guerre Mondiale.
    • Voir en particulier : *Saint-Amé : Le Saint Mont p. 448-449-450 ; Le Pont de Fées p. 451 ; *Saint-Étienne-lès-Remiremont : Fête au Saint-Mont : p. 462 ; La chapelle de Saint Romaric – Sainte Claire p. 471-472 ; Pèlerinage au Saint-Mont : Cantique du Saint-Mont (Air : Laudate Mariam) p. 473 ; Cantique à Sainte-Claire (Air : Ave de Lourdes) et Invocations aux saints du Saint-Mont p. 474
  • Publications Le saint mont, lieu sacré de la montagne vosgienne, Le pays de Remiremont no 7 : Jean-Claude Baumgartner - Pierre Heili: Le Saint-Mont ; Michel Parisse : L'obituaire du Saint-Mont ; Abel Mathieu : L'Union de la cure de Dommartin au prieuré du Saint-Mont ; J-Cl Baumgartner : Les chapelles du saint-Mont ; Henri Antoine Regnard de Gironcourt : Une visite au Saint-Mont ; Gérard Michaux : Le Prieuré du Saint-Mont aux XVIIe et XVIIIe siècles ; Pierre Heili : La fin d'un Monastère ou les dernières années du Saint-Mont sous les débuts de la Révolution ; Michel Rouillon : Archéologie au Saint-Mont - Vingt ans de travaux ; André Richard : Le Pont des Fées - L'origine du Pont des Fées ; Indications bibliographiques sur le Saint-Mont
  • Histoire abrégée du Saint-Mont
  • Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    1. Mémorial des saints du Saint-Mont
    2. Saint Romaric, Fondateur de Remiremont (✝ 653)
    3. Saint Romaric († 653), Fondateur de Remiremont
    4. Karl Schimd. Ein kaloringischer Kônigseintrag im Gedenkbuch von Remiremont, Berlin, 1968.
    5. Abel Mathieu, Histoire du Saint-Mont, La fondation du monastère, Dommartin-lès-Remiremont, 1971, 104 p.
    6. Le pays où fut établi le monastère du Saint-Mont s’appelait le pays d’Habend (Habendensis pagus)
    7. Saint-Richard de Saint-Vanne († 1046), Abbé de Saint-Vanne, à Verdun
    8. Archives départementales des Vosges, série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Épinal, 1924/2004 : p. 137 à 181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont (ordre de Saint-Benoît), note 1, page 142]
    9. Collectif, Remiremont, histoire de la Ville et de son Abbaye, Sté d'Histoire de Remiremont, ed. G.Louis, 1985
    10. on pourra consulter au sujet des sources hagiographiques l'introduction à l'article essentiel de Monique Goulet « Le pays de Remiremont dans la vie des saints romarimontains », p. 33, in Le Pays de Remiremont, des origines à nos jours, revue de la Société d’histoire locale de Remiremont, no 15-2001).
    11. Saint-Colomban († 615), Abbé de Luxeuil et de Bobbio
    12. par ex : A. Huguenin, Histoire du Royaume d'Austrasie,  éd. Paraiges Metz 2011 ; G Tessier, Le Baptême de Clovis, Gallimard 1964 ; etc.
    13. Archives départementales des Vosges, p. 137- 181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : Les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle), Saint-Amé (depuis le XIVe siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : p. 141) : *Bayon, *La Bresse, *Bellefontaine, *Dommartin-lès-Remiremont, *Éloyes, *Laveline-du-Houx, *Ramonchamp, *Rancourt, *Remiremont, *Rupt (alors nommé Longchamp), *Saint-Amé, *Saint-Étienne-lès-Remiremont, *Saint-Nabord, *Vagney, *Les Vallois et Chaillon dans l'actuelle Meuse, *etc.
    14. Saint-Amé de Remiremont († v. 629)
    15. cf. Monique Goulet, in p. 38 Le Pays de Remiremont des origines à nos jours, numéro 15-1987
    16. cf. Le Pays de Remiremont no 15, op. cit., p. 10
    17. p. 390 La Reine Brunehaut, Fayard 2008 de Bruno Dumezil
    18. p. 81-83 D'une réforme à l'autre - Le Liber Memorialils, Sorbonne 2006 Michèle Gaillard
    19. p. 58-53 Actes 1990 14e centenaire de la fondation de l'abbaye de Luxeuil. Les Amis de saint Colomban
    20. p. 225, 188 Histoire du monastère de Luxeuil à travers ses abbés edit Guéniot 2003 Gilles Cugnier
    21. p. 1-34 à 39 Le pays de Remiremont des origines à nos jours numéro 15 2001 Sté d'Histoire Locale de Remiremont
    22. ch 10 (livre2) Vie de saint Colomban et de ses disciples par Jonas de Bobbio, éd. Bellefontaine 1988 A. de Vogué
    23. Jean Euclin, Hommes de Dieu et fonctionnaires du Roi, Ve-IXe siècle, éd. Septentrion, 1998.
    24. Habendum le Saint Mont, La montagne des quatre saints : le monastère du Saint Mont
    25. Introduction, page 138, Sources : Chanoine Renaud, Histoire abrégée du Saint-Mont, publiée par E. Vacca. Remiremont, 1867
    26. Michel Parisse, Religieux et religieuses en Empire du Xe au XIIe siècle, Picard, 2011, p. 122-123.
    27. p. 3-8 Le Saint-Mont lieu sacré de la montagne vosgienne, sté d'histoire vosgienne no 7 1985 P. Heili
    28. p. 82 D'une réforme à l'autre, Le Liber Memorialis, la sorbonne 2006 Michèle Gaillard
    29. Marie Hélène Colin, Les Saints lorrains, éd. Place Stanislas, 2010, p. 242.
    30. p. 58-303 Archéologie médiévale, tome XIX 1989 CH KRAEMER
    31. Les routes romaines, d'après A. Fournier : Route de Bâle à Metz (V 4)
    32. Chanoine André Laurrent, Ils sont nos aïeux… les saints de chez nous, Saint-Dié,
      p. 261
    33. Saint-Étienne-lès-Remiremont : Pont des fées
    34. « Ouvrage dit Pont des Fées (également sur commune de Saint-Ame) », notice no PA00107286, base Mérimée, ministère français de la Culture
    35. « Le mariage et la donation de saint Romaric », abbé Didier laurent, p. 199 in Bulletin de la sté philomatique vosgienne, 1901/1902 imp Humbert,
    36. cf Jean Heuclin, p. 157, 159, 171, 174, 243, 288, in Hommes de Dieu et fonctionnaires du roi en Gaule du Nord, éd. Septentrion 1998
    37. p. 9 ss L’obituaire du Saint-Mont, in Le pays de Remiremont - le saint mont, lieu sacré de la montagne vosgienne 1985 M Parisse et M Gaillard
    38. p. 41-42 D'une réforme à l'autre, le liber memorialis, la Sorbonne 2006 M. Gaillard
    39. p. 74 L'Europe barbare, Armand Collin 2010 Sylvie Joyce
    40. Michel Parisse, Religieux et religieuses en Empire, Picard, 2010, p. 122-123.
    41. Abel Mathieu, Histoire du Saint-Mont, Dommartin-lès-Remiremont, Imprimerie Girompaire à Cornimont, , 104 p.
      Liste des prieurs du Saint-Mont - Ordre de Saint-Augustin : Guillaume de la Perche en 1399
    42. Archives départementales des Vosges, Série H Clergé régulier avant 1790 7 H Prieuré du Saint-Mont Répertoire numérique détaillé établi par André PHILIPPE, archiviste départemental (1905-1937) présenté par Raymonde Florence, Épinal, 1925 / 2004
    43. L’obituaire du Saint-Mont, Marie-José Gasse-Grandjean et Gautier Poupeau, Paris, 2005 (Elec, no 8), manuscrit conservé à la Bibliothèque municipale de Metz (ms. 1156)
    44. L'Obituaire du Saint-Mont (1406), Le manuscrit, l'objet
    45. « Sainte Claire », sur catholique-vosges.fr (consulté le )
    46. Département des Vosges. Documents relatifs à la vente des biens nationaux : Bénédictins du Saint-Mont, p. 45-46-65
    47. « Site archéologique du Saint-Mont) », notice no PA00135426, base Mérimée, ministère français de la Culture
    48. Site archéologique du Saint-Mont, sur Monumentum
    49. Les Vosges sont-elles une montagne au Moyen Âge ?, par Odile Kammerersem, 2003, p. 34
    50. cf p. 172, 173, 178 D'une réforme à l'autre, Le Liber Memorialis, éd. La Sorbonne 2006 Michèle Gaillard
    51. Michel Parisse, Religieux et religieuses en Empire du Xe au XIIe siècle, Picard, 2011, p. 229
    52. Saint Amé, premier abbé du Saint-Mont
    53. Saint Aimé, ermite (+ v. 629)
    54. Saint Romary, Fondateur de Remiremont
    55. Saint Romaric, Romary ou Remiré
    56. Saint Adelphe, troisième abbé du Saint-Mont
    57. Saint Adelphe
    58. Légende de Saint-Arnould
    59. Saint Arnould
    60. Saint Arnoul de Metz
    61. Sainte Claire, sainte du Saint-Mont
    62. Légendes, coutumes et croyances populaires: Sainte Sabine
    63. Sainte Gébétrude
    64. Sainte Macteflède
    65. Sainte Modeste
    66. Sainte Perpétue
    67. Sainte Salaberge
    68. cf la totalité de « Le mariage et la donation de saint Romary » abbé Didier Laurent, déjà cité.
    69. Inventaire des sanctuaires et lieux de pèlerinage chrétiens en France
    70. p. 242,252 Les saints lorrains, éd. Stanislas 2010 Marie Hélène Colin
    71. Abel Mathieu, Histoire du Saint-Mont, Dommartin-lès-Remiremont, Imprimerie Girompaire à Cornimont, , 104 p.
      pp. 96-97 : La fin du prieuré. Voir le nom des chanoines réguliers et le lieu où ils se sont retirés
    72. p. 178, 181, 269 D'une réforme à l'autre… La Sorbonne 2006 Michèle Gaillard
    73. P. Heili, J.-C. Baumgartner, Le pays de Remiremont, le Saint-Mont lieu sacréno 7, 1985, p. 5/8/44/61.
    74. Michel Parisse, Religieux et religieuses en Empire, Picard, 2011, p. 96/86.
    75. p. 133 intro au Répertoire détaillé des archives départementales 7 H Prieuré du Saint-Mont
    76. Sainte Salaberge
    77. chanoine André Laurent, Ils sont nos aïeux … les saints de chez nous, Saint-Dié, , 261 p..
    78. Sainte Salaberge, Sainte du Saint-Mont. Seul un vitrail, au transept sud de l’église des Dames de Remiremont, rappelle la mémoire de cette insigne et passagère novice du Saint-Mont.
    79. Croix de procession provenant du Saint-Mont
    80. Reliquaire provenant du Saint-Mont
    81. Statue : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de Mai provenant du Saint-Mont
    82. Sources : Il y a de fortes chances que ce soit une Sainte Claire provenant de l’ancienne chapelle du Saint-Mont"
    83. statue : Sainte abbesse
    84. Bras-reliquaire de sainte Claire du Saint-Mont
    85. 5 Colonnes romanes provenant selon la tradition du monastère d’hommes, fondé par saint Romaric : Fiche objet de repérage du 28 juin 1989 de Francis Puton, Service régional de l’inventaire de la Région Lorraine.
    86. Ferme, à l'origine, construite par les Bénédictins du Saint-Mont vers 1730, aménagée, depuis avril 1966, en "Restaurant «Le Saint Romary"
    87. La chapelle de la Tête des Champs, dite Notre Dame de la Salette sur la commune de Le Ménil
    88. Conseil général de la Somme (Archives départementales, Photographies de la Société des antiquaires de Picardie
    89. Vue du rocher qui occupait tout le devant de la maison et de l’église du Saint-Mont. Il a été détruit pour former la plate forme en 1745 (c : chambre dite de sainte Claire)
    90. Plan du rez-de-chaussée de l’ancien prieuré du Saint Mont
    91. Prieuré du Saint Mont : dessin des ruines
    92. L’Obituaire du Saint-Mont (1406) Gabriel Bucelin, aquarelle, 1665
    93. Le saint Mont ou mont Habend en 1665
      René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques - Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
      Chapitre V page 137 : Fig.V3 Source ancienne extraite de l’ouvrage. Pour les monuments religieux, on peut citer des ouvrages comme celui du père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681. Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes. Celles-ci sont conservées à la bibliothèque du Land de Bade-Wurtemberg à Stuttgart (mss HB V 15 a). Il fut prieur de Saint-Jean de Feldkirch (province du Vorarlberg, Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten.
      • Traduction de la légende, en haut et à gauche de l’illustration (en latin du XVIIe), par Isabelle Pallot-Frossard : Le mont Saint-Romaric, communément désigné « Saint-Mont », situé au-dessus de la ville forte du même nom appelée Remiremont, est un monastère de l’ordre de Saint-Benoît, relevé de ses ruines, dans un site très élevé et remarquable.
      • Traduction du journal de voyage, écrit en 1665 : « Le 13 août 1665, tous deux (le père Bucelin et son guide le père Colomban Jaquard, moine à Luxeuil) revinrent de Favernay à Luxeuil. Le lendemain, après une chevauchée fatigante de dix heures, ils atteignirent Remiremont et passèrent la nuit dans la ville. Le 15 août, Bucelin visita l'église richement décorée des chanoinesses, passa la Moselle à cheval et se rendit au Mont-Saint (mont Saint-Romaric, appelé Mont-Sanctus). Il dessina le monastère situé sur la montagne […] Le lendemain fut consacré à la visite des monuments de Remiremont »
    94. L’obituaire du Saint-Mont, par Marie-José Gasse-Grandjean et Gautier Poupeau. Un document sur l’organisation de la mort dans un prieuré ; Un document économique
    95. Une communauté canoniale isolée pour mieux prier à l’image des fondateurs
    96. Abel Matthieu, Histoire du Saint-Mont, Cornimont, Imprimerie Girompaire, , 103 p.
      Il a dressé un bilan des informations archéologiques sur le site, complétant ce que l'on peut déjà apprécier à travers l’histoire du Chapitre de Remiremont. Page 99 Les fouilles actuelles
    97. Émile et Michel Rouillon, Le Saint-Mont, saint Amé, saint Arnould et les fouilles archéologiques
    98. Texte de Charles Kraemer en collaboration avec Michel Rouillon, Guide historique et archéologique du Saint Mont et ses environs, Epinal, Groupe de recherches archéologiques des Hautes Vosges (GRAHV), , 30 p.
      Avec la participation de Pascale Pierrat-Zanchetta, Christophe Douche, Philippe Janes, Rémi Thiriet et les fouilleurs qui depuis 1983 en ont été les acteurs principaux
    99. Charles Kraemer, Le Peuplement des Vallées de Haute Moselle et de Moselotte au Haut Moyen Âge. Journées Internationales d'Archéologie Mérovingienne" : "Du castrum au monastrium Habendum - le Saint-Mont en relation avec le peuplement de la haute vallée de la Moselle et de la Moselotte", , 15 p.
      Conférence de la Société d'Histoire Locale
    100. Henri Gaillard de Sémainville, Jacques Guillaumes, Édith Peytremann dir., L’Austrasie. Sociétés, économies, territoires, christianisation. Actes des XXVIes Journées internationales d’archéologie mérovingienne, Nancy, 22-25 sept. 2005 - 11 (Extrait) Michèle Gaillard aborde la question des déplacements de sites de certains monastères « lorrains » au haut Moyen Âge, plus précisément Remiremont et Saint-Mihiel, déplacements qu’elle attribue à un changement de la conception de la vie monastique, qui passe sous la protection du souverain. Charles Kraemer s’intéresse à l’un de ces deux sites, celui du Saint-Mont, près de Remiremont, un site de hauteur vosgien, ayant été fortifié avant d’accueillir un monastère au VIIe siècle, sur lequel il a conduit des fouilles. Un bilan précis et cartographié des données archéologiques et toponymiques disponibles permet à l’auteur de montrer que les alentours étaient peuplés depuis l’Antiquité et que le monastère n’a sans doute pas été fondé dans un désert
    101. Sommet du Saint-Mont, N° Régional : SI88409A, superficie : 123 ha, type de site : Inscrit
    102. Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Données environnement de la commune
    103. Arrêté portant désignation du site Natura 2000 pour le Massif vosgien (Zone de protection spéciale) : Liste des oiseaux figurant sur la liste arrêtée le 16 novembre 2001 justifiant la protection des sites
    104. Prieuré de Saint Mont : plan des bois, XVIIIe siècle
    105. Trail du Saint-Mont
      • Prieurs du Saint-Mont (d’après E. Vacca et les documents d’archives), p. 3 *Prieuré du Saint-Mont (ordre de Saint-Benoît) : Saint-Étienne p. 30 ; Seux p. 32 ; Xennois p. 33 ; La Piotte p. 38 ; Saint-Amé p. 41 ; *Mémoires historiques : Mémoires historiques. — Lettre de D. Jérôme Gillet, ancien prieur du Saint-Mont, alors à Sarrelouis, adressée à dom Mathieu Gesnel, prieur, le 24 novembre 1744 (?). Il le félicite d’avoir entrepris l’histoire de « cette ancienne abbaye » (il s’agit très probablement du Saint-Mont), et il lui donne des détails circonstanciés sur la reconstruction du Saint-Mont, faite lorsqu’il était prieur de 1735 à 1739. p. 44
      • Chapitre 1 : Les Temps Premiers, * Chapitre 2 : Le Monastère sur la montagne, * Chapitre 3 : Les Translations dans la Vallée, * Chapitre 4 : Une Royauté Féminine, * Chapitre 5 : Madame l’Abbesse Princesse d’Empire, * Chapitre 6 : Les Hauts Dignitaires, * Chapitre 7 : Les Dames Officières, * Chapitre 8 : Les Dames Chanoinesses, * Chapitre 9 : La Vie des Chanoinesses, * Chapitre 10 : Petites Histoires d’une Noble Abbaye, * Chapitre 11 : L’Administration Temporelle, * Chapitre 12 : Le Palais Abbatial, * Chapitre 13 : Le Serment de la Franche Pierre, * Chapitre 14 : L’Église Abbatiale Saint Pierre, * Chapitre 15 : Les kyriolés, * Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et Catastrophes, * Chapitre 17 : L’Organisation Judiciaire, * Chapitre 18 : La Contestation et la Discorde, * Chapitre 19 : Les Institutions Municipales, * Chapitre 20 : La Fin
    106. P. 109 à 119, par Marie-Hélène Colin – Université de Nancy 2 : Des saints vosgiens de la montagne ? Amé, Romaric et Claire p. 109 ; Le Saint-Mont : un haut lieu p 110; Des saints vosgiens de la montagne ? p 111; Le « discours » sur les saints p 112; Des saints vosgiens de la montagne ? p 113; Le culte des saints du Saint-Mont p 113; Les Kyrolés p 116; Carte : les saints du Saint-Mont p 119
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