Saint-Léons

Saint-Léons est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Léon.

Saint-Léons

Le bourg de Saint-Léons.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
Maire
Mandat
Jean-Michel Arnal
2020-2026
Code postal 12780
Code commune 12238
Démographie
Gentilé Saint-Léonsais(e)
Population
municipale
407 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 59″ nord, 2° 59′ 12″ est
Altitude Min. 506 m
Max. 981 m
Superficie 32,89 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Millau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Léons
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Saint-Léons
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Léons
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Léons
Liens
Site web saint-leons.fr

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Commune limitrophes

    Site

    Le village se situe à la limite du Causse Rouge et du Lévézou, dans la vallée de la Muse à l'est du département de l'Aveyron. Le territoire seigneurial était également situé sur un axe majeur de circulation, venant du Languedoc maritime (Montpellier, Beziers), passant par le Larzac et franchissant le Tarn à Millau, avant de filer vers le nord et l'ouest. À 20 kilomètres au Nord-Ouest de Millau, Saint-Léons a toujours été dans la dépendance de cette petite ville, quant à ses activités économiques et commerciales. La fonction de "grande banlieue résidentielle" tend à se développer.

    Paysages et relief

    Le territoire de Saint-Léons s'étend au contact d'un plateau calcaire, le causse Rouge, et d'un massif ancien, le Lévézou. Il est traversé du nord au sud par le cours de la Muze, affluent du Tarn, qui creuse un sillon profond dans le relief calcaire. Le village s'est installé dans une « conque » qui borde la Muze, où plusieurs sources intarissables ont permis l'établissement d'un village important. À l'est, la commune est brièvement bordée par le Lumansonesque, un autre affluent du Tarn.

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Léons.

    La commune est drainée par la Muze, le Lumansonesque, la Muzette, Bras du Ruisseau des Pradines, la Sagette, le ravin de Bouscayrols, le ruisseau de Combe-Croze, le ruisseau de Roubayrolles, le ruisseau des Pradines et par divers petits cours d'eau[1].

    La Muze, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Tarn à Montjaux, après avoir arrosé 6 communes[2].

    Le Lumansonesque, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Verrières et se jette dans le Tarn à Aguessac, après avoir arrosé 5 communes[3].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7],[8].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 9,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 072 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[17],[18],[19].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21] :

    • Les « Tourbières du Lévezou », d'une superficie de 487 ha, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les grands causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordé à l'ouest par le Ségala, à l'Est par les grands causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le pays Ruthénois et la vallée de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie été détruit[22] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Léons comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2],[23] :

    • les « Bois et ruisseaux de Roubayrolles et de la Muse » (71,5 ha)[24] ;
    • le « Bois thermophiles de Cabrieyrols et de Brandiols » (260,5 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
    • le « Causse de la Glène » (170,3 ha)[26] ;
    • les « Zones humides de la Plaine des Rauzes » (455,1 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[23], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léons est une commune rurale[Note 4],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[30],[31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Léons.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), forêts (25,6 %), prairies (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones urbanisées (0,9 %)[34].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[35]

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[36].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Léons est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[37],[38].

    Risques naturels

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne[39].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[40],[41].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Léons est classée à risque moyen à élevé[43]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[44] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[45].

    Histoire

    Préhistoire

    La présence humaine dans la commune est attestée par des artefacts néolithiques dès le Rodézien (de - 3300 à - 2400 ans avant notre ère), grâce aux fouilles faites au XIXe siècle par Émile Cartailhac.

    Moyen Âge

    Le village de Saint-Léons est attesté depuis le IXe siècle. Il portait alors le nom de Noviliacum. Au Xe siècle le lieu est donné au monastère de Vabres, puis au XIe siècle il passe dans la dépendance de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Le prieur du monastère bénédictin "Saint-Pierre-et-Saint-Léonce" est à la tête d'un territoire qui couvre les actuelles communes de Saint-Léons et Saint-Laurent-de-Lévézou. Jusqu'à la Révolution Française, le seigneur féodal est donc le prieur du monastère. Douze moines composaient la communauté bénédictine. Parmi eux, le camérier, le sacristain et le pitancier avaient des tâches particulières et jouissaient de revenus supplémentaires. Au cours du Moyen Âge, le nom de "Saint-Pierre-de-Noviliacum" disparaît au profit de celui de Saint-Léonce / Saint-Léons.

    Époque moderne

    La période de prospérité du Rouergue (mi XVe siècle - mi XVIe siècle) est attestée par la présence de beaux bâtiments tels que le château des prieurs, dit "de Saint-Martin" (mi XVe siècle), et les maisons à tourelle d'escalier hors d'œuvre et fenêtres à meneaux. À cette époque, le prieur devient commendataire : il ne réside plus à Saint-Léons, et les moines choisissent l'un d'entre eux comme prieur claustral. Les guerres de religion touchent particulièrement Saint-Léons, où le prieur laïque passe au protestantisme et transforme le monastère en place forte. En 1580, les catholiques assiègent Saint-Léons, canonnent et incendient le village, son château et son monastère. Les vestiges actuels du monastère correspondent à peu près à l'état d'après 1580.

    Époque contemporaine

    En 1739, le conseil du Roi décide de séculariser Saint-Victor-de-Marseille et ses prieurés. La communauté religieuse de Saint-Léons devient un chapitre de chanoines, et le prieur est dorénavant nommé directement par le roi. Les chanoines désertent peu à peu le village. En 1789, un seul d'entre eux réside à Saint-Léons, et la vente des biens eccésiastiques comme biens nationaux ne semble pas avoir soulevé de contestations majeures ; d'autant que les notables locaux en sont les principaux bénéficiaires. L'ancienne seigneurie devient chef-lieu de mairie et commune. C'est en 1869 que les habitants de Saint-Laurent-de-Lévézou obtiennent la création d'une commune propre. Saint-Léons a connu son apogée démographique au XIXe siècle et a ensuite été touché par l'exode rural. Les grandes foires au bétail ont décliné et disparu, les commerces ont fermé et les résidences secondaires se sont multipliées. Un nouvel élan pour le village est lié à la construction et l'ouverture de Micropolis, et à la proximité de la sortie de l'A 75.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Léons est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[46], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[46]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[46], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[48].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-Léons, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[49] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice[51], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[52]. Jean-Michel Arnal est élu nouveau maire de la commune le [53].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[54]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[55].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Rodier    
    mars 2008 avril 2011[56] Olivier Monteillet    
    mai 2011 mai 2020 Hubert Seiter[57]   Retraité de l'enseignement
    mai 2020 en cours Jean-Michel Arnal[57],[58]   Ancien cadre

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].

    En 2018, la commune comptait 407 habitants[Note 6], en augmentation de 7,67 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4111 3901 9522 0421 2691 2441 2871 3781 364
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2551 9421 181721733708692637567
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    534503501413400387401387364
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    298291306308288301335363398
    2018 - - - - - - - -
    407--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'ouverture de Micropolis, la cité des insectes a eu pour ambition de développer le tourisme comme nouvelle activité économique, en complément de l'agriculture. La proximité d'une sortie de l'autoroute française A75 ouverte récemment contribue à modifier la place de cette commune dans l'espace sud-aveyronnais.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges du monastère attesté depuis le Xe siècle, réaménagé au cours des siècles, partiellement détruit pendant les guerres de religion (siège de 1580) ; il reste une aile du bâtiment des moines (bel appareillage, traces d'ouvertures, blasons des prieurs, surhaussement du XIVe siècle, échauguette liée à la fortification du XVIe s), la maison du moine sacristain (face à l'église paroissiale), des vestiges du cloître avec un enfeu dit "tombeau de Saint Léonce" (murs romans, réaménagement gothique), bâtiment appelé "le Fort Bas". De l'église prieurale, il ne reste que des bases et quelques éléments du mur sud de l'abside.
    • Château du XVe siècle (daté de 1445 - 1455), édifié pour les seigneurs-prieurs de Saint-Léons.
    • Église Saint-Léons remaniée et partiellement reconstruite à la fin du XIXe siècle, sur les bases d'une église médiévale.
    • Nombreuses croix.
    • Dolmens autour du village, sur le territoire de la commune (La Glène, Baldare  Inscrit MH (1994)[63], Combuéjouls).
    • Cadran solaire.
    • Halle aux grains et mesures à grains (sestayral en occitan, ou pierre foirale autrefois).
    • Maison natale et musée Jean-Henri Fabre.
    • Sarcophages.
    • Sentier botanique.
    • Micropolis, la cité des insectes.

    Personnalités liées à la commune

    La célébrité de Saint-Léons est liée à la maison natale de Jean-Henri Fabre, né le à Saint-Léons, et mort le à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse). Homme de sciences, humaniste, naturaliste, entomologiste, écrivain et poète français, lauréat de l'Académie française et d'un important nombre de prix.

    Héraldique

    Blason
    Divisé en chevron : au 1er de gueules à l'abeille en vol entre deux clefs, les pannetons adossés, le tout d'or, au 2d d'or au cerf élancé de gueules[64].
    Détails
    Inspiré des armes du monastère local, dont les prieurs étaient seigneurs du village durant 800 ans, où les clefs évoquent saint Pierre, saint-patron de la première église du village, et le cerf est celui de saint Léonce, premier prieur du monastère. L'abeille est pour Jean-Henri Fabre, célèbre entomologiste natif de la commune.

    Création de Jacques Poulet adoptée par la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    L'histoire de Saint-Léons a été étudiée principalement par Albert Carrière, dans sa Monographie de Saint-Léons[65]. Des renseignements complémentaires ont été apportés, entre autres, par le numéro de Sauvegarde du Rouergue[66] consacré au village.

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Vesinh : Sant-Liòns, Segur, Sent-Laurens / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de Vesinh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 230 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-08-4, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF35529725)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche communale de Saint-Léons », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « la Muze »
    3. Sandre, « le Lumansonesque »
    4. « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    5. « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    6. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    7. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    8. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Léons et Millau », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    17. « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
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