Rue de Crimée (Paris)

La rue de Crimée est la plus longue rue (2 540 m) du 19e arrondissement de Paris et la 8e plus longue rue de Paris.

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19e arrt
Rue de Crimée

Pont levant de la rue de Crimée.
Situation
Arrondissement 19e
Quartier Pont-de-Flandre
Villette
Amérique
Combat
Début 25, rue des Fêtes
Fin 182, rue d'Aubervilliers et rue Gaston-Tessier
Morphologie
Longueur 2 540 m
Largeur 12 à 30 m
Historique
Création 1855 à 1862
Dénomination 2 avril 1868
Géocodification
Ville de Paris 2437
DGI 2443
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

Rue de Crimée, casse-coke, moulin de la Villette.

La rue de Crimée est une longue rue qui relie du sud-est au nord-ouest la place des Fêtes à la rue d'Aubervilliers. Entre les rues Manin et Botzaris, cette voie longe sur sa droite le parc des Buttes-Chaumont. Établie sur le territoire des quatre quartiers du 19e arrondissement, elle est (hormis des franchissements piétonniers ou cyclables) une des deux seules rues (avec la rue de l'Ourcq qui est plus à l'est), qui permet de traverser à Paris le canal de l'Ourcq entre Stalingrad et les boulevards des Maréchaux. De temps en temps, la circulation automobile de la rue est brièvement arrêtée au niveau du pont levant de la rue de Crimée lorsque le tablier de celui-ci doit être soulevé pour laisser passer des péniches circulant sur ce canal.

La rue de Crimée est accessible par plusieurs stations de métro. Du sud-est au nord-ouest :

Origine du nom

Cette voie est nommée ainsi en commémoration de la guerre de Crimée (1855-1856). La Crimée est une presqu’île s’avançant sur la mer Noire et faisant alors partie de l’Empire russe. À cette époque, une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-Uni, la France et le Piémont-Sardaigne affronte militairement l’Empire russe, notamment avec le siège et la prise de Sébastopol. Le conflit se termine par une victoire de la coalition et le traité de Paris en 1856[1].

Historique

Gare de Belleville-Villette face à la rue Meynadier.

En 1822, cette voie de l'ancienne commune de la Villette était une partie de la route départementale no 22, qui portait le nom, dans cette commune, de « rue Neuve » et qui donna naissance, en 1840 aux rues « de Bordeaux » et « de Marseille » qui étaient situées entre les actuelles rue d'Aubervilliers et quai de l'Oise et entre le quai de la Marne et l'avenue Jean-Jaurès. Ces deux rues furent intégrées en 1868 dans la rue de Crimée qui avait été ouverte en 1848 entre les actuelles rues Jean-Jaurès et d'Hautpoul puis, en 1853, entre les rues d'Hautpoul et des Fêtes[1].

Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, le no 151 rue de Crimée est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[2].
Le 14 avril 1918, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 125 rue de Crimée[3]. Le , un autre obus tombe au no 8.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Références

  1. Dictionnaire historique des rues de Paris
  2. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  3. Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
  4. Champsaur, Florence Brachet et Ludovic Cailluet, « The Great Depression? Challenging the Periodization of French Business History in the Interwar Period », Business et Economic History On-Line, vol. 8, 2010.

Voir aussi

Articles connexes

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