Peyre en Aubrac

Peyre en Aubrac est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Aubrac (homonymie) et Peyre.

Peyre en Aubrac

La maison de la Terre de Peyre, située à Aumont-Aubrac.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac
(siège)
Maire
Mandat
Alain Astruc
2020-2026
Code postal 48130
Code commune 48009
Démographie
Gentilé Peyrens
Population
municipale
2 287 hab. (2018)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 42′ 28″ nord, 3° 16′ 58″ est
Altitude Min. 852 m
Max. 1 258 m
Superficie 153,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Peyre en Aubrac
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Peyre en Aubrac
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Peyre en Aubrac
Géolocalisation sur la carte : France
Peyre en Aubrac
Géolocalisation sur la carte : France
Peyre en Aubrac
Liens
Site web peyreenaubrac.fr

    De statut administratif commune nouvelle, elle est née le de la fusion des communes d'Aumont-Aubrac, La Chaze-de-Peyre, Fau-de-Peyre, Javols, Sainte-Colombe-de-Peyre et Saint-Sauveur-de-Peyre.

    Géographie

    Localisation

    Elle est située entre l'Aubrac et la Margeride.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Les eaux fluviales s'écoulent vers la Truyère au nord-est, par la Rimeize et le Triboulin et, au sud, vers la Colagne par la Crueize.

    Voies de communication et transports

    Elle est traversée du sud au nord par l'autoroute A75, qui franchit le col des Issartets, plus haut col autoroutier de France[2].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 7,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 9,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 905 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[8]et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 036,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1972 et à 68 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Peyre en Aubrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Toponymie

    Elle tire son nom de la Baronnie de Peyre, l'une des plus puissantes du Gévaudan au Moyen Âge et du plateau de l'Aubrac.

    Histoire

    La commune nouvelle est créée le par la fusion des communes d'Aumont-Aubrac, La Chaze-de-Peyre, Fau-de-Peyre, Javols, Sainte-Colombe-de-Peyre et Saint-Sauveur-de-Peyre qui deviennent des communes déléguées[20]. Son chef-lieu est situé à Aumont-Aubrac.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017 En cours
    (au 7 juin 2020)
    Alain Astruc[21] LR Conseiller départemental (canton d'Aumont-Aubrac)
    président de la communauté de communes

    Les communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Aumont-Aubrac
    (siège)
    48009CC de la Terre de Peyre26,531 081 (2014)41
    La Chaze-de-Peyre48047CC de la Terre de Peyre19,33314 (2014)16
    Fau-de-Peyre48060CC de la Terre de Peyre26,72189 (2014)7,1
    Javols48076CC de la Terre de Peyre31,21328 (2014)11
    Sainte-Colombe-de-Peyre48142CC de la Terre de Peyre21,90190 (2014)8,7
    Saint-Sauveur-de-Peyre48183CC de la Terre de Peyre27,61284 (2014)10

    Circonscriptions électorales

    À la suite du décret du , la commune est entièrement rattachée au canton de Peyre en Aubrac, dont elle est le bureau centralisateur[22].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2018, la commune comptait 2 287 habitants[Note 5].

    Évolution de la population  [modifier]
    2015 2016 2017 2018
    2 3482 3222 2872 287
    (Sources : Insee à partir de 2015[23].)

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Aumont-Aubrac

    • Mairie d'Aumont-Aubrac.
    • Maison de la Terre de Peyre à Aumont-Aubrac.
    • École primaire publique d'Aumont-Aubrac.
    • École primaire privée La Présentation d'Aumont-Aubrac.
    Église Saint-Étienne d'Aumont-Aubrac

    c'est un ancien prieuré bénédictin, remontant à 1061, attesté en 1123, au cœur de la baronnie de Peyre. Très remaniée, des XIIe et XIIIe siècles, elle a conservé son chœur roman et plusieurs chapelles latérales gothiques. Le chevet est en cul-de-four avec des nervures en arc brisé et, à l'intérieur, les chapiteaux sculptés des troncs de colonnes reposant sur des culs-de-lampe. Autres culs-de-lampe à figures humaines au bas des ogives des chapelles et des nervures de la nef. Le clocher, achevé au XIXe siècle, est excentré, au sud-est du chœur. Mobilier et vitraux modernes.

    Le pèlerinage de Compostelle

    Située sur la via Podiensis, des chemins de Compostelle, Aumont-Aubrac est une incontournable étape de la traversée des monts d’Aubrac. On y vient de Saint-Alban-sur-Limagnole, la prochaine commune étant Malbouzon. La commune est également le point de départ du chemin pèlerin de Saint-Guilhem-le-Désert.

    La Chaze-de-Peyre

    • Église de la Purification de La Chaze-de-Peyre. Église en granit datant du XIIe siècle.
    • Chapelle de Bastide (ou de La Pignède) située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Fau-de-Peyre

    • Église Saint-Martin de Fau-de-Peyre.
    • École primaire privée de Fau-de-Peyre.

    Javols

    Sainte-Colombe-de-Peyre

    • Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-de-Peyre.
    • École primaire publique de Sainte-Colombe-de-Peyre.

    Saint-Sauveur-de-Peyre

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

      Références

      1. Carte IGN sous Géoportail
      2. Structurae
      3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
      6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
      8. « Station Météo-France Deux-Verg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      9. « Orthodromie entre Peyre en Aubrac et Deux-Verges », sur fr.distance.to (consulté le ).
      10. « Station Météo-France Deux-Verg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le Date invalide (deux-verg)).
      11. « Orthodromie entre Peyre en Aubrac et Salles-la-Source », sur fr.distance.to (consulté le ).
      12. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      14. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      20. « Recueil des actes administratifs des services de l'État en Lozère », sur http://www.lozere.gouv.fr/, 15 septembre 2016, p 144-148 (consulté le ).
      21. « L’élection du nouveau conseil municipal avec un public restreint », sur Midi Libre, (consulté le ).
      22. Décret n° 2020-206 du 5 mars 2020, modifiant le décret n° 2014-245 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Lozère.
      23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018.
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