Aumont-Aubrac

Aumont-Aubrac est une ancienne commune française située dans le département de la Lozère en région Occitanie. En occitan, le village se nomme Autmont[1]. La commune d'Aumont-Aubrac est labellisée Village étape depuis 2002.

Aumont-Aubrac

Girouette représentant la Bête du Gévaudan qui tient les armes de la ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Statut Commune déléguée
Maire délégué Alain Astruc
2020-2026
Code postal 48130
Code commune 48009
Démographie
Gentilé Aumonais
Population 1 081 hab. (2014 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 25″ nord, 3° 17′ 05″ est
Altitude Min. 970 m
Max. 1 092 m
Superficie 26,53 km2
Élections
Départementales Aumont-Aubrac
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Peyre en Aubrac
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Aumont-Aubrac
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Aumont-Aubrac
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Aumont-Aubrac
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Aumont-Aubrac

    Depuis 1er janvier 2017, Aumont-Aubrac fait partie de la commune nouvelle de Peyre en Aubrac avec les anciennes communes de La Chaze-de-Peyre, Fau-de-Peyre, Javols, Sainte-Colombe-de-Peyre et Saint-Sauveur-de-Peyre[2].

    Géographie

    Communes limitrophes

    Toponymie

    Du latin « altum montem », haute montagne. Même signification avec Autmont, son nom en occitan.

    Elle adopte son nom actuel en 1937[4].

    Histoire

    Aumont-Aubrac était au carrefour des antiques voies d'Auvergne et de Lyon-Toulouse.

    Aumont était une station sur la voie d'Agrippa sur l'axe reliant Javols au Puech Cremat.

    À l'époque romane, Aumont faisait partie de la Baronnie de Peyre, l'une des huit baronnies du Gévaudan.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires délégués d'Aumont-Aubrac
    Période Identité Étiquette Qualité
    2017 En cours Alain Astruc LR Conseiller départemental
    Liste des maires d'Aumont-Aubrac
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2016 Alain Astruc UMP puis LR Conseiller départemental

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6],[Note 1].

    En 2014, la commune comptait 1 081 habitants, en diminution de −3,74 % par rapport à 2009 (Lozère : −1,05 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9289191 0201 0071 0021 0201 0831 0391 075
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0771 0079991 0381 0551 2461 1611 2631 298
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2821 3181 3571 2261 1731 0951 2001 1131 010
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
    1 1161 0371 0341 0491 0501 0311 0991 0971 081
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Bâtiments et lieux publics remarquables

    Le bourg, autrefois fortifié, conserve des maisons des XVIe et XVIIe siècles, façades de pierre de taille, aux rez-de-chaussée voûtés s'ouvrant en arceaux. Au-dessus d'une niche vitrée, une pierre sculptée vient peut-être du prieuré : certains y ont vu un svastika, d'autres, plutôt le trigramme JHS (Jesus Hominum Salvator : « Jésus, sauveur des hommes »).

    Bâtiments religieux

    L'église Saint-Étienne : c'est un ancien prieuré bénédictin, remontant à 1061, attesté en 1123, au cœur de la baronnie de Peyre. Très remaniée, des XIIe et XIIIe siècles, elle a conservé son chœur roman et plusieurs chapelles latérales gothiques. Le chevet est en cul-de-four avec des nervures en arc brisé et, à l'intérieur, les chapiteaux sculptés des troncs de colonnes reposant sur des culs-de-lampe. Autres culs-de-lampe à figures humaines au bas des ogives des chapelles et des nervures de la nef. Le clocher, achevé au XIXe siècle, est excentré, au sud-est du chœur. Mobilier et vitraux modernes.

    Autres

    De la fontaine à la rue de l'église, on peut suivre la rue du Barri-haut ("barri", mot occitan, désigne un faubourg) la place de la Croix (celle d'une mission du XIXe siècle), le Chemin Royal et la place du Cloître.

    Au-dessus de la place du Foirail le monument du Sacré-Cœur[8] est une statue représentant Jésus, statue dite du « Christ Roi », haute de plusieurs mètres elle domine le village sur une hauteur nommée Truc del Fabre. Cette statue, œuvre d'un sculpteur Marcel Courbier[9], a été érigée en 1946 par le curé du village. Elle commémore le fait que la guerre de 1939-1945 n'a pas fait de victime dans le village. Tous les ans, en été, une messe est célébrée au pied de la statue.

    On peut aussi y admirer une statue représentant la bête du Gévaudan.

    Le pèlerinage de Compostelle

    Située sur la via Podiensis, des chemins de Compostelle, Aumont-Aubrac est une incontournable étape de la traversée des monts d’Aubrac. On y vient de Saint-Alban-sur-Limagnole, la prochaine commune étant Malbouzon. La commune est également le point de départ du chemin pèlerin de Saint-Guilhem-le-Désert.

    Images

    Personnalités liées à la commune

    • Émile Osty (1887-1981), chanoine, auteur d'une traduction renommée de la Bible. Il venait passer chaque année ses vacances à Aumont et c'est là qu'il voulut être inhumé[10].
    • Jean Lartéguy, (1920-2011), militaire d'active puis écrivain et journaliste.
    • Didier Barbelivien, né en 1954, auteur compositeur.

    Héraldique

    Le blasonnement est : de gueules au château d'argent, maçonné de sable, posé sur un roc aussi d'argent mouvant de la pointe et chargé d'un écusson d'or surchargé d'une aigle d'azur

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Prononcé [awmu] ou [zawmu] la deuxième forme étant celle en usage exclusif parmi les locuteurs occitans des communes environnantes (nom relevé sur place en 2000). L'usage d'un z prosthétique devant [a] ou [u] est typique des dialectes auvergnats de la région. En effet, le village se trouve à l'extrême limite sud de l'auvergnat.
    2. « La Commune Nouvelle de PEYRE-EN-AUBRAC - Aumont aubrac », sur aumontaubrac.fr, (consulté le ).
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    8. Notice no IM48000679, base Palissy, ministère français de la Culture
    9. Marcel Courbier (Nîmes 1898 – Paris 1976), d'après L'esprit de la chèvre de Jean-Noël Passal page 237.
    10. http://www.zimagez.com/zimage/emileosty.php#

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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