Novgorod

Veliky Novgorod (russe : Великий Новгород, Veliki Novgorod, IPA : [vʲɪˈlʲikʲɪj ˈnovɡərət]), également connue sous le nom de Novgorod la Grande, Novgorod Veliky, ou simplement Novgorod (qui signifie « ville nouvelle »), est l'une des plus anciennes villes historiques de Russie européenne, datant de plus de 1 000 ans.[1] Le centre administratif de l'oblast de Novgorod est situé dans la ville. La ville est située sur l'autoroute fédérale M10, qui relie Moscou et Saint-Pétersbourg, et se trouve le long de la rivière Volkhov, juste en aval de sa sortie du lac Ilmen. En 1992, l'UNESCO a désigné Novgorod comme site du patrimoine mondial. Selon le recensement de 2010, la ville compte une population de 218 717 habitants.

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Ne doit pas être confondu avec Nijni Novgorod.

Veliky Novgorod
(ru) Великий Новгород

Héraldique

Drapeau

La cathédrale Sainte-Sophie de Novgorod, le musée-réserve de Novgorod, le « Millénaire de la Russie », la cour de Iaroslav, le monastère Saint-Georges de Iouriev, Kremlin
Administration
Pays Russie
Région économique Nord-Ouest
District fédéral Nord-Ouest
Sujet fédéral Oblast de Novgorod
Maire Iouri Bobrychev
Code OKATO 49 401
Indicatif +7 8162
Démographie
Gentilé Novgorodien
Population 219 925 hab. (2013)
Densité 2 444 hab./km2
Géographie
Coordonnées 58° 31′ nord, 31° 17′ est
Altitude 25 m
Superficie 9 000 ha = 90 km2
Fuseau horaire UTC+04:00
Cours d'eau Volkhov
Divers
Statut Ville
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Russie
Veliky Novgorod
Géolocalisation sur la carte : Oblast de Novgorod
Veliky Novgorod
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Veliky Novgorod
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Veliky Novgorod
Liens
Site web www.adm.nov.ru
Sources

    La ville était la capitale de la République de Novgorod et l'une des plus grandes villes d'Europe pendant ses premières années au 14e siècle. [2] Pour la distinguer d'une autre ville au nom similaire, Nijni Novgorod, la partie "Veliky" (« grand ») a finalement été ajoutée au nom de la ville. (« les bas-fonds de la ville nouvelle »).

    Géographie

    Novgorod est arrosée par la rivière Volkhov et se trouve à km au nord du lac Ilmen, à 167 km au sud-sud-est de Saint-Pétersbourg et à 493 km au nord-ouest de Moscou.

    Histoire

    Plus ancienne cité russe, elle est mentionnée dans les chroniques à partir de l'an 859. Sa dénomination en varègue Holmgard (également Holmgarðr, Hólmgarður, Holmgaard, Holmegård) est ainsi attestée dans des sagas nordiques à une époque très reculée. Il est pourtant difficile de départager la réalité de ce qui a trait à la légende. Vraisemblablement, Holmgard fait référence uniquement à la partie sud-est de la forteresse actuelle, dont l'appellation contemporaine est Riourikovo Gorodichtche ; c'est là que Riourik, considéré comme le premier monarque de Russie, fonda sa principauté. Les données archéologiques suggèrent que la Gorodichtche, la résidence du kniaz (prince), date de la première moitié du IXe siècle, alors que la ville elle-même s'édifie progressivement à partir de la fin du IXe siècle, prenant conséquemment le nom de Novgorod, « la nouvelle cité ». Au milieu du Xe siècle, Novgorod est devenue une cité médiévale prospère située sur la route commerciale des Varègues aux Grecs entre la mer Baltique et l'Empire byzantin.

    Monument Millénaire de la Russie (1862).

    En 882, l'héritier de Riourik, Oleg le Sage, transfère sa capitale à Kiev, capitale de la Rus kiévienne. Novgorod est alors la deuxième cité de l'État par son importance. Selon une coutume, le fils le plus âgé et héritier du monarque régnant à Kiev est envoyé à Novgorod pour gouverner et ce même s'il est mineur. S'il n'y a aucun descendant mâle, Novgorod est alors gouvernée par les Posadniks. Certains deviendront célèbres comme Gostomysl (en), Putyata, Dobrynia (en), Constantin Dobrynitch (en) et Ostromir. Quatre rois Vikings — Olaf Ier de Norvège, Olaf II de Norvège, Magnus Ier de Norvège et Harald Haardraade — trouvèrent un refuge contre leurs ennemis à Novgorod.

    De tous les princes, les Novgorodiens chérissent surtout la mémoire de Iaroslav le Sage. Ce dernier a promulgué les premières règles juridiques (incorporées plus tard dans le droit russe) et favorisé la construction de la cathédrale Sainte-Sophie. En signe de reconnaissance pour l'aide qui lui a été apportée par Novgorod pour défaire son frère aîné et obtenir le trône de Kiev, Iaroslav a attribué de nombreux privilèges à la ville. D'un autre côté, les Novgorodiens ont appelé leur place centrale Iaroslav.

    Elle regagne son autonomie après le sac de celle-ci au XIIe siècle. Elle devient en effet en 1136 une république autonome, la république de Novgorod, gouvernée par l'assemblée des citadins, le vetché, qui élisait son kniaz (prince) ainsi qu'aux autres fonctions, y compris ecclésiastiques. Le vétché se réunissait devant la cathédrale Saint-Nicolas. Au XIIIe siècle, la ville est membre de la Ligue hanséatique.

    À cette époque, Novgorod est menacée par l'avancée de nombreux peuples venus de l'ouest. D'après l'historien Nicholas Riasanovsky, entre 1142 et 1446, Novgorod doit combattre les Suédois 26 fois, les Chevaliers Porte-Glaive puis les Chevaliers Teutoniques 11 fois, les Lituaniens 14 fois et les Norvégiens 5 fois[3]. L'une des attaques les plus célèbres est celle des Chevaliers Teutoniques repoussée par le prince Alexandre Nevski lors de la bataille du lac Peïpous en 1242. Le commerce au cours du XIVe siècle contribue à la forte prospérité de la cité hanséatique. En 1478, elle est annexée au gouvernement de la Moscovie par Ivan III, prince de Moscou. Elle sombre ensuite dans un déclin croissant du fait non seulement de sa dépendance à l'égard de la principauté de Vladimir-Souzdal pour son approvisionnement en grains, mais aussi des massacres de milliers de citoyens perpétrés par les troupes d'Ivan le Terrible en 1570 (mais aussi du fait du déclin de la Hanse, alors que Novgorod était une des principales villes de la ligue hanséatique).

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville succombe aux assauts de l'armée allemande le . Ses édifices sont alors systématiquement détruits. L'Armée rouge libère la ville le . Après la guerre, la ville a été progressivement restaurée. Ses monuments principaux ont été classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    En 1999, la ville a été officiellement rebaptisée Veliki Novgorod, retrouvant en partie son titre médiéval de « Seigneurie de Novgorod la grande » (Господин Великий Новгород). Cette décision fait suite à la confusion administrative induite par le changement de nom de la ville de Gorki, située sur la Volga, qui a retrouvé son ancien nom de Nijni Novgorod.

    Population

    Recensements (*) ou estimations de la population[4]

    Évolution démographique
    1825 1833 1840 1856 1863 1867
    5 4458 63416 78112 75817 66516 722
    1870 1885 1897 1917 1920 1923
    17 09323 98025 73628 80724 83127 709
    1926 1937 1939 1944 1959 1970
    32 76437 05939 75853 45660 669127 944
    1979 1989 2002 2010 2012 2016
    186 003229 126216 856218 724219 947221 868

    Patrimoine architectural

    Monuments historiques de Novgorod et de ses environs *

    Enceinte du Kremlin de Novgorod
    Pays Russie
    Subdivision Oblast de Novgorod
    Type Culturel
    Critères (ii) (iv) (vi)
    Numéro
    d’identification
    604
    Zone géographique Europe et Amérique du Nord **
    Année d’inscription 1992 (16e session)
    * Descriptif officiel UNESCO
    ** Classification UNESCO

    L'architecture des églises qui se développe à Novgorod entre le XIe siècle et le XVIe siècle se distingue de celle de Kiev, dont les églises sont couvertes de mosaïques et de marbre, de celle de Vladimir aux parements de pierre brodée et de celle de Moscou à l'ornementation exubérante. Elle présente des qualités de logique et de simplicité. Elle s'écarte aussi plus librement du modèle byzantin et réalise une adaptation aux conditions locales. Les trois facteurs principaux qui poussent l'architecture de Novgorod à l'écart des voies tracées par Byzance sont : le milieu social, le climat, l'influence de l'Allemagne plus proche. Novgorod n'est pas une résidence princière comme Kiev ou Constantinople mais une république bourgeoise. Les aspects de son architecture sont donc plus modestes, plus pauvres presque. Les églises sont petites et trapues, à ras du sol, d'une grande sobriété dans l'ornementation[5]. Par ailleurs le climat froid, les chutes de neige et de pluie appellent des dispositions architecturales inconnues dans des pays où était née l'architecture byzantine. Ici les baies sont plus étroites, les toitures plus pentues. Les fenêtres prennent la forme de fentes. Les coupoles bulbeuses, en forme d'oignon, couronnent l'ensemble pour donner le style spécifique et nouveau des églises de Novgorod. L'influence de l'Allemagne et de la Hanse explique également les traits spécifiques de l'architecture de Novgorod. Il y avait certainement des maçons et des architectes allemands. Peut-être les mêmes qui avaient construit dans les pays baltes à Riga, à Reval (actuelle Tallin). Les toitures en forme de pignon, les frises d'arcatures aveugles sur les façades et les absides de Novgorod trouvent probablement chez eux leur origine. Au cours des siècles, la silhouette de ces édifices a parfois lourdement changé surtout en ce qui concerne la forme des toitures et des coupoles. Les toitures perdent parfois les arrondis de leurs zakomars et le nombre de coupoles est modifié[6].

    L'architecture de Novgorod n'a pas produit de chefs-d'œuvre comparables à ceux de Vladimir et Souzdal, Bogolioubovo ou encore à la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou, mais c'est dans cette ville que se sont formées certaines des caractéristiques importantes de l'architecture russe.

    L'extrême simplicité de l'architecture des églises de Novgorod est frappante : la plupart des édifices sont formés d'un cube, de trois absides semi-circulaires et d'une ou plusieurs coupoles portée par quatre piliers. Les rigueurs de l'hiver russe, l'absence de vitres (parfois remplacées par du mica dans l'ancienne Russie) et les volumes à chauffer, exigent la réduction de la dimension des fenêtres. Elles sont dès lors étroites mais fortement ébrasées en biseau à l'intérieur, pour laisser passer la lumière : ce sont des fentes. Le climat, du fait de l'abondance de neige et de pluie, ne permet pas non plus les toitures en terrasse et les coupoles aplaties. Les architectes vont dès lors s'inspirer de l'architecture ancienne en bois pour adopter la coupole bulbeuse et le clocher en forme de tente pyramidale. Les pointes du dôme s'allongent jusqu'à la croix qui domine tous ces édifices. Le dôme devient un "casque". Ceux-ci se retrouvent plus tard dans les édifices de Vladimir et de Moscou. Les dômes juchés sur les tambours peuvent être : soit hémisphériques de même diamètre que le tambour comme ceux de la cathédrale Saint-Georges, soit bulbeux (en forme d'oignon, de bulbe, de poire) avec un diamètre identique à celui du tambour, soit encore bulbeux avec un diamètre supérieur à celui du tambour. Ce qui est caractéristique, et diffère en cela du style de Kiev en Ukraine, c'est que le diamètre du bulbe est, sur les édifices de Novgorod, supérieur à celui du tambour contrairement aux diamètres des bulbes en Ukraine plus souvent égaux à celui du tambour. Les variantes sont nombreuses quant à la taille du bulbe. La coupole centrale de Sainte-Sophie est déjà " ventrue " mais la " panse" ne surplombe pas encore le tambour. Les formes des dômes de l'église de la Transfiguration-du-Sauveur-sur-Néréditsa sont plus arrondies et plus débordantes. Le nombre de coupoles varie : parfois unique, parfois par trois, par cinq et même adjonction d'une sixième coupole sur la tour d'escalier pour accéder aux tribunes, comme à la cathédrale de la Nativité de la Vierge Marie (Monastère d'Antoniev)[7].

    La question se pose de savoir si ces formes bulbeuses des coupoles sont un emprunt à l'architecture musulmane. Mais il faut constater que, dès les XIIe siècle, et donc bien avant les invasions mongoles et ses apports orientaux, les miniatures de Novgorod représentent des édifices à coupoles bulbeuses. Il faut plutôt chercher dans l'architecture nationale russe en bois, l'origine de ces bulbes. Mais cette architecture en bois est également à l'origine d'une autre forme de couverture architecturale, qui apparaît elle au XVe siècle, à Novgorod : le clocher pyramidal en forme de tente qui résiste mieux aux conditions climatiques grâce à la pente des toitures. Certaines églises réunissent les deux structures de toitures dans une église d'été et une église d'hiver contiguës ou quasi-contiguës. C'est le cas de l'église Fiodor-Stratilate-sur-la-rivière. Plus tard, ce style de toiture triomphera à Moscou au XVIe siècle et à Iaroslavl au XVIIe siècle. L'ornementation des églises de Novgorod est aussi simple que leur structure. Les façades sont habituellement divisées en trois parties par des lésènes verticaux de faible saillie et sont reliés par des arcatures trilobées. Une frise ornementale en creux court souvent à la base de la coupole au sommet du tambour. Des moyens très simples permettent ainsi de donner des effets décoratifs intéressants[8].

    Édifices religieux
    Édifices civils

    Icônes de Novgorod

    La peinture d'icônes se manifeste à Novgorod par des traits byzantinisant et locaux. Les premières icônes datent de la construction de la Cathédrale Sainte-Sophie vers l'an 1050. Les motifs préférés des Novgorodiens sont les visages sereins à grands yeux, derrière lesquels se devine une tension intérieure palpable. Ce sont des représentations de la théologie de l'icône[9]. Novgorod fut sauvée des pillages Tatares mais la production artistique fut ralentie par l'invasion. Par contre, la rupture des contacts d'avec Byzance fut propice au développement de la tradition locale. Dans la seconde moitié du XIVe et début du XVe siècle, Novgorod connait une reprise extraordinaire de la construction et de la création artistique. Les valeurs républicaines exercent une influence immédiate sur les arts en promouvant l'initiative personnelle. La venue de peintres étrangers favorise encore ce climat de liberté. C'est à Théophane le Grec que l'on doit la décoration de l'Église de la Transfiguration-du-Sauveur-sur-Iline en 1378. Vers le milieu du XIVe siècle la Russie va renouer les contacts avec Byzance. Les artistes de Novgorod vont être marqués par l'art tardif qui en résulte. La simplicité des lignes, l'expressivité des figures aux regards perçants vont coexister avec la recherche d'une distribution aisée et spacieuse, avec des figures sveltes à lignes arrondies dont Andreï Roublev avait le secret mais qu'il exerça lui, surtout à Vladimir et à Moscou[10]. Beaucoup d'icônes originaires de Novgorod se trouvent aujourd'hui à la Cathédrale de la Dormition de Moscou, à la Galerie Tretiakov située également à Moscou, ou encore au Musée Russe à Saint-Pétersbourg. Le Musée-réserve de Novgorod présente toutefois une très belle collection.



    Personnalités

    Transports

    La cité de Novgorod est reliée à Moscou (531 km) et Saint-Pétersbourg (189 km) par l'autoroute fédérale M10. Il existe des liaisons en autocar à partir de Moscou, Saint-Pétersbourg et autres directions à destination de cette ville.

    Le réseau ferroviaire relie la ville à Moscou (gare de Leningrad, par train de nuit), Saint-Pétersbourg (gare de Moscou et gare de Vitebsk, par trains régionaux), et les villes principales du nord-ouest de la Russie comme Pskov près de la frontière estonienne ou Mourmansk, plus au nord, sur la mer de Barents.

    Les aéroports de la ville Iourievo et Kretchevitsi n'offrent plus de vols réguliers depuis le milieu des années 1990. L'aéroport international le plus proche est celui de Saint-Pétersbourg (aéroport international Pulkovo), situé à 180 km au nord de la cité.

    Images de Novgorod

    Jumelages

    Notes et références

    1. L'archéologie de Novgorod, par Valentin L. Yanin, dans Ancient Cities, Special Issue (Scientific American), pp. 120-127, c. 1994. Couvertures, Histoire, Kremlin de Novgorod, Musée d'histoire de Novgorod, dynamique de préservation des sols, et la production de document d'écorce de bouleaus.
    2. Crummey, R.O., The Formation of Muscovy 1300 - 1613, Taylor & Francis, (ISBN 9781317872009, lire en ligne), p. 23
    3. Nicholas Riasanovsky, Histoire de la Russie. Des origines à 1984, Robert Laffont, 1984
    4. « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org(ru) « Office fédéral de statistiques, Recensement de la population russe de 2010 », sur www.ru(ru) « Population résidente par municipalité de la Fédération de Russie au 1er janvier 2012 » [rar], sur gks.ru(ru) « Population résidente par municipalité de la Fédération de Russie au 1er janvier 2013 » [rar], sur gks.ru
    5. Louis Réau L'art russe des origines à Pierre le Grand , H Laurens éditeur à Paris , 1920 p. 123
    6. Louis Réau, Op. cit. p. 124
    7. Louis Réau, op. cit., p. 131
    8. Louis Réau, op. cit., p. 132
    9. Philippe Frison et Olga Sevastyanova et Svetlana Sobkovitch (ouvrage collectif) Novgorod ou la Russie oubliée ; Le Ver à Soie, éditrice Virginie Symaniec, (ISBN 979-10-92364-15-6) p. 307
    10. Philippe Frison, Olga Sevastyanova et Svetlana Sobkovitch (ouvrage collectif), Op. cit. p. 313
    11. Hervé Gransart, « Europalia, la Belgique à l’heure russe », Connaissance des Arts, no 631, , p. 120

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Philippe Frison et Olga Sevastyanova (ouvrage collectif) Novgorod ou la Russie oubliée , édition le Ver à Soie, éditrice Virginie Symaniec (ISBN 979-10-92364-15-6) 2015.
    • V. Boukine, Novgorod - Architecture, Monuments, Musées, Leningrad, Éditions Aurora, 1984.
    • (en) S. Franklin & J. Shepard, The Emergence of Rus' 750-1200, Londres-New York, Longman History of Russia, 1996.
    • (de) Carsten Goehrke, « Gross-Novgorod und Pskov », in Handbuch der Geschichte Russlands, t. 1, Stuttgart, Anton Hiersemann, 1981, pp. 431-472.
    • (ru) B. A. Kolcin, Drevnjaja Rus', gorod, zamok, selo [La Russie ancienne, ville, château, village], Moscou, Arkheologija SSSR, 1985.
    • Claude Gauvard (dir.), Alain de Libera, Michel Zink, Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, Quadrige/PUF, 2002, pp. 1010-1011.

    Articles connexes

    Liens externes

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