Nicolas Bedos

Nicolas Bedos, né le à Neuilly-sur-Seine, est un dramaturge, metteur en scène, scénariste, réalisateur, acteur et humoriste français.

Pour les articles homonymes, voir Bedos.

Fils de l'humoriste Guy Bedos, il se fait connaître à partir de 2004 dans le milieu du théâtre en écrivant quatre pièces. Auteur de plusieurs livres à succès, il écrit également un certain nombre de scénarios pour la télévision.

Après un passage à la radio sur Oui FM, il tient une chronique humoristique intitulée La Semaine Mythomane dans l'émission Semaine critique ! de Franz-Olivier Giesbert à la rentrée 2010, puis intègre On n'est pas couché de Laurent Ruquier en 2013.

En 2017, son premier film en tant que réalisateur, Monsieur et Madame Adelman, sort dans les salles, film pour lequel il est également le co-scénariste et l'acteur principal. Son deuxième film, La Belle Époque sort en 2019. Nommé à onze reprises aux César 2020, Nicolas Bedos reçoit celui du meilleur scénario original.

Biographie

Jeunesse et vie personnelle

Son père Guy Bedos en 2013.

Né le à Neuilly-sur-Seine[1],[n 1], Nicolas Bedos est le fils de Guy Bedos (1934-2020), humoriste, acteur, artiste de music-hall et scénariste français, pied-noir ; père de deux filles issues de mariages précédents. Sa mère, Joëlle Bercot, est une ancienne danseuse classique[6] et mannequin[7] d'ascendance bretonne[8]. Très discrète dans les médias[6], cette dernière n'y apparaît qu'à de rares occasions[n 2]. Ses parents se sont mariés en 1978[6] et ont un écart d'âge significatif[n 3].

Il a une sœur cadette, Victoria (née en 1983), femme de lettres, comédienne et chanteuse ; ils sont élevés dans un milieu aisé habitant dans les villes de Vaucresson, Garches et Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine[6]. Sa marraine est l'avocate et militante féministe Gisèle Halimi (1927-2020)[10] et son parrain est l'homme de lettres Jean-Loup Dabadie (1938-2020)[11],[12]. Durant son enfance, il déclare avoir « sauté sur les genoux » de Françoise Sagan et de Barbara[7], et croisé dans le salon familial Serge Gainsbourg et Pierre Desproges[8].

Durant sa scolarité, il est élève à l'école internationale bilingue, puis au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine[11] et arrête l'école très vite où il est qualifié de « glandeur », déclarant que son patronyme n'était pas évident à porter auprès de ses camarades[6] ; il n'a aucun diplôme[13],[14]. Afin de compenser ses « piètres résultats », il se met au dessin, au piano et à l'écriture[15]. Il signe son premier scénario à 12 ans pour « épater [s]es parents » ; il le juge aujourd'hui « épouvantable »[10]. Durant sa jeunesse et son adolescence, ses lectures sont principalement les ouvrages de Sartre, Maupassant, Camus et Sagan et que son « premier choc » littéraire est La Confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset[10],[15]. Étant dissipé et s'ennuyant à l'école, à l'âge de dix ans, il est diagnostiqué surdoué[14].

Nicolas Bedos et son ex-compagne Doria Tillier en 2018.

En juin 1998, il fait sa première à la télévision en participant à une émission spéciale consacrée à son père Du côté de chez Bedos ; il y joue du piano[16]. S'il révélera à Catherine Ceylac dans son émission Thé ou Café avoir fait une « dépression très très grave » à cause de la drogue et tenté de se suicider à l'âge de 20 ans[17], il assure aujourd'hui ne plus jamais s'être drogué et avoue s'être servi de l'écriture comme thérapie, pour soigner sa dépression[17]. Il déclare que cette dernière a opéré comme une autodépréciation virant à la haine de soi et qu'elle l'a rendu « totalement exsangue » et « quasi mutique »[14]. Il ajoute qu'il est allé sur « un plateau télé pour surmonter la peur de parler en public »[14].

De septembre 2005 à début 2008, il entretient une relation avec l'actrice Elsa Zylberstein[18],[19]. En juin 2008, il partage sa vie avec Helena Noguerra[20]. Il a également été en couple, en 2011, avec l'actrice Pom Klementieff[21] et avec Mathilde Warnier, jeune étudiante en audiovisuel faisant partie du public de l'émission Au Field de la nuit en novembre 2011, où elle avait été interpellée par Nicolas Bedos, ce qui avait donné lieu à un échange humoristique très animé[22]. À partir de 2013, il est le compagnon de l'actrice Doria Tillier[23], dont il déclare s'être séparé dans une interview donnée en octobre 2019[24].

Débuts

Nicolas Bedos est engagé par Alain De Greef, directeur des programmes de Canal+, à l'âge de dix-huit ans comme lecteur et conseiller artistique[25]. Il collabore à l'écriture de divers programmes et réalise On vous rappellera, une série de fictions courtes[26]. Il déclare que c'était une très mauvaise expérience : « J’avais une secrétaire ! Tout le monde pensait que j'étais pistonné »[25]. En 2000, il co-écrit plusieurs sketchs avec son père pour son spectacle d'abord joué à l'Olympia[26], et en tournée dans toute la France[27].

En octobre 2002, il participe au pré-générique de l'émission Bedos-Ardisson, on aura tout vu ![28], un sketch humoristique intitulé Le casting où il revient sur une dispute entre son père et Thierry Ardisson, fâchés pendant une dizaine d'années[29].

Théâtre

Théâtre Hébertot, théâtre parisien où est jouée sa première pièce, Sortie de scène.

À 24 ans, Nicolas Bedos écrit sa première pièce intitulée Sortie de scène. Elle rassemble les comédiens Guy Bedos, Cyrille Eldin, Jean-Louis Tribes, Élisabeth Margoni et Gabrièle Valensi, et est mise en scène par Daniel Benoin. Sa première représentation a lieu au théâtre national de Nice en , puis après est jouée à partir de janvier 2005, au théâtre Hébertot dans le 17e arrondissement de Paris. Son père y joue le rôle d'un « vieil auteur acariâtre » qui « décide de torpiller son image lisse en publiant des textes où il fustige ses contemporains ». Des disputes ont lieu entre lui et ses gouvernante-secrétaire-infirmière, jusqu'à ce « qu'une jeune nièce bouscule ses certitudes »[30],[31]. Saluée par la presse[32], elle est nommée aux Molières 2005 dans la catégorie meilleure pièce de création et Élisabeth Margoni dans celle de la meilleure comédienne dans un second rôle. Cette pièce lui vaut une première exposition médiatique pour son travail ; il est notamment invité dans l'émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson aux côtés de son père[33].

Ensuite, il écrit Eva une pièce sur « une écrivaine à succès d'une cinquantaine d'années, [qui] est en train de mourir ». Mise en scène par Daniel Colas, elle est jouée, à partir de , au théâtre des Mathurins, où elle rassemble Niels Arestrup, Benjamin Bellecour, Linda Hardy et Brigitte Catillon[34]. Cette dernière sera nommée aux Molières 2007 dans la catégorie la meilleure comédienne dans un second rôle. Malgré des critiques positives[35],[36], cette pièce est un échec ; il déclare avoir fait un « bide » qui lui vaudra d'être mis au « placard » pendant une « période très ingrate où tout ce que j'écrivais était refusé »[37],[38].

En , il met en scène sa pièce Le Voyage de Victor au théâtre de la Madeleine, avec Macha Méril et Guy Bedos dans les rôles principaux. Elle raconte l'histoire d'un père qui devient amnésique à la suite d'un accident de voiture ; un drame familial sous forme de rapport « parents-enfant, couple qui se déchire et se retrouve ». Les critiques sont partagées, voire majoritairement négatives[39],[40],[41].

Sa quatrième pièce, Promenade de santé, dont il signe également la mise en scène, est jouée à partir de au théâtre de la Pépinière ; une « mythomane nymphomane » qui rencontre dans le jardin d'une clinique psychiatrique un « érotomane bipolaire ». Avec Mélanie Laurent et Jérôme Kircher en têtes d'affiche, leur tandem est salué par la presse ainsi que la pièce[42],[43],[44]. La comédienne, pour qui Nicolas Bedos avait spécialement écrit la pièce afin qu'elle monte une première fois sur scène, est nommée aux Molières 2010 dans la catégorie meilleure révélation théâtrale féminine[45].

Parfois qualifié de « talentueux metteur en scène »[46] ayant des « dons d'écriture »[35], il fait l'objet de « quatre démolissages » de Jérôme Garcin dans l'émission Le Masque et la Plume sur France Inter[b 3], et d'Éric Naulleau dans On n'est pas couché en juin 2011, qui lui suggère de travailler ses prochaines pièces « pour qu’elles soient meilleures »[47]. Deux ans plus tard, Aymeric Caron saluera quant à lui l'écriture de Nicolas Bedos et ses « fulgurances littéraires »[48].

Le 2 juin 2014, Nicolas Bedos présente la 26e cérémonie de la Nuit des Molières, diffusée sur France 2 en deuxième partie de soirée[49]. Après deux ans d'absence à la télévision, elle réunit 1,14 million de téléspectateurs soit 8,2 % de part d'audience ; ce qui est qualifié de « score correct »[50]. L'année suivante, il présente la 27e cérémonie, qui rassemble 1,36 million de téléspectateurs, soit 11,5 % du public[51]. En 2017, il est de retour pour présenter la 29e cérémonie des Molières[52] ; elle réunit 1,09 million de téléspectateurs, soit 10,9 % du public[53].

Livres et presse écrite

Nicolas Bedos au salon du livre de Paris en 2010.

Les premières chroniques de Nicolas Bedos sont publiées dans L'Officiel de la mode à partir de 2009 dans « l'indifférence générale ». Elles s'intitulent « Comment j'ai tué » où il brosse le portrait d'une vedette en « [s]'inventant une passion fatale avec elle »[b 4],[54].

En octobre 2009, deux de ses pièces sont publiées aux éditions Flammarion : Le Voyage de Victor et une inédite intitulée Les Convalescents[55]. Il participe au recueil de nouvelles Disneyland pour « rendre à la littérature ce que Disney lui a emprunté en s'inspirant des contes de Perrault et d'Andersen »[56]. Il est co-écrit avec David Abiker, Simonetta Greggio, Barbara Israël, Ariel Kenig, Thomas Lélu, Tania de Montaigne, Nicolas Rey, Pierre Stasse et sort en novembre 2009 toujours chez Flammarion[57].

De la rentrée 2011 jusqu'à juin 2013, Nicolas Bedos tient un billet d'humeur dans le magazine Marianne intitulé Le Journal du Mythomane[58].

En novembre 2011, le Journal d'un mythomane, volume 1 sort aux éditions Robert Laffont. Préfacé par l'écrivain Régis Jauffret, il contient l'ensemble de ses chroniques faites dans les émissions Semaine critique ! et Ouï Love Dimanche, ainsi que celles parues dans L'Officiel de la mode[59]. Selon L'Express, il fait partie des dix meilleures ventes de documents au noël 2011[60]. En octobre 2012, le volume 2, sous-titré Une année particulière, est édité toujours chez Robert Laffont ; il se classe 2e position le mois suivant[61].

En août 2013, il rejoint le magazine Elle pour y tenir une chronique hebdomadaire[62].

Après ses deux Journal d'un mythomane qualifiés de « best-sellers »[15], son livre La tête ailleurs sort en octobre 2013. Présenté comme un « mix de chroniques déjà publiées et de morceaux d'intimité inédits »[63], il est dédié à Pom Klementieff, son ancienne petite amie[b 5]. Il se classe également en 2e position des meilleures ventes de documents le mois suivant sa sortie[64].

En février 2016, selon Le Canard enchaîné, son portrait sur l'actrice Jennifer Lawrence est censuré dans L'Obs, car « le ton du texte n'aurait pas plu à Dior », marque dont elle est l'égérie[65].

En juillet 2016, à la suite de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, il publie une lettre ouverte pour rendre hommage aux victimes[66].

En 2020, il signe la préface du livre de Renaud Lefebvre et Fabienne Waks, Incorrect : parce que l'irrévérence est trop précieuse pour être laissée aux imbéciles aux éditions du Cherche midi[67].

Radio puis télévision

Franz-Olivier Giesbert, présentateur de l'émission Semaine critique !.

En novembre 2009, il intègre le nouveau programme dominical de Ouï FM, Ouï Love Dimanche, pour « retrouver des potes qui animent une émission »[68]. Présentée par Alexis Trégarot de 18 h à 20 h, c'est un talk-show radiophonique qui passe en revue et « à sa manière », l'actualité politique, culturelle et musicale de la semaine, avec des intervenants comme Thomas Hervé, Benké et Thomas VDB[69]. Nicolas Bedos y tient la chronique La Semaine Mythomane, billet d'humeur d'un « sale gosse nombriliste »[2] qui se conclut par « Pour moi ce fut une semaine de merde, alors imaginez ce que je pense de la vôtre »[68]. Il déclare avoir choisi ce personnage du mythomane pour dire à l'auditeur : « Je sais ce que tu penses de moi. Je vais te le dire et m'en amuser : je suis un gosse de riche, fils d'une vedette, un coureur de jupons »[70]. En juin 2010, pour sa dernière chronique de la saison sur OÜI FM, il annonce qu'il y a « fort à parier que cette émission soit la dernière » car la « télé me drague comme une viande saoule »[b 6].

Durant l'année 2009, il signe le scénario et les dialogues du téléfilm Folie douce, réalisé par Josée Dayan, avec notamment Muriel Robin et Jacques Weber[71]. Diffusé sur TF1 le 8 mars 2010, il rassemble 7,4 millions de téléspectateurs, soit 30 % de part de marché, plaçant la chaîne en position de leader sur la soirée[72]. La même année, il écrit Ni reprise, ni échangée, un nouveau téléfilm également réalisé par Josée Dayan pour TF1, dans lequel il tient un rôle secondaire aux côtés des acteurs principaux Muriel Robin et Gilbert Melki[73]. Il réunit 6 371 000 personnes pour 25,3 % de PdM, et se classe également en tête lors de sa diffusion le 27 septembre 2010[74].

À la rentrée 2010, Nicolas Bedos rejoint l'émission Semaine critique ! présentée par Franz-Olivier Giesbert tous les vendredis soir sur France 2 à partir de 23 h, et co-produite par Rachel Kahn et Marc-Olivier Fogiel[46]. Toujours avec La Semaine Mythomane, il intervient pour la première fois le 3 septembre en présence notamment de Jean d'Ormesson, Alain Minc et Jean-Luc Mélenchon[75],[76]. Très vite, ses chroniques rencontrent un succès sur internet[25], ce qui lui vaut d'être désigné meilleur chroniqueur télé 2010 par le supplément TV du journal Le Monde[77]. Rachel Kahn déclare : « il est plus qu’une trouvaille télévisée. Quand j'ai voulu l’engager, on m'a dit qu'il était insupportable. En fait, il a tout, le talent, la poésie, l'humour... »[25]. Parmi ses chroniques, certaines ont suscité des polémiques dans la presse, d'autres des louanges ; notamment celle face à son père en mars 2011 qui est qualifiée « d'irrésistible »[78] et de « délicieux moment »[79], ou celle sur Dominique Strauss-Kahn après l'affaire du Sofitel de New York en mai 2011, comparée par Atlantico à un « véritable festival » avec un Nicolas Bedos à l'humour « toujours aussi décapant »[80]. L'émission s'arrête en mai 2011.

Laurent Ruquier annonce sa venue dans On n'est pas couché à la rentrée 2011 ; chose que Nicolas Bedos fera finalement deux ans plus tard.

Le 21 juin 2011, son 3e téléfilm scénarisé intitulé Bouquet final, réunissant Jeanne Moreau, Jean-Pierre Marielle et Claude Rich, est diffusé sur France 3. Toujours réalisé par Josée Dayan, il rassemble 3 306 000 téléspectateurs pour 13,6 % de PdM et se classe en 2e position derrière Dr House sur TF1[81],[82].

En novembre 2012, alors qu'il fait la promotion de son livre, il refait une Semaine Mythomane dans l'émission Vous trouvez ça normal ?! de Bruce Toussaint sur France 2[83],[84]. En janvier 2013, il est l'un des acteurs principaux de l'émission à sketchs Le Débarquement diffusée sur Canal+[85] ; il participe également à son second numéro en décembre 2013[86].

À partir de septembre 2013, Nicolas Bedos tient une chronique « de manière ponctuelle » dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier sur France 2[87],[88]. Au sujet de cette intervention « libre » et « gratuite »[89], il déclare : « de temps en temps, je regarde ma casquette de chroniqueur comme un vice personnel. C'est d'ailleurs sûrement pour ça que je refuse d'être payé chez Ruquier : pour me rappeler que ce n'est pas mon vrai métier »[90]. Ces chroniques sont régulièrement relayées dans les médias où il est qualifié d'être « politiquement incorrect »[91] mais « toujours avec intelligence »[92], ou encore de « souvent mordant, parfois de mauvais goût »[93].

En janvier 2015, il participe à un numéro exceptionnel de l'émission Le Grand Échiquier animée par Frédéric Taddeï, en hommage à Jacques Chancel, présentateur historique de l'émission mort le mois précédent[94]. Nicolas Bedos écrit un texte destiné à Alain Souchon pour lui déclarer sa flamme[95].

En juin 2015, à l'occasion des dix ans de Salut les Terriens !, Doria Tillier interprète une chanson en hommage à Thierry Ardisson sur une musique de Barbara, écrite par Nicolas Bedos qui l'accompagne au piano[96].

Cinéma

Alexandra Lamy et Jean Dujardin, acteurs dans Les Infidèles, sketch La Question.

En mai 2011, lors de la 64e édition du festival de Cannes, Nicolas Bedos est sollicité par Mélanie Laurent pour lui écrire son discours de maîtresse de cérémonie[97].

Sa première apparition au cinéma, est dans L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder[98], dont c'est le premier film en tant que réalisateur[99]. Sorti en janvier 2012, il y joue le rôle d'Antoine, le mari trompé d'Alice (Louise Bourgoin) ; cette dernière le quittera pour Marc Marronnier (Gaspard Proust)[100]. Il joue ensuite un autre rôle secondaire dans le film Populaire de Régis Roinsard, sorti en novembre 2012[98].

Toujours en 2012, il participe au scénario du film à sketchs Les Infidèles, avec dans les rôles principaux Gilles Lellouche et Jean Dujardin. Avec ce dernier, ils écrivent le segment La Question réalisé par Emmanuelle Bercot[101],[102], racontant une dispute entre Olivier (Jean Dujardin) et Lisa (Alexandra Lamy) sur le sujet de l'adultère[103],[104].

En 2013, il tient son premier rôle principal dans le film Amour et Turbulences d'Alexandre Castagnetti, dont il a réalisé l'adaptation et les dialogues. Aux côtés de Ludivine Sagnier, il y incarne Antoine, un « coureur de jupons » qui tente de reconquérir son ancienne petite amie, dans un avion entre Paris et New York[105],[106].

En novembre 2016, le film L'Invitation réalisé par Michaël Cohen, sort dans les salles. Ce dernier y tient avec Nicolas Bedos, l'un des deux rôles principaux. Adapté d'une bande dessinée, ce buddy movie est présenté comme un « hymne à la vie, à l'amour et à l'amitié »[107].

En 2017, le premier long-métrage réalisé par Nicolas Bedos sort dans les salles, Monsieur et Madame Adelman, co-écrit avec Doria Tillier. Ils interprètent également les deux premiers rôles de ce film qui traite d'un « célèbre écrivain et de sa compagne et muse qui, à la mort de son mentor, se souvient de leurs cinquante années de vie commune »[108]. Nicolas Bedos parle de son film comme étant « le projet le plus important de (sa) vie »[109]. Les critiques sont majoritairement positives et Le Figaro salue un premier film « brillamment écrit, parfois très drôle, et sous-tendu par la belle émotion d'un amour qui traverse le temps »[110]. Il a également créé la bande-originale de son film, dont il a composé la musique avec Philippe Kelly[111]. Le film est nommé aux César 2018 dans la catégorie du meilleur premier film et Doria Tillier pour le César de la meilleure actrice[112],[113]. Il reçoit également le « prix du public » au City of Lights, City of Angels de 2017, festival du Film Français d'Hollywood à Los Angeles[114].

En , La Belle Époque dont il est le réalisateur et le scénariste, sort dans les salles française. Il s'agit d'une comédie dramatique réunissant Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier, Fanny Ardant, Pierre Arditi et encore Denis Podalydès[115]. Sélectionné « hors compétition » au festival de Cannes 2019, il reçoit une majorité de critiques positives à l'issue de sa projecton[116],[117],[118]. Le film est nommé à onze reprises au César 2020, notamment dans les cinq catégories majeures ; celle du meilleur film, meilleur acteur (Daniel Auteuil), meilleure actrice (Doria Tillier), meilleur réalisateur et meilleur scénario original (Nicolas Bedos). En y ajoutant : meilleure actrice dans un second rôle (Fanny Ardant), meilleurs costumes (Emmanuelle Youchnovski), meilleure photographie (Nicolas Bolduc (en)), meilleurs décors (Stéphane Rozenbaum), meilleur montage (Anny Danché, Florent Vassault) et enfin meilleur son (Rémi Daru, Séverin Favriau, Jean-Paul Hurier)[119],[120]. Á l'issue de la cérémonie, le film reçoit trois César ; meilleure actrice dans un second rôle (Fanny Ardant), meilleurs décors (Stéphane Rozenbaum) et meilleur scénario original pour Nicolas Bedos[121].

En mai 2019, il est annoncé comme réalisateur du troisième volet d'OSS 117 avec Jean Dujardin, prenant la suite de Michel Hazanavicius, qui avait réalisé les deux premiers opus[122]. Plusieurs fois reporté en raison de la pandémie de Covid-19 et de la fermeture des salles, OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire sort en août 2021.

Image publique

Souvent qualifié de « fils de » et de « bobo de gauche »[63], Nicolas Bedos ne laisse pas l'opinion publique indifférente, étant « adoré » par les uns et « détesté » par les autres[123],[124].

Il se reconnaît volontiers comme étant quelqu'un de « difficile »[125] qui énerve « beaucoup de gens »[126]. On lui colle parfois l'étiquette d'une personnalité prétentieuse, mais il affirme pourtant : « Je suis à la fois très fier de ce que je fais et capable de demander dix fois à mon entourage si je ne suis pas une merde, avec la certitude absolue d'en être une »[3], se qualifiant lui-même ainsi : « Je suis un arrogant qui cache beaucoup de flips. Je ne dis pas ça pour me dédouaner d'être antipathique », jugeant notamment la « reconnaissance comme un pansement » à ses angoisses[127].

Il tient une réputation de fêtard fréquentant régulièrement les soirées mondaines parisiennes notamment le bar-discothèque Le Baron[63],[128],[129]. Il a également une réputation de « tombeur »[130] et de « coureur de jupons »[131]. Néanmoins, il déclare que « l'étiquette la plus difficile à supporter et la plus absurde qui me soit collée est celle du misogyne et de machiste, de queutard méprisant les femmes. Toute ma vie et mes textes démentent »[14]. À la suite d'une lettre ouverte de Tristane Banon qui l'accusait de toujours se droguer, il répond par : « c'est assez surprenant pour ceux qui sont persuadés que je m'en mets plein le pif, mais je suis bien l'une des personnes qui détestent le plus la cocaïne »[132].

En octobre 2013, d'après un sondage du magazine Voici par Harris Interactive[133], il est à la 14e place des personnalités les « plus détestées des Français » avec 25 % d'opinions défavorables[134]. En décembre 2013, selon l'institut de sondage IFOP pour Paris Match[135], il se classe à la 5e position des personnalités qui fait le « plus fantasmer les Françaises » avec 10 % des voix[136].

Controverses

Dans sa chronique La Semaine mythomane dans l'émission Semaine critique !, il crée plusieurs fois la polémique :

En juillet 2012, il est condamné à 2 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour « injures publiques » envers la police, en raison de propos qu'il avait tenus[n 10] dans l'émission Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Bruce Toussaint[145]. Condamné en janvier 2010 pour conduite en état d'ébriété, il est à nouveau condamné pour le même motif en février 2014, ainsi que pour outrage et menace de mort envers des policiers après une chute à scooter. L'état de récidive légale conduit le tribunal correctionnel de Paris à le condamner à trois mois de prison avec sursis et 800 euros d'amende[146].

En janvier 2013, le Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais (Collectifdom) porte plainte contre Nicolas Bedos pour « injure raciale », après une chronique dans Marianne intitulée « indolence insulaire »[147],[148]. En avril 2014, il est mis en examen pour les expressions comme « enculé de nègre » et « autochtones oisifs » présentes dans sa chronique, se défendant qu'ils ne « comprennent pas le degré zéro du second degré »[149]. En novembre 2015, il est relaxé par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris qui estime que les stéréotypes racistes ne peuvent être pris au premier degré[150].

En novembre 2013, Nicolas Bedos fait partie des 19 signataires du « Manifeste des 343 salauds - Touche pas à ma pute ! » publié par la revue Causeur créée par Élisabeth Lévy, qui défend les hommes faisant appel aux services de prostituées[151]. Il s'en désolidarise dès le lendemain de la parution en déclarant : « il ne s'agissait pas d'une défense machiste de la prostitution mais de brocarder la pénalisation du client (dont la misère sexuelle ne fait pas forcément un dominateur pervers) »[152].

En janvier 2014, une chronique sur Dieudonné, alors accusé d'antisémitisme, suscite « aussi bien les applaudissements que les critiques des internautes ». Grimé d'une moustache hitlérienne, il y tient une « chronique aux quenelles » parodiant le style d'Alain Soral sous forme de discours de la gestapo. Il se mettra ainsi dans la peau d'un personnage antisémite et fera même un salut nazi à l'antenne[153],[154]. Il déclare avoir reçu des menaces de mort à la suite de cette chronique[155].

Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2020, l'humoriste publie un message en forme de coup de gueule sur Instagram à propos de l’épidémie de coronavirus, appelant notamment à abandonner le port du masque, à contredire « vos patrons et les lâches directives gouvernementales » ou encore à « vivre quitte à mourir »[156]. Il est vivement critiqué par le ministre de la santé Olivier Véran[157] et déclenche une polémique sur la toile[158].

Œuvres

Pièces de théâtre

  • 2004 : Sortie de scène
  • 2007 : Eva
  • 2009 : Le Voyage de Victor
  • 2010 : Promenade de santé

Filmographie

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En tant que réalisateur

En tant que scénariste

En tant qu'acteur

En tant que compositeur

Presse écrite

Radio

Télévision

Ouvrages

Nicolas Bedos au salon du livre de Paris en 2014.
  • Nicolas Bedos, Le Voyage de Victor : (suivi de) Les Convalescents, Paris, éditions Flammarion, , 177 p. (ISBN 978-2-08-123024-8).
  • Ouvrage collectif, Disneyland : nouvelles, éditions Flammarion, , 161 p. (ISBN 978-2-08-123207-5).
  • Nicolas Bedos, Journal d'un mythomane, volume 1, Paris, éditions Robert Laffont, , 304 p. (ISBN 978-2-221-12608-0).
  • Nicolas Bedos, Journal d'un mythomane, volume 2 : Une année particulière, Paris, éditions Robert Laffont, , 312 p. (ISBN 978-2-221-13319-4).
  • Nicolas Bedos, La Tête ailleurs : récit d'une année, Paris, éditions Robert Laffont, , 336 p. (ISBN 978-2-221-13919-6).
  • Renaud Lefebvre et Fabienne Waks (préf. Nicolas Bedos), Incorrect : parce que l'irrévérence est trop précieuse pour être laissée aux imbéciles, Paris, Le Cherche midi, , 216 p. (ISBN 978-2749166223).

Distinctions

Récompenses

Nominations

Sélections

Notes et références

Notes

  1. « Samedi 7 avril 1979 : Joë va accocher, ces jours-ci. » [...] « Samedi 21 avril 1979 : Nicolas. Il est né à midi pile. Il pèse 3 kg 550 et mesure 50 centimètres. »[b 1]. Cependant, de nombreux médias affirment qu'il est né le 21 avril 1980[2],[3],[4],[5].
  2. La dernière représentation de la carrière de Guy Bedos à l'Olympia en décembre 2013, avant sa retraite[9].
  3. « Il faut savoir que ma mère m'a eu très jeune, d'un homme plus âgé qu'elle. Du coup, il n'est pas rare qu'en nous voyant dîner, tous les trois, les gens la prennent pour sa belle-fille, c'est-à-dire ma fiancée. Ce qui la fait rougir. De plaisir »[b 2].
  4. Communiqué du CSA après la plainte du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) et de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA)  : « si les propos de l'humoriste [...] ne constituaient pas un manquement à ses obligations déontologiques, la séquence évoquant les films Elle s'appelait Sarah et La Rafle avait pu susciter un certain trouble et un émoi légitime dans le public »[140].
  5. Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'Écologie, déclare que « ce n'est pas drôle, c'est nul, c'est insultant ! » en s'interrogeant sur la légitimité de sa présence sur une chaîne du service public[143].
  6. Claude-Yves Robin, évoque une « phrase est de très mauvais goût » en ajoutant « chaque semaine, Nicolas Bedos égratigne quelqu'un. Cette fois, c'est tombé sur le président de la République »[144].
  7. Les « treize procès » que je me traîne aux basques, dont « deux pédés mal lunés » pour homophobie[b 7] et une association catholique pour « anti-pédophilie »[b 7].
  8. L'ancienne patronne de la fiction de TF1 qui a gelé tous les projets qui me liaient à la chaîne à la suite d'une boutade innocente mais coupable, selon elle, de « très haute trahison »[b 3]. Jean-François Copé, qui juste après avoir tiré la gueule durant toute ma prestation, est venu minauder dans ma loge en me disant : « Désolé Nicolas, moi je vous trouve très drôle, mais vis-à-vis du président, mettez-vous à ma place, j'étais obligé de me retenir »[b 3]. Jérôme Garcin [...] dont il ignora la main moite que je lui tendais, tout ça pour une vanne trop gentille au regard des quatre démolissages dont je fus la victime à travers son micro de son Masque et la Plume[b 3].
  9. D'un homme [...] dans la rue me tendre la main, me dire en souriant : « Dites, c'est quoi votre problème avec les juifs ? » [...] « J'ai pas la télé, mais on m'a raconté », puis soudainement me balancer un glaviot sur le front, s'échappant comme un lâche[b 8]. Les photos d'archives d'un charnier qu'un fou furieux avait glissées dans ma boîte aux lettres et sur lesquelles il avait tagué au feutre rouge : « Ça vous fait rire, la mort de millions de gens ? »[b 8].
  10. Il avait déclaré en janvier 2011, avoir passé deux nuits en cellule de dégrisement avec des « flics odieux » ayant « le QI d'un poulpe mort » avant d'ajouter : « le flic de la nuit, le patrouilleur, est un abruti, c'est un voyou en uniforme, c'est une racaille tombée du bon côté »[142]. Sur ces propos, il déclare avoir osé souligner les « excès » de la police, après qu'il eut subi un double toucher rectal[b 3].

Références

Bibliographie
Références
  1. Extrait d'acte de naissance de Nicolas, Simon BEDOS, année 1979, no 441, service de l'état civil de la mairie de Neuilly-sur-Seine
  2. Sabrina Champenois, « Nicolas Bedos : Résolument théâtral » sur Libération, 8 février 2010
  3. Anne-Laure Gannac, « Nicolas Bedos : "J'ai su étrangler mes démons" » sur Psychologies Magazine, mars 2015
  4. Christine Deymard, « Nicolas Bedos, un personnage haut en couleur » sur Marie Claire, 2017
  5. Nedjma Van Egmond, « Nicolas Bedos, d'amour et d'ego » sur Le Parisien Magazine, 11 mars 2017
  6. [audio] Arianne et Béatrice Massenet, « C'est de famille - Nicolas et Victoria Bedos » émission C'est de famille sur Europe 1, 21 juillet 2011
  7. Antoine Menusier, « Nicolas Bedos: À nous deux, papa ! » sur L'Hebdo, 6 avril 2011
  8. Claire Steinlen, « Nicolas Bedos. Provocateur et décomplexé » sur Le Télégramme, 15 janvier 2012
  9. S.L., « Photos : Guy Bedos : entouré des siens sur les planches de l'Olympia pour sa "der des der" ! » sur Public, 24 décembre 2013
  10. Sandra Benedetti, « Trois choses à savoir sur... Nicolas Bedos » sur L'Express, 29 octobre 2010
  11. Delphine Saubaber et Sandra Benedetti, « Nicolas Bedos: les maux pour rire » sur L'Express, 14 février 2014
  12. Paul Guermonprez, « Monsieur et Madame Adelman : Nicolas Bedos et Doria Tillier, leur interview vérité » sur Télé Star, 8 mars 2017
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  15. Delphine Solère, « Interview. Nicolas Bedos : médiatique oui, mais littéraire » sur salon-litteraire.com, 16 novembre 2013
  16. Émission C à vous présentée par Alessandra Sublet du 13 décembre 2012. Vidéo Nicolas Bedos chez Alessandra Sublet (C à vous) sur YouTube à 10 minutes et 35 secondes
  17. Kahina Sekkai, « Nicolas Bedos confie ses idées suicidaires à la télé » sur Paris Match, 14 juin 2011
  18. S. Lag., « Emma De Caunes remplacée » sur La Dernière Heure, 28 septembre 2005
  19. Emmanuel Ducas, « Elsa Zylberstein : "En amour, je me brûle les ailes" » sur Gala, 17 février 2008
  20. Helena Noguerra et Nicolas Bedos : une belle histoire d'amour ! sur purepeople.com, 3 juin 20008
  21. Mathilde Laurelli, « Pom Klementieff : qui es-tu vraiment ? » sur Marie Claire, 31 mai 2011
  22. Nicolas Bedos en couple avec Mathilde : il dit tout sur Voici, 5 décembre 2011
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  126. Stéphanie Lamome, « Nicolas Bedos : "J'énerve quand même beaucoup de gens" » sur Première, 1er juillet 2017
  127. Laura Cerrada, « Nicolas Bedos : "Je suis un arrogant qui cache beaucoup de flips" » sur 7sur7, 24 février 14
  128. Une journée avec Nicolas Bedos sur Elle, 30 décembre 2011
  129. Chloé Breen, « Nicolas Bedos : "Le travail, l'orgueil et mon ex m'ont calmé" » sur purepeople.com, 30 décembre 2011
  130. Caroline Rochmann, « Nicolas Bedos. "Je ne suis pas celle que vous croyez" » sur Paris Match, 27 mars 2013
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  132. Chloé Chateau, « Nicolas Bedos : "La coke, c'est comme s'offrir 16 orgasmes" » sur Closer, 23 décembre 2012
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  139. Élisabeth Lévy, « Non, Nicolas Bedos n’est pas antisémite » sur Causeur, 12 novembre 2010
  140. Semaine critique : Nicolas Bedos tancé par la CSA sur Télé 2 semaines, 22 février 2011
  141. N. L., « Nicolas Bedos a-t-il dérapé en traitant Nicolas Sarkozy de "VRP cocaïné" ? » sur Télé Loisirs, 23 janvier 2011
  142. Nicolas Bedos : Après son dérapage sur Nicolas Sarkozy, il récidive ! sur purepeople.com, 24 janvier 2011
  143. Julien Bellver, « Nathalie Kosciusko-Morizet : "Nicolas Bedos est nul et insultant !" » sur PureMédias, 24 janvier 2011
  144. Nicolas Bedos traite Sarkozy de "VRP cocaïné" : du "mauvais goût" pour France 2 sur Le Parisien, 22 janvier 2011
  145. Nicolas Bedos condamné pour injures envers la police sur Le Parisien, 6 juillet 2012
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  148. Laurent Calixte, « Affaire Nicolas Bedos : le Collectifdom n'a pas à parler au nom des Antillais » Le Plus : Nouvel Observateur, 11 janvier 2013
  149. Marguerite Kloeckner, « Les chroniques de Nicolas Bedos jugées racistes » sur Le Figaro, 24 avril 2014
  150. AFP, « Nicolas Bedos relaxé dans le procès pour injure raciale intenté par le CollectifDom » sur Le Huffington Post, 10 novembre 2015
  151. Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 "salauds" sur Causeur, 30 octobre 2013
  152. Manifeste des 343 salauds : Nicolas Bedos se désolidarise de la pétition sur Le Huffington Post, 31 octobre 2013
  153. Nicolas Bedos se paie Dieudonné dans "On n'est pas couché" » sur Le Point, 12 janvier 2014
  154. LeHuffPost, « Quenelles-merguez: Nicolas Bedos s'adresse à Dieudonné dans une chronique sur France 2 » sur Le Huffington Post, 12 janvier 2014
  155. Benoist Pasteau avec Mickaël Frison, « Nicolas Bedos : "j'ai reçu des menaces de mort" » sur le site d'Europe 1, 21 janvier 2014
  156. Coronavirus : Nicolas Bedos appelle à «vivre à fond» et à abandonner le port du masque sur Le Figaro, 24 septembre 2020
  157. « Nicolas Bedos appelle à "vivre quitte à mourir" et ça ne passe pas », sur Le HuffPost, (consulté le )
  158. Coronavirus : la polémique lancée par Nicolas Bedos en cinq actes sur Europe 1, 25 septembre 2020
  159. Chiara Mastroianni, Nicolas Bedos et Lambert Wilson primés au 34e festival du film romantique de Cabourg, sur actu.fr, consulté le 30 juin 2020

Liens externes

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