Mohamed Sifaoui

Mohamed Sifaoui, né le [1] à Kouba, près d'Alger en Algérie[2], est un journaliste, écrivain et réalisateur franco-algérien.

Ses reportages concernent principalement des infiltrations dans des milieux dangereux, islamistes ou liés au crime organisé. Lauréat de plusieurs prix journalistiques, ses enquêtes et ses déclarations sur des sujets clivants comme l’islam, les crises du Moyen-Orient ou la situation politique en Algérie lui valent parfois des controverses avec quelques contradicteurs. Un portrait paru dans Libération est revenu sur les raisons des principales polémiques tout en rappelant qu’il vit constamment sous protection policière depuis plusieurs années[3].

Biographie

Mohamed Sifaoui est diplômé de sciences politique à Alger en 1988[4]. Avant de quitter l'Algérie pour s'installer définitivement en France en 1999, Mohamed Sifaoui était notamment le correspondant du journal Jeune Afrique[5].

Il travaillait aussi pour Horizons, Le Soir d'Algérie, L'Authentique, puis aurait participé à la campagne présidentielle d'Abdelaziz Bouteflika en 1999[6].

Mohamed Sifaoui a réalisé plusieurs enquêtes et reportages dont certains publiés dans la presse (notamment dans l'hebdomadaire Marianne) et à la télévision ou sous la forme d'ouvrages. Il a également témoigné pour Charlie Hebdo lors du procès intenté au journal satirique par des associations musulmanes à l'issue de l'affaire des caricatures de Mahomet. Il a soutenu Robert Redeker[7].

En 2003, il remporte le grand prix Jean-Louis Calderon, dans la catégorie vidéo du 17e Festival international du scoop et du journalisme, pour J'ai infiltré un réseau terroriste[8]. En 2004, il remporte avec Manolo d'Arthuys le Prix « Grand Reporter-Patrick Bourrat » du nom du journaliste de TF1 mort en Irak, pour leur reportage diffusé sur M6 Sur la trace de Ben Laden[9].

Il est également l'auteur, avec Philippe Bercovici de deux bandes dessinées[10] et a participé au scénario du film La Désintégration, réalisé par Philippe Faucon et sorti en salle le [11].

En 2015, il fonde avec Rudy Reichstadt l’association Onze janvier, dont il devient le président. L’association se donne pour but de perpétuer « l’esprit Charlie » et de lutter contre le conspirationnisme et les idéologies extrémistes[12].

Depuis 2016, année de son adhésion, il est délégué à la lutte contre les extrémismes religieux et politique du bureau exécutif de la LICRA[13].

Il est depuis , directeur de la publication de Contre Terrorisme[14], un magazine spécialisé dans le terrorisme dont deux numéros ont paru en 2018[15].

En , il a fondé la chaîne islamoscope.tv[16] une plateforme qui propose des programmes et des documentaires au sujet de l’islam, l’histoire de la civilisation musulmane, l’islamisme et les questions de terrorisme.

Controverses

En 2015, Jean-Christophe Moreau considère, dans le Huffington Post, que Alain Gresh, avec le soutien de Thomas Deltombe, a mené une campagne de dénigrement contre Mohamed Sifaoui[17].

Positionnement politique

Lui-même se présente comme un opposant au régime algérien qui a dû fuir son pays, mais un certain nombre d'observateurs le contestent sur ce point.

Il est soutenu par le rapport de l'année 2000 de l'association Reporters sans frontières (RSF) qui écrit : « Mohamed Sifaoui a subi un véritable harcèlement et reçu des menaces de la part des militaires pour avoir tenté d'enquêter sur certains assassinats et sur la question des « disparus ». Craignant pour sa vie, il a dû s'exiler, fin 1999[18]. »

En 2002, dans son livre La Mafia des généraux[19], Hichem Aboud, ancien militaire algérien devenu écrivain, soutient qu'il existe une proximité entre Sifaoui et les généraux algériens[19]. Cependant, H. Aboud a été lui aussi, tout comme Sifaoui, soupçonné de connivence avec les services de renseignement[20].

En 2007, le journaliste Alain Gresh, du Monde diplomatique, écrit à propos d'un film documentaire réalisé par Antoine Vitkine : « On ne saura rien, bien évidemment, sur les relations qu’entretient le dénommé Sifaoui avec les généraux algériens, ni de son témoignage en faveur du général Khaled Nezzar dans un procès à Paris en juillet 2002 contre un ancien officier algérien Souaïdia, auteur d’un livre sur la sale guerre (La Sale Guerre, Paris, La Découverte), qui met en cause l’armée algérienne dans nombre d’exactions commises durant la décennie 1990. »[21]. Selon certaines sources, à son arrivée en France, Sifaoui serait immédiatement devenu l’ami de certains haut gradés algériens, au point de venir soutenir le général K. Nezzar lors d’un procès qui s’est tenu à Paris en 2002 qui opposa K. Nezzar à H. Souaïdia[22].

L'origine de cette polémique se situe dans le conflit juridique engagé entre Sifaoui et les éditions La Découverte, à propos d'un livre de H. Souaïdia intitulé La Sale Guerre. Sifaoui aurait dû être co-auteur de l'ouvrage, mais il s'est brouillé avec H.Souaïdia et avec l'éditeur[23] dans des circonstances détaillées clairement dans Les Fossoyeurs de la République[24]. L'auteur analyse en détails la rumeur d'une collaboration supposée de Sifaoui avec les militaires algériens, « rumeur que reprendront à leur compte tous les tenants de l'islamo-gauchisme, d'Alain Gresh à Tariq Ramadan[25]. »

Initialement, deux versions s'opposent sur cette affaire : celle de Sifaoui, soutenue par Caroline Fourest, qui écrit que Sifaoui est victime d'une « rumeur lancée par des journalistes français et les services secrets algériens contre Sifaoui pour le discréditer »[26] et celle des contradicteurs de Sifaoui, qui questionnent sa proximité avec le général algérien K. Nezzar[22],[27]. Sur ce sujet, H. Souaïdia, dans une réponse à Fourest[28] indique que, très peu de temps après avoir obtenu le statut de réfugié politique en France, « Mohamed Sifaoui a participé à deux reprises à deux longues émissions de l’ENTV, l’unique chaîne de télévision algérienne (le et le ) […] » et qu'il est légitime de s'interroger sur « les étonnantes coïncidences entre les analyses de ce journaliste très médiatisé en France [Mohamed Sifaoui] et la désinformation organisée par le régime algérien ». Sifaoui a également publié en Algérie, aux éditions Chihab, Histoire d’une imposture[22]qui est différent de la version initiale de La Sale Guerre à laquelle il avait participé.

En 2011, il publie un pamphlet contre le président algérien Abdelaziz Bouteflika intitulé Bouteflika, ses parrains et ses larbins[29] et, en 2012, il s'attaque aux services spéciaux algériens dans un autre ouvrage intitulé L’État DRS, Histoire secrète de l'Algérie indépendante[30].

Ami de Manuel Valls, il s'affiche à ses côtés lors de la déclaration de candidature à la primaire citoyenne de 2017[31].

Prises de positions de l'auteur

Mohamed Sifaoui affirme avoir été victime d'islamistes, qui l'auraient agressé dans la rue le vendredi , alors que sa protection policière lui a été retirée quelques mois plus tôt[32] et un appel avait été lancé dans le journal Le Monde le par plusieurs personnalités en faveur de « Sifaoui, musulman laïc et démocrate ».

Le MEMRI a publiquement pris la défense de Mohamed Sifaoui[33].

Dans un entretien accordé en 2008 au Middle East Quarterly (en), il estime que la majorité des musulmans sont modérés mais que près de 20 % des « musulmans de la planète doivent être totalement rééduqués mais aussi combattus politiquement, idéologiquement et militairement ». L'islamisme serait selon lui comparable au nazisme[34]. Il est fermement opposé au régime iranien[34].

En 2010, Mohamed Sifaoui dans un pamphlet intitulé Éric Zemmour, une supercherie française met en cause Éric Zemmour, Bat Ye'or (dont la théorie d'Eurabia est qualifiée de « divagations […] conspirationnistes » et est comparée aux Protocoles des Sages de Sion et à La France juive[35]), Geert Wilders et Daniel Pipes.

Le , l’État islamique diffuse un message vidéo de Larossi Abballa, assassin d'un couple de policiers de Magnanville, qui cite parmi une liste de cibles le nom de Mohamed Sifaoui[36],[37].

Critiques

Le , France 2 diffusait un documentaire spécial sur Tariq Ramadan réalisé par Mohamed Sifaoui. Le reportage était présenté sous la forme d'une excursion au centre du réseau islamiste français[38].

Son investigation J'ai infiltré le milieu asiatique a créé une polémique avec les communautés asiatiques de France et accessoirement avec Alexandre Lebrun[39], principal protagoniste du film. Dans un reportage diffusé sur Phoenix TV[40], Alexandre Lebrun présente les mêmes armes que celles vues dans le reportage et précise que ce sont des armes factices de cinéma. Les propos tenus par Mohamed Sifaoui dans ce reportage ainsi que dans une interview donnée sur RMC[41] dans le cadre de l'émission Les Grandes gueules ont également fait réagir une soixantaine d'associations asiatiques françaises[42]. Mohamed Sifaoui y affirmait notamment que "la majorité des asiatiques que j'ai fréquentés n'a absolument rien à foutre de la communauté nationale.(...) Ils sont là pour gagner de l'argent"[43]. Charles Villeneuve, qui a diffusé le film dans son émission aujourd'hui terminée le Droit de Savoir, a apporté son soutien à Sifaoui[44]. TF1 a annoncé la rediffusion du film sur son site web en changeant le titre en « Un an au cœur de la communauté asiatique » mais a diffusé à la place une enquête consacrée au marché du travail[45]. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a rappelé TF1 à sa convention qui stipule de ne pas encourager, notamment, « les comportements discriminatoires et […] à promouvoir les valeurs de l'intégration […][46],[47]. » Le , à la suite de l'intervention de Mohamed Sifaoui sur l'antenne de RMC, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a également adressé une mise en demeure à la station de respecter l'article 15 de la loi du qui dispose que « les programmes des services de radio et de télévision ne contiennent aucune incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité »[48].

Son documentaire J'ai infiltré une cellule terroriste au cœur de Paris, diffusé sur M6, est qualifié par Thomas Deltombe, auteur de L'Islam imaginaire : la construction médiatique de l'islamophobie en France, de description « parfaitement invraisemblable ». Deltombe poursuit en écrivant que « consacré “expert” grâce à cette ahurissante opération de dépistage de cancer islamiste, [Sifaoui] multipliera ensuite les livres à succès et les reportages sensationnalistes, et recyclera sur tous les plateaux de télévision la théorie combinée de la “tolérance zéro” et du “péril islamiste”[49]. »

Le journal L'Humanité accuse également Mohamed Sifaoui d' « inonder les réseaux sociaux de propos ouvertement racistes »[50]. Le journal 20 Minutes écrit de son côté qu'il « a multiplié les tweets injurieux », « visant aussi bien les Portugais, les Asiatiques que les Algériens[51]. »

Affaire Estelle Mouzin

En , Mohamed Sifaoui intervient indirectement dans l'affaire Estelle Mouzin pour donner une information sur le possible lieu où la jeune fille aurait été enterrée. Interrogé par les policiers, il explique avoir entendu parler, au cours de son reportage, mais sans certitudes, de la découverte d’un corps d’enfant par des ouvriers lors des travaux de transformation d’un entrepôt de Brie-Comte-Robert en restaurant[52]. Dix personnes sont ensuite mises en garde à vue et sont rapidement relâchées après démolition du sol du restaurant (ancien entrepôt industriel devenu à la fin de l'été 2007 un restaurant chinois) à la pelleteuse qui n'a révélé que des fragments d'ossements d'animaux et pas de cadavre humain[53],[54].

Mohamed Sifaoui se voit reprocher par le journal France-Soir d'avoir voulu faire un scoop[55] et de poursuivre dans cette affaire le conflit qui l'oppose à Alexandre Lebrun[56].

Publications

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • La France, malade de l'islamisme : menaces terroristes sur l'Hexagone. Préface de Jean-François Kahn, Paris, Le Cherche midi, , 207 p. (ISBN 978-2-7491-0027-2)
  • Mes “frères” assassins : comment j'ai infiltré une cellule d'Al-Qaïda, Paris, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 172 p. (ISBN 978-2-7491-0086-9)
  • Sur les traces de Ben Laden : le jeu trouble des Américains, Paris, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 188 p. (ISBN 978-2-7491-0266-5, LCCN 2004429883)
  • Lettre aux islamistes de France et de Navarre, Paris, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 124 p. (ISBN 978-2-7491-0287-0, LCCN 2004476205)
  • L'affaire des caricatures : dessins et manipulations, Paris, Privé, , 178 p. (ISBN 978-2-35076-031-5, LCCN 2006501225)
  • Combattre le terrorisme islamiste, Paris, Grasset, , 278 p. (ISBN 978-2-246-70561-1, LCCN 2007429942)
  • J'ai infiltré le milieu asiatique, Paris, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 256 p. (ISBN 978-2-7491-1182-7, OCLC 470989777)
  • Ben Laden dévoilé, Paris, 12 Bis, , 96 p. (ISBN 978-2-356-48083-5)
  • Pourquoi l'islamisme séduit-il ?, Paris, Armand Colin, coll. « Éléments de réponse », , 256 p. (ISBN 978-2-200-35477-0, notice BnF no FRBNF42138156, LCCN 2010420108)
  • Ahmadinejad atomisé, Paris, 12 Bis, , 86 p. (ISBN 978-2-356-48146-7).
  • Éric Zemmour, une supercherie française, Paris, Armand Colin, (ISBN 978-2200044596).
  • AQMI, Le groupe terroriste qui menace la France, Encre d'Orient, (ISBN 978-2362430053).
  • Bouteflika, ses parrains et ses larbins, Editions Erick Bonnier, "Encre d'Orient", (ISBN 978-2362430244).
  • Histoire secrète de l'Algérie indépendante - l'État-DRS, Nouveau Monde, (ISBN 978-2-84736-642-6)
  • avec Abdelghani Merah, Mon frère, ce terroriste, Paris, Calmann-Lévy, (ISBN 978-2268084060)
  • avec Mohamed Djadaouadji, J'étais braqueur de banques ... Aujourd'hui, je suis un homme, Paris, Le Rocher, (ISBN 978-2-70214-426-8)
  • Une seule voie : L'insoumission, Plon, (ISBN 978-2259259521)
  • Où va l'Algérie, ... et les conséquences pour la France, Éditions du Cerf, , 396 p.
  • Taqiyya ! : Comment les Frères musulmans veulent infiltrer la France, Éditions de l'Observatoire, , 416 p. (ISBN 979-1-0329-0619-4)
  • Histoire de l’islam politique, Frémeaux et associés, , Coffret CD - Livre audio.
  • Les fossoyeurs de la république : Islamo-gauchisme, l'enquête inédite, Éditions de l'Observatoire, , 445 p. (ISBN 979-1-0329-0934-8). 

Notes et références

  1. notice BnF no FRBNF14427908, catalogue général de la BnF, 11 janvier 2007.
  2. « Les Beurgeois de la République », sur Google Books (consulté le )
  3. Virginie Bloch-Lainé, « Mohamed Sifaoui, le ferrailleur », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Mohamed Sifaoui, expert en terrorisme : «C’est en s’affranchissant des religions qu’on trouvera un accord avec elles» », sur Le Soir Plus, (consulté le ).
  5. Un an de présidence d'Abdelaziz Bouteflika :une presse sous haute surveillance, Algeria Watch, 12 avril 2000.
  6. « L'Expression - Le Quotidien - Sifaoui, un consultant controversé sur l'Algérie, sur les télés françaises » (consulté le )
  7. Jean-Jacques Rouch, Redeker : « Merci aux Voltaire d'aujourd'hui », La Dépêche, 15 novembre 2006.
  8. « Récompense. », sur libération.fr, (consulté le ).
  9. « Laurier d'Or pour L'Odyssée de l'espèce », Stratégies, (lire en ligne, consulté le ).
  10. Bio de Mohamed Sifaoui, 12bis.
  11. (en) La désintégration sur l’Internet Movie Database.
  12. La règle du jeu, Mohamed Sifaoui
  13. Voir sur licra.org.
  14. Voir le site du magazine
  15. Voir sur www.cbnews.fr/medias/contre-terrorisme-debarque-en-kiosque-a1039701
  16. « Islamoscope TV », sur www.islamoscope.tv (consulté le )
  17. Jean-Cristophe Moreau, « "L'islamophobie" selon Alain Gresh », sur huffingtonpost.fr,
  18. Communiqué de presse de Reporters sans frontières du 12 avril 2000.
  19. Hichem Aboud, La Mafia des généraux, Paris, éd. J.-C. Lattès, , 257 p. (ISBN 978-2-7096-2337-7, LCCN 2002424081)
    « Mohamed Sifaoui est-il un agent des services secrets algériens ? », extrait sur son site web agirpourlalgerie.com, version archivée au 8 décembre 2002.
  20. Le matin dz, « « Le radotage hypocrite de Hicham Aboud » ».
  21. Alain Gresh, « Après avoir infiltré Al-Qaida, Sifaoui infiltre Arte ».
  22. Souleymane Al Arabi, « Les croisades de Sifaoui », Bakchich info, 15 novembre 2006.
  23. «La Sale Guerre» en procès à Paris, Libération, 7 septembre 2001.
  24. Sifaoui 2021, p. 213.
  25. Sifaoui 2021, p. 217.
  26. Caroline Fourest, À propos de Mohamed Sifaoui et du général K. Nezzar, sur le site Pro-Choix, 28 août 2007.
  27. Rachid Mokhtari, « La Sale Guerre: Sifaoui relance la polémique », Le Matin, 11 juin 2002, repris dans Algeria Watch.
  28. H. Souaïdia, Réponse de Habib Souaïdia à Caroline Fourest à propos de Mohamed Sifaoui, .
  29. Mohamed Sifaoui, Bouteflika, ses parrains et ses larbins, Encre d'Orient, 2011-05-26, (ISBN 978-2362430244)
  30. Mohamed Sifaoui, Histoire secrète de l'Algérie indépendante - l'État-DRS, Nouveau monde, 2012-01-19, (ISBN 978-2-84736-642-6)
  31. Nassira El Moaddem, « A Evry, le candidat Manuel Valls joue la carte de l'ancrage local et de la diversité », bondyblog.fr, (consulté le )
  32. Communiqué Association WLUML
  33. Articles du MEMRI sur Mohamed Sifaoui : ,  ; articles de Mohamed Sifaoui repris par le MEMRI : , .
  34. Mohamed Sifaoui: "I Consider Islamism to Be Fascism", Middle East Forum, 12 septembre 2007
  35. Mohamed Sifaoui, Éric Zemmour, une supercherie française, éd. Armand Colin, 2010-09-01, (ISBN 978-2200255596), chapitre 14 Zemmour, « idiot utile » des extrêmes-droites et des « eurabiens » ?, pp. 177-194
  36. « Déclaration intégrale de Larossi Abballa, à la suite de l’assassinat de deux officiers de police dans les Yvelines, commis au nom de l’Etat islamique | Memri » (consulté le )
  37. Voir sur memri.org.
  38. S. Hassane, Mainstream media vs ethnic minority media: integration in crisis in Rainer Geißler, Horst Pöttker Eds. Media, Migration, Integration, European and North American Perspectives, [transcript], Media Upheavals 33, 2009, p. 127 (ISBN 978-3-8376-1032-1) ; consultable sur Google Scholar.
  39. Article de Libération.
  40. Voir sur chine-informations.com (Phoenix TV (en) est une chaîne hongkongaise indépendante du pouvoir de Pékin).
  41. Les Grandes Gueules, sur RMC, 29 novembre 2007 (podcast de l'émission).
  42. Le reportage de Mohamed Sifaoui pour le Droit de Savoir tourne à la farce, sur le site TVDZ, 8 décembre 2007.
  43. RMC: Mise en demeure du CSA, après dérapage raciste, Arrêt sur Images, 22 avril 2008.
  44. Charles Villeneuve répond aux marchands de la rumeur. - Le blog de Mohamed Sifaoui
  45. Le droit de savoir : enquête sur le marché du travail le 18/12
  46. Voir sur tvdz.com.
  47. Site du CSA.
  48. « Propos sur la communauté asiatique : RMC mise en demeure »
  49. Thomas Deltombe, in Au nom du 11 septembre coordonné par Didier Bigo, Laurent Bonelli et Thomas Deltombe éditions La Découverte (ISBN 9782707153296), 2008.
  50. « SOS Racisme. Mouvement antiraciste ou pro de l’événementiel ? », L'Humanité, 7 août 2015.
  51. « Primaire à gauche : Qui sont les porte-flingues de la laïcité de Manuel Valls ? », 20 Minutes, 27 janvier 2017.
  52. Voir sur francesoir.fr.
  53. « Disparition d'Estelle Mouzin : les enquêteurs sur une fausse piste à Brie-Comte-Robert », Le Monde, 1er février 2008.
  54. « Affaire Mouzin : les suspects relâchés », Le Figaro, 1er février 2008.
  55. « Mohamed Sifaoui, l'étrange informateur », France-Soir, 2 février 2008.
  56. « Estelle Mouzin - l'enquête à nouveau au point mort », Le Figaro, 2 février 2008.

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