Microbiote buccal humain

Le microbiote buccal humain est l'ensemble des micro-organismes présents dans la bouche des êtres humains. L'étude de ces micro-organismes et de leurs interactions (entre eux et avec leur hôte humain) est la microbiologie orale.

Candidose buccale provoquée par le champignon Candida albicans.

Le microbiote buccal peut être normal[1] ou pathologique. Il est encore mal connu car de nombreuses bactéries buccales ne peuvent être cultivées[2]. Il serait selon N.B Arweiler & L Netuschil (2016) « composé de plusieurs centaines à milliers d'espèces différentes de microorganismes »[3], 700 espèces ayant été découvertes par screening[4]. Ce sont principalement ses formes libres (ou « planctoniques ») qui ont été étudiées depuis 100 ans, mais il est surtout constitué de formes coloniales consistant en biofilms organisés[3]. Chaque individu abrite 100 à 200 de ces 700 espèces[5].

Face à la richesse et à la complexité des interactions entre les espèces qui colonisent la bouche en en modifiant certaines des caractéristiques, certaines auteurs parlent maintenant plutôt d'écologie microbienne buccale[6]

Le microbiote buccal du bébé s'enrichit à partir de la naissance, et va encore évoluer avec l'apparition des dents qui vont accueillir de nouvelles espèces bactériennes

Le microbiote buccal, principalement constitué de bactéries a développé des stratégies de résistance et de perception de son environnement lui permettant dans une grande mesure de se soustraire au système immunitaire, voire de modifier l'hôte au profit du microbe (la carie dentaire en est un exemple).

Il est plus ou moins diversifié[7] selon l'âge et les individus, et il contribue à l'odeur de l'haleine et peut avoir des effets systémiques sur la santé de tout l'organisme et même sur les capacités intellectuelles. Ce patrimoine microbiotique est en partie acquis de la mère et du père à la naissance ou dans la prime-enfance[8]. Il pourrait être positivement ou négativement modifié par le brossage des dents, les soins dentaires[9],[10], l'alimentation (sucre en particulier), l'ingestion de produits antibiotiques (alcool, antibiotiques naturels, certains médicaments, eau chlorée...) avec des conséquences encore mal comprises[11] qui peuvent contribuer à l'apparition de phénomènes de résistance microbienne aux antibiotiques[9]. Une partie de ce microbiote pourrait être transgénérationnel[12].

Enjeux et domaine de recherche

L'environnement buccal (température, humidité, pH, présence constante de salive et de nutriment et de résidus muqueux y sélectionne des populations adaptées (et parfois pathogènes) de micro-organismes[13].

Chez une personne jeune ou adulte en bonne santé et avec une alimentation saine, les microbes résidents de la bouche adhèrent aux muqueuses, dents (y compris émail[14] et certains implants artificiels[15],[16]) et gencives pour résister au lessivage par la salive, mais sont ensuite pour la plupart détruits par leur passage dans l'estomac (par la sécrétion d'acide chlorhydrique)[13],[17].

Le flux salivaire[18] et les conditions locorégionales de l'intérieur de la bouche varient[19] et elles varient aussi selon l'heure de la journée et le fait de dormir ou non bouche ouverte. De l'enfance à la vieillesse, les surfaces respectives des différentes zones de la cavité buccale (ainsi que leur qualité) dont celles des dents évoluent au cours de la vie[20], en interagissant avec la microbiologie de la bouche, selon des facteurs que la science explore[21].

Via le larynx, nombre de ces bactéries peuvent migrer vers le tractus respiratoire où un mucus est chargé de les repousser.

Une partie de ce microbiote est impliqué ou co-impliqué dans la production de facteurs (cellules γδ T ou γδT17) qui favorise les maladies auto-immunes comme le psoriasis, l'arthrite, mais aussi le cancer du colon, des poumons et du sein[22].

Niches écologiques

Le microbiote buccal occupe plusieurs niches écologiques[23] :

  • la salive ;
  • le plancher de la bouche ;
  • la langue et notamment sa face dorsale hérissée de papilles ;
  • les versants internes des lèvres et des joues ;
  • les gencives et le palais, recouverts d'un épithélium kératinisé ;
  • les dépressions à la surface des dents ;
  • les sillons à la base des dents ;
  • chez l'enfant, la pseudo-poche de la dent (en cours d'éruption).

Chacune de ces niches a ses caractères physicochimiques propres (acidité, teneur en oxygène, voire température), ce qui induit un microbiote particulier.

Les niches écologiques du microbiote buccal sont essentiellement constituée de surfaces, mais la salive en fait aussi partie et influence considérablement ce microbiote[24]. Plus de 800 espèces de bactéries colonisent la muqueuse buccale, 1 300 se partagent la crevasse abritée qui sépare la gencive de la dent et près de 1 000 constituent la plaque dentaire, biofilm plus exposé au flux salivaire [25]. La salive est un milieu riche de centaines d'espèces de bactéries, dont la concentration va de 10 à 1 000 millions de germes par millilitre, ce qui explique que lors du baiser amoureux, pas moins de 80 millions de bactéries sont échangés en une dizaine de secondes par le mélange des salives, mais l'effet est transitoire, chaque individu retrouvant rapidement la composition de son microbiote salivaire[26],[27].

Grâce aux progrès des outils d'analyse de la biologie moléculaire, cette niche et plus généralement les territoires dessinés dans la bouche par l'écologie buccale commencent à être mieux cartographiés (les territoires respectifs des faces et côté de la langue, les dents, gencives, intérieur des joues, glandes salivaires, etc. accueillent en effet des communautés ou consortiums de microorganismes différents[28] ;

Un très efficace système de défense (inné) de l'hôte contrôle en permanence la colonisation bactérienne et prévient l'invasion bactérienne locale des tissus.
Un équilibre dynamique existe notamment entre les bactéries de la plaque dentaire et les défenses immunitaires de l'hôte[29].

En équilibre, le biofilm bactérien produit par fermentation une acidification du milieu (en faisant fondre un petit morceau de sucre en bouche, à la douceur initiale succède une faible acidité persistante, issue de la fermentation bactérienne du sucre), vite balayée par le pouvoir tampon de la salive et la déglutition, sauf au niveau de la plaque dentaire. En cas de déséquilibre (en particulier en présence de dents fragiles en raison d'un déficit de certains nutriments in utero ou dans la prime enfance) ou en raison d'une alimentation trop riche en sucres et d'un mauvais brossage dentaire, des micro-organismes oraux se développent anormalement et causent deux grandes maladies bucco-dentaires modernes : la carie dentaire et la maladie parodontale[29]. De nombreuses études ont aussi corrélés une mauvaise hygiène buccale à la capacité du microbiote buccal à devenir pathogène et à envahir le corps en affectant par exemple la santé cardiaque ou encore la fonction cognitive[30].

Microflore buccale

Bactéries

Des bactéries anaérobies sont trouvées en grand nombre dans la cavité buccale, dont :

[Passage à actualiser]

Des bactéries buccales peuvent s'accumuler sur (ou dans) les tissus durs et mous de la bouche, presque toujours en y formant des les biofilms bactériens et/ou fongiques, susceptibles de contribuer à des phénomènes d'antibiorésistance[9]. Les phénomènes d'adhérence biochimique bactériennes et de biofilm ont une grande importance pour les bactéries de la bouche, notamment sur les dents[33].

Exemple de rendu d'analyse microbiologique du milieu buccal[34].

Les caractéristiques de l'environnement buccal (animal ou humain) lui-même influencé par la nourriture ingérée et plus ou moins bien mâchée contrôle les micro-organismes s'y trouvent. Il fournit de l'eau (qui compose 99 % de la salive) et de nombreux nutriments, et une température, trois conditions appréciées de la plupart des microbes[13]. Ce microbiote doit cependant former des biofilms solidement fixés pour résister à la salive et ne pas être emporté vers l'estomac, son acide et ses enzymes digestifs[13],[17].

C'est le cas des bactéries anaérobies de la cavité buccale que sont par exemple : Actinomyces, Arachnia, Bacteroides, Bifidobacterium, Eubacterium, Fusobacterium, Lactobacillus, Leptotrichia, Peptococcus, Peptostreptococcus, Propionibacterium, Selenomonas, Treponema, Veillonella[31], ou encore Porphyromonas gingivalis fréquemment impliquée dans les gingivites et les parodontites (bactérie libérant des gingipaïnes (en), protéines toxiques aggraveraient la maladie d'Alzheimer[35].

La cavité buccale du bébé nouveau-né n'a pas encore de dents, ni (à la naissance, normalement) de bactéries ou champignons, mais elle sera rapidement colonisée par des bactéries provenant du microbiote des parents et de l'environnement, dont Streptococcus salivarius.

Avec l'apparition des dents au cours de la première année, la bouche est colonisée par Streptococcus mutans et Streptococcus sanguinis qui vivent sur la surface dentaire mais aussi sur les gencives. D'autres souches de streptocoques, spécialisées, adhèrent fortement non pas aux dents, mais aux gencives et aux joues. La zone de la crevasse gingivale (qui contribue au soutien des dents) offre un habitat spécifique à d'autres espèces (anaérobies).

La puberté est une période ou des bactéroïdes et des bactéries spirochètes colonisent aussi la bouche[29]. et la profondeur des gencives[36], et il a été montré que certaines hormones sexuelles féminines modifient la nature des biofilms subgingivaux (bas de la plaque dentaire, entre la gencive et la base des dents)[37].

La recherche accorde un intérêt particulier au rôle des micro-organismes oraux dans deux grandes maladies bucco-dentaires: carie dentaire et la maladie parodontale[29].

Fusospirochetes

Des spirochètes et bacilles fusiformes font partie de la flore commensale (normale) de la bouche. En cas de lésion des muqueuses de la cavité buccale, et sous l'effet de facteurs favorisants tels que la plaque dentaire, ces bactéries peuvent devenir pathogènes et causer des maladies infectieuses des tissus situés à ce niveau :

Veillonella

Veillonella est une bactérie (cocci) à gram négatif vivant en anaérobiose, qui semble bien adaptée à l'environnement acide et anoxique de la carie, mais qui semble pouvoir ralentir le développement de la carie dentaire en convertissant les produits acides sécrétés par d'autres espèces en produits moins acides.

Actinobacillus actinomycetemcomitans

Actinobacillus actinomycetemcomitans est un pathogène préoccupant de la bouche, en raison de ses facteurs de virulence, et de son association avec des parodontites agressives localisées chez les jeunes adolescents. Des études montrent qu'il peut causer des pertes osseuses[38].

Lactobacillus

Certaines espèces de bactéries du genre Lactobacillus sont connues pour être associées au phénomène de carie dentaire, bien que ces bactéries soient normalement symbiotique chez les humains (et également présentes dans la flore intestinale)[39].

Champignons

Plusieurs genres de microchampignons sont aussi fréquemment trouvés dans la bouche, dont :

Plaque dentaire

C'est un matériau issu du biofilm bactérien et qui adhère fortement aux dents. Il se compose de cellules bactériennes salivaires (principalement S. mutans et S. sanguis), de résidus alimentaires, de biopolymères et d'autres produits extracellulaires sécrétés ou catalysés par des bactéries.

Sa teneur en micro-organismes soumet les dents et les tissus gingivaux à de fortes concentrations de métabolites bactériens qui entraînent des maladies buccales et dentaire. Sans brossage et éventuellement passage d'un fil dentaire entre les dents, ce biofilm se transformer en tartre dentaire qui favorise la gingivite ou la parodontite.[citation nécessaire]

Communication de cellule à cellule

La plupart des espèces bactériennes trouvé dans la bouche appartiennent à des communautés microbiennes formant des biofilms, ce qui implique une capacité de communication inter-bactérienne. Le contact cellule-cellule est médié par des protéines spécifiques (adhésines) et souvent, comme par exemple dans les cas d’agrégation inter-espèces par des récepteurs polysaccharides complémentaires)[41].

Une autre forme de communication intercellulaire passe par des molécules de signalisation cellulaire, que l'on classe en deux catégories : 1) celles qui sont utilisées pour les échanges et signalisations intra-espèces, et 2) celles qui permettent des communications entre espèces proches ou différentes.

Un exemple de communication intra-espèces est le quorum sensing. Des bactéries buccales se montrent capables de produire de petits peptides (Competence stimulating peptides), qui aident à la formation de biofilms monospécifiques (constitués d'une seule et même espèce). Une forme de signalisation entre espèces différentes est basée sur une molécule 4, 5-dihydroxy-2, 3-pentanédione (DPD), aussi connue comme autoinducteur-2 (Al-2)[42].

Vaccination contre les infections buccales

Elle est envisagée depuis longtemps contre la carie dentaire, et les protéines impliquées dans la colonisation de dents par Streptococcus mutans peuvent produire des anticorps qui inhibent le processus cariogène [43], mais de tels vaccins peinent à se développer ou être mis sur le marché.

Lien avec d'autres microbiotes

Des espèces de bactéries habituellement associées à la flore buccale ont été trouvées dans le tube digestif, ou impliquées dans diverses pathologies respiratoires, articulaires (arthrites[44]), osseuses ou cardiaques, ainsi que dans des maladies sexuellement transmissibles (bactéries retrouvées chez les femmes souffrant de vaginose bactérienne[45]).

Conséquences des maladies de la bouche

La recherche a mis en évidence des corrélations entre une mauvaise hygiène dentaire et la capacité du microbiote buccal à alors envahir le corps et affecter la santé cardiaque, respiratoire ou même la fonction cognitive[30].

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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