Marigny-le-Châtel

Marigny-le-Châtel est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Marigny et Chatel.

Marigny-le-Châtel
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Thiriot
2020-2026
Code postal 10350
Code commune 10224
Démographie
Gentilé Marignons, Marignonnes
Population
municipale
1 766 hab. (2018 )
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 11″ nord, 3° 44′ 16″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 180 m
Superficie 20,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lyé
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Marigny-le-Châtel
Géolocalisation sur la carte : Aube
Marigny-le-Châtel
Géolocalisation sur la carte : France
Marigny-le-Châtel
Géolocalisation sur la carte : France
Marigny-le-Châtel
Liens
Site web Marigny-le-Châtel.fr

    Géographie

    Plan de Marigny-le-Châtel.

    Marigny-le-Châtel est une commune qui se situe dans l'Aube, en Champagne crayeuse, sur la vallée de l'Ardusson.

    Une photographie aérienne montre bien les tracés des cours d'eau de la plaine de Marigny. Le quadrilatère correspond à la vieille cité médiévale et à ses anciens fossés[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Marigny-le-Châtel est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marigny-le-Châtel, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 2 035 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,2 %), zones urbanisées (7,6 %), forêts (4,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Communes limitrophes

    Le village de Marigny-le-Châtel est entouré de sept communes :

    Les communes d'Avon-la-Pèze, Prunay-Belleville, Rigny-la-Nonneuse, Saint-Flavy et Saint-Lupien font partie du canton de Marcilly-le-Hayer tout comme Marigny. Les communes de Saint-Martin-de-Bossenay et Ossey-les-Trois-Maisons font partie du canton de Romilly-sur-Seine-1.

    Toponymie

    Les mentions les plus anciennes de la localité sont : Mariniaco mentionné lors la création par Alcuin de l'Hôpital de Pont-sur-Seine en 804[12], Marigniacum 1147[13], Marigneium 1161[13], Marigni 1175[13], Mareigniacum 1181-1186[13], Marrineium 1188[13], Marrigneium 1189[13], Mariniacum 1191[13], Maregniacum 1198[13], Marignyacum 1207[13], … domus leprosum de Marigniaco 1238[13], Marigny v. 1757[14], v. 1855[15].

    Marigny, Mariniacus, dériverait soit de Marinius, gentilice romain qui lui-même dérive du surnom Marinus[16], ou plus vraisemblablement du NP Matrinius dérivé de Matrius issu de Mater "Mère" + suff. -acum[17]. Il signifierait "le Domaine de la Mère".

    Histoire

    Lames, polissoir en silex en dépôt à la DRAC du Grand-Est.

    L'occupation humaine est fort ancienne. Un polissoir du Néolithique était signalé au XIXe siècle sur le territoire de la commune. Il a disparu, comme beaucoup d'autres mégalithes de la région, débité en pierres de construction[18]. Au nord du village, sur la rive gauche de l'Ardusson, deux petits tumuli préhistoriques (parfois désignés sous le nom de tombelles) ont été mis au jour au XIXe siècle[19]. Depuis, pas moins d'une dizaine de sépultures protohistoriques ont été repérées lors de survols de la commune[20]. De récentes fouilles, lors de l'agrandissement du lotissement du Rion, ont aussi révélé des secteurs d'habitation remontant à l'âge du fer. Au printemps 2014, une opération d'archéologie préventive de l'Inrap à l'occasion de la création d'un gazoduc a mis au jour une grande nécropole de l'âge du bronze remontant à environ 1350 av. J.-C.[21].

    La voie romaine de Sens à Châlons-en-Champagne, dite voie de Lannerey, traverse le village du sud-ouest au nord-est. Une autre voie romaine, de Troyes à Paris, passe d'est en ouest à la limite du finage de la commune, sur le territoire d'Ossey-les-Trois-Maisons[19]. De l'époque romaine, deux bronzes ont été découverts au cours du XIXe siècle. L'un d'eux représente l'empereur Probus. Il est aujourd'hui conservé au musée de Troyes[20].

    La plus ancienne mention du village remonte vers l'an 804. Le bourg est cité dans l'acte de la fondation de l'hôpital de Pont-sur-Seine[22]. À la fin du XIIe, l'église fut érigée en prieuré-cure de l'abbaye Saint-Loup de Troyes. L'abbaye du Paraclet et l'abbaye de Vauluisant possédaient des biens et prélevaient la dîme, ce qui n'était pas sans créer des conflits avec les religieux de Troyes[23].

    Aux XIIe et XIIIe siècles, le château fort est la possession d'une branche cadette de la maison de Traînel issue de Garnier II de Traînel. C'est un fief important du comté de Champagne[23]. Les comtes de Champagne Thibaud III et Thibaud V (aussi connu sous le nom de Thibaud II de Navarre) y ont séjourné. À la fin du XIIIe, Agnès de Traînel l'apporta à son mari, Pons de Thil. En 1430, le château fut pris par les troupes de Charles VII après une occupation des lieux par les partisans des Bourguignons.

    Durant les guerres de Religions, Marigny est le théâtre de plusieurs combats. La ville est assiégée et pillée à plusieurs reprises entre 1576 et 1589[24]. Les fortifications, déjà mises à mal durant la guerre de Cent Ans, subissent des dégradations irrémédiables.

    En 1789, Marigny dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-en-Champagne, élection de Troyes, et du bailliage de Sens, sauf le château qui était du bailliage de Troyes. Durant la Révolution française, le bourg fut un chef-lieu de canton. À la même époque, le village de Saint-Martin-de-Bossenay était un hameau de Marigny, tandis que Saint-Pierre-de-Bossenay, actuellement hameau de Saint-Martin, était rattaché à Rigny-la-Nonneuse.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1983 Bernard Laurent UDF Président du conseil général de l'Aube, député et sénateur de l'Aube
    1983 mars 2001 Laurent Gilotte    
    mars 2001 2014 Joël Paris[26]    
    mars 2014 mai 2020 Chantal Mieszaniec DVD Retraitée
    mai 2020 En cours Philippe Thiriot[27]    

    Démographie

    Évolution démographique

    Ci-dessous, la démographie ancienne en feux[28]

    Évolution démographique
    1665 1679 1682 1691 1696 1702 1710 1713 1715
    6753/4253/4466/4751/3748/4050/434846/40
    1720 1725 1726 1731 1746 1750 1761 1765 1773
    55/45515363/5380/7264/5184/7688/7689
    1789 - - - - - - - -
    95--------

    Et l'évolution démographique contemporaine de Marigny-le-Châtel, classée par dates de recensement de 1793 à 2018 .


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

    En 2018, la commune comptait 1 766 habitants[Note 3], en augmentation de 2,91 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    382437437422459466501482471
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    487523530536550583595603698
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7867908929161 0551 1671 1271 0641 007
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    9881 0291 0951 3111 5401 5181 5491 5541 558
    2013 2018 - - - - - - -
    1 7161 766-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (22,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 14,6 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 19,2 %) ;
    • 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 23 %).
    Pyramide des âges à Marigny-le-Châtel en 2007 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,5 
    5,5 
    75 à 89 ans
    8,6 
    13,6 
    60 à 74 ans
    13,9 
    22,5 
    45 à 59 ans
    20,3 
    21,8 
    30 à 44 ans
    22,1 
    14,6 
    15 à 29 ans
    16,5 
    21,8 
    0 à 14 ans
    18,0 
    Pyramide des âges du département de l'Aube en 2007 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,3 
    6,4 
    75 à 89 ans
    10,0 
    13,3 
    60 à 74 ans
    14,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,6 
    30 à 44 ans
    19,5 
    19,2 
    15 à 29 ans
    17,2 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,3 

    Lieux et monuments

    Le château

    Au Moyen Âge, Marigny avait un château fort. Un rôle des fiefs du comté de Champagne de 1190 dit qu'il figure au chapitre des grands fiefs. C'était donc une baronnie.

    En 1416, les gens du duc de Bourgogne occupèrent la ville et le château. En 1430, assiégée et prise par les troupes de Charles VII, la forteresse fut très endommagée. Plusieurs documents conservés à la BnF ou aux archives de l'Aube, et cités dans Marigny-le-Château, mon village[25], font état du délabrement du monument au cours des siècles suivants. La construction a fini par disparaître avant la Révolution française. Les fossés qui entouraient le monument existent encore mais ils sont en partie comblés.

    La halle

    Un marché se tenait déjà à Marigny en 1192. La halle qui abritait l'événement n'existait plus au XVIIIe siècle[23].

    L'hôpital

    La maison-Dieu de Marigny existait déjà en 1219. On ne sait rien de son origine. Les bâtiments anciens ont disparu ainsi que la chapelle dédiée à sainte Anne. Un nouvel hôpital-hospice a été fondé en 1893[23] grâce à la donation faite à la commune par M. et Mme Picard-Vallot. L'hôpital cesse de fonctionner durant la guerre de 1914-1918[25]. Les bâtiments abritent aujourd'hui l'école primaire. Il est également signalé à Marigny une maladrerie. Il subsiste un lieu-dit, le Pré aux Ladres, qui pourrait être l'emplacement de cet ancien établissement[25].

    L'église

    L'église[35] paroissiale, sous les vocables de saint Maurice (Maurice d'Agaune) et saint Pierre-ès-Liens (saint Pierre), date de la fin du XVe et du XVIe siècle. Comme beaucoup d'églises érigées à la même époque, elle a un aspect plutôt étriqué par rapport aux constructions flamboyantes de la région. Cette pauvre apparence est accentuée par les nombreux outrages subis au cours des guerres des XVe et XVIe siècles. Il n'en reste que le chœur, le transept et une travée de la nef[36]. Elle devait autrefois avoir une longueur de 40 mètres[23]. Une dalle funéraire (de Dame Hebeline ou Hedeline ?) datée de 1295 est déposée à l'intérieur de l'église[37]. Elle provient peut-être de la chapelle du château dédiée à sainte Catherine et détruite en même temps que la forteresse. Il subsiste aussi dans l'église quelques fragments de vitraux du XVIe siècle[38] et un retable du maître-autel représentant six apôtres[39]. Cette œuvre du XVIe siècle est à rapprocher des productions de l'atelier de sculpture du Maître de Chaource, notamment en ce qui concerne le traitement des visages[40]. Une réplique de cette œuvre a été réalisée au XIXe siècle et est exposée dans l'église de Saint-Martin-de-Bossenay.

    Les lavoirs

    Il y avait autrefois au moins quatre lavoirs dans le village le long de l'Ardusson. Deux ont été restaurés. D'un troisième, il n'existe plus que les fondations.

    Le monument aux morts

    Hameaux, fermes isolées et lieux-dits

    Au cadastre de 1831, figurent les noms de[23] :

    1. Bel-Air : ferme isolée aujourd'hui en ruine située entre la ferme de la Belle-Assise et le Moulin Rouge (finage d'Ossey-les-Trois-Maisons).
    2. Belle-Assise : ferme isolée détruite par un violent incendie en 1863[48]. Reconstruite depuis.
    3. Blin ou Saint-Blin (tour de) : éminence au sud du village d'origine humaine. (époque préhistorique ?)[19]
    4. Bourdeau (ou Bourg d'Eau) : au XIXe, hameau de Marigny aussi appelé Faubourg de Provins. Aujourd'hui, la rue du Bourg-d'Eau correspond à l'actuelle rue Georges-Clemenceau.
    5. la Garenne : bois représenté sur la carte de Cassini.
    6. l'Ile du Hameau : ferme écart aujourd'hui disparue.
    7. Juifs (ruelle des) : Cette ruelle située près de l'église existe toujours. Correspond probablement à un ancien quartier juif. Au Moyen Âge, la communauté juive du comté de Champagne était nombreuse et acceptée car elle participait à l'économie et au commerce de la région.
    8. la Maladière : Ancienne léproserie dont la construction est attestée en 1238. En 1609, ce n'était déjà plus qu'une pièce de terre à faible rendement constituée d'un pré noyé d'eau. Ce lieu est aussi désigné sous le nom de "Pré aux Ladres".
    9. la Potence : ancien lieu des exécutions publiques.
    10. Sainte-Catherine : ancienne chapelle du château. La voie Sainte-Catherine sépare les finages de Marigny et Ossey-les-Trois-Maisons

    Aujourd'hui, les lieux-dits recensés sur la carte IGN[49] sont : Vallée de Presle ; Vallée de la Mule ; Ferme de Belle Assise ; Ferme de Bel Ai r; la Piège ; le Piège ; la Glacière ; l’Étang ; la Ferme du Moulin ; les Trous de Beaulieu ; le Champsaur ; la Pierre Creuse ; le chemin de la Pèze ; le Pont du Rion ; Lls Marnes ;lL’Épine Gérard ; le Haut de l’Épine Gérard ; la Claie aux Richards ; la Saussaie à Jollier ; le Champ du Pare ;lLes Trois Mottats ; Cher Temps Fosse Chaudron ; Pille-Pille ; le Dîmage ;lLe Terrage ; les Fontaines ; le Chemin des Trois-Maisons ;lLa Garenne ;lLes Roises.

    La Belle Assise
    • Certains de ces toponymes se rapportent au passé de la commune. Ainsi la Pierre Creuse fait probablement référence à un mégalithe disparu car d'autres monuments préhistoriques de la région portent ce nom. Le lieu les Trois Mottas, situé dans la région la plus plate de la commune, sont sans doute une référence à d'anciens tumulus. Les voies romaines se retrouvent dans le chemin des Trois-Maisons et le chemin de la Pèze. Enfin les Roises désignent les anciens bassins de rouissage du chanvre.

    D'autres lieux font référence à la nature du sol (les Marnes) ou sa végétation (l’Épine Gérard  ; la Saussaie…). Liste des rues de Marigny-le-Châtel

    Personnalités liées à la commune

    Équipements

    • La bibliothèque : située 2 rue Roger-Salengro au-dessus du Pôle médical (était anciennement située sur la place de l’Église, dans l'un des plus vieux bâtiments de la commune, un ancien corps de ferme), elle est ouverte les mardis, mercredis, jeudi, vendredis et samedis matins. Elle est en réseau avec la Médiathèque départementale de l'Aube. Ainsi, grâce aux services de la navette de cette dernière, il est possible de lire un livre même si celui-ci ne se trouvait pas, au départ, à Marigny-le-Châtel[52].
    • La salle de l'Espérance.
    • La salle polyvalente, plus grande que la salle de l'Espérance, sert aussi de cantine pour les enfants des écoles maternelle et élémentaire du village.
    • Diverses salles utilisées par les associations pour des activités de loisirs ou culturelles, dont la MJP-MPT de Marigny-St Flavy.
    • Maison de services publics et de l'emploi : de vocation intercommunale, elle dépend de la Communauté de Communes de l'Orvin et de l'Ardusson et intègre le réseau des Maisons de Services au Public (MSAP), bientôt France Services. Elle abrite également les activités de diverses associations ou collectivités partenaires parmi lesquelles l’A.D.M.R., la DIDAMS (assistante sociale, consultation PMI), des permanences de la Mission Locale du Nord-Ouest Aubois.
    • Le gymnase Bernard-Laurent et la Salle d'Arts Martiaux (dojo), gérés par la Communauté de Communes de l'Orvin et de l'Ardusson.
    • Le stade municipal Laurent-Gilotte (football - athlétisme).
    • Le terrain de tennis.
    • Une aire de loisirs avec jeux et skatepark.
    • Un terrain de moto-cross entretenu et animé par le club MC Marigny.

    Économie

    • L'agriculture, comme dans tous les villages de Champagne crayeuse est une activité importante. Des fêtes sont parfois organisées comme en témoigne ces photos de Agriculteurs graine d'avenir prises en avril 2007. Les céréales (comme le blé, l'orge ou l'escourgeon), les betteraves, la luzerne, la pomme de terre, le chanvre sont les principales plantes cultivées dans les champs. D'autres variétés viennent diversifier les assolements : tournesol, pavot, fétuque, parfois aussi lin, moutarde, phacélie… Mais cette activité concerne une faible part de la population du village.
    • Les commerces sont nombreux et variés à Marigny-le-Châtel : deux boulangers, un boucher-traiteur, un fleuriste, trois coiffeurs… Il faut aussi compter sur un café qui fait aussi restaurant et hôtel et libraire, une agence de communication Lenikraphisme.com un kebab, une pizzeria et un Intermarché Contact. Des commerçants ambulants ou stationnant sur la place du village diversifient l'offre : poissonnier, vendeur de pizzas. Un petit marché se tient tous les dimanches matins sur la place de l'église.
    • Des artisans exercent aussi leurs métiers dans le village (garagistes, peintre, menuisier-plaquiste) ou les environs.
    • La profession médicale est représentée par trois médecins généralistes, une pharmacie, un cabinet composé de trois infirmières libérales, deux kinésithérapeutes associés d'une pédicure - podologue, d'une diététicienne, une psychologue et d'une orthophoniste ils sont tous réunis dans la nouvelle maison médicale depuis décembre 2014. Cette offre est maintenant complétée par un magasin réunissant un opticien et un audioprothésiste.
    • Mais l'économie c'est aussi les entreprises. Si la bonneterie n'est plus pratiquée dans le village, le nom de Marigny-le-Châtel a longtemps été associé à la reliure avec la SIRC. Malheureusement cette société, l'une des plus importantes d'Europe, était en perte de vitesse. Elle vient d'être reprise après un plan social lourd (licenciements[53] suivis d'une reprise de l'activité[54]). Dernièrement cette entreprise présente depuis 1945 et a fermé ses portes le 10 novembre 2015 après avoir été placée en redressement judiciaire depuis le 6 octobre 2015, l’administrateur judiciaire de la Société Industrielle de Reliure et de Cartonnage a demandé la liquidation judiciaire sans poursuite d’activités au tribunal de commerce de Troyes, cette entreprise comptait 88 salariés au moment de sa fermeture. (Source l'Est Eclair)

    Faune et flore de Marigny

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Voir la cartographie des écoulements d’eau.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Marigny-le-Châtel », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. BOURASSÉ (abbé J.J.) Cartulaire de Cormery, précédé de l'histoire de l'abbaye et de la ville de Cormery (1861), p. 10.
    13. BOUTIOT (Théophile) SOCARD (Émile) Dictionnaire topographique du département de l'Aube (1874), p. 93.
    14. IGN, plan de Cassini vers 1757.
    15. IGN, carte d'Etat-Major 1820-1866
    16. Arbois de Jubainville : Recherches sur les propriétés foncières p. 277.
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    54. Voir sur lest-eclair.fr.

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