Saint-Flavy

Saint-Flavy est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Saint-Flavy

Détail d'un vitrail de l'église.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson
Maire
Mandat
Eric Pilliet
2020-2026
Code postal 10350
Code commune 10339
Démographie
Population
municipale
286 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 16″ nord, 3° 45′ 42″ est
Superficie 17,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lyé
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Flavy
Géolocalisation sur la carte : Aube
Saint-Flavy
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Flavy
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Flavy

    Géographie

    Plan de Saint-Flavy.

    La commune de Saint-Flavy est située en Champagne crayeuse. L'Ardusson prend sa source dans le village.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Flavy est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marigny-le-Châtel, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 035 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,7 %), zones urbanisées (2,4 %), forêts (1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Économie

    En 1787 il y avait au village vingt métiers à toile de coton et treize à bas. Soixante cinq personnes étaient occupées par l'industrie du tissu.

    L'agriculture est la principale ressource du bourg. Outre les céréales, les cultures produisent des pommes de terre, betteraves, du chanvre et de la luzerne.

    Communes limitrophes

    Le territoire est entouré de cinq communes :

    Les communes de Prunay-Belleville, Echemines et Marigny-le-Châtel font partie du canton de Marcilly-le-Hayer tout comme Saint-Flavy. Les communes de Orvilliers-Saint-Julien et Ossey-les-Trois-Maisons font partie du canton de Romilly-sur-Seine-1.

    Histoire

    Des prospections aériennes ont repéré sur le finage de la commune au moins six nécropoles ou enclos d'habitations protohistoriques remontant sans doute à l'âge du fer[11].

    La voie romaine de Troyes à Paris passe du sud-est au nord-ouest sur les hauteurs au nord du village, sans se confondre avec le chemin de Marigny[12],[13]. Elle doit son nom à un ermite de l'époque mérovingienne, saint Flavit, ou Flavy, apôtre de la région, mort le à Marcilly-le-Hayer.

    En 1789, le village relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens et pour le bailliage seigneurial, celui de Marigny.

    Alors qu'en 1789, Belleville et Saint-Flavy ne formaient qu'une seule commune[14]. Une ordonnance du a démembré le hameau de Belleville de la commune pour le réunir à Prunay. Ainsi naît la commune de Prunay-Belleville.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 juin 2016 M. Daniel Hazouard[15] LR Agriculteur retraité
    2016 En cours Éric Pilliet[16]
    Réélu pour le mandat 2020-2026 [17]
       
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2018, la commune comptait 286 habitants[Note 3], en augmentation de 7,52 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    240417404386388367239223220
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    224228236237255265253246232
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    232235213203201229229241227
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    208180192216247211250255267
    2017 2018 - - - - - - -
    283286-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église du XIIe siècle était à l'entière collation de l'évêque et ses dîmes se partageait entre l'évêque et l'abbaye de Paraclet. La cure était du doyenné de Marigny et sous le vocable de l'Assomption. Son architecture : porche et nef en architecture romane ; flèche et chevet du XVIe.
    • La source de l'Ardusson formant une somme (nom donné par les Champenois aux bassins naturels plus ou moins vastes qui se creusent devant les sources des rivières de la Champagne crayeuse).
    • Le lavoir.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Marigny-le-Châtel », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Laurent Denajar, l'Aube : Carte archéologie de la Gaule .- Paris : Académie des Inscriptions et belles Lettres : Ministère de la Culture et de la Communication : Ministère de la Recherche : Maison des sciences de l'Homme, 2005.- 701 p. (ISBN 2-87754-093-6)
    12. Arbois de Jubainville : répertoire archéologique de l'Aube. 1861
    13. Piétresson de Saint-Aubin, manuscrit conservé aux Archives départementales sous la cote 2J 106
    14. Poré, Cahier de doléances, Bailliage de Sens, , 273.
    15. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
    16. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Lien externe

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