Malause
Malause est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Malause | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives | ||||
Maire Mandat |
Marie-Bernard Maerten 2020-2026 |
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Code postal | 82200 | ||||
Code commune | 82101 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Malausain | ||||
Population municipale |
1 178 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 99 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 05′ 26″ nord, 0° 58′ 26″ est | ||||
Altitude | 65 m Min. 56 m Max. 195 m |
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Superficie | 11,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Malausains.
Géographie
Localisation
La commune de Malause est située sur la rive droite de la Garonne, entre Montauban et Agen, proche de la confluence du Tarn et de la Garonne.
Accès par la gare de Malause sur la ligne Bordeaux - Sète.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
La commune compte une gare sur son territoire, la gare de Malause, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Montauban-Ville-Bourbon et Agen.
La ligne 801 du réseau liO relie la commune à Montauban depuis Lamagistère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[8]et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 740,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[12] à 14 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Malause est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,9 %), terres arables (17,5 %), zones urbanisées (9,8 %), eaux continentales[Note 6] (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), forêts (6,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Plusieurs historiens donnent des interprétations diverses à l'origine du nom Malause. La plus plausible est celle qui consiste à penser que le nom vient de « Malaucia » sorte d'établissement, situé sur les bords du petit ruisseau la Saudèze, qui recevait des convalescents d'un hôpital voisin.
Histoire
Au Xe siècle et pendant près de quatre siècles, Malause-en-Quercy est une seigneurie de la famille de Durfort, puissante maison dont le nom se trouve intimement lié non seulement à l'histoire de Malause, mais encore à celle de toute la région.
Le , Louise du Lion, riche héritière, se maria avec Charles, bâtard de Bourbon, sénéchal de Toulouse. Elle apportait à son époux, entre autres, la terre de Malauze, la vicomté de Lavedan et les Quatre-Vallées.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2018, la commune comptait 1 178 habitants[Note 7], en augmentation de 6,51 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Le pèlerinage de Compostelle
Malause est situé sur le Gr 65, la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle du Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port.
On vient de Moissac pour continuer vers Auvillar.
L'église Saint-Jean. Le canal latéral à la Garonne à Malause.
- Le barrage de Malause : barrage EDF sur la Garonne, à l'origine du canal d'alimentation de la centrale nucléaire de Golfech.
- L'église Sainte-Rose de Sainte-Rose, située dans l'enceinte du cimetière surplombant la vallée de la Garonne. Son portail date du XVe siècle. On venait autrefois à Sainte-Rose en pèlerinage, à cause de l'huile de la lampe qui avait la réputation de guérir les maux pourprés (urticaire et purpura) ou à la suite d'un vœu.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Malause, située au centre du village. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[24]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[25].
- La halte nautique sur le « canal latéral à la Garonne » qui relie l'Atlantique à la Méditerranée.
- Les lavoirs et de nombreux pigeonniers.
- Le GR 65 du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle traverse le village en provenance de Moissac et se poursuit vers Auvillar.
- Le phare aéronautique de l'aéropostale. Il faisait partie de la ligne Bordeaux-Toulouse et fonctionna du début des années 1930 jusqu'aux environs de la guerre. C'était un repère pour les avions de nuit, son système lumineux consistait en une lanterne tournante d'une portée de 60 km.
Personnalités liées à la commune
- Philippe Delerm, écrivain.
- Pierre Delvolvé, professeur de droit public honoraire.
- Claude Alibert (1933 - 1-10-2011), écrivain.
- Serge Raffy, journaliste, écrivain.
- Délie Duparc, peintre et sculpteur.
Héraldique
Blason | D'argent à la bande d'azur semée de fleurs de lys d'or à plomb chargée d'un filet de gueules. Cf Maison de Bourbon-Lavedan |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Valence - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Malause et Valence », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Valence - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Malause et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valence », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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