Latouche-Tréville (frégate)

Le Latouche-Tréville (indicatif visuel D646) est une frégate de lutte anti-sous-marine de la classe Georges Leygues (type F70) de la Marine nationale. La frégate Latouche-Tréville est basée à Brest et est parrainée par la ville de Saumur.

Pour les autres navires du même nom, voir Latouche-Tréville (navire).

Latouche-Tréville
Type Frégate
Classe Georges Leygues
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Quille posée 31 mai 1985
Lancement 19 mars 1988
Statut en service
Équipage
Équipage 20 officiers , 140 officiers mariniers, 80 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 139 mètres
Maître-bau 15 mètres
Tirant d'eau 5,50 mètres
Tirant d'air 47,60 mètres
Vitesse 30 nœuds avec les turbines à gaz (TAG) et 21 nœuds avec les diesels
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 100 mm Mle 68
2 canons de 20 mm F2
4 mitrailleuses Browning M2 de 12.7 mm CRC (Changement Rapide du Cannon)
8 missiles MM40 Exocet
1 système Crotale EDIR
2 systèmes Simbad
2 TLT (10 torpilles L5 mod 4 ou MU90)
Électronique 1 centrale de navigation inertielle SIGMA 40
Aéronefs Anciennement 1 hélicoptères Lynx HAS.4 en hangar
Carrière
Port d'attache Brest
Indicatif D646

Caractéristiques

La frégate Latouche-Tréville est équipée de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem. Grâce à leur technologie Gyrolaser (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l'efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d'autodéfense du bâtiment.

Armement

Le bâtiment est armé de deux systèmes de quatre missiles anti-navire MM40 Exocet (huit Exocet), d'un système anti-aérien Crotale EDIR avec huit missiles sur rampes (vingt-six missiles), d'un canon de 100 mm Mod. 1968 CADAM, de deux canons anti-aérien de 20 mm F2, de quatre mitrailleuses de 12,7 mm et de deux catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (dix torpilles). Il embarque deux hélicoptères Westland Lynx[1].

Carrière opérationnelle

En , lors de l'opération Serval, la frégate Latouche-Tréville escorte un navire roulier, le Louise-Russ, qui transporte du matériel de Toulon à Dakar[2]. À partir d', la frégate participe à la mission Corymbe[3].

En 2015, la frégate escorte la réplique de la frégate Hermione qui a emmené le marquis de La Fayette en Amérique, pendant un voyage de quatre mois[4].

En , le Latouche-Tréville subit une fortune de mer par gros temps et perd sa tête de mât entraînant des dégâts sur les structures inférieures et le pont, l'obligeant à regagner Brest[5].

Déployée en Méditerranée centrale le 1er octobre 2020, la Frégate anti-sous-marine (FASM) brestoise Latouche-Tréville a achevé le 7 novembre 2020 son mandat dans le cadre de l’opération européenne EURONAVFOR MED IRINI.

En mars 2021, la France a proposé à la Grèce de lui faire don des frégates Latouche-Tréville et Jean Bart si elle achète 4 frégate de défense et d’intervention (FDI) "Belh@rran" à la société Naval Group dans le cadre de son projet de modernisation.[6]

Le Latouche-Tréville apparaît dans le film-documentaire Océans de Jacques Perrin.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, notice BnF no FRBNF35734655).
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0).
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4).

Articles connexes

Liens externes

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