Jazz in Marciac

Jazz in Marciac (JIM) est un festival de jazz créé en 1978 à l'initiative d'une poignée d'amateurs, à la suite d'un concert de Bill Coleman se déroulant sur une période de trois semaines, généralement de fin juillet à mi-août, à Marciac en France.

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Jazz in Marciac
JIM

Logo de Jazz in Marciac lors de l'édition 2018 du festival

Genre Jazz, Blues
Lieu Marciac (Gers),
France
Période Fin juillet / début août
Scènes Chapiteau, places et rues de la ville, la salle de spectacle L'Astrada ainsi que le scène du Festival Off.
Capacité Chapiteau : configuration "assise" : 6700, configuration "debout" : environ 11000, l'Astrada : environ 500 places.
Date de création 1978
Fondateurs André Muller, Jean-Louis Guilhaumon et quelques amateurs de Jazz
Statut juridique Association loi de 1901
Organisateurs Association Jazz in Marciac
Direction Jean-Louis Guilhaumon
Direction artistique Jean-Louis Guilhaumon
Site web jazzinmarciac.com

En accueillant environ 250 000 visiteurs chaque année, il est un des plus importants festivals en France[1].

Pendant le festival, la place principale qui a conservé ses arcades médiévales accueille en son centre le festival off (gratuit) sous une tente. Les concerts ont lieu le soir sous un chapiteau géant comptant entre 5000 et 6 000 places[2]. De nombreux restaurants du village ou des tavernes installées pour l'occasion proposent des repas accompagnés de musiciens.

Wynton Marsalis, trompettiste et ambassadeur attitré du festival (à la suite de Bill Coleman et Guy Lafitte[3]) est présent à chaque édition depuis 1991[4]. Il a écrit une Marciac Suite[5]. Une statue à son effigie a été érigée sur le pavillon de la salle de Spectacle l'Astrada.

La quarante-troisième édition, initialement prévue du 24 juillet au , est annulée le 22 avril par le comité d'organisation du festival, en raison de la pandémie de coronavirus[6],[7]

Histoire

En 1978, Jean-Louis Guilhaumon et André Muller[8] organisent une soirée de concerts en présence de Claude Luter[9].
Consacré à l'origine au jazz traditionnel, le festival se diversifie sous l'impulsion de Jean-Louis Guilhaumon, principal du collège de Marciac[8].

En 1979, le festival passe à trois jours en invitant Guy Lafitte et Bill Coleman[9].

En 1984 apparait la scène du chapiteau d'une capacité de 6000 places[9].

En 1992, le festival passe à huit jours[9].

Depuis l'inauguration de la salle de l'Astrada en , Jazz In Marciac propose également une saison culturelle en dehors des trois semaines de festival[10].

Fréquentation et dates

AnnéesDatesFestivaliers
2001 (10 jours) 170 000[11]
2010 225 000[12]
2014 27 juillet-18 août 260 000[13]
2016 29 juillet-15 août 250 000[2]
2017 28 juillet-15 août 242 000[14]
2018 27 juillet-15 août
2019 25 juillet-15 août

Lors du concert de Carlos Santana en 2018, le chapiteau a pu accueillir plus de 10 000 personnes[15].

La moitié des festivaliers viennent du Sud-Ouest, le reste venant principalement d'Île-de-France, ainsi que de l'étranger pour 10 % d'entre eux[9].

Fonctionnement

Jazz In Marciac est juridiquement constitué comme association loi de 1901 et dispose d'un budget de 3,3 millions d'euros en 2010[2], de 3,5 millions d'euros en 2015[1] et de 3,8 millions d'euros en 2018[9].

Impact économique

En 2014, il y a 19,2 millions d'euros de retombées économiques pour le pays du Val d'Adour[9].

Programmation

Ce festival a accueilli de nombreux musiciens de renommée internationale tels que :

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

Une belle aventure jazziste. Jazz in Marciac est le premier ouvrage publié par les Éditions du Ponant (Bordeaux) en 1986. Les auteurs en sont Michel Laverdure pour le texte et Christian Kitzinger pour les photographies.

Le livre Le Fabuleux Destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz (2014), ouvrage de référence sur le trajet sociétal de Marciac, raconte et met en perspective le festival JIM et la passion du jazz qui enveloppe la bastide marciacaise ; ainsi, l'ouvrage replace-t-il la naissance, le développement et le succès de Jazz in Marciac dans le contexte et le trajet historiques de la cité gersoise[16].

Références

  1. Florian Pierrat, « Quand les festivals d'été donnent un coup de pouce à l'économie (carte) », sur Le Figaro, (consulté le )
  2. Hadrien Gonzales, « Marciac ou le miracle du jazz », sur Le Figaro, (consulté le )
  3. Libération
  4. Sacha Reins, « Wynton Marsalis, fidèle du festival », Le Point, (lire en ligne).
  5. La Marciac Suite sur le site du musicien
  6. Covid-19 : Jazz in Marciac annonce l'annulation de son 43e festival (2020), sur La Dépêche, 22 avril 2020 (consulté le 23 avril 2020).
  7. « Privé de son festival de jazz, Marciac a le souffle coupé », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  8. Francis Marmande, « Jazz in Marciac, le festival des festivals », sur Le Monde, (consulté le )
  9. Laurent Marcaillou, « Jazz in Marciac a boosté le tourisme dans le Gers », sur Les Échos, (consulté le )
  10. Jean-Claude Raspiengeas, « Les quatre saisons de Marciac, premier épisode : l'été », sur La Croix, (consulté le )
  11. Bénédicte Agoudetsé, « Jazz in Marciac : record battu ! », sur Le Parisien, (consulté le )
  12. « La plus belle édition depuis l’origine », sur Sud Ouest, (consulté le )
  13. Thierry Fabre, « Le festival Jazz in Marciac a battu un record historique », sur Challenges, (consulté le )
  14. « Ouverture de Jazz in Marciac : place au(x) genre(s)! », sur Le Point, (consulté le )
  15. « Plus de 10 000 personnes au concert de Santana », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
  16. Jacques Barnouin, Pierre-Henri Ardonceau et Bernard Deubelbeiss, Le Fabuleux Destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Un Autre Reg'Art, , 180 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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