France Nature Environnement

France Nature Environnement (FNE) est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. Créée en 1968 sous le nom de Fédération française des sociétés de protection de la nature (FFSPN), elle est reconnue d'utilité publique en 1976. Elle est la porte-parole d'un mouvement de trois mille associations, regroupées au sein de quatre-vingts organisations adhérentes, en métropole et outre-mer[1]. Le logo de la Fédération est le hérisson, sa signature est « Partout où la nature a besoin de nous ».

Pour les articles homonymes, voir FNE.

Au 31 décembre 2014, FNE fédérait 52 associations ou fédérations régionales[2] telles la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA), Nord Nature, Alsace Nature, Eau et rivières de Bretagne, Poitou-Charentes Nature, France Nature Environnement Île-de-France[3], quinze associations nationales dont la Société nationale de protection de la nature, la Ligue pour la protection des oiseaux, Humanité et Biodiversité, l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes, l'Office pour les insectes et leur environnement (OPIE)[4], Surfrider Foundation Europe[5] et treize associations « correspondantes »[2], dont la Fédération française de randonnée pédestre (FFRP)[6], la Fédération française de naturisme et la Fédération des parcs naturels régionaux de France[7]. Mais, FNE, qui promeut l'éolien industriel, n'a pas de coopération avec la Fédération Environnement Durable ni avec la Société Protection du Patrimoine et des Paysages de la France car ces deux associations ont pris position contre le développement de ce type d'énergie renouvelables. De forts points de convergence existent cependant pour promouvoir un monde plus vivable pour les humains et les animaux avec toute la richesse naturelle et la biodiversité.

Au niveau international, FNE est membre du Bureau européen de l'environnement (BEE), de Transport et Environnement[8] et Seas at Risk[9].

Histoire

France Nature Environnement est issue d'une volonté commune de réunir les associations nationales, régionales, départementales et locales en un même ensemble où chaque élément garde son originalité et son autonomie en poursuivant des buts identiques : à la suite de l'éditorial du président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN), François Hüe, dans Le Courrier de la Nature appelant à l'union des protecteurs de la nature[10], dix-huit associations participent à la création de la Fédération française des sociétés de protection de la nature (FFSPN)[11] en 1968. En 1990, la FFSPN prend le surtitre France Nature Environnement[12].

Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen et Emmanuel Macron, France Nature Environnement appelle implicitement dans une tribune avec soixante autres associations à faire barrage à la candidate FN[13].

Organisation

Pour accomplir ses missions, France Nature Environnement s'appuie sur 180 dirigeants bénévoles (administrateurs, responsables de réseaux, représentants dans différentes commissions), issus des associations de terrain. Les salariés et bénévoles, indépendamment des orientations politiques nationales et parfois en opposition avec celles-ci (éolien par exemple qui n'est pas accepté dans le milieu rural), coordonnent des actions de défense de la nature en lien en fonction des atteintes constatées ou pressenties à l'environnement. Ils peuvent s'appuyer sur les salariés de l'équipe nationale[14].

Sur chaque thématique environnementale, une équipe nationale, composée de bénévoles et salariés, coordonne un réseau de militants venus des associations de FNE. Cette organisation a été mise en place en 1995. Il existe aujourd'hui treize réseaux et missions : agriculture ; biodiversité et biotechnologies ; eau et des milieux aquatiques ; éducation et sensibilisation à l’environnement et à la nature ; biodiversité ; forêt ; juridique ; océans, mers et littoraux ; prévention et gestion des déchets ; risques et impacts industriels ; santé et environnement ; transports et mobilités durables ; villes et territoires soutenables.....[14].

Gouvernance

La gouvernance de la fédération est assurée par plusieurs organes statutaires : l’Assemblée générale, le Conseil d'administration, le Bureau et la Conférence des présidents.

Le Conseil d'administration compte 24 membres, élus pour 3 ans lors de l'Assemblée générale. Le Conseil d'administration élit un bureau composé de 8 personnes (président, 3 vice-présidents, 2 secrétaires nationaux, un trésorier et un trésorier-adjoint). Ces administrateurs sont désignés par les associations membres de FNE qui votent chaque année[15]. La Conférence des présidents réunit simultanément les présidents des associations adhérentes et les membres du Conseil d’administration.

FNE a rejoint Le Mouvement associatif en décembre 2017[16].

Présidence

Présidents de la fédération :

  • Pierre Aguesse (1968-1975)
  • François Ramade (1975-1978)
  • Jean-Claude Lefeuvre (1978-1982)
  • Jean-Pierre Raffin (1982-1986)
  • Pierre Delacroix (1986-1990)[17]
  • Jean Untermaier (1990-1992)[18]
  • Patrick Legrand (1992-1995)
  • Lionel Brard(1995-1999)
  • Bernard Rousseau (1999-2005)
  • Sébastien Genest (2005-2010)
  • Bruno Genty (2010-2014)
  • Denez L'Hostis (2014-2017)
  • Michel Dubromel (2017-2020)
  • Arnaud Schwartz (2020-)

Denez L'Hostis a été élu président de France Nature Environnement le samedi 5 avril 2014 à la suite de l'Assemblée générale annuelle de France Nature Environnement, réunissant les associations membres de la fédération[19]. Né en 1947, adhérent à Eau et rivières de Bretagne et Bretagne Vivante depuis le début des années 1970, Denez L'Hostis a créé dans les années 1980 PREDEO, association pour la préservation et le développement de l'estuaire de l'Odet. Il s'implique au niveau associatif national à partir des années 2000. Il a représenté France Nature Environnement au Grenelle de l'Environnement (Comop 12) et au Grenelle de la Mer (2008-2009). Responsable de la mission Mers, océans et littoraux de France Nature Environnement depuis octobre 2009 (devenue le réseau Mers, océans et littoraux en mars 2014), Denez L'Hostis est administrateur de France Nature Environnement depuis 2013. Il a également été directeur de la Cité de la Mer à Cherbourg de 1998 à 2007, conseiller municipal de Quimper et Vice-président de Quimper Communauté de 2008 à 2014. En novembre 2015, Denez L'Hostis fait don aux Archives nationales sur le site de Pierrefitte-sur-Seine, d'un lot d'archives de France Nature Environnement (FNE), sous la cote 217AS : Inventaire du fonds 217AS.

L'avant-dernier président, Michel Dubromel, est ingénieur chimiste de formation. Ancien salarié de 1977 à 2003 de la multinationale américaine Rohm & Haas[20], Michel Dubromel a un long parcours associatif. Après avoir occupé différentes responsabilités au sein d'Alsace Nature de 1994 à 2008, il a rejoint Jura Nature Environnement et est devenu administrateur de FNE Franche-Comté. Il a ensuite été responsable du « réseau Transports et Mobilité Durables » de FNE de 2003 à 2015. Administrateur de la Fédération à partir de 2008, il est devenu membre du Bureau en 2009 et vice-président de FNE. Il a été élu président de FNE le 4 avril 2017[21].

Élu nouveau président en avril 2020, Arnaud Schwartz est titulaire d’un diplôme universitaire de technologie en génie biologique, option génie de l’environnement et d’un master en aménagement et développement local, rural et urbain[22]. Il commence sa carrière comme chargé de développement de 2002 à 2009 sur le projet de coopération transfrontalière franco-allemand aboutissant à la création de l’eurodistrict « Régio Pamina »[23]. Il milite localement pour l’environnement en rejoignant en 2002 l’association « Alsace Nature » et devient en 2016 président-fondateur de « FNE Grand Est ». A l’échelle nationale il devient en 2015 administrateur puis secrétaire national de FNE. Conscient de l’importance de l’Union européenne pour la prise en compte de la protection de l’environnement dans les lois nationales, Arnaud Schwartz devient membre du Conseil Economique et Social Européen à partir de mi-2017[24]. En tant que nouveau président, Arnaud Schwartz publie un plaidoyer en faveur de la coopération (y compris à l'échelle européenne)[25], en ces temps des plus troublés. Il précise aussi que « se [fondant] sur la meilleure science disponible, les plus grandes institutions internationales, disent elles-mêmes qu'il reste moins de 10 ans pour réagir, faute de quoi d'ici à la fin du siècle, voire avant, nos chances de survie se trouveront plus que fortement compromises »[26].

Positions défendues

La fédération est fortement attachée aux nouveaux modes de consommation et de déplacement[27]. Dans ses relations extérieures, elle prône le dialogue avec les institutions, les élus, et les autres parties prenantes représentatives (syndicats, autres associations...). Dans son fonctionnement interne, elle est dirigée par des salariés qui s'appuient sur de très nombreux bénévoles. France Nature Environnement se veut un mouvement citoyen, se déclare indépendante de tout parti politique[28] même si elle prend position au niveau national pour promouvoir tel système de production d'électricité plutôt que tel autre. Les salariés et bénévoles de France Nature Environnement s'attachent, pour leur part, avant tout, sur le terrain, à éviter les impacts environnementaux de tout projet de construction quel qu'il soit.

Les principaux thèmes de défense de l'environnement de France Nature Environnement s'articulent autour d'un monde plus vivable #monde vivable, hashtag repris par FNE en 2016 dans une campagne de communication autour de slogans tels que :

1.    Pouvoir se baigner dans une rivière

2.    Pouvoir mordre dans une pomme sans réfléchir

3.    Avoir du beau temps et pas la pollution qui va avec

4.    Courir sans penser à ce qu’on respire

5.    Revoir des abeilles

6.    Pouvoir se dire qu’un paysage était là avant nous et qu’il sera encore là après nous

7.    Voir réapparaître ce qui était en voie de disparition

8.    Savoir que nos enfants parlerons de forêts et d’animaux sauvages autrement qu’au passé...

France Nature Environnement défend :

France Nature Environnement s'oppose :

Compte tenu de l'intrication des menaces sur le climat et la biodiversité, l'Association des maires de France et des Présidents d’intercommunalité, l'Association des petites villes de France, l'Association des Villes de France, l'Association des maires ruraux de France et France Nature Environnement lancent en commun l'« Appel de Marseille » pour mettre en œuvre des solutions fondées sur la nature partout dans les territoires[51]. L'Union internationale pour la conservation de la nature précise en quoi consistent ces solutions[52].

Actions

France Nature Environnement est présente dans les principales commissions nationales de concertation. En 2013, elle participe notamment aux travaux du Conseil national pour la transition écologique[53].

A Paris, 6 membres du conseil d'administration de France Nature Environnement siègent au Conseil économique, social et environnemental (CESE) depuis fin 2010, au sein du groupe environnement et nature[54]. La fédération est la porte-parole des dizaines de milliers de bénévoles des associations membres et affiliées.

France Nature Environnement siège aux Conseils d'administration de l'Office national des forêts, de l'ADEME et de la SNCF. France nature environnement agit également au sein des commissions de suivi d'état de l'eau, de suivi d'activités polluantes, d'établissement de DOCOB (document d'objectifs) pour le réseau Natura 2000 en particulier.

La fédération soutient les projets développés par les associations qu'elle rassemble, comme la préservation des espaces naturels, la sensibilisation des citoyens et la progression du droit de l'environnement[55].

FNE suit plus d'une centaine de procédures contentieuses chaque année - 148 dossiers juridiques en 2014[56] - en appui ou en lien avec ses associations membres ou affiliées, contre les atteintes à la nature et à l'environnement (pollutions, destructions d'espèces protégées...).  

France Nature Environnement s'est impliquée dans le processus dit du Grenelle Environnement. Elle participe à la Conférence environnementale annuelle mise en place depuis 2012. En 2014, France Nature Environnement a boycotté la table ronde sur les transports, en signe de protestation à la suite de l’abandon de l’écotaxe[57],[58].

En , l'association a lancé une campagne publicitaire[59] pour sensibiliser l'opinion publique aux conséquences que peuvent avoir l'élevage de porc industriel et les engrais sur la qualité des algues. Se sentant directement visé, le conseil régional de Bretagne a porté plainte contre l'association pour atteinte à l'image de la région. Début , après réception d'un courrier de FNE regrettant que cette campagne ait pu être interprétée « comme étant dirigée contre la Bretagne »[60], le conseil régional a décidé de retirer sa plainte[61].

Le 21 septembre 2011, à l'occasion des dix ans de l'explosion de l'usine AZF à Toulouse, France Nature Environnement a demandé à l'artiste Julian Beever de reproduire à la craie un cratère, en trompe-l'œil sur le sol, comme à la suite d'une explosion, place Raoul Dautry, en face de la Gare Montparnasse à Paris[62]

En janvier 2012, lors de son congrès, à Montreuil, France Nature Environnement a réuni 7 des principaux candidats à l'élection présidentielle qui ont présenté devant les 2 000 personnes présentes leurs positions sur les questions environnementales. François Hollande, alors candidat, s'est engagé notamment sur les futures conférences environnementales[63], la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte[64] et la loi sur la biodiversité.

Dans la nuit du 6 juillet 2012[65], France Nature Environnement a réalisé des « reverse graffiti » sous le pont d'Austerlitz et Place du Trocadéro, à Paris, pour alerter l'opinion publique sur les impacts sanitaires et environnementaux des particules fines de diesel. Le tag a été obtenu avec un nettoyeur haute pression.

Jeudi 22 novembre 2012[66], France Nature Environnement a installé un food-truck sur le parvis de la Gare Montparnasse à Paris et proposé un repas anti-gaspillage aux passants. Une centaine de repas ont été servis, à base d'aliments récupérés auprès de supermarchés : bananes, poulet, artichauts, etc. L'objectif de cette opération était de dénoncer le gaspillage alimentaire, un « scandale éthique, environnemental et économique » selon la fédération[67].

En novembre 2013, l’association écologiste a posé un cube de toile blanche sur le toit d’un immeuble parisien. Sur l'une des faces, un produit collant a été apposé. Les polluants présents dans l'air s'y sont fixés, laissant apparaître le mot « irrespirable ». Par cette action, France Nature Environnement a voulu dénoncer les impacts sanitaires et environnementaux de la pollution de l’air[68].

Le 2 novembre 2014, à la suite de la mort de Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014. Rémi Fraisse était adhérent à Nature Midi-Pyrénées, association membre de France Nature Environnement, FNE organise un sit-in pacifique à Paris[69], sur le Champ-de-Mars, en sa mémoire, qui rassemble environ 700 personnes. Le vendredi 7 novembre, Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement, est reçu par François Hollande, président de la République Française, et lui demande l’abandon du projet de barrage sur le site de Sivens. [70]

France Nature Environnement s'oppose au projet Val Tolosa à Plaisance-du-Touch.

Le 26 mars 2018, France Nature Environnement, Sherpa et Mighty Earth interpellent 20 entreprises de l'industrie agroalimentaire et de la grande distribution française sur les conséquences désastreuses du soja utilisé dans l'alimentation des animaux d'élevage et les rappellent à leur « devoir de vigilance » sur leurs sources d'approvisionnement[71].

Actions de représentation d'intérêts

Auprès de l'Assemblée nationale

France Nature Environnement est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'association déclare à ce titre un budget global de 3 461 268 euros dont 1 470 847 euros de financement public et indique que les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 100 000 et 150 000 euros[72].

Haute Autorité de la transparence de la vie publique

Pour le deuxième semestre de l’année 2017, France Nature Environnement déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des actions de représentation d'intérêts pour un montant compris entre 300 000 et 400 000 euros[73].

En province

FNE Grand Est

La confédération France Nature Environnement Grand Est (FNE Grand Est) est née environ un an après la création de la région du Grand Est[74]. Eu égard au souhait exprimé par la région du Grand Est et les administrations régionales d'avoir un interlocuteur unique en face d'elles, les fédérations de protection de la nature d'Alsace, de Champagne-Ardenne et de Lorraine se sont fédérées au sein de FNE Grand Est[75], qui comprend au total 50 000 personnes, militant dans 250 associations. Les fédérations régionales de protection de la nature qui lui préexistaient sur le territoire de la région en deviennent membre de droit, cette fois-ci à l'échelle infra-régionale. Elles ne disparaissent pas, et continuent donc d’exister[76]. La confédération est présidée par Arnaud Schwartz, issu d'Alsace Nature, et également secrétaire national de France Nature Environnement[77]. L'Office des données naturalistes du Grand Est ODONAT Grand Est[78], la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports Grand Est (FNAUT Grand Est)[79] ainsi que la Ligue pour la protection des oiseaux du Grand Est (LPO Grand Est)[80] rejoignent également la confédération FNE Grand Est.

FNE Grand Est a craint par le passé que le Grand Est ne devienne la « poubelle nucléaire » de la France[81],[82]; elle craint aujourd'hui qu'elle ne devienne "la poubelle éolienne" de la France. La Champagne héberge déjà les centres de stockage de Morvilliers et de l'Aube. Maintenant, la France songe à enfouir les plus dangereux de ses déchets nucléaires dans son sous-sol, entre Champagne et Lorraine, dans le cadre du projet Cigéo.

Une confédération sera mieux à même d'être l'interlocuteur d'une administration qui commence à agréger ses statistiques régionales, à l'échelle du Grand Est. À titre d'exemple, en matière de qualité de l'air et d'énergie, ATMO Grand Est[83] assure la relève des organismes chargés de la mesure de la qualité de l'air et de l'établissement des statistiques sur l'énergie, qui existaient en Alsace, Champagne-Ardenne et en Lorraine. La confédération devient leur interlocuteur, à charge pour elle de transmettre les informations aux fédérations infra-régionales.

Membres de droit

Les membres de droit sont Alsace Nature, Champagne-Ardenne Nature Environnement, ainsi que Lorraine Nature Environnement.

Champagne-Ardenne Nature Environnement

Le lac d'Orient, près de Troyes, en Champagne, classé en qualité de zone spéciale de conservation.

Le siège de Champagne-Ardenne Nature Environnement est basé au bord du lac du Der-Chantecoq, à Sainte-Marie-du-Lac-Nuisement[84].

L'avancement du projet du parc national des Forêts de Champagne et Bourgogne, futur parc national de plaine, situé à cheval sur le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté, toujours en état de préfiguration, est suivi avec vigilance par la France Nature Environnement[85].

L'agriculture industrielle constitue un sujet d'inquiétude en Champagne. Ainsi, l'association Robin Wood fournit les consommations de pesticides cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques en France. L'Aube occupe la première place avec 788 tonnes par an, suivi de la Marne avec 701 tonnes par an[86]. En matière de consommation de glyphosate, l'Aube occupe également la première place avec 276 tonnes par an[87]. L'interdiction de ce dernier se fait attendre[88].

L'énergie éolienne en Champagne-Ardenne est particulièrement bien développée, à tel point que la production éolienne de la « subrégion » de Champagne-Ardenne, au sein de la région du Grand Est, devance celle de la Bretagne[89]. Les deux centres de stockage de déchets nucléaires font l'objet d'un suivi par la fédération infra-régionale. Deux centrales nucléaires sont implantées sur le territoire: celle de Nogent-sur-Seine, située à une centaine de kilomètres de l'agglomération parisienne, et celle de Chooz.

Office des données naturalistes Grand Est

La côte de Meuse vue depuis la côte Saint-Germain.

L'Office des données naturalistes du Grand Est[90] (Odonat Grand Est) s'est donné pour objectif de recenser la biodiversité de la région. Il comprend naturellement des associations naturalistes.

Les membres en sont les suivants:

  • Alsace Nature
  • Association Nature du Nogentais
  • BUFO
  • CPIE de Meuse
  • CPIE du pays de Soulaines
  • Groupe d’Étude des Mammifères de Lorraine
  • Groupe d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace
  • Groupe Tétras Vosges
  • IMAGO
  • Ligue pour la protection des oiseaux de Meurthe-et-Moselle
  • Ligue pour la protection des oiseaux de Moselle
  • Ligue pour la Protection des Oiseaux en Alsace
  • Ligue pour la protection des oiseaux en Champagne-Ardenne
  • LOrraine Association NAture (LOANA)
  • Lorraine Information Naturaliste
  • Petite Camargue Alsacienne
  • REgroupement des Naturalistes ARDennais (RENARD)
  • Saumon Rhin
  • Société Botanique d’Alsace
  • Société d’Histoire Naturelle et d’Ethnographie de Colmar
  • Société Mycologique de Strasbourg
  • Société Mycologique du Haut-Rhin,

sans oublier le Conservatoire des sites lorrains ainsi que le Conservatoire des sites alsaciens, qui œuvrent en faveur de la biodiversité. Le Conservatoire botanique de Nancy, en tant que membre de la Fédération des Conservatoires botaniques nationaux, constitue un des conservatoires botaniques nationaux[91], tandis que le Conservatoire botanique national du Bassin Parisien a une délégation en Champagne[92].

Odonat Grand Est est un partenaire privilégié de la région du Grand Est en matière de biodiversité[93]. Dans le cadre des « 24 heures de la biodiversité », les naturalistes d'Odonat Grand Est venus des quatre coins du Grand Est se sont retrouvés sur l'Île du Rhin à Fessenheim en mai 2018. Une centaine de personnes étaient présentes, comptant dans leurs rangs des ornithologues, mammalogistes, entomologistes, herpétologues (spécialistes des serpents) ou encore malacologues (spécialistes des mollusques). Mais il n'y avait aucun spécialistes des coléoptères sur place[94]. Les centres agréés de soin pour la faune sauvage du Grand Est décident de coopérer[95].

On assiste à une disparition massive des oiseaux dans les campagnes françaises. En Alsace, le phénomène se déroule en deux temps[96] : d'abord dans les années 1960 avec le remembrement, qui conduit à l'arrachage des haies, et l'utilisation des pesticides, puis au début des années 2000, avec l'arrêt des jachères, et surtout la généralisation des néonicotinoïdes[86],[87]. Les populations d'insectes ailés dont se nourrissent les oiseaux des champs baissent très significativement[Note 1]. La situation est grave, mais pas encore désespérée[96]. Les pratiques agricoles sont en cause. Le Muséum national d'histoire naturelle et le CNRS évoquent une situation « proche de la catastrophe écologique »[97],[98],[Note 2]. En Champagne, les taux d'utilisation des pesticides atteignent des records nationaux[86],[87]. Le Grand hamster d'Alsace voit sa population littéralement s'écrouler : « l'espèce risque de disparaître »[99],[98]. Les routes sont source de fragmentation, préjudiciable à la biodiversité. À titre d'exemple, la passerelle à gibier négligemment jetée au-dessus de l'autoroute A4 dans la traversée des Vosges ne sert qu'aux randonneurs, et pas à la faune sauvage. Elle a été mal conçue, et ne permet pas l'échange de population entre les Vosges du Nord et le reste du massif[100]. Le jeudi 7 juin 2018, quarante apiculteurs environ, emmenés par Michel Kernéis, président de la Confédération régionale des apiculteurs d'Alsace, ont manifesté à Strasbourg dans le but de sensibiliser le public au « désastre écologique » que constitue d'ores et déjà la mortalité des abeilles[101]. À la faveur du congrès national de la Ligue pour la protection des oiseaux à Obernai, son président Allain Bougrain-Dubourg se confie aux dernières nouvelles d'Alsace sur l'état de la biodiversité. « Les hommes ne survivront pas au déclin de la biodiversité », explique-t-il. Le rôle des consommateurs, qui « votent trois fois par jour »[Note 3] est essentiel[102]. FNE appelle le G7 environnement qui se tient à Metz en mai 2019 à prendre la mesure de l'urgence absolue[103] en matière de biodiversité. L'extinction du grand tétras semble imminente[104].

L'action indirecte de l'homme, au travers de la chimie ou du réchauffement climatique, n'est plus à démontrer. Mais l’action directe, mal intentionnée, n’est pas à exclure. Entre la mi-mars et la mi-mai, les naturalistes observent la migration des batraciens. Le col de Steige, à Ranrupt, ne devrait pas faire exception. Or, en 2018, les batraciens n’ont pas été aperçus, seuls les tritons étaient présents. Un témoin a fait le rapprochement avec un couple d’individus se promenant à plusieurs reprises dans les environs avec des seaux. L’Agence française pour la biodiversité a été prévenue[105]. Alors que sa population dans les Vosges est au bord de l’extinction, un lynx est abattu illégalement début 2020[106].

Même si elle n'est pas a priori opposée à l'énergie éolienne en Champagne-Ardenne ou en Lorraine (l'Alsace n'étant que très peu concernée, car peu ventée), FNE ne délivre pas de blanc-seing, et demande une meilleure prise en compte des risques auxquels oiseaux et chiroptères sont exposés[107].

Aucune agence régionale de la biodiversité n'est pour l'instant en place, mais la réflexion est en cours[108].

FNE en Guyane

La fédération locale Guyane Nature Environnement a été créée en 2010 et fait partie du réseau France Nature Environnement.

FNE et Guyane Nature Environnement (GNE) se sont engagées contre le projet de la Montagne d'or[109], qui constituerait le premier projet minier aurifère à l'échelle industrielle en Guyane. Pour FNE et GNE, il porterait une grave atteinte à la biodiversité de la région[110] et 70 % des Guyanais sont opposés au projet[111]. Malgré l'annonce du gouvernement de l'abandon du projet en 2019 [112], les juridictions administratives ont enjoint à l'Etat de prolonger les concessions de la compagnie minière, car elles sont régulières au regard du code minier en vigueur[113].

FNE et GNE sont également engagées dans quatre recours contre le projet de centrale du Larivot, une nouvelle centrale au fioul qui entrerait en service en 2024 alors que la dernière centrale au fioul de l'Hexagone a fermé en 2018[114],[115]. Le 27 juillet 2021, à l'occasion d'un cinquième recours, un référé-suspension, les travaux de construction de la centrale sont suspendus en raison d'un doute sérieux sur la légalité de l'autorisation environnementale. Faisant écho à la décision Grande-Synthe du Conseil d'Etat sur la nécessité d'agir pour limiter le réchauffement climatique[116], le juge retient l'incompatibilité du projet avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France et avec la loi Littoral du fait de sa localisation.[117]

FNE Normandie

La fédération France Nature Environnement Normandie a été fondée par la transformation en fédération régionale de Horizon Nature Environnement Normandie (ex-Haute Normandie Nature Environnement ) avec la collaboration active du Crepan (Comité Régional d'Etude pour la Protection et l'Aménagement de la Nature en Normandie, d'origine bas-normande) après le redécoupage régional de 2016[118].

La Seine étant fortement polluée aux PCBs, il s'ensuit que phoques de la baie des Veys, baie secondaire de la Baie de Seine à cheval sur le Cotentin et le Bessin, sont contaminés de façon assez alarmante[119],[Note 4].

Notes et références

Notes

  1. Voir aussi le paragraphe Agence de l'eau (France)#Pollutions.
  2. Voir aussi Printemps silencieux de Rachel Carson.
  3. Il est fait référence aux trois repas quotidiens: il s'agit donc des courses alimentaires.
  4. Voir aussi Agence de l'eau Seine-Normandie.

Références

  1. Rapport d'activité 2014 de France Nature Environnement, page 10
  2. [PDF]http://www.fne.asso.fr/statuts_financements/2014/ra2014/ra_fne_2014_total_web.pdf
  3. http://fne-idf.fr/
  4. http://www.insectes.org/opie/monde-des-insectes.html
  5. « We are Surfrider Foundation Europe / Surfrider Foundation Europe », sur https://surfrider.eu (consulté le ).
  6. https://www.ffrandonnee.fr/
  7. « Fédération des Parcs naturels régionaux de France », sur Fédération des Parcs naturels régionaux de France (consulté le ).
  8. http://www.transportenvironment.org/members
  9. http://www.seas-at-risk.org/n2.php?page=35
  10. François Hüe, 1967. Éditorial du no 1-2 du Courrier de la Nature, p. 4-5.
  11. 4e trimestre 1968. Création de la Fédération française des sociétés de protection de la nature. Le Courrier de la Nature no 8, p. 158
  12. http://www.drome.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=691
  13. « "Le pire est malheureusement possible!" : l’appel de 61 associations et ONG avant le second tour », lejdd.fr, 29 avril 2017.
  14. « Qui sommes-nous ? », sur France Nature Environnement, (consulté le ).
  15. « Notre organisation », sur France Nature Environnement, (consulté le )
  16. « France Nature Environnement devient membre du Mouvement associatif », (communiqué de presse), sur lemouvementassociatif.org, (consulté le )
  17. « Pierre Delacroix nous a quitté », Pierre Delacroix était président de la SEPANSO de 1993 à 2002, sur sepanso.org, (consulté le )
  18. Par ailleurs maire de Montceaux-Ragny en Saône-et-Loire.
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Voir aussi

Liens externes

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