Clotilde (femme de Clovis)

Clotilde[3] (du germanique hlod, « gloire » et hild, « combat »[4]), née vers 474 ou 475[5] peut-être à Vienne, Lyon ou à Genève, morte autour de 545[6] à Tours, est une princesse burgonde, devenue reine des Francs en épousant Clovis, qu'elle contribue à convertir au christianisme.

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Clotilde de Burgondie
Clotilde représentée sur une plaque de reliure en ivoire dépeignant le baptême de Clovis par saint Remi avec le miracle de la Sainte Ampoule (détail), Reims, dernier quart du IXe siècle. Amiens, musée de Picardie. Cette plaque servit sans doute à orner la reliure d'un manuscrit de la vie de saint Remi[1].

Titre

Reine des Francs

vers 493
(environ 18 ans)

Prédécesseur Basine de Thuringe
Successeur Ultrogothe
Biographie
Titulature Reine des Francs
Dynastie Maison burgonde
Nom de naissance Crotechildis de Burgundia
Surnom Sainte Clotilde
Naissance vers 473 ou 474 ou 475
Décès vers 545 (à 70 ans)
Monastère Saint-Martin de Tours
Père Chilpéric II de Burgondie
Mère Carétène
Conjoint Clovis Ier de France
Enfants Ingomer
Clodomir, Childebert Ier
Clotaire Ier, Clotilde

Sainte Clotilde

Sainte Clotilde prie saint Martin, Grandes Chroniques de France de Charles V, f.23r
reine des Francs
Naissance vers 475
Décès vers 545[2] 
Monastère Saint-Martin de Tours
Nationalité burgonde
Vénéré par Église catholique, Église orthodoxe
Fête 3 juin (Église orthodoxe) ou 4 juin (Église catholique romaine)
Attributs représentée en reine burgonde, portant une église ou accompagnant Clovis au baptistère ; avec, parfois en fond, la bataille de Tolbiac
Saint patron mariées, veuves, parents, enfants adoptés, notaires, Aviation légère de l'armée de terre (ALAT)

Elle a été canonisée vers 550 ou 560 ; l'Église orthodoxe et l'ancien martyrologe romain la fêtent le 3 juin (Dies natalis), et l'Église catholique le 4 juin[7],[8].

Biographie

Origine familiale

Les origines de Clotilde remontent fort loin. « Estonienne » par les Balthes et « norvégienne » par les Burgondes, elle faisait partie d'une famille royale des bords de la mer Baltique entrée dans un clan wisigoth lors d'une soumission des Estes aux Goths[9].

Elle est la fille du roi burgonde Chilpéric II, fils du roi Gondioc et frère de Gondebaud, Godegisile et Gondemar, et de Carétène (ou Agrippine)[10].

L'enfance et la jeunesse de Clotilde se déroulent à la cour burgonde sous les règnes de Gondioc, mort dans les années 470, puis de Chilpéric 1er, mort vers 480, puis sous le règne conjoint des quatre fils de Gondioc.

Deux d'entre eux, Gondemar et Chilpéric II, père de Clotilde, disparaissent durant les années 480, laissant la place à Gondebaud et Godegisile, seuls rois des Burgondes dans les années 490. Cette disparition de deux des frères est l'objet d'un certain nombre d'interrogations.

La mort du père de Clotilde

Dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours donne une version plutôt tragique de la disparition de Chilpéric II :

« Gondioc avait été roi des Burgondes […]. Il avait eu quatre fils : Gondebaud, Godégisèle, Chilpéric et Gondemar. Gondebaud égorgea Chilpéric son frère et noya la femme de celui-ci en lui attachant une pierre au cou. Il condamna à l'exil ses deux filles ; l'aînée, qui prit l'habit, s'appelait Croma, la plus jeune Clotilde. Or, comme Clovis envoie souvent des ambassades en Bourgogne, la jeune Clotilde est aperçue par ses ambassadeurs. Comme ils l'avaient trouvée élégante et sage et qu'ils avaient su qu'elle était de famille royale, ils l'annoncèrent au roi Clovis. Sans tarder, celui-ci envoie à Gondebaud une ambassade pour la demander en mariage. Ce dernier n'osant pas opposer un refus la remit aux ambassadeurs, et ceux-ci, amenant la jeune fille, la présentant au plus vite au roi. Quand il l'eut vue, le roi fut rempli d'une grande joie et il se l'associa par le mariage, alors qu'il avait déjà d'une concubine un fils nommé Thierry.  »

 Grégoire de Tours, Historia Francorum, livre II, paragraphe XXVIII, traduction Robert Latouche, Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Âge, volume 27, p. 116-117, in La Bourgogne au Moyen Âge, Académie de Dijon, Centre régional de recherche et de documentation pédagogique, Dijon, 1972.

Donc selon Grégoire de Tours, le père et la mère de Clotilde ont été exécutés par Gondebaud, son oncle, mais il ne précise pas pour quelles raisons, ni dans quelles circonstances. Clotilde et sa sœur Croma échappent au massacre. Elles sont condamnées à l'exil, mais apparemment, quelques années après, alors que Croma est devenue religieuse, Clotilde est présente à la cour de Gondebaud où des ambassadeurs francs la remarquent et la signalent à Clovis, qui la demande en mariage (par l'intermédiaire, selon le Liber Historiae Francorum et Frédégaire, de son conseiller Aurélien).

Le récit, très court, du massacre a ensuite été repris par le Liber Historiae Francorum, chronique du VIIIe siècle, qui en augmente la portée tragique en introduisant deux fils de Chilpéric, décapités par l'oncle régicide[11].

Quoi qu'il en soit de la réalité de cet épisode, Clotilde a reçu à la cour de Gondebaud une éducation non seulement soignée mais aussi chrétienne, sans doute transmise par la reine chrétienne Carétène, que l'on pense épouse de Gondebaud[12].

Reine des Francs

Le baptême de Clovis par saint Remy avec le miracle de la Sainte Ampoule. Plaque de reliure en ivoire, Reims, dernier quart du IXe siècle. Musée de Picardie à Amiens.

Les noces de Clotilde et de Clovis ont lieu sans doute à Soissons à une date incertaine (l'historiographie classique l'a longtemps placé en 493 mais les historiens penchent plutôt aujourd'hui pour les années 500)[13],[14], la princesse devenant sa seconde épouse. La rencontre aurait eu lieu à Villery (Villariacum) à quinze kilomètres au sud de Troyes, sur la voie romaine[15].

En dépit d'une époque manquant de sources écrites, la vie de Clotilde en tant que reine des Francs était parfois mentionnée en détail dans une biographie de saint Remi de Reims écrite avant que saint Grégoire de Tours ne naisse et citée fréquemment par ce dernier, de laquelle la plupart des renseignements sont adoptés par les historiens contemporains[16]. La reine chrétienne était donc effectivement protégée par cet évêque et conseiller.

Selon Grégoire de Tours, elle a exercé une influence pour l'amener au baptême. Avant cet événement, dont la date n'est pas connue avec une absolue certitude[17], elle prend même l'initiative de faire baptiser ses deux premiers fils sans prendre l'avis de son époux. Le premier, appelé Ingomer, meurt immédiatement après le baptême[18]. Grégoire de Tours rapporte que le roi en éprouve de l'amertume et en fait le reproche à la reine[19]. La même chose faillit arriver après la naissance de Clodomir (vers 495), mais ce dernier se rétablit. Le couple a d'autres enfants, d'abord deux fils, Childebert (vers 497) et Clotaire (vers 498), puis une fille, Clotilde, qui sont tous baptisés et parviennent à l'âge adulte[13].

Grégoire de Tours raconte que, au cours de la bataille de Tolbiac, Clovis invoqua le Dieu de Clotilde (Jésus) en lui promettant que, s'il était vainqueur, il se convertirait.

Le baptême du roi Clovis accompagné de 3000 guerriers et de ses deux sœurs Alboflède et Lanthechilde[20] fut célébré[16] lors d'un Noël, vraisemblablement entre 496 et 499[21],[22].

Clovis et Clotilde résident le plus souvent à Clichy, Épineuil, Chelles, Rueil ou Bonneuil. Après sa victoire de Vouillé sur les Wisigoths en 507, le roi fait de Paris sa capitale[13].

Avant que Clovis ne meure en 511, le couple souverain avait fait bâtir la basilique des Saint-Apôtres sur la rive gauche de la Seine, où le roi fut inhumé[23],[24].

Le veuvage à Tours

Selon Grégoire de Tours, la reine restait encore à Paris, en continuant probablement à influencer ses trois fils, Clodomir, Childebert et Clotaire, mais notamment afin de soutenir Clodomir et sa famille[25].

Puis, vraisemblablement à la suite de la mort de Clodomir en 524, Clotilde se retira à Saint-Martin de Tours.

Femme politique, elle les amena à monter une expédition contre le royaume burgonde des fils de Gondebaud, vraisemblablement pour venger ses parents assassinés (selon Grégoire de Tours). Son fils Clodomir fut tué pendant cette guerre, à la bataille de Vézeronce.

Elle tenta de protéger les trois fils de Clodomir, mais ne put sauver que Clodoald, le futur saint Cloud, tandis que les deux autres étaient massacrés par leurs oncles.

Pour secourir sa fille envoyée en Espagne dès 511 (et également prénommée Clotilde), elle poussa Childebert à attaquer l'époux de celle-ci, le roi wisigoth Amalaric qui la maltraitait. À Tours, elle imposa des évêques burgondes réfugiés auprès d'elle.

Veuve très pieuse, Clotilde est la première reine chrétienne qui ait fondé plusieurs établissements religieux. Si, faute de documents sûrs, certains restent légendaires tel l'ancien couvent royal aux Andelys[26],[27], de nos jours, deux édifices sont certainement attribués à cette reine. D'une part, il s'agit de la basilique Saint-Germain d'Auxerre. Des recherches archéologiques indiquent que l'aménagement de celle-ci remonte à l'époque de Clotilde. Comme elle était une princesse de Bourgogne, ce soutien peut être effectivement expliqué[28],[29]. D'autre part, dans la villa royale située à Chelles près de Paris, elle fonda un oratoire dédié à saint Georges. Les sources furent soigneusement établies en 1971 par un historien allemand[30]. En raison de cette légitimité, sous le règne des premiers Carolingiens, cet établissement devint l'abbaye royale de femmes la plus distinguée à l'époque, en y accueillant la sœur de Charlemagne, Gisèle[31]. De plus, saint Grégoire de Tours attribuait, d'après des manuscrits, l'origine de l'abbaye royale Saint-Martin de Tours à Clotilde, à la fin de l'Histoire des Francs Livre II[32].

D'ailleurs, il est possible que ses dernières années à Tours aient contribué à la naissance de cette précieuse chronologie de Grégoire, écrite pendant l'époque de la décadence des petits-fils de Clovis. Car, pour les habitants de Tours, il s'agissait d'une reine pieuse et d'un témoin de la conversion de Clovis et du peuple barbare à la foi chrétienne, et non d'un personnage légendaire[33].

Décès

tombeau de Clovis Ier et Sainte Clotilde
Vitrail de l'atelier Charles Champigneulle (1895) représentant Sainte Clotilde - Église Notre-Dame de Sablé-sur-Sarthe.
Statue de Clotilde dans la série Reines de France et Femmes illustres du Jardin du Luxembourg à Paris.
Tour Clovis dans l'actuel lycée Henri-IV, à Paris.

Elle termina ses jours dans la piété, auprès du tombeau de saint Martin, à Tours où elle mourut vers 545. Elle fut inhumée par ses fils Childebert et Clotaire à Paris, aux côtés de son époux Clovis, dans le sacrarium de la basilique des Saints-Apôtres, future abbaye de Sainte-Geneviève, qu'elle avait contribué à fonder en hommage à son amie également future sainte (à deux pas des deux rues qui portent leurs noms, Clotilde infra & Clovis, dans le quartier du Panthéon au sommet de la montagne Sainte-Geneviève)[34]. Des reliques de la Sainte sont présentes dans l'église de Vivières (Aisne) ; chaque année un pèlerinage est organisé le troisième dimanche de juin depuis 1947.

Postérité

Vénération

Les chanoines de l'abbatiale, fuyant les invasions normandes au IXe siècle, procèdent à la translation de sa châsse au château de Vivières. Lors du retour de ses reliques à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris[35], la paroisse de Vivières garde sa tête et un bras dans un reliquaire désormais abrité dans l'église. Un pèlerinage national, dédié à sainte Clotilde, est annuellement organisé par la paroisse de Vivières. L'organisation est, plus précisément, déléguée à la confrérie sainte Clotilde[36] qui bénéficie, depuis le milieu des années 1980, du soutien du centre Charlier. Existant depuis 1947, il se déroule généralement le troisième dimanche de juin.

Sainte Clotilde est particulièrement vénérée dans la Collégiale Notre-Dame des Andelys depuis qu'en 1656, l'église reçut en relique une côte de la sainte[37].

En 1793, les restes de Clotilde auraient été brûlés[38] pour éviter aux moines génovéfains, détenteurs de ces reliques, la fureur des sans-culottes et lui épargner la profanation révolutionnaire. Ses cendres sont alors déposées dans l'église Saint-Leu-Saint-Gilles et une partie concédées à la basilique Sainte-Clotilde de Reims.


L'église Saint-André de l'abbaye de Chelles conserve également une châsse qui lui est attribuée, de même l'église Sainte-Clotilde de Chambourcy et l'église Notre Dame de Vivières (Aisne). La basilique Notre Dame de bonne garde de Longpont sur Orge (essonne) conserve également une relique de Sainte Clotilde.

Voies publiques

Patronne de l'aviation légère de l'Armée de terre

Depuis 1994 l'Aviation légère de l'Armée de terre a choisi sainte Clotilde pour patronne. C'est en effet à ses prières que Clovis put être victorieux à Tolbiac en « submergeant l'ennemi sous le feu du ciel », ce qui est précisément aujourd'hui la fonction des hélicoptères de combat de l'armée française[39].

Voir aussi

Sources imprimées

  • Grégoire de Tours, Historia Francorum, traduction de Robert Latouche, Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Âge.

Bibliographie

La reine Clotilde (vue d'artiste (XIXe siècle) - vitrail néogothique de l'église Saint-Martin de Florac.
Ouvrages généraux
  • Stéphane Lebecq, Les Origines franques, Ve - IXe siècle, Seuil (Nouvelle histoire de la France médiévale, 1), 1990, (ISBN 2-02-011552-2), pages 45-60 (première partie, chapitre 1 : « Clovis (481-511) »).
  • Régine Le Jan, Les Mérovingiens, PUF, coll. « Que sais-je », Paris, 2006, 128 p. [ (ISBN 2-13-055481-4)].
  • Emmanuelle Santinelli, « Les reines mérovingiennes ont-elles une politique territoriale ? », dans R. Compatangelo-Soussignan et E. Santinelli (dir.), Revue du Nord, no 351, juillet-septembre 2003, « Territoires et frontières en Gaule du nord et dans les espaces septentrionaux francs », p. 631-353. Article publié en ligne sous le titre « La politique territoriale des reines mérovingiennes » sur Cour de France.fr le 1er mars 2009.
Sur Clovis
Sur Clotilde
  • Pascale Bourgain, « Clovis et Clotilde chez les historiens médiévaux, des temps mérovingiens au premier siècle capétien », Bibliothèque de l'école des chartes, Paris / Genève, Librairie Droz, t. 154 « Clovis chez les historiens », 1996, 1re livraison, p. 53-85 (lire en ligne).
  • Godefroid Kurth, Sainte Clotilde, première reine de France, la fille aînée de l'Église, Presse et Éditions Hovine, Ronchin, , 120 p..
  • Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve-d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck, , 545 p. (ISBN 978-2-95015-093-6).
  • Laurent Theis, Clovis, de l'histoire au mythe, Bruxelles, Éditions Complexe, coll. « Le Temps et les hommes », , 225 p. (ISBN 978-2-87027-619-8, lire en ligne).
  • Jean Baptiste H. Monteil, Sainte Clotilde - Reine de France - Sa vie, son œuvre, son siècle, Imprimerie A. Coté et Cie, Québec, 1878, lxxvii + 251 pp. Kessinger Publishing, 2010, 330 pp. Nabu Press, 2012.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Theis 1996, p. 101
  2. Settipani 1993
  3. Écrite aussi Chrodichild, Chrodechilde, Chrodechildis, en latin Chrodigildis ; les formes médiévales du nom (Chlothilde, Clothilde, Clotilde), sont dérivées de ces noms originels.
  4. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des prénoms, Paris, Larousse, , 675 p. (ISBN 978-2-03-583728-8), p. 132
  5. selon le Larousse 2011 et également selon Christian Bouyer (Dictionnaire des Reines de France, 1992)
  6. La date traditionnelle de 545 n'est pas certaine ; Stéphane Lebecq, Les Origines franques, page 45, indique 544 (son long veuvage de 511 à 544 ; M. Heinzelmann, "Gallische Prosopographie 260-527", dans Francia, 1982, page 584, indique 548, de façon apparemment mieux étayée.
  7. (en) St Clotilda, Catholic Encyclopedia
  8. Sainte Clotilde sur nominis.cef.fr
  9. Michel Rouche, Clovis, Paris, Éditions Fayard, 1996 (ISBN 2-2135-9632-8), page 242.
  10. Amour et pouvoir : Une histoire de femmes, La marche de l'Histoire, , 98 p., p. 12
  11. Sur cette affaire, voir notamment Michel Rouche, Clovis, Paris, Éditions Fayard, (ISBN 2-2135-9632-8), p. 229-232.
  12. Reinhold Kaiser, « L'entourage des rois du regnum Burgundiae », dans Alain Marchandisse et Jean-Louis Kupper (dir.), À l'ombre du pouvoir : Les entourages princiers au Moyen Âge, Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège, (ISBN 2-870-19-283-5, lire en ligne), p. 88-90
  13. Christian Bouyer, Dictionnaire des Reines de France, Librairie académique Perrin, 1992 (ISBN 2-262-00789-6)
  14. Bruno Dumézil, Les barbares, Presses Universitaires de France, , p. 422
  15. Alain Hourseau, « Où Clovis a-t-il bien pu rencontrer Clotilde », Historia, no 30, .
  16. Grégoire de Tours (trad. du latin par J. Guadet & Taranne), Histoire ecclésiastique des Francs [« Historia Francorum »], vol. II, Jules Renouard, (lire en ligne), p. 219
    Grégoire de Tours ne donnait ni précision du temps ni lieu. Mais, ce livre suggère qu'il s'agit de Reims où la célébration fut tenue. Il écrivit ce passage selon une biographie de saint Remi de Reims, écrite peu après sa mort (saint Grégoire écrivit : « Nous avons encore aujourd'hui un livre de sa vie, où il est dit qu'il ressuscita un mort. »)
  17. Stéphane Lebecq, page 51, le situe en 498 (sous réserves) ; Régine Le Jan, page 14, en 508.
  18. Grégoire de Tours (trad. du latin par J. Guadet & Taranne), Histoire ecclésiastique des Francs [« Historia Francorum »], vol. II, Jules Renouard, (lire en ligne), p. 209
  19. Rouche 2013, p. 246
  20. Grégoire de Tours, Historia Francorum, p. Livre II - Chapitre 31
  21. Didier Feuer et Jean d'Hendecourt, Dictionnaire des Souverains de France et de leurs épouses, p. 133, Pygmalion, Paris 2006
  22. Claude Gauvard, Joël Cornette et Emmanuel Fureix, Souverains et rois de France, p. 15, Éditions du Chêne, Paris 2005 : « On ignore à quelle date se situe le baptême de Clovis, en 496 ou en 499, mais on sait que la cérémonie a lieu à Noël, par immersion dans le baptistère de Reims dont on a retrouvé les traces archéologiques dans l'allée centrale de la cathédrale gothique, et que l'évêque Remi en a été l'instigateur et le célébrant. »
  23. Grégoire de Tours (trad. du latin par J. Guadet & Taranne), Histoire ecclésiastique des Francs [« Historia Francorum »], vol. II, Jules Renouard, (lire en ligne), p. 261
  24. Didier Feuer et Jean d'Hendecourt, Dictionnaire des Souverains de France et de leurs épouses, p. 134
  25. Saint Gregory (Bishop of Tours), Histoire ecclésiastique des Francs, , 329 p. (lire en ligne), p. 317.
    Livre III, 18
  26. http://sanctuaires.coldev.org/index.php?r=cons&sr=cons&id=461
  27. « Officium et Vita sanctae Clotildis », sur Gallica, 1325-1350 (consulté le ).
  28. http://www.auxerre.culture.gouv.fr/fr/his/f_bas.htm
  29. Auparavant, avant ces recherches archéologiques, cette attribution était contestée, faute de documents certains. Par exemple, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1976_num_62_168_1574 p. 210
  30. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1975_num_119_3_13148 p. 371
  31. Godefroid Kurth, Clovis, p. 513, Tallandier, 2000
  32. Selon la traduction de François Guizot. Celle de Joseph Guadet ne mentionnait que son séjour. Donc, cela dépendrait des manuscrits.
  33. http://expositions.bnf.fr/carolingiens/antho/02.htm site officiel de la BNF, Trésors carolingiens
  34. Grégoire de Tours, Histoire ecclésiastique des francs, J. L. J. Brière, (lire en ligne), « Livre IV », p. 152
  35. Une châsse opulente conservait ses restes. Source : Acta Sanctorum, t. I, p. 293
  36. « Confrérie Sainte Clotilde », sur Confrérie Sainte Clotilde (consulté le )
  37. La sépulture de Clovis et la nécropole royale mérovingienne
  38. Clotilde reine et sainte
  39. « Les saints-patrons de l'Armée de terre », sur defense.gouv.fr
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