Civray-de-Touraine

Civray-de-Touraine est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Civray.

Civray-de-Touraine

Héraldique
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes de Bléré Val de Cher
Maire
Mandat
Fanny Hermange
2020-2026
Code postal 37150
Code commune 37079
Démographie
Gentilé Civraisiens
Population
municipale
1 801 hab. (2018 )
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 59″ nord, 1° 02′ 58″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 129 m
Superficie 22,88 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bléré
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Civray-de-Touraine
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Civray-de-Touraine
Géolocalisation sur la carte : France
Civray-de-Touraine
Géolocalisation sur la carte : France
Civray-de-Touraine
Liens
Site web civraydetouraine.fr/

    Géographie

    Localisation et paysages

    Chemin situé en varenne du Cher, proche de la limite ouest de la commune

    Une commune à cheval sur le Cher : seule commune de Touraine à s'étendre largement de part et d'autre du Cher, ce qui lui valut, d'ailleurs, d'être coupée en deux parties par la ligne de démarcation entre l'armistice de 1940 et novembre 1942 : l'une en zone occupée (nord), l'autre en zone non occupée (sud). Le terroir présente ainsi une grande variété : de la forêt d'Amboise en passant par les coteaux couverts de vignes, la Varenne humide en fond de vallée et au sud l'amorce du plateau de la Champeigne tourangelle.

    Communes limitrophes : Amboise, Souvigny-de-Touraine, Chenonceaux, Francueil, Luzillé, Bléré (chef-lieu de canton), La Croix-en-Touraine.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Civray-de-Touraine.

    La commune est traversée d'est en ouest par le Cher (1,756 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 23,3 km, comprend également divers petits cours d'eau dont la Fosse Triomphe (0,621 km)[1],[2].

    Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source à 714 mètres d'altitude à Mérinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire à Villandry, à 40 m d'altitude, après avoir traversé 117 communes[3]. Le Cher présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon du Cher tourangeau[4], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [Pont Saint Sauveur]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'août à 192 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 1 000 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 4,96 m le [5],[6]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant [7],[8]. Sur le plan piscicole, le Cher est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

    Deux zones humides[Note 3] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la prairie de Chenonceaux » et « l'étang de la Quantinerie »[10],[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Civray-de-Touraine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[15] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,8 %), terres arables (25 %), cultures permanentes (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), zones urbanisées (7,7 %), prairies (3,9 %), eaux continentales[Note 6] (1,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Histoire

    Le , Civray sur Cher est devenu Civray de Touraine.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1863 1870 François Cormier    
    1870 1871 Pierre Prion   président de la délégation spéciale
    1871 1876 François Godeau    
    1876 1878 Louis Métivier    
    1878 1878 François Godeau    
    1878 1882 Louis Métivier    
    1882 1892 Etienne Gaillard    
    1892 1912 Sylvain Deschamps    
    1912 1920 Jean-Baptiste Germain    
    1920 1941 Alfred Tessier    
    1941 1944 Maurice Allair   président de la délégation spéciale
    1944 1953 Marc Deschamps SFIO Président de cave coopérative
    1953 1971 Henri Courault    
    1971 1971 Marcel Avrin    
    1971 1977 Virgile Girard PCF  
    1977 1979 Jean-Claude Perochon    
    1979 1983 Virgile Girard PCF  
    1983 1995 Claude Bouchaud    
    1995 1999 Christian Rocher   Agriculteur
    1999 2018 Alain Bernard DVD Retraité Fonction publique
    2018 En cours Fanny Hermange DVD  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    Écluse, barrage et pont de Civray de Touraine
    Lavoir du village de la vallée de Mesvres inondé, le 31 mai 2016

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 1 801 habitants[Note 7], en diminution de 2,38 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8648989449721 0291 0451 0831 0871 116
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1521 1861 1491 1331 1601 1851 1971 1241 017
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0201 003976945900825839841947
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    9739181 0371 1581 3771 5231 6861 8151 845
    2018 - - - - - - - -
    1 801--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Civray-de-Touraine se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise.

    L'école primaire Les 2 Rives accueille les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Façade principale (sud) de la mairie

    Église Saint Germain (XIIIe siècle)

    L'Église paroissiale fut classée monument historique en 1946. Elle est dédiée à saint Germain. En effet, au VIe siècle, Civray était un domaine appartenant à Germain de Paris, évêque de Paris. Les parties les plus anciennes de l'édifice ont aujourd'hui près de 900 ans puisqu'elles datent du XIIe siècle : il s'agit de la nef et du transept. Le chœur, à chevet plat et voûte angevine, date du XIIIIe siècle tout comme les trois vitraux retraçant la vie de saint Germain. À l'intérieur, une pierre d'autel armoriée (XVIIe siècle) provient du donjon de Mesvres. L'église occupe l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien : on a retrouvé au XIXe siècle, les vestiges d'un baptistère carolingien (VIIIe siècle) équipé d'une cuve en poterie (un dolium) qui devait être à l'origine (IVe ou Ve siècle) une grande jarre utilisée pour le stockage du grain ; ce dolium est conservé à Tours, à l'hôtel Goüin, musée de la Société archéologique de Touraine. Une partie des vitraux de l'église proviendrait de l'ancien prieuré de Montoussan, aujourd'hui en ruine et situé en forêt d'Amboise sur la commune de Souvigny de Touraine.

    Donjon de Mesvres (XIIe-XVe siècle)

    Classé à l'inventaire des monuments historiques en 1932. La vallée de Mesvres se situe en limite ouest de la commune, à 3 km du centre-bourg. Il s'agit d'une petite agglomération longiligne qui s'étend sur près de 2 km, le long du ruisseau du même nom, lui-même affluent du Cher. Le château occupe une position centrale dans la vallée. Les parties les plus anciennes datent des XIIe et XIIIe siècles mais le bâtiment fut en grande partie reconstruit au XVe siècle. On peut encore voir la massive silhouette du donjon carré, équipé d'une bretèche sur la face sud. Une chapelle (désaffectée) lui est accolée. Des restes de douves et plusieurs souterrains sont également conservés.

    L'ensemble d'éclusage sur le Cher

    Il est composé d'un barrage, d'une écluse et de sa maison-éclusière. On pouvait en effet remonter le Cher depuis Tours jusqu'à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) et parvenir à Vierzon, Bourges et même Nevers par le canal du Berry. Les travaux d'aménagement remontent au XIXe siècle (le canal du Berry fut ouvert en 1828). Le barrage, haut de deux mètres est muni d'aiguilles que l'on retire en période de hautes eaux. La maison-éclusière porte les marques des deux grandes crues de mai et juin 1856. Pendant la dernière guerre, dans l'est du département et jusqu'à Bléré, la ligne de démarcation suivait le cours du Cher : Civray se trouvait donc coupé en deux entre zone occupée (au nord) et zone non-occupée (au sud) ; les barrage-écluses étaient alors des lieux stratégiques.

    Autres monuments

    Château de Civray.
    • Château de la Grillonnière (XVe-XVIe siècle)
    • Logis de Diane (XVIe siècle)
    • Château de Civray (XVIIIe siècle)
    • Manoir de Thoré (XIXe siècle)
    • Nombreux puits et lavoirs et quelques loges de vignes.

    Blasonnement

    Les armoiries de Civray-de-Touraine se blasonnent ainsi :

    D'azur à un pont voûté d'une arche en ogive d'or, maçonné de sable, accompagné de trois tours d'argent aussi maçonnées de sable et ouvertes du champ, et surmonté d'une grappe de raisin tigée au naturel

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    2. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    3. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Civray-de-Touraine », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - le Cher », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    5. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    6. « Station hydrométrique K6710910, le Cher à Tours [Pont Saint Sauveur] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    7. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    9. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    11. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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