Cimetière américain de Colleville-sur-Mer

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer (en anglais : « Normandy American Cemetery and Memorial ») est un cimetière militaire américain situé juste au-dessus de la plage dite d’Omaha Beach, dans la commune française de Colleville-sur-Mer (Calvados) sur l'un des sites du débarquement allié du 6 juin 1944.

Site

Localisation

Situé entre les communes de Colleville-sur-Mer et Saint-Laurent-sur-Mer, le cimetière est orienté d'est en ouest et surplombe Omaha Beach et la Manche de toute sa longueur sur environ km pour une superficie de 70 hectares (172,50 acres)[1]. Le littoral est ici protégé[2].

Historique

Le cimetière, un an après le Jour J.

Inauguré officiellement en 1956 avec son mémorial, ce cimetière honore les soldats américains morts pendant la bataille de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale et compte parmi les 25 sites funéraires permanents des États-Unis sur sol étranger[3].

Le cimetière en a remplacé un premier provisoire, dit de Saint-Laurent, établi à proximité dès le . Il est le premier cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale. Il a été conçu par les architectes Harbeson, Hough, Livingston & Larson (cabinet d'architecte H2L2). L'architecte paysagiste est Markley Stevenson [4].

Administration

Le territoire du cimetière est une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis, comme il est d'usage pour tous les cimetières militaires relatifs aux deux guerres mondiales. Il ne bénéficie pas de l'extraterritorialité[5],[6]: les États-Unis sont propriétaires du cimetière sur un territoire où s'applique le droit français.

Le cimetière est géré par l'American Battle Monuments Commission, agence indépendante du gouvernement américain créée dans les années 1920. Conséquence de cette gestion, le cimetière (comme d'autres en France et dans le monde) est fermé en cas d'arrêt des activités gouvernementales aux États-Unis, ce qui s'est produit pendant 16 jours en octobre 2013[7],[8].

Cimetière

Mémorial

Mémorial au cimetière de Colleville-sur-Mer, statue centrale.

Si les allées de services permettent d'accéder au cimetière en de multiples endroits, les accès principaux guident généralement le visiteur à entrer par la face est et son mémorial d'où se dresse une statue en bronze de sept mètres de haut, œuvre de Donald De Lue, qui occupe le centre d'une colonnade semi-circulaire honorant les troupes aéroportées et leur rôle de bouclier qu'elles ont assuré aux deux extrémités[9] du front du débarquement amphibie lors de l'opération Neptune [10]. Orientée vers l'ouest, son regard embrasse les nombreux alignements de sépultures. Elle symbolise « L'esprit de la jeunesse américaine s'élevant des flots ».

La « Taps » (sonnerie aux morts de l'armée américaine), peut s'entendre après que le carillon a exécuté The Star-Spangled Banner ainsi qu'à la descente des drapeaux.

Les extrémités du mémorial sont composées de grandes loggia sur les murs desquelles se trouvent quatre cartes d'opérations militaires.

La plus imposante « Le débarquement en Normandie », représente l'établissement de la tête de pont ainsi que les opérations qui suivirent et permirent aux Alliés d'entrer définitivement dans les terres (opération Cobra, bataille de Saint-Lô, bataille de Cherbourg). Une deuxième carte intitulée « Opérations aériennes au-dessus de la Normandie mars-août 1944 », retrace les différentes opérations aériennes effectuées lors de cette période : bombardements, parachutages, tractage de planeurs, etc. Un long texte en anglais et français résume les événements du 6 juin jusqu'à la percée d'Avranches fin juillet 1944. La troisième carte titrée « 6 juin 1944 les débarquements d'assaut amphibies », présente le plan d'attaque navale depuis les ports anglais en passant par le point de ralliement « Piccadilly Circus », jusqu'aux zones finales de débarquement. Enfin, une quatrième et dernière carte « Opérations militaires en Europe occidentale, 6 juin-8 mai 1945 », évoque l'ensemble de l'avancée alliée depuis le débarquement du 6 juin 1944 jusqu'à la fin de la guerre le 8 mai 1945. Un second texte intitulé « De la Normandie à l'Elbe », expose brièvement les grands jalons qui auront marqué l'avancée alliée en Europe à partir du 6 juin 1944 : la poche de Falaise, le débarquement de Provence, la libération de Paris, l'opération Market Garden, la bataille des Ardennes, la prise du pont de Remagen, jusqu'à l'Elbe Day

Jardin des Disparus

Depuis le mémorial, s'éloignent en forme de rayons plusieurs allées qui scindent en le traversant, le « Jardin des Disparus ».

Le jardin est bordé d'un long mur en arc de cercle constitué d'une multitude de plaques de pierres sur lesquelles sont inscrits, séparés par des feuilles de laurier, les noms, le grade, l'unité et l'État d'origine des 1 557 disparus (classés par ordre alphabétique), dont les restes n'ont pu être identifiés ou simplement retrouvés comme plus de 800 hommes de la 66e division d'infanterie qui ont péri lors du torpillage en 1944 du paquebot Belge Léopoldville alors qu'il faisait route vers Cherbourg (aujourd'hui Cherbourg-en-Cotentin)[4].

Au-dessus des longues listes de noms est inscrit :

« Sur ce monument sont gravés les noms des combattants Américains qui, ayant fait à leur patrie le don de leur vie, reposent en des lieux inconnus.
Ici leur monument, la Terre entière est leur sépulcre.
Compagnons d'armes dont la dernière demeure est connue de Dieu seul. »

Chapelle

Intérieur de la chapelle du cimetière américain de Colleville-sur-Mer.

Depuis le mémorial, passé le bassin aux nénuphars symbole de la plage, le sentier nous guide jusqu'à une intersection centrale où se trouve la chapelle.

On peut lire sur le flanc extérieur de la chapelle :

« Cette chapelle a été élevée par les États-Unis d’Amérique en souvenir reconnaissant de leurs fils qui tombèrent au cours des débarquements sur les plages de Normandie et pendant la libération de la France septentrionale. Leurs tombes sont le symbole éternel de leur héroïsme et de leur sacrifice à la cause commune de l’humanité. »

À l’intérieur de la chapelle, des drapeaux français, américain, britannique et canadien encadrent un autel sur lequel sont gravés ces mots :

« Je leur donne la vie éternelle et ils ne périront jamais. »

L'autel est surmonté d'un vitrail orné d'étoiles symbolisant les états composant les États-Unis, ainsi que d'une étoile de David en son centre.

Amitié franco-américaine

À l'extrémité ouest du cimetière, deux statues de granit veillent un petit espace semi circulaire agrémenté de bancs propices à la méditation et au souvenir. La première, Columbia, porte un aigle et représente les États-Unis tandis que l'autre, Marianne, porte un coq et représente la France. Ces deux allégories, tenant chacune une branche d'olivier, symbolisent l'amitié franco-américaine[4].

Sépultures

Vue des tombes ornées de drapeaux lors du Memorial Day de 2012.
La tombe de Jimmie W. Monteith, récipiendaire de la médaille d'honneur.
Tombe du général Theodore Roosevelt Junior.

Dix blocs, séparés par l'allée centrale en deux groupes de cinq, forment l'espace dédié aux tombes où reposent les corps de 9 386 personnes[11], dont 307 inconnus et quatre femmes. Ces personnes sont principalement décédées le jour du débarquement ou dans les semaines suivantes en Normandie, principalement au combat. 14 000 dépouilles, d'abord inhumées en Normandie, ont été rapatriées aux États-Unis, à la demande de leurs proches.

Les stèles de marbre blanc sont en forme de croix latine ou d'étoile de David. Chaque année, lors des commémorations du ainsi que du Memorial Day, deux drapeaux américains et français sont plantés au pied de chacune d'entre elles tandis que des associations se chargent de fleurir les tombes afin de faire perdurer la mémoire intergénérationnelle[12].

Lors de leurs visites, les proches et familles des disparus peuvent ramasser du sable de la plage en contrebas et l'appliquer sur les lettres gravées des croix ou étoiles, afin de leur donner un aspect doré.

Trois titulaires de la Medal of Honor, décédés lors de la bataille de Normandie, reposent à Colleville :

  • le général Theodore Roosevelt Junior (1887-) (le fils ainé du président des États-Unis Theodore Roosevelt et lointain cousin du président Franklin Roosevelt) (bloc D, rangée 28, tombe 45)[13] ;
  • le premier lieutenant Jimmie W. Monteith : le , il guide, sans se soucier de sa propre sécurité, des blindés alliés à travers un champ de mines, puis à la tête de son unité enlève le WN 61 et tient sa position malgré un feu ennemi nourri (bloc I, rangée 20, tombe 12) ;
  • le sergent Frank D. Peregory : le , il prend seul d'assaut un réseau de tranchées menant à un nid de mitrailleuse ennemi et obtient la reddition de plus de 30 Allemands, permettant à son unité de libérer le village de Grandcamp (bloc G, rangée 21, tombe 7).

Autres personnages notables :

  • le général Lesley McNair (bloc F, rangée 28, tombe 48) ;
  • le brigadier général Nelson M. Walker (bloc B, rangée 23, tombe 47) ;
  • Quentin Roosevelt, plus jeune fils du président des États-Unis Theodore Roosevelt et frère du général Theodore Roosevelt Junior (bloc D, rangée 28, tombe 46)[13] ; aviateur lors du premier conflit mondial et abattu en juillet 1918, c'est à la demande de la famille Roosevelt, que son corps a été exhumé de Chamery et transporté à Colleville afin qu'il repose aux côtés de son frère cité précédemment ;
  • Deux des frères Niland (Preston et Robert), dont l'histoire a inspiré Steven Spielberg pour écrire le scénario du film Il faut sauver le soldat Ryan, sont aussi enterrés ici (bloc F, rangée 15, tombes 11 et 12) ;
  • Roy U. Talhelm, parachutiste de la 101st Airborne, tué le à Carentan, âgé de seulement 17 ans. Il avait modifié son certificat de naissance pour s'engager (bloc C, rangée 9, tombe 32).

Le , le soldat Julius Pieter a rejoint son frère jumeau Ludwig enterré au Cimetière américain de Colleville depuis sa création, après que les deux hommes soient morts dans le naufrage de leur bateau. Le corps de Julius a été retrouvé en 1961 dans l'épave du bateau et identifié seulement en 2017[14].

Points d’intérêts

Le Visitor Center

Conçu par le cabinet d'architecture SmithGroupJJR (en)[15] et construit de septembre 2005 à mai 2007, il est inauguré le 6 juin de cette même année lors du 63e anniversaire du débarquement.

« OUR DEBT TO THE HEROIC MEN AND VALIANT WOMEN IN THE SERVICE OF OUR COUNTRY CAN NEVER BE REPAID. THEY HAVE EARNED OUR UNDYING GRATITUDE. AMERICA WILL NEVER FORGET THEIR SACRIFICES
President Harry S. Truman, United States of America[alpha 2]. »

Situé à l'entrée du site, face aux parkings, il conte les événements du jour J au travers d'une multitude d'histoires personnelles illustrées par des documents sonores et autres objets ayant appartenu aux acteurs du débarquement.

Visitor Center - Effets personnels.

La sortie de la salle principale s'effectue par un couloir débouchant dans une lumineuse et large rotonde dont le mur est orné de portraits de femmes et d'hommes et leurs histoires pendant la guerre. En fond sonore, une voix égrène en un flot continu les noms de ces hommes tombés au combat tandis qu'au centre de la pièce, un fusil M1 Garand planté à la verticale dans un lit de galets et surmonté d'un casque, symbolise le sacrifice ultime du soldat américain (en)[16].

« NOUS N'OUBLIONS PAS, NOUS N'OUBLIERONS JAMAIS, LA DETTE D'INFINIE GRATITUDE QUE NOUS AVONS CONTRACTÉE ENVERS CEUX QUI ONT TOUT DONNÉ POUR NOTRE LIBÉRATION.
René Coty, Président de la République Française »

L'accès à la plage

Même si les personnes reposant dans ce cimetière ne sont pas toutes tombées sur Omaha Beach le 6 juin 1944, il n'en demeure pas moins que le choix de ce site est associé à la forte mémoire collective véhiculée par la plage qui lui fait face. Outre l’âpreté et la longueur des combats, la prégnance des clichés mondialement connus de Robert Capa ont terminé de symboliser le D-Day par Omaha Beach.

À mi-longueur sur son côté nord, un portillon donnait accès à un petit sentier descendant à travers la colline permettant de rejoindre la plage mais il n'est plus possible depuis début 2016 d'accéder à la plage depuis le cimetière. Dans sa partie haute, un autre sentier bifurque sur la droite et débouche sur un belvédère permettant de mieux s’imprégner de la position et la vue qu'avaient les WN, allemands face aux troupes alliées qui ont, pour beaucoup, dû s'extraire de la marée avant même de pouvoir fouler le sable. Une table d'orientation rappelle les différentes opération amphibies menées le 6 juin 1944. De petites plaquettes hexagonales bordent la totalité de la table et indiquent par des flèches la direction dans laquelle se trouvent les différents sites clés du débarquement allié et de la bataille de Normandie qui suivit.

Arrivé dans la partie basse du sentier, le paysage tranche nettement avec la colline qui porte encore très nettement les stigmates du pilonnage naval et aérien des combats passés. Avant de pouvoir poser les pieds sur le sable de la plage, on traverse via un ponton de bois une zone fortement végétalisée qui permet d'ancrer et stabiliser les dunes de sable.

L'accès depuis la plage est fermé depuis 2015 pour raison de sécurité.

La capsule temporelle

La capsule temporelle.

Enterrée dans la pelouse directement vis-à-vis de l'entrée de l'ancien bâtiment des visiteurs, une capsule temporelle sauvegarde des journaux et des dépêches annonçant le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. La capsule est recouverte d'une dalle de granit rose sur laquelle est gravée : « To be opened June 6, 2044[17] ».

Apposée au centre de la dalle il y a une plaque en bronze ornée avec les cinq étoiles d'un général de l'armée américaine et gravée avec l'inscription suivante :

« In memory of General Dwight D. Eisenhower and the forces under his command. This sealed capsule containing news reports of the June 6, 1944 Normandy landings is placed here by the newsmen who were here, June 6, 1969[alpha 3],[18]. »

Tourisme

Le cimetière accueille environ un million de visiteurs par an[19] et est le cimetière américain le plus visité[19].

Dans les années à venir, de moins en moins de personnes auront dans leur proche histoire familiale un lien avec les événements du second conflit mondial. Un défi existe donc bel et bien pour réinventer ce tourisme de mémoire et faire en sorte que les différents sites normands, dont ce cimetière est l'un des « fers de lance », conservent toute leur attractivité[20].

Symbolique aux États-Unis

Barack Obama, le prince Charles, Gordon Brown, Stephen Harper et Nicolas Sarkozy arrivant au cimetière américain de Colleville-sur-Mer le .

De par son emplacement devant Omaha Beach et les nombreux soldats qui y reposent, beaucoup sont morts le jour J, le lieu revêt une symbolique particulière[19].

Tous les présidents américains en exercice depuis Jimmy Carter se sont rendus au cimetière de Colleville[19] (sauf George H. W. Bush qui n'y a effectué qu'une visite privée en 1995[19]) :

  • Ronald Reagan en 1984, pour le 40e anniversaire du débarquement[21] ;
  • Bill Clinton en 1994, pour le 50e anniversaire du débarquement ;
  • George W. Bush en 2002, pour le « Memorial Day »[22] et en 2004, pour le 60e anniversaire du débarquement[23] ;
  • Barack Obama en 2009, pour le 65e anniversaire et en 2014, pour le 70e anniversaire du débarquement ;
  • Donald Trump en 2019, pour le 75e anniversaire du débarquement.

Les discours de ces visites ont souvent servi aux présidents américains à appuyer la politique étrangère du moment[19].

Dans la culture populaire

Galerie

Notes et références

Notes

  1. Les États-Unis sont propriétaires étrangers du terrain en France et ne jouissent pas de l'extraterritorialité sur ce dernier.
  2. Citation inscrite sur les murs extérieurs du Visitor Center. « Notre dette envers les héroïques hommes et courageuses femmes servant notre pays ne pourra jamais être remboursée. Ils ont gagné notre gratitude éternelle. L’Amérique n'oubliera jamais leurs sacrifices. »
  3. « À la mémoire du Général Dwight D. Eisenhower et des forces sous sa commande. Cette capsule scellée contenant des rapports de nouvelles du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie a été placée ici par les journalistes qui étaient ici, 6 juin 1969. »

Références

  1. Cimetières américains en France (site de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique).
  2. Omaha Beach - Conservatoire du littoral.
  3. (en) « Cemeteries & Memorials / American Battle Monuments Commission », sur abmc.gov (consulté le ).
  4. https://www.abmc.gov/sites/default/files/publications/Normandy_Booklet_4-8-2014_508.pdf
  5. Jean-Paul Pancracio, « Le régime juridique des bases militaires concédées : À propos de la fermeture du camp d’internement de la base américaine de Guantanamo à Cuba », CEREM, février 2009, p. 4.
  6. Jean Paul Pancracio, « Le statut des nécropoles militaires étrangères », Observatoire de la diplomatie, 4 juin 2017, http://observatoire-de-la-diplomatie.com/le-statut-des-necropoles-militaires-etrangeres/, consulté le 19 mars 2018
  7. Shutdown: les salariés français des cimetières américains face à un vide juridique, Slate, 16 octobre 2013, par Cécile Dehesdin
  8. Fin du shutdown et retour des visiteurs au cimetière américain de Colleville, France Bleu Basse-Normandie, 17 octobre 2013, par Francis Gaugain
  9. Si le flanc ouest était l'objectif des troupes américaines (101e et 82e airborne), ce sont les troupes aéroportées anglaises (6e division aéroportée), qui étaient chargées du flanc est
  10. (en) « About the Architecture of the New Normandy Visitor's Center / American Battle Monuments Commission », sur abmc.gov (consulté le ).
  11. ABMC
  12. http://www.lesfleursdelamemoire.com/accueil_fr.php
  13. (en) Scott Wilson, Resting Places : The Burial Sites of More Than 14,000 Famous Persons, Jefferson, McFarland, , 3e éd., 874 p. (ISBN 978-0-7864-7992-4, lire en ligne), p. 644.
  14. « 74e D-Day. Julius Pieper retrouve son jumeau au cimetière d’Omaha », caen.maville.com avec Ouest-France, 19 juin 2018.
  15. http://gallagherdesign.com/syncshow/uploaded_media/Modules/glmod_Modules_News-And-Events/ArchitecturalRecord_Normandy_March2008-1321456053.pdf
  16. http://culturevisuelle.org/blog/6838
  17. « À ouvrir le 6 juin 2044 »
  18. Sur les chemins de l'histoire, bessin-normandie.com
  19. Benoît Hopquin, « Colleville, c'est déjà l'Amérique », Le Monde, 14 mai 2009, p. 3.
  20. « Normandie : faire durer l'invasion de touristes », Le Figaro.fr avec AFP, 15 avril 2014.
  21. (en) « At 40th D-Day Tribute, Reagan Took the Occasion by Storm », Washington Post, 7 juin 2004.
  22. Informations sur le site de la Maison Blanche, 27 mai 2002
  23. Informations sur le site de la Maison Blanche, 6 juin 2004

Voir aussi

Bibliographie

  • Constant Lebastard, Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Une commission américaine en Normandie., OREP Editions, 2012.

Articles connexes

Liens externes

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