Christopher Lee

Christopher Lee [ˈkɹɪstəfə(ɹ) liː][3] est un acteur, producteur, orateur, musicien, chanteur et photographe britannique, né Christopher Frank Carandini Lee le à Belgravia, un quartier de Londres, en Angleterre, au Royaume-Uni, et mort le à Chelsea, un autre quartier de Londres, en Angleterre, au Royaume-Uni.

Pour les articles homonymes, voir Lee.

Christopher Lee
Nom de naissance Christopher Frank Carandini Lee
Naissance
Belgravia, Londres, Angleterre, Royaume-Uni
Nationalité Britannique
Décès [1]
Chelsea, Londres, Angleterre, Royaume-Uni
Profession Acteur
Producteur
Orateur
Musicien
Chanteur
Photographe[2]
Films notables Le Cauchemar de Dracula
The Wicker Man
L'Homme au pistolet d'or
Le Seigneur des anneaux
Star Wars

C'est l'un des acteurs britanniques les plus prolifiques, avec plus de 225 films à son actif. Il est également célèbre pour sa polyvalence artistique : acteur, producteur, orateur, musicien, chanteur et photographe.

En 1958, il est révélé au cinéma grâce à son interprétation légendaire du comte Dracula dans une série de films produits par les studios britanniques Hammer Film Productions. Depuis, sa haute stature et sa voix de basse lui ont valu d'interpréter principalement des personnages inquiétants : il est apparu dans de nombreux films d'épouvante, sans se limiter au genre. En 1974, il incarne le méchant Francisco Scaramanga dans le film L'Homme au pistolet d'or de la saga James Bond.

Il est aussi familier de l'univers de Sherlock Holmes. Après avoir incarné sir Henry Baskerville dans Le Chien des Baskerville, il interprète trois fois le célèbre détective, ainsi que son frère Mycroft dans La Vie privée de Sherlock Holmes.

À la fin de sa carrière, Christopher Lee apparaît dans de grandes productions hollywoodiennes telles que Sleepy Hollow et, à plus de 80 ans, dans deux sagas majeures où il se fait remarquer à nouveau dans des rôles d'antagonistes marquants : Star Wars, où il incarne le comte Dooku, et Le Seigneur des anneaux où il interprète Saroumane. Il reprend ce personnage dix ans plus tard dans la trilogie Le Hobbit et meurt peu après, à l'âge de 93 ans.

Il est anobli en 2009, devenant ainsi sir Christopher Lee.

Biographie

Enfance, formation et débuts

Christopher Lee naît à Belgravia, un quartier de Londres, le . Fils de Geoffrey Trollope Lee, lieutenant-colonel dans le 60e régiment d'infanterie royal (60th King's Royal Rifle Corps) et de la comtesse Estelle Marie Carandini di Sarzano, il a une sœur de cinq ans son aînée, Xandra (future mère de l'actrice Harriet Walter). Il est le cousin par alliance de Ian Fleming, auteur de la série des James Bond[4].

Espérant intégrer le très prestigieux Eton College, le jeune Christopher est d'abord admis à la très sélective école préparatoire Summer Fields School (en), dans la région d'Oxford, où il étudie la littérature classique, le grec ancien et le latin.

À la suite de quelques revers de fortune liés à la grande crise économique, sa famille le contraint à concourir à une bourse scolaire qui lui échappe de très peu à Eton, mais qu'il obtient en seconde tentative à Wellington College (en), une institution plus ouvertement militaire. Désargentée et séparée de son beau-père ruiné, sa mère lui enjoint d'abandonner ses études pour gagner sa vie un an avant d'aborder le second cycle[5].

En 1939, alors âgé de 17 ans, il assiste à la dernière exécution publique en France, à Versailles[5],[6].

Enchaînant de petits emplois de coursier à la City, il se porte d'abord volontaire pour combattre l'Union soviétique aux côtés de la Finlande lors de la guerre d'Hiver. Il croise à cette occasion l'écrivain français d'extrême droite Jean Fontenoy lors du trajet en cargo qui le conduit en Scandinavie. En 1941, l'année même de la mort de son père, militaire en retraite, il s'engage dans la Royal Air Force en espérant devenir pilote. Comme une défaillance du nerf optique l'en empêche, on l'affecte au service des renseignements dans l'encadrement de pilotes. Lors de la reconquête de l'Afrique du Nord, durant toute la Seconde Guerre mondiale, au Long Range Desert Group et au Special Operations Executive, il est promu au grade de « flight lieutenant » (capitaine) au moment de contribuer à la dénazification de l'Allemagne, ce qui l'amène à croiser quelques grands criminels de guerre et à témoigner de l'horreur des camps de concentration[5].

Premiers rôles (1946-1956)

Christopher Lee en 1944 à Rome.

Après la démobilisation de 1946, Lee ignore encore ce que sera son avenir professionnel. Sur une suggestion de son cousin, le diplomate italien Nicolò Carandini, il opte pour le métier d'acteur et décroche un contrat de sept ans avec la firme cinématographique Rank. Il débute au cinéma en 1948 dans la romance fantastique L'Étrange Rendez-vous de Terence Young. La même année, il joue aux côtés de Sir Laurence Olivier dans une adaptation cinématographique d'une pièce de Shakespeare, Hamlet, laquelle a la particularité de l'associer pour la première fois à l'écran à son futur compagnon de route, Peter Cushing. Lee peine pendant dix ans avant de s'imposer dans le métier, sa trop grande taille (1,97 m) et son physique latin l'écartant de tout rôle significatif. Le plus souvent, en effet, les vedettes préfèrent s'entourer de partenaires au physique « standard » et d'une taille inférieure ou égale à la leur, afin qu'ils ne puissent « attirer l'attention du public » durant leurs scènes[7].

Au cours des années 1950, Lee tourne dans une trentaine de films, le plus souvent dans de petits rôles, parfois supprimés au montage. La plupart sont des films de seconde zone, destinés à une diffusion purement locale, mais quelques grands classiques du film d'aventure se détachent du lot : Capitaine sans peur de Raoul Walsh en 1951, Le Corsaire rouge de Robert Siodmak en 1952, Les Quatre Plumes blanches de Zoltan Korda en 1955, Au sud de Mombasa de George Marshall en 1956. De nombreux engagements à la télévision le préservent souvent du chômage. S'il ne parvient pas encore à se hisser au rang de vedette, Lee se forge progressivement une solide réputation d'acteur de second plan. Signe d'une certaine reconnaissance, son nom est de plus en plus souvent mentionné aux génériques.

Dracula

Christopher Lee dans Le Cauchemar de Dracula (1958).

En 1957, il est remarqué pour sa grande taille, qui, de défaut, devient un atout majeur. Il est alors appelé pour tenir le rôle de la créature du docteur Frankenstein, incarné par Peter Cushing dans le film d'horreur Frankenstein s'est échappé de Terence Fisher. Les droits sur le masque de la créature de Frankenstein étant détenus par Universal Pictures, Lee propose qu'on appose sur son visage un patchwork de visages pour se rapprocher de l'aspect du monstre de Frankenstein décrit par Mary Shelley dans son roman[7]. Ce film, produit par les studios de la Hammer Film Productions, remporte un vif succès auprès du public britannique.

C'est véritablement en 1958, avec le film Le Cauchemar de Dracula, également produit par la Hammer, réalisé par le même réalisateur et mettant en scène les mêmes acteurs, que le succès devient mondial. Autrefois interprété par l'acteur américain Béla Lugosi, l'interprétation légendaire du comte Dracula par Christopher Lee permet à celui-ci d'être reconnu en tant qu'acteur et de jouir d'une popularité planétaire dans le monde du cinéma.

Encore aujourd'hui, son nom est indissociable de celui du fameux vampire de Transylvanie. De fait, Christopher Lee reprendra ce rôle à dix reprises dans des films tels que Dracula, prince des ténèbres de Terence Fisher en 1966, Dracula et les Femmes de Freddie Francis en 1968 ou Les Cicatrices de Dracula de Roy Ward Baker en 1970.

À la suite du succès de ce premier opus, les studios de la Hammer entreprennent une série de films d'horreur réunissant de nouveau le tandem qu'il forme avec Peter Cushing dans La Malédiction des pharaons et Le Chien des Baskerville, en 1959 réalisés par Terence Fisher.

Les deux acteurs partagent ensuite l'affiche dans plus de vingt productions, pour la plupart produites par les studios de la Hammer, lesquels deviennent les initiateurs du renouveau du film fantastique.

Dans les années 1960, habitué aux rôles machiavéliques, Lee tourne dans de nombreux films d'horreur tels que Hurler de peur de Seth Holt en 1961, La Gorgone de Terence Fisher en 1964, Circus of Fear de John Llewellyn Moxey en 1966 ou encore Les Vierges de Satan de Terence Fisher en 1968.

Hyperpolyglotte (il parle anglais, allemand, italien, français, russe, espagnol, suédois, hébreu et grec[8]), il tourne également dans des productions étrangères tels que Le Corps et le Fouet de Mario Bava, en 1963, La Crypte du vampire de Camillo Mastrocinque en 1964 ou encore Le Vampire et le Sang des vierges de Harald Reinl en 1967.

Ses rôles de méchants tels que Fu Manchu (qu'il incarnera cinq fois au cinéma) et Raspoutine, dans Raspoutine, le moine fou de Don Sharp en 1966, sont de véritables succès et accentuent son image d'homme inquiétant et effrayant.

Des rôles plus variés (1970-1995)

Christopher Lee et Peter Cushing dans Terreur dans le Shanghaï express (1973).

Dans les années 1970, Christopher Lee continue d'incarner le rôle du comte Dracula et de tourner dans des films d'horreur. Pourtant, trouvant que ce genre de films nuit trop à son image et à son talent d'acteur, il décide d'interpréter des rôles plus variés. Il multiplie les tournages en Europe, est appelé parfois pour un jour seulement et ne sait pas toujours quel est le scénario du film. Il joue des rôles tels qu'Artemidorus dans Jules César de Stuart Burge en 1970, le frère de Sherlock Holmes dans La Vie privée de Sherlock Holmes de Billy Wilder en 1970, le comte de Rochefort dans Les Trois Mousquetaires en 1973 puis une suite l'année suivante On l'appelait Milady signé par Richard Lester ou encore le méchant, Francisco Scaramanga dans un James Bond, L'Homme au pistolet d'or de Guy Hamilton en 1974.

En 1976, il interprète encore une fois le comte Dracula mais cette fois-ci sous le signe de la comédie burlesque dans un film français d'Édouard Molinaro Dracula père et fils. La même année, il quitte définitivement les studios de la Hammer pour la Californie.

En 1977, son premier film américain, Les Naufragés du 747 de Jerry Jameson, lui vaut la sympathie du syndicat des cascadeurs, Lee ayant participé aux séances d'apnée durant le tournage du film. Il devient d'ailleurs membre à vie et porte-parole de plusieurs associations de cascadeurs. En 1979, il tient le rôle d'un commandant allemand dans le film 1941 de Spielberg.

Christopher Lee lors du Festival des Passions à Aubagne en septembre 1996.

Dans les années 1980, loin de s'estomper, la carrière cinématographique de Christopher Lee devient très prolifique, celui-ci accumulant les apparitions autant sur grand écran que sur le petit écran télévisuel.

Il joue dans des films télévisés comme La Salamandre de Peter Zinner en 1981, où il côtoie des acteurs tels que Franco Nero, Anthony Quinn et Claudia Cardinale ou encore Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Buzz Kulik en 1989 où il retrouve ses compatriotes Eric Idle, Peter Ustinov et Robert Morley.

En 1989, il interprète le rôle de Charles-Henri Sanson, le bourreau de Louis XVI et Marie-Antoinette  entre autres  dans le film La révolution française, les années terribles, de Richard t. Heffron[9].

Bien que ces films redonnent à Lee quelques succès, quoique succincts et passagers, sa notoriété diminue.

Il s'essaie également au doublage pour le long métrage d'animation La Dernière Licorne dans lequel il interprète le rôle du Roi Haggard tant dans la version originale anglaise que dans la version allemande'[4].

En 1992 il est membre du jury du Festival international du film de Tokyo.

La carrière de Lee semble stagner jusque vers la fin des années 1990 malgré des petites apparitions notables dans des films tels que Gremlins 2 : La Nouvelle Génération de Joe Dante en 1990 ou Le Bouffon de l'horreur de Simon Sprackling en 1994.

Début de sa collaboration avec Burton, Le Seigneur des Anneaux et Star Wars

C'est à la fin des années 1990 que deux nostalgiques des frayeurs hammeriennes convient Lee à leur table.

En 1999, Tim Burton réalise Sleepy Hollow avec Johnny Depp dans lequel Christopher Lee fait une brève mais mémorable apparition[10]. Cette dernière, qui marque la première des cinq collaborations avec le réalisateur, redonne également un second souffle à la carrière de l'acteur britannique.

Il est alors approché par Peter Jackson pour incarner Saroumane dans la trilogie du Seigneur des anneaux aux côtés de Ian McKellen, Elijah Wood et Viggo Mortensen. Coïncidence, Lee avait déjà remis quelques années plus tôt le Grand Prix du Festival d’Avoriaz au même cinéaste pour son film Braindead en 1993[11]. Cette trilogie, adaptée du roman de Tolkien — on notera également qu'il est la seule personne de l'équipe du film à avoir rencontré un jour ce dernier —, remporte un véritable succès international[4]. Apparaissant dans les versions cinéma des deux premiers volets, ses scènes de Le Retour du roi ne sont disponibles que dans la version longue du film[12]. Il reprend le personnage pour l'adaptation jeu vidéoludique du troisième volet[13].

En 2002, à la suite du décès de Richard Harris, il est un temps pressenti avec Ian McKellen, son collègue du Seigneur des anneaux, pour reprendre le rôle d'Albus Dumbledore dans la saga Harry Potter, mais on leur préfère finalement Michael Gambon.

Marchant sur les traces de son ami Cushing, qui avait interprété auparavant le Grand Moff Wilhuff Tarkin dans le premier opus de Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir de George Lucas en 1977, Christopher Lee signe à son tour pour la saga homérique du même réalisateur dans le rôle du comte Dooku alias Dark Tyranus dans les deuxième (L'Attaque des clones) et troisième opus (La Revanche des Sith)[10].

C'est un retour sur scène éclatant. Christopher Lee croule sous les récompenses honorifiques (il est anobli par la reine le et décoré Chevalier des Arts et des Lettres en France) et artistiques (étoiles sur les « boulevards de la célébrité » à Londres, plusieurs nominations aux Oscars et de nombreuses récompenses spéciales pour l'ensemble de sa carrière).

Christopher Lee en 2007 à Westminster, pour le film The Heavy.

Carrière dans le métal, performances vocales et sa continuation avec Burton

En 2004, Christopher Lee ajoute une nouvelle corde à son arc en prêtant sa voix comme narrateur du groupe de metal symphonique italien Rhapsody of Fire pour l’album Symphony of Enchanted Lands II: The Dark Secret, pour lequel sa voix profonde donne un excellent rendu dans la logique musicale du groupe. Il participe également au single The Magic Of The Wizard's Dream, sorti en 2005, en y chantant en duo avec Fabio Lione sur quatre versions de la chanson éponyme, chacune dans une langue différente : anglais, italien, français, et allemand. Il prête aussi sa voix au groupe de heavy metal américain Manowar, toujours en tant que narrateur, pour trois titres de l'album Gods of War (sorti en mars 2007), ainsi que sur le titre Dark Avenger, reprise de leur propre album Battle Hymns, « Battle Hymns MMXI », en remplacement d'Orson Welles qui assurait la narration pour leurs albums au début des années 1980.

En parallèle, Lee élargit encore son expérience et retrouve le personnage de Francisco Scaramanga dans le jeu vidéo GoldenEye : Au service du mal sorti en 2004 et donne voix la même année au personnage de Lucan D'Lere dans le jeu vidéo EverQuest II[14],[15]. En 2005, il double les personnages de DiZ et d'Ansem le sage pour la version anglophone du jeu vidéo Kingdom Hearts 2[4].

Christopher Lee en janvier 2008.

Sous la direction de Tim Burton, Lee retourne au grand écran en 2005, pour deux métrages fantastiques : Charlie et la Chocolaterie, où il interprète un dentiste inquiétant accompagné une nouvelle fois par Johnny Depp, et le film d'animation Les Noces funèbres, dans lequel Lee prête sa voix à un pasteur loufoque[10]. Il retrouve le cinéaste américain en 2010 pour incarner le Jabberwocky dans Alice au pays des merveilles, puis en 2012 pour incarner le pêcheur Silas Clarney dans Dark Shadows[10].

En 2008, de retour dans l'univers de Tolkien, il est le narrateur de la version audio du livre Les Enfants de Húrin de J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien (HarperCollins AudioBooks)[4]. La même année, l'acteur prête sa voix au Comte Dooku pour le film d'animation Star Wars: The Clone Wars, reprenant ainsi un rôle qu'il a incarné au cinéma dans les épisodes II et III de la saga Star Wars[10].

En 2010, Christopher Lee sort sous le nom de Charlemagne un album solo, Charlemagne: By the Sword and the Cross (en), dans un style opéra métal symphonique[16],[17]. Dans la même continuité, il sort l'album Charlemagne: The Omens of Death (en) en 2013[17],[18]. Il sort en 2012, 2013 et 2014 trois singles, avec des reprises métal de chansons de Noël[19].

En janvier 2011, il est le narrateur vedette lors du concert du Seigneur des anneaux au Grand Rex à Paris[20],[21]. Sa narration est en français, langue qu'il maîtrise parfaitement. Le de la même année, il reçoit de la BAFTA, académie britannique des arts audiovisuels, et des mains de Tim Burton, l'Academy Fellowship, récompense pour sa carrière exceptionnelle[22].

Un dernier retour en Terre du Milieu et ultimes rôles

Après une parenthèse en 2011 avec Hugo Cabret de Martin Scorsese dans lequel il joue Monsieur Labisse et en 2012 avec The Wicker Tree, il reprend le rôle de Saroumane dans la trilogie Le Hobbit de Peter Jackson, adaptation du livre Le Hobbit de Tolkien paru en 1937 et également préquelle de la trilogie Le Seigneur des Anneaux de Jackson[10]. Déclarant à plusieurs reprises être intéressé de montrer sur grand écran le passage du bien vers le mal du personnage qui est absent du livre, il ne peut se rendre en Nouvelle-Zélande avec le reste de l'équipe et tourne ses scènes en quatre jours aux studios Pinewood en Angleterre[23]. En 2013 il est également à l'affiche du film Train de nuit pour Lisbonne de Bille August dans lequel il joue le père Bartolomeu [24].

Il retrouve une nouvelle fois La Terre du Milieu pour la narration du jeu vidéo Lego Le Hobbit en 2014 avant d'également narrer le jeu Deus Ex Machina 2 en 2015[4],[25].

Décès

Christopher Lee meurt le , après avoir été admis au Chelsea and Westminster Hospital de Londres pour insuffisance respiratoire et une insuffisance cardiaque[26],[27].

Filmographie sélective

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Discographie

Réalisations personnelles

Singles[42]

  • 2012 : A Heavy Metal Christmas
  • 2013 : A Heavy Metal Christmas Too
  • 2014 : Darkest Carols, Faithful Sing

Narration pour le groupe « Rhapsody of Fire »

Avec le groupe « Charlemagne »

Christopher Lee recevant le Spirit of Metal Award pour son album Charlemagne: By the Sword and the Cross à la cérémonie des Metal Hammer Golden Gods 2010.

Le groupe est composé de Christopher Lee (voix), Hedras Ramos (guitare), Hedras Ramos Srenior (basse) et Ollie Usiskin (batterie), sous le label Charlemagne Productions Ltd[42].

  • 2010 : Charlemagne: By the Sword and the Cross (en)[16]
  • 2013 : Charlemagne: The Omens of Death (en)[18]

Autres participations

Il apparait avec Paul McCartney sur la pochette de Band on the Run en 1973[réf. souhaitée].

On le retrouve également en narrateur sur le titre d'introduction The Last Vampire de l'album Hollywood Vampires du groupe éponyme (avec Alice Cooper, Johnny Depp et Joe Perry) sorti en novembre 2015. Ce sera son dernier enregistrement musical avant sa mort[43].

Jeux vidéo

Distinctions

Voix francophones

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En France, Christopher Lee n'avait pas de comédien français attitré pour le doubler. Bon nombre de comédiens se sont succédé pour doubler l'acteur. Marc Cassot et Jacques Thébault l'ont doublé à six reprises chacun. Dans les années 2000, Michel Le Royer l'a le plus doublé, dont pour les trilogies Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit. Bernard Dhéran, qui l'avait doublé en 1959 dans Le Chien des Baskerville et en 1986 dans Shaka Zulu, le retrouve en 2002 dans la prélogie de Star Wars. Pierre Hatet le double en 2005 dans Charlie et la Chocolaterie et Pierre Dourlens en 2007 dans À la croisée des mondes : La Boussole d'or.

Christopher Lee s'est exprimé directement en français dans trois films : Les Mains d'Orlac (1960), Dracula père et fils (1976) et Les Rivières pourpres 2 (2004). Dans le film 1941, Christopher Lee, interprétant un colonel nazi, s'exprimait en allemand. Il n'a donc pas été nécessaire de le doubler en français.

Au Québec, Lee n'avait pas davantage de voix spécifique. Il a été doublé à deux reprises chacun par Léo Ilial (Gremlins 2 : La Nouvelle Génération, Le Détonateur), Yves Massicotte (Sleepy Hollow, La Sorcière noire) et Guy Nadon (La Guerre des étoiles II : L'Attaque des clones, Star Wars : La Guerre des clones)[45]. Á titre exceptionnel, Gérard Poirier le double dans Cosmos 1999, Jean Brousseau[45] dans Les Stupides, Claude Préfontaine[45] dans Charlie et la Chocolaterie, Stéphane Rivard[45] dans La Mariée cadavérique et Hubert Fielden[45] dans Hugo.

Versions françaises
  • Michel Le Royer dans les trilogies Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, Hugo Cabret, La Locataire, Dark Shadows
  • Marc Cassot dans Le Crâne maléfique, Le Masque de Fu-Manchu, Les 13 Fiancées de Fu Manchu, La Vengeance de Fu Manchu, The Blood of Fu Manchu, Les Nouvelles Aventures de Robin des Bois
  • Jacques Thébault dans La Maison qui tue, Le Manoir des fantasmes, Les Trois Mousquetaires, On l'appelait Milady, L'Homme au pistolet d'or, Dent pour dent
  • Bernard Dhéran dans Le Chien des Baskerville, Shaka Zulu, prélogie de Star Wars, Star Wars : The Clone Wars

Notes et références

  1. (en) Benjamin Lee, « Christopher Lee dies at the age of 93 », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Christopher Lee sur l’Internet Movie Database
  3. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  4. « Des services secrets au métal, les autres vies de Christopher Lee » sur RTL.fr
  5. Christopher Lee, Le Seigneur du désordre, Camion noir, 2013.
  6. « Il y a 80 ans, la dernière exécution publique en France », sur France Culture, (consulté le )
  7. Christopher Lee, l'élégance des ténèbres, Oliver Schwehm, 2010.
  8. Biographie de Christopher Lee sur notrecinema.com.
  9. La Révolution française, full cast and crew
  10. « Mort de Christopher Lee, légende de Dracula, Star Wars et Le Seigneur des Anneaux » sur Allociné.fr
  11. « L'hommage émouvant de Peter Jackson à Christopher Lee » sur Premiere.fr
  12. « Le Seigneur des anneaux : 10 raisons de préférer l'énorme version longue du Retour du roi » sur ecranlarge.com
  13. « Return of the King Video Interviews: Andy Serkis & Christopher Lee » sur IGN.com
  14. « Christopher Lee: 10 Memorable Roles, From Dracula to ‘Star Wars’ » sur Hollywoodreporter.com
  15. « Le casting d'EverQuest II » sur Jeuxactu.com
  16. « Christopher Lee - Charlemagne: By the Sword and the Cross - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  17. « R.I.P., Christopher Lee, actor and heavy metal hero » sur LA Times.com
  18. « Christopher Lee - Charlemagne: The Omens of Death - Reviews - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  19. Ed Mazza Overnight Editor, « Christopher Lee Sings Heavy Metal Christmas Songs », sur The Huffington Post, (consulté le )
  20. « Christopher Lee nous raconte le Seigneur des Anneaux » sur Elbakin.net
  21. « Christopher Lee au Grand Rex! » sur Planete-starwars.com
  22. « Quand Christopher Lee recevait un BAFTA d'honneur des mains de Tim Burton...» sur Allociné.fr
  23. « Le Hobbit 3 : l'ultime tour de piste du grand Christopher Lee » sur Premiere.fr
  24. « Night Train to Nowhere: Bille August’s Latest Is a Snoozer » sur Observer.com
  25. « Deus Ex Machina : le film interactif culte revient sur PC et mobiles, bientôt une suite avec Christopher Lee » sur Gamergen.com
  26. (en) « Sir Christopher Lee dies at 93 - latest reaction and tributes », sur The Telegraph,
  27. (en) « Sir Christopher Lee dies at 93 », sur The Guardian,
  28. Son ami Peter Cushing y interprète le baron Victor Frankenstein.
  29. Son ami Peter Cushing y interprète le Dr Van Helsing.
  30. Son ami Peter Cushing y interprète Sherlock Holmes.
  31. Son ami Peter Cushing y interprète John Banning.
  32. Son ami Peter Cushing joue également dans ce film.
  33. Son ami Peter Cushing y interprète Benedek.
  34. Son ami Peter Cushing y interprète Victor Frankenstein.
  35. Son ami Peter Cushing y interprète Van Helsing et Lorrimer Van Helsing.
  36. Son ami Peter Cushing y interprète Lorrimer Van Helsing.
  37. L'acteur était un cousin du créateur du personnage, Ian Fleming.
  38. Roger Moore était l'interprète de l'agent 007 dans cet opus.
  39. L'acteur est le seul acteur du film à avoir rencontré l'auteur des livres, J. R. R. Tolkien. Ce-dernier lui a même dit qu'il ne peut le voir que dans rôle de Gandalf qui sera interprété par sir Ian McKellen.
  40. L'acteur accepte le rôle en hommage à son ami Peter Cushing, ce-dernier ayant joué le Grand Moff Tarkin dans Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir.
  41. l'acteur double lui-même ses répliques en français.
  42. « Christopher Lee - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  43. Kory Grow, « Hollywood Vampires 'Hollywood Vampires' Album Review », Rolling Stone, (lire en ligne, consulté le )
  44. Titre cité sur tolkiendrim.com par Sir Ian McKellen.
  45. « Comédiens ayant doublé Christopher Lee au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 28 novembre 2014.
  46. Fiche du film sur Objectif Cinéma

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicolas Stanzick, Dans les griffes de la Hammer, Le Bord de l'eau Éditions (2e édition enrichie et augmentée), Paris, 2010, 490 p.
  • Laurent Aknin, Sir Christopher Lee, Nouveau Monde Éditions, 2011, 298 p.
  • Christopher Lee, Le Seigneur du désordre (traduction française de Lord of Misrule: The Autobiography of Christopher Lee), traduit de l'anglais par Nicholas Dubreuil, Camion Blanc, Coll. « Camion Noir », 2013.
  • (en) Lord of Misrule: The Autobiography of Christopher Lee, Christopher Lee, Orion Publishing Group, Londres, 2004.
  • (en) The Christopher Lee Filmography: All Theatrical Releases, 1948-2003, Tom Johnson et Mark A. Miller, McFarland & Company, Jefferson, 2004.
  • (en) English Gothic: A Century of Horror Cinema, Jonathan Rigby, Reynolds & Hearn, Richmond, 2000.
  • (en) Christopher Lee and Peter Cushing and Horror Cinema: A Filmography of Their 22 Collaborations, Mark A. Miller, McFarland & Company, Jefferson, 1994.
  • (en) The Films of Christopher Lee, Robert Hart et Douglas C. Pohle, Scarecrow Press, Lanham, 1983.
  • (en) The Great villains: An omnibus of evil, Christopher Lee, W. H. Allen & Company, Londres, 1978.
  • (en) Tall, dark, and gruesome: An autobiography, Christopher Lee, W. H. Allen & Company, Londres, 1977.
  • (en) From the Archives of Evil, Christopher Lee, Warner Books, Clayton South, 1976.
  • (en) The Dracula Book, Donald F. Glut, William Marshall et Christopher Lee, Scarecrow Press, Lanham, 1975.
  • (en) Christopher Lee's "X" certificate, Christopher Lee et Michel Parry, W. H. Allen & Company, Londres, 1975.
  • (en) Christopher Lee's New Chamber of Horrors, Christopher Lee et Peter Haining, Souvenir Press, Londres, 1974.

Grand ami de Robert Bloch, Christopher Lee préface en 1995 une des nouvelles du recueil-hommage Appreciations of the Master publié par Richard Matheson chez TOR.

Documentaire

  • (fr) (de) Christopher Lee, l'élégance des ténèbres, Oliver Schwehm, 2010.

Liens externes

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