Castelnaudary

Castelnaudary (Castèlnau d'Arri en occitan local[1]) est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Castelnaudary

Le bassin du canal du Midi à Castelnaudary.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois
(siège)
Maire
Mandat
Patrick Maugard
2020-2026
Code postal 11400
Code commune 11076
Démographie
Gentilé Chauriens
Population
municipale
11 951 hab. (2018 )
Densité 250 hab./km2
Population
agglomération
13 283 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 09″ nord, 1° 57′ 16″ est
Altitude 165 m
Min. 145 m
Max. 215 m
Superficie 47,72 km2
Unité urbaine Castelnaudary
(ville-centre)
Aire d'attraction Castelnaudary
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Bassin chaurien
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Castelnaudary
Géolocalisation sur la carte : Aude
Castelnaudary
Géolocalisation sur la carte : France
Castelnaudary
Géolocalisation sur la carte : France
Castelnaudary
Liens
Site web www.ville-castelnaudary.fr

    Ses habitants sont appelés les Chauriens et les Chauriennes.

    Castelnaudary se rattache à l'ancienne province du Lauragais, berceau du catharisme. La ville est connue pour son cassoulet, dont elle se proclame la capitale mondiale, et qui est célébré chaque année en août depuis 2000.

    Géographie

    Localisation

    Castelnaudary est située entre Toulouse et Carcassonne en plein cœur du Lauragais dont elle était la capitale avant la création des départements en 1790. Elle se trouve dans la plaine du Lauragais avec au nord les contreforts de la montagne Noire et au sud les collines de la Piège qui précèdent les contreforts des Pyrénées. Castelnaudary est au cœur du sillon Lauragais dans sa partie la plus large (environ km)[2]. À l'ouest, le sillon se prolonge vers Toulouse et se referme au niveau du seuil de Naurouze. À l'est, il se referme progressivement jusqu'à Carcassonne. C'est aussi la plus grosse commune du Lauragais avec 10 969 habitants et elle en est aujourd'hui la capitale après que Laurac détienne ce statut jusqu'au XIVe siècle.

    Castelnaudary est aussi au centre de l'aire urbaine de Castelnaudary et l'unité urbaine de Castelnaudary.

    Carte de la commune de Castelnaudary et de ses proches communes.

    Communes limitrophes

    Castelnaudary est limitrophe de onze autres communes.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 47 km2, ce qui en fait une commune relativement grande comparée aux autres communes de l'Aude. Et son altitude varie de 145 à 215 mètres[4].

    Castelnaudary se situe dans le sillon de la très fertile plaine du Lauragais. Le sol est constitué de molasse dite « de Castelnaudary ».

    Castelnaudary se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[5].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Fresquel, le Tréboul et le canal du Midi. Et se trouve non loin du seuil de Naurouze, lieu de partage des eaux de la mer Méditerranée et de l'océan Atlantique.

    Voies de communication et transport

    Castelnaudary est située sur un axe Bordeaux - Narbonne. La commune est accessible par l'autoroute A61 sortie  21 et par la route nationale 113 reliant Toulouse à Narbonne et à Nîmes. La route départementale 624 permet d'accéder au nord-ouest à Albi en passant par Revel puis par Castres. Au nord-ouest, la route départementale 103 rejoint Saissac puis Mazamet par la route départementale 118. Au sud, la route départementale 6 rejoint Mirepoix puis Foix par la route départementale 119 en Ariège. Enfin, la route départementale 623 permet d'accéder à Limoux dans le département de l'Aude. Le réseau routier autour de Castelnaudary est principalement concentré dans le sillon Lauragais avec l'autoroute A61 et la route nationale 113. Ces deux axes sont fortement empruntés pour des trajets domicile-travail. En effet, de nombreux habitants de Castelnaudary et de la région lauragaise travaillent à Toulouse augmentant un flux domicile-travail entre Castelnaudary et Toulouse en pleine croissance[6]. Cet axe est aussi emprunté en période de vacances pour de longs trajets. Mais ce flux transite essentiellement par l'autoroute. Les axes secondaires vers le nord et le sud sont moins empruntés car ils mènent vers des régions rurales en déclin[6].

    Par le rail, la gare de Castelnaudary reçoit les trains (TGV, Téoz et TER) de la ligne Toulouse - Narbonne - Perpignan/Montpellier. Il existe aussi des liaisons directes de jour et de nuit Paris-Austerlitz - Castelnaudary, par Téoz ou Lunéa.

    Par avion : soit l'aéroport Toulouse-Blagnac soit l'aéroport de Carcassonne Salvaza et l'aérodrome de Montagne Noire pour l'aviation légère.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 699 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records CASTELNAUDARY (11) - alt : 160m, lat : 43°18'18"N, lon : 01°56'54"E
    Records établis sur la période du 01-01-1951 au 02-06-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,1 5,1 7,1 10,8 14,3 16,3 16,3 13,5 10,9 6,3 3,6 9,2
    Température moyenne (°C) 6 7 9,7 11,9 15,7 19,7 22,3 22,1 18,9 15,1 9,7 6,7 13,8
    Température maximale moyenne (°C) 9,2 10,8 14,2 16,8 20,7 25,1 28,2 28 24,4 19,3 13 9,8 18,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,6
    16.01.1985
    −16,4
    16.02.1956
    −9,4
    01.03.05
    −4
    13.04.1958
    −1
    01.05.1960
    4,6
    17.06.1978
    7
    17.07.1973
    5
    31.08.1962
    3
    29.09.1972
    −2,2
    25.10.1991
    −7,6
    22.11.1998
    −17
    28.12.1962
    −17
    1962
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20
    16.01.1955
    23,9
    27.02.19
    27,7
    21.03.1990
    30,5
    09.04.11
    33,8
    30.05.01
    38,1
    29.06.19
    40
    06.07.1982
    40,8
    12.08.03
    35,6
    08.09.1966
    30,9
    02.10.11
    25,4
    02.11.1970
    22,8
    18.12.1989
    40,8
    2003
    Ensoleillement (h) 66,4 87,3 140,5 176,2 207 216,6 221,3 224,6 179,2 121,1 70,6 56,6 1 767,3
    Précipitations (mm) 65,2 49,7 52,9 80 69,6 49,1 31,9 49,6 50 60,1 59,2 59 676,3
    Source : « Fiche 11076001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Toponymie

    Attestée sous les formes Castellum novum quod cognominatur Arri en 1118, Castrum novum Darri en 1274[réf. nécessaire].

    Dans le nom de cette ville l’on trouve une contraction de mots d’origines occitane et basque. D’un côté, castelnau est lié à l’occitan castèlnòu c’est-à-dire « château nouveau » ou plus littéralement « château neuf », le d qui suit est encore occitan (c'est une apocope de la préposition de) et finalement ary est le mot basque (h)arri signifiant pierre. Ainsi, sous Castelnaudary se cache « nouveau château de pierre » ou plus probablement « château neuf du rocher »[réf. nécessaire].

    Urbanisme

    Typologie

    Castelnaudary est une commune urbaine[Note 2],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Castelnaudary, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 12 903 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), zones urbanisées (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), cultures permanentes (1 %), prairies (0,6 %), forêts (0,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    Castelnaudary comptait 5 044 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 5,7 % des résidences principales étaient postérieure à 1990. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 38,1 % du parc.

    88,5 % des logements sont des résidences principales, réparties à 66,3 % en maisons individuelles et à 33,7 % en appartements (respectivement 59,1 % et 40,9 % dans la région). La ville possède donc une majorité de logements individuels contrairement au reste de la région qui est plus équilibré[21],[22]. 47,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 47,4 % qui ne sont que locataires (respectivement 56,8 % et 37,6 % dans la région)[23],[24].

    Avec 596 logements HLM soit 13,3 % du parc en 1999 (10 % dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 8,9 % du parc contre seulement 7,7 % dans la région[21].

    En 2014-2015 26 logements ont été construits à la nouvelle résidence les vallons des griffouls.

    La plupart des habitations possèdent 4 pièces (61,1 %), ou 3 pièces (21,7 %), puis 2 pièces (12 %). Les petits logements sont très peu nombreux (studios : 5,2 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante signe d'un territoire facile d'accès et permettant de réaliser de grandes constructions de type pavillonnaire. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 85,2 % ont le chauffage central et 55,1 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région)[21].

    Histoire

    Antiquité

    Simple mutatio sur la voie romaine qui reliait Narbo à Tolosa. Elle se nommait alors Sostomagus et était peuplée par les Volques Tectosages. En 333, l'anonyme de Bordeaux, en route vers Jérusalem, y passa et nota sur son itinéraire: mutatio Sostomago.

    Moyen Âge

    Au tout début l'on trouve un château, le château neuf d’Arius ou Castellum Novum Arri, dont la première mention officielle remonte à 1103.

    Lors de la croisade des Albigeois, Simon IV de Montfort, chef des croisés, y est assiégé (siège de Castelnaudary) par les comtes de Toulouse et de Foix en 1211 ; l'issue fut l'abandon du siège par les comtes de Toulouse et de Foix.

    Le 31 octobre 1355, en pleine guerre de Cent Ans, la ville est mise à sac par les hordes du Prince Noir, qui, parties de Bordeaux, ravagent la Gascogne, puis le Lauragais, jusqu'à Narbonne, évitant soigneusement les places les mieux défendues. La ville est pillée, détruite, et les habitants massacrés.

    En juillet 1464, le roi Louis XI (1423-1483) confirme, par lettres patentes, les privilèges de la ville octroyés par ses prédécesseurs, de sorte qu'elle s'accroisse[25].

    XVIIe siècle

    C'est devant Castelnaudary qu'a lieu la rencontre décisive entre les troupes royalistes du maréchal de Schomberg et les troupes de Gaston d'Orléans, frère du roi, et du duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc, le . Les deux ducs avaient conspiré avec Marie de Médicis, mère de Louis XIII contre le cardinal de Richelieu. Capturé dès le début de la bataille, Montmorency est condamné à mort et décapité à Toulouse le .

    L'armée du maréchal de Schomberg ne consistait qu'en 1 000 ou 1 200 cavaliers et 1 000 hommes de pied, soit à peine la moitié de l'armée de Monsieur, qui avait aussi trois canons. Elle se rangea dans une grande pièce de terre labourée, nommée la Fite, environnée de larges fossés et de chemins creux, entre Castelnaudary d’un côté, et l'armée de Monsieur de l'autre. Il mit sa cavalerie au centre, et son infanterie sur les deux ailes. Les deux armées, séparées par le Fresquel, étant en présence à un quart de lieue de Castelnaudary. Le duc de Montmorency passe le Fresquel sur le pont de brique, à la tête de l'avant-garde, avec 200 cavaliers et le régiment d'infanterie de Languedoc. L'infanterie des deux armées escarmouche d'abord chacune de son poste avec beaucoup de vivacité pendant une demi-heure. La cavalerie royale, sous les ordres du marquis de Brézé, s'avance alors pour attaquer celle de Monsieur par la droite et par la gauche ; mais elle trouve de si grands fossés et une telle résistance, qu'il ne lui est pas possible de passer. Le duc de Montmorency décide alors, de façon tout à fait téméraire, de charger la cavalerie royale de sa gauche, en dépit d'un fossé large de trois à quatre toises, et sans appuis préalables de l'artillerie. À la tête d'un escadron de 100 cavaliers, il s'avance jusqu'à vingt-cinq ou trente pas du camp royaliste mais essuie une si rude décharge de mousqueterie que ceux qui ne sont pas tués (une douzaine) ou mis hors de combat prennent la fuite. Le duc pousse son cheval, franchit le fossé, suivi seulement de six autres cavaliers n'ayant pas voulu l'abandonner, renverse tout ce qui se présente et perce jusqu'au septième rang, à travers une grêle de coups de mousquet. Il est atteint de 17 blessures et son cheval tombe enfin raide mort et l'entraîne avec lui. Trois des autres cavaliers sont tués et trois autres blessés et faits prisonniers. La compagnie des gens-d'armes du duc de Montmorency ne put franchir le fossé et les tirs de l'infanterie royale pour aller à son secours. Le régiment de cavalerie du marquis de Trichasteau, à la droite de l’avant-garde, voulut alors marcher, mais La Ferté-Imbault, maréchal de camp, s'y opposa, n’ayant pas l’ordre de Monsieur. Après la capture du duc de Montmorency, La Ferté-Imbault sollicite les gendarmes de Monsieur d’aller au combat mais l’épouvante est trop grande et il n’y a pas moyen de les y faire résoudre. On ne voit de tous côtés que des compagnies toutes entières à se sauver à course de cheval. La fin du combat de Castelnaudary ne dura guère plus d’une demi heure, et il n'y eut qu’une partie de l’avant-garde de l'armée de Monsieur qui combattit, tout le reste demeura dans l’inaction. La Ferté-Imbault organise alors la retraite du duc d'Orléans.

    L'époque du canal du Midi

    Deux dates importantes : commission du canal du Midi en 15 mai 1681 et construction de l'île de la Cybèle en 1754.

    • Castelnaudary et le département de l'Aude

    Castelnaudary est érigée en chef-lieu de district en 1790 et en sous-préfecture en 1800. Elle est supprimée en 1926.

    Le Grand Bassin

    Sur la demande des habitants de la ville, Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal du Midi (alors canal royal du Languedoc), et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le cœur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin. C'est la seule étendue d'eau de cette dimension (7 hectares) entre Toulouse et Sète. Le point de vue sur la ville est admirable : d'un côté les écluses Saint-Roch sont une illustration de l'art et de la technique de l'ouvrage ; de l'autre, l'île de la Cybèle conçue, en ce pays de vent, comme brise-lames. Imaginez ce Grand Bassin couvert de gabares chargeant le grain pour Sète et la Méditerranée, ou pour Toulouse, la Garonne et l'Atlantique ! Aujourd'hui sillonné par des bateaux de plaisance, il s'ouvre au tourisme international. Exemple d'une magnifique reconversion depuis son classement en 1997 à l'inventaire du patrimoine mondial, par l'UNESCO.

    Le Grand Bassin.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[26],[27].

    Budget et fiscalité

    Le budget municipal principal 2006 totalisait 14 939 000 euros d'investissement et 8 412 000 euros de fonctionnement[28].

    La taxe d'habitation prélevée par la commune était en 2006 de 12,61 %, la taxe foncière sur les propriétés bâties était de 33,66 % et la taxe professionnelle de 17,35 % (taux intercommunal)[29].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Carcassonne de la communauté de communes de Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Castelnaudary était le chef lieu de l'ex-canton de Castelnaudary).

    Tendances politiques et résultats

    Mairie de Castelnaudary.

    Castelnaudary cultive l'alternance politique, les électeurs ayant choisi un maire de gauche pour les élections municipales entre 1945 et 1971. Puis, entre 1971 et 1995, deux maires de droite se sont succédé. Depuis 1995, Patrick Maugard est le maire de Castelnaudary.

    À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 22,06 %, suivi de Lionel Jospin avec 21,73 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 18,63 % et enfin François Bayrou avec 5,25 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 80,50 % pour Jacques Chirac contre 19,50 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 18,61 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant deux points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[30].

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les chauriens ont voté contre la Constitution Européenne, avec 55,67 % de Non contre 44,33 % de Oui avec un taux d’abstention de 29,32 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres ne suivent pas la tendance départementale de l'Aude (non à 64,62 % ; oui à 35,38 %) démontrant le caractère plus privilégié des habitants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation que la moyenne des Français[31].

    À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 31,86 %, suivi par Ségolène Royal avec 28,91 %, François Bayrou avec 14,84 %, Jean-Marie Le Pen avec 12,91 % et enfin Olivier Besancenot avec 3,20 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête 52,74 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %) contre Ségolène Royal avec 47,26 % (résultat national : 46,94 %)[32].

    Le chiffre important de la droite à l'élection présidentielle n'a pas empêché Patrick Maugard, le maire socialiste sortant, d'être réélu au premier tour des élections municipales de 2008 avec un score approchant 67 % des suffrages exprimés.

    Lors de l'Élection présidentielle française de 2012, au premier tour c'est François Hollande qui est arrivé en tête avec 31,71 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 25,75 % des votes, suit Marine Le Pen qui obtient 19,62 % des suffrages, Jean-Luc Mélenchon obtient 10,66 % des suffrages.

    Au second tour, c'est François Hollande qui arrive en tête avec 53,34 % des votes contre 46,66 % pour Nicolas Sarkozy.

    Aux élections législatives de 2012, C'est le candidat PS Jean-Paul Dupré qui arrive en tête et qui est élu avec 59,47 % des voix sur Castelnaudary et 62,95 % sur la circonscription, le candidat UMP Emmanuel Bresson obtient 40,53 % sur Castelnaudary et 37,05 % sur la circonscription.

    Labels

    Castelnaudary a été récompensée par une fleur au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[33]

    Le port de Castelnaudary vient de se voir décerner en 2009, le label Pavillon Bleu d'Europe[34].

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 11 951 habitants[Note 5], en augmentation de 4,14 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 8717 6107 9249 4939 88610 1869 9939 6359 992
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 6529 5849 0759 3289 04210 05910 10510 0599 720
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 3979 3629 5427 9217 8918 0548 2468 0738 765
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 3439 93610 11810 75010 97010 85111 57511 87611 213
    2018 - - - - - - - -
    11 951--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
    Rang de la commune dans le département 4 4 3 3 3 3 3 3
    Nombre de communes du département 439 436 435 437 438 438 438 438

    Castelnaudary est aussi au centre de l'aire urbaine de Castelnaudary et l'unité urbaine de Castelnaudary.

    Enseignement

    L'éducation est assurée dans la commune de Castelnaudary de la crèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, collège avec le collège privé bilingue Jeanne-d'Arc de Castelnaudary[43], jusqu'aux lycées : le lycée polyvalent Germaine-Tillion et le lycée professionnel agricole Pierre-Paul-Riquet.

    En juin 2009, le lycée Jeanne-d'Arc ferma ses portes après avoir vu ses élèves de terminale passer le bac. La ville abrite également une antenne de l'École nationale de l'aviation civile.

    Cultes

    Castelnaudary dispose de deux lieux de culte catholiques, l'église Saint-Jean-Baptiste et la collégiale Saint-Michel.

    Le culte protestant se célèbre à l'église protestante évangélique de la rue des Carmes, et à l'église protestante Unie de la rue Saint Jean.[44]

    La communauté musulmane sunnite est accueillie à la mosquée de la rue Marfan[45].

    Sports

    La ville de Castelnaudary est une ville très sportive où plus de trente disciplines sont pratiquées.

    Club de rugby à XV, le Rugby olympique castelnaudarien (ou RO Castelnaudary) évoluant en Championnat de France de 3e division fédérale.
    Club de football, le Club Olympique de Castelnaudary évoluant en division d'honneur régionale (DHR) en senior, en 1re division district en U19, en Ligue Honneur pour les U17 et U15.
    Club d'Aviron, Aviron Lauragais qui évolue sur le canal du Midi.
    La ville fut étape du Tour de France 1969.

    Installations sportives
    1. Parc du millénaire qui comprend plusieurs salles, pour les pratiques du basket-ball, du handball, du volley-ball, du badminton, de la gymnastique, des arts martiaux, de la musculation ainsi que des sports de plein air.
    2. Complexe Pierre-de-Coubertin qui comprend, un gymnase couvert des piscines avec bassins intérieur et extérieur, des terrains de tennis dont un couvert, un stade d'honneur, des aires EPS, une piste d'athlétisme et un skate-park.
    3. Complexe de la Giraille qui comprend, un terrain de foot, un terrain de rugby, un terrain beach volley, des terrains de tennis.
    4. Stand de tir de Burnels, et des boulodromes : couvert et extérieur. Pétanque et pétanque lyonnaise[46].

    Services publics

    Castelnaudary possède un établissement public de santé (centre hospitalier Jean-Pierre-Cassabel), un service départemental d'incendie et de secours, un pôle gendarmerie, une poste, un centre de renseignements fiscaux, une trésorerie générale, un office de tourisme.

    Vie militaire

    Les 1re et 2e compagnies du groupement d’instruction de la Légion étrangère (GILE), dépendant du 1er régiment étranger quitte la Corse en 1976 et s’installent à Castelnaudary au quartier « Lapasset ». Rejointes en août 1977, par la compagnie d’instruction des cadres, ces unités deviennent le régiment d'instruction de la Légion étrangère (RILE), aux ordres du colonel Forcin, le 1er septembre 1977. Régiment école de la Légion, il a pour missions essentielles de former les engagés volontaires ; de former les spécialistes au niveau du 1er degré en matière de transmission, auto engin toutes armes, administration et restauration collective ; de former et perfectionner les cadres non-officiers, dans la branche « combat de l’infanterie » du 1er et 2e degré. Il est articulé en une compagnie de commandement et de services, trois compagnies d’engagés volontaires, d’une compagnie d’instruction des cadres et d'une compagnie d'instruction des spécialistes. Le 1er juin 1980, le ministre de la Défense nationale crée le 4e régiment étranger, par changement d’appellation du RILE. Implanté au nouveau quartier Capitaine-Danjou, depuis le 15 novembre 1986. Il garde les missions de son prédécesseur et fait partie du « socle » du commandement de la Légion étrangère.

    Économie

    Marché hebdomadaire tous les lundis.

    La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary qui gère la pépinière d'entreprises CréAude de Castelnaudary.

    La principale activité économique est fondée sur l'agroalimentaire, avec les entreprises agroalimentaires : SODICAS, Arterris[47], Société Spanghero, Société Audary, Société Escourrou, Lingodoc rivière SA, La Belle Chaurienne[48].

    L'agriculture est basée sur la culture du haricot de Castelnaudary et des céréales (maïs, blé…).

    Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles.

    La Société Coopérative Agricole Arterris y dispose de son siège social.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Castelnaudary comporte plusieurs monuments :

    • La collégiale Saint-Michel[49]

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1910[50]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[50].

    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié

    Bâtie à l'extérieur des remparts, cette chapelle du XVIe siècle est unique en France. Son décor du XVIIIe raconte la passion du Christ sous la forme de dix panneaux en bois sculptés absolument magnifiques.

    • Le Présidial

    Castelnaudary est connu pour ses moulins à vent. Encore au début du XIXe siècle, de vingt à trente moulins ornaient les abords du Grand Bassin. Le moulin du Cugarel constitue un des derniers vestiges de cette époque glorieuse et offre une vue imprenable sur la ville et la plaine du Lauragais.

    Construite en 1783 pour les besoins de l'hôpital, le cabinet de pharmacie abrite une remarquable collection de pots de pharmacie en faïence de Moustiers (XVIIIe siècle) et en porcelaine, de style Empire du XIXe siècle. L'apothicairerie ne se visite plus, aujourd'hui.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Castelnaudary :

    « De gueules, à une tour d'argent donjonnée de trois tours de même, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or. »

     Malte-Brun, la France illustrée (1882)

    Vie locale

    Gastronomie

    Le cassoulet est une spécialité de Castelnaudary, ainsi la ville se proclame « capitale mondiale du cassoulet ». Il tiendrait son nom de la cassole en terre cuite émaillée fabriquée à Issel non loin de Castelnaudary. Castelnaudary est, avec Toulouse et Carcassonne, l'une des trois villes se disputant l'origine du cassoulet.

    D'autres spécialités sont l'alléluia de Castelnaudary et le castel, des pâtisseries, et le haricot de Castelnaudary.

    Équipements culturels

    Vie associative

    La vie associative chaurienne représente aujourd'hui plus de 5 000 adhérents répartis dans 147 associations. Engagées dans le domaine du sport, de l'entraide, de la culture ou du patriotisme, elles œuvrent efficacement pour renforcer le lien social de la ville.

    Les associations bénéficient d’une palette d’aides : financière, technique et logistique. Ainsi, depuis 2006, elles disposent d’un nouvel équipement : la Maison des Associations.

    Musique

    • Union musicale Les Sans-Souci (créée en 1923)
    Les Sans-Souci en défilé à Vinaros (Espagne) en mai 2005.

    En 1923, de jeunes musiciens bénévoles et amateurs, fils de familles aisées chauriennes, se regroupent et donnent pour nom à leur association "Sans-Souci", puisqu'ils n'ont aucun souci financier.

    Aujourd'hui, l'Union musicale, qui vient de fêter ses 80 ans d'existence en 2003, continue de promouvoir la musique amateur, dans un esprit d'amitié et de partage autour de la musique. Elle se compose d'une soixantaine de musiciens, de tous les âges. La formation comprend un orchestre harmonie ainsi qu'une batterie fanfare. Son répertoire est donc très vaste et comprend des pièces classiques, contemporaines, militaires, de jazz, de variétés, ainsi que de la musique traditionnelle et de la musique de films. Les Sans-Souci se produisent également en défilés, au son d'airs de banda et de batterie-fanfare.

    Après un classement en deuxième division en juin 2008 à Bédarieux, les Sans-Souci obtiennent un premier prix de première division le 16 mai 2010 au concours national de Quillan.

    L'orchestre donne des concerts dans la région, mais aussi à l'étranger : il possède ainsi à son actif des échanges culturels avec : la Suisse, l'Italie, l'Angleterre et plus récemment le Canada (2001-2002) et l'Espagne (2004-2005).

    Les Sans-Souci sont actuellement placés sous la présidence de Christophe Cazanave et la direction musicale d'Albert Todo.

    L'orchestre reste étroitement lié à l'école municipale de musique, dirigée par Bernard Grimaud, avec laquelle il partage ses locaux, et qui permet aux jeunes (et moins jeunes) élèves musiciens de le rejoindre rapidement. Il est également possible, pour tous les musiciens indépendants qui le souhaitent, de faire partie des Sans-Souci.

    Ceux-ci possèdent leur propre hymne, intitulé Hymne des Sans-Souci, sur une musique de l'ancien président Paul Vialette et des paroles d'Eugène Dauzat. Il est repris à la fin de chacun de leurs concerts.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Léon Clos, Notice historique sur Castelnaudary et le Lauragais, Édouard Privat imprimeur-libraire, Toulouse, 1880 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. (oc) « Castèlnòu d'Arri », dans Wikipèdia, (lire en ligne)
    2. [PDF] Éléments de valeur de la plaine du Lauragais p. 18
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    5. Plan séisme
    6. [PDF] Charte du Pays Lauragais p. 17
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Castelnaudary », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. - Logements à Castelnaudary : le parc
    22. - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc
    23. - Logements à Castelenaudary : les occupants
    24. - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants
    25. Lettres patentes de Louis XI, Dieppe, juillet 1464 (lire en ligne).
    26. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    27. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    28. Ministère de l'Économie et des Finances : les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)
    29. Données taxe.com
    30. « Scrutin présidentiel de 2002 - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le )
    31. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le )
    32. « Scrutin présidentiel de 2007 - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le )
    33. Source : Villes et Villages Fleuris
    34. Article du Midi libre (06/05/2009)
    35. Délibération du conseil municipal reconduisant le jumelage en 2011
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    41. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    42. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    43. http://cpjeannedarc.fr//
    44. « Église Protestante Unie de France »
    45. Annuaire des mosquées et salles de prières musulmanes dans l'Aude
    46. http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/trombinoscoplus.xml?id=138375 le sport à Castelnaudary
    47. « Bienvenue sur le site Arterris - Arterris », sur Arterris (consulté le ).
    48. http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/monopage.xml?id=134963 Industrie
    49. Yvette Carbonell-Lamothe - Deux collégiales du XIVe siècle dans l'Aude, Saint-Vincent de Montréal et Saint-Michel de Castelnaudary - p. 430-436, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société française d'archéologie - Paris - 1973
    50. « Eglise Saint-Michel », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    51. « Eglise Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    52. « Chapelle Saint-Roch », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    53. Jean-Charles Auvergnat, « Jean-Paul Coffinières (1750-1839) », dans Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, 1994, volume 156, p. 63-74 (lire en ligne)
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