Carcassonne

Carcassonne (Carcassona en occitan) est une commune française, préfecture du département de l'Aude dans la région Occitanie.

Cet article concerne la ville du Sud de la France. Pour les autres significations, voir Carcassonne (homonymie).

Carcassonne

La Cité de Carcassonne.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
(préfecture)
Arrondissement Carcassonne
(chef-lieu)
Intercommunalité Carcassonne Agglo
(siège)
Maire
Mandat
Gérard Larrat (DVD)
2020-2026
Code postal 11000
Code commune 11069
Démographie
Gentilé Carcassonnais
Population
municipale
46 513 hab. (2018 )
Densité 715 hab./km2
Population
agglomération
47 506 hab. (2018 )
Géographie
Coordonnées 43° 12′ 47″ nord, 2° 21′ 07″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 250 m
Superficie 65,08 km2
Unité urbaine Carcassonne
(ville-centre)
Aire d'attraction Carcassonne
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Carcassonne-1, de Carcassonne-2 et de Carcassonne-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première et troisième circonscriptions
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Carcassonne
Géolocalisation sur la carte : Aude
Carcassonne
Géolocalisation sur la carte : France
Carcassonne
Géolocalisation sur la carte : France
Carcassonne
Liens
Site web carcassonne.org

    Au dernier recensement de 2018, la commune comptait 46 513 habitants appelés les Carcassonnais. Carcassonne est la ville principale de la Carcassonne Agglo 113 464 habitants (2018), de l'aire urbaine de Carcassonne 99 448 habitants (2017)[1] et de son unité urbaine qui compte 48 633 habitants (2017).

    Occupée depuis le Néolithique, Carcassonne se trouve dans la plaine de l'Aude entre deux grands axes de circulation reliant l'Atlantique à la mer Méditerranée et le Massif central aux Pyrénées.

    La ville est connue pour la Cité de Carcassonne, ensemble architectural médiéval restauré par Viollet-le-Duc au XIXe siècle et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997[2].

    Géographie

    Vue panoramique de Carcassonne.

    Localisation

    Plan de situation de Carcassonne.
    L’Aude, le pont Vieux et la cité médiévale.

    Carcassonne est située dans le Sud de la France à 95 kilomètres au sud-est de Toulouse. Son emplacement stratégique sur la route entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique est connu depuis le Néolithique. La ville se trouve dans un couloir entre la montagne Noire au nord et les Corbières à l'est, la plaine du Lauragais à l'ouest et la vallée de l'Aude au sud. Cette région naturelle est appelée le Carcassès ou le Carcassonnais.

    La superficie de la commune est de 65 km2, ce qui est une grande commune comparée aux nombreuses petites communes de l'Aude. La ville est traversée par l'Aude, le Fresquel et le canal du Midi.

    Distances kilométriques entre Carcassonne et les capitales régionales (routes/autoroutes) : Ajaccio : 542 km (à vol d'oiseau), Bordeaux : 335 km, Dijon : 637 km, Lille : 986 km, Lyon : 444 km, Marseille : 318 km, Nantes : 678 km, Orléans : 645 km, Paris : 768 km, Rennes : 788 km, Rouen : 877 km, Strasbourg : 929 km, Toulouse : 95 km. La ville la plus proche est Narbonne (62 km).

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Carcassonne se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[4].

    Climat

    La station météorologique de Carcassonne-Salvaza mesure quotidiennement plusieurs paramètres météorologiques depuis 1948[5]. Mais des mesures régulières sont faites depuis 1849 sous l'initiative de Don de Cépian, un ingénieur du département, qui plaça un pluviomètre à Carcassonne. Théodore Rousseau prend le relais en 1873, puis en 1897, les Ponts et Chaussées et l'école normale de Carcassonne jusqu'en 1914. Ces données permettent de connaître les conditions météorologiques de la fin du XIXe siècle.

    Selon la classification de Köppen, le climat y est de type « cfa » ou subtropical humide tel qu'on peut le trouver sur la façade orientale d'un continent (comme au sud-est des États-Unis). Ce climat se démarque de la France métropolitaine, où le climat est majoritairement, hors régions d'altitude, de type cfb ou csa, de plus Carcassonne est situé sur la façade occidentale du continent, le climat de Carcassonne est un climat de transition, ce qui empêche de le considérer formellement comme un climat méditerranéen pur (csa).

    • La lettre c indique qu'il s'agit d'un climat tempéré : les températures moyennes y sont supérieures à - 3e durant la saison froide.
    • La lettre f indique qu'il s'agit d'un climat humide : les pluies sont réparties sur toute l'année. En effet, malgré un mois de juillet relativement sec, l'écart entre les précipitations du mois le plus sec et du mois le plus pluvieux, n'est pas suffisant pour qu'on puisse réellement parler de saison sèche.
    • La lettre a indique qu'il y a un été chaud : le mois de juillet a une température supérieure à 22 °C.

    Toutefois, d'après la classification de Gaussen (P < 2T), Carcassonne a 2 mois secs et donc posséderait un climat supra méditerranéen.

    Le climat de Carcassonne se caractérise donc par des étés relativement chauds, dont un mois de juillet sec et chaud, avec situation de sécheresse, des automnes et des hivers doux avec des gels relativement rares. Les pluies sont réparties à peu près équitablement du mois d'octobre au mois de mai.

    Le record de chaleur a été mesuré le 13 août 2003 avec une température de 41,9 °C, et le record de froid fut mesuré le 15 février 1956 avec une température de −18,7 °C[réf. nécessaire].

    La neige y est occasionnelle, il en tombe en moyenne sept jours par an entre décembre et mars. Pendant l'hiver 2009/2010, Carcassonne connait 20 jours de neige tenant au sol, cela faisait plus de 50 ans qu'il n'y avait pas eu de période aussi longue de jours de neige tenant au sol. Le , il tombe 55 cm de neige à Carcassonne[6]. Il y aurait eu 1 mètre de neige à Carcassonne pendant l'hiver 1913/14 mais les chiffres ne sont pas certains.

    Lors de certaines vagues de froid (notamment en 1956, 1963, 1985 et 2012 (février)) la température ressentie est accentuée par la tramontane avec un ressentie parfois compris entre -15 et −25 °C.

    L'ensoleillement est assez élevé, puisque supérieur, en moyenne, à 2 119 heures par an sur la période 1981 - 2010.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Pluie
    (j/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835Non connu162550
    Carcassonne 21196498761815
    Paris 1 66263711112178
    Nice 2 724733611271
    Strasbourg 1 693665114262851
    Brest 1 5301 21015971276
    Bordeaux 2 03594412433169

    Les précipitations y sont les plus fortes en automne au mois d'octobre et au printemps au mois d'avril. Les pluies d'été sont sous forme d'orages parfois violents se transformant en orages de grêle fatals aux vignes.

    Le vent est très présent à Carcassonne, une moyenne de plus de 117 jours par an de vents de plus de 55 km/h y est relevée. Ce sont des vents d'est, vents marins, ou des vents d'ouest appelés Cers.

    Carcassonne subit plusieurs inondations de l'Aude en 1872 et 1875. Les inondations de l'année 1891 sont parmi les plus importantes avec une montée des eaux de huit mètres[7] envahissant tout le quartier bas de la ville. En août 1912, Carcassonne est frappé par une tornade occasionnant de nombreux dégâts : platanes sectionnés, toitures détruites, etc.

    Statistiques 1981-2010 et records Station CARCASSONNE (11) Alt: 128m 43° 12′ 54″ N, 2° 17′ 42″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,1 3,5 5,6 7,7 11,4 14,8 17,2 17 14 11,2 6,6 3,8 9,7
    Température moyenne (°C) 6,4 7,3 10 12,3 16,2 20,1 22,9 22,6 19,3 15,3 10 7 14,2
    Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,1 14,4 17 21 25,4 28,6 28,3 24,5 19,3 13,5 10,2 18,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,5
    16.1985
    −15,2
    04.1963
    −7,5
    01.2005
    −1,6
    08.1956
    0,9
    04.2010
    6
    01.1949
    8,4
    04.1948
    8,2
    30.1986
    2,9
    27.1972
    −2
    29.1949
    −6,8
    22.1998
    −12
    28.1962
    −15,2
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,1
    15.1955
    25,2
    27.2019
    27,3
    21.1990
    31
    13.1949
    35,2
    30.2001
    39,8
    21.2003
    40,2
    06.1982
    41,9
    13.2003
    36,4
    07.1988
    31
    10.1967
    26,2
    13.1948
    22,4
    18.1989
    41,9
    2003
    Ensoleillement (h) 97,2 119,6 172,6 188,1 214,7 239,7 275,4 260,4 212,9 144,6 102,5 91,6 2 119,3
    Précipitations (mm) 69,3 54,1 54,3 73,1 56,7 45,9 28,5 42,6 42,5 59,5 59,5 62,5 648,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 9,4 7,9 8 9,5 7,5 5 4,1 5,5 5,4 7,8 8,7 8,8 87,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,2 3,4 3,5 4,4 3,4 2,7 1,5 2,6 2,3 3 3 4,1 38,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,7 1,7 1,4 2,4 1,7 1,4 0,7 1,3 1,3 1,5 1,1 1,7 18
    Nombre de jours avec neige 1,8 2 0,8 0,1 0 0 0 0 0 0 0,2 0,9 5,9
    Nombre de jours avec grêle 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0 0,1 0 0 0 0,1 0,9
    Nombre de jours d'orage 0,5 0 0,4 1,2 2 2,3 3,2 4,1 2,2 0,9 0,4 0,2 17,5
    Nombre de jours avec brouillard 2,7 1,7 0,9 0,8 0,5 0,1 0,2 0,4 0,9 1,7 2,1 2,8 14,7
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 11069001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Voies de communication et transport

    Carcassonne est située sur l'axe majeur de communication entre Toulouse et la côte méditerranéenne. Le canal du Midi datant du XVIIIe siècle était autrefois un axe fluvial très emprunté. Aujourd'hui[Quand ?], le tourisme fluvial a pris place dans le port de Carcassonne, avec son écluse face à la gare. L'autoroute des Deux Mers et plus précisément le tronçon est de l'A61 passe au sud de la ville permettant un accès direct depuis Toulouse ou Montpellier. Deux sorties ( 23 et  24) desservent la commune. Sur le réseau secondaire, la route départementale 6113 (ancienne route nationale 113) traverse Carcassonne et permet de rejoindre Toulouse à l'ouest et Narbonne à l'est. Au sud, la route départementale 118 permet d'emprunter la vallée de l'Aude et de rejoindre Limoux et Quillan. Au nord, cette même départementale 118 continue vers la montagne Noire et rejoint Mazamet.

    Carcassonne est aussi accessible par le train grâce à la liaison Toulouse-Sète en passant par Narbonne. La ville est aussi reliée à Quillan via une portion rénovée de l'ancienne ligne Carcassonne-Rivesaltes. Plus particulièrement, Carcassonne est à 41 min de Toulouse, 1 h 24 de Montpellier et 3 h de Barcelone grâce au train.

    L'aéroport de Carcassonne Salvaza, rebaptisé « aéroport de Carcassonne en Pays Cathare - Sud de France », en 2010, est situé à l'ouest de la ville dans la zone d'activité de Salvaza. Il permet de s'envoler vers l'Angleterre (Londres, Manchester et Nottingham), vers l'Irlande (Dublin et Cork), vers l'Écosse Glasgow et Édimbourg, vers la Belgique (Charleroi) et vers le Portugal (Porto) via la compagnie aérienne Ryanair[8]. En 2002, des travaux ont permis d'allonger la piste principale afin de recevoir de plus gros avions. L'aéroport a reçu 413 724 passagers en 2014, 390 182 passagers en 2015, 392 148 passagers en 2016 et 398 716 passagers en 2017. Depuis 2010, de gros travaux sont entrepris pour augmenter la capacité de l'aéroport avec la création d'une nouvelle aire de stationnement permettant d'accueillir simultanément 4 aéronefs, la construction d'une nouvelle caserne de pompiers, le renouvellement du matériel d'exploitation, la création d'un nouveau hangar pour le matériel de piste, l'adaptation des infrastructures terminales pour garantir le cheminement des passagers et l'agrandissement des salles d'embarquement[9].

    Du côté des transports en commun, 30 lignes de bus sillonnent la ville et l'agglomération de Carcassonne[10]. La régie RTCA gère le réseau de transport en commun pour le compte de Carcassonne Agglo. Durant la période estivale, la bastide Saint-Louis est desservie par de petites navettes électriques gratuites dénommées Les Toucs et la liaison entre le centre-ville et la Cité médiévale est desservie par un petit train.

    En centre-ville, la voiture est le moyen de transport privilégié des Carcassonnais. La circulation aux heures de pointe y est pourtant assez difficile, surtout en été avec l'afflux de touristes. La route départementale 6113 (ex-route nationale 113) qui débouche directement en ville est très vite saturée. Un premier tronçon routier est construit en 1980 avec la rocade Ouest permettant de joindre la sortie d'autoroute 23 et la route départementale 6113. La rocade Nord-Est est ouverte depuis le 18 décembre 2008 et permet de dévier le trafic de la RD 6113 grâce à un contournement par le nord. Ces travaux ont nécessité la construction d'un viaduc au-dessus de l'Aude et des trois ponts[11]. En centre-ville, trois parkings souterrains (le parking André-Chénier de 340 places, le parking des Jacobins de 211 places et depuis le 25 février 2008 le parking Gambetta de 403 places) permettent d'accueillir jusqu'à 954 voitures[12].

    Site

    Carcassonne est située sur les bords du fleuve de l'Aude. La commune est traditionnellement divisée en deux, la ville basse qui occupe les berges du fleuve à l'ouest et la ville haute (ou Cité) qui occupe la colline surplombant l'Aude. La Cité est construite sur un petit plateau constitué par le creusement de l'Aude à environ 150 mètres d'altitude au-dessus de la ville basse[13]. La ville basse se situe au niveau de l'Aude dont l'altitude est de 100 mètres.

    L'Aude arrive à Carcassonne après son périple montagneux dans les gorges de la haute-vallée de l'Aude et devient alors un fleuve plus tranquille. Elle passe au Païcherou, longe le cimetière Saint-Michel puis se sépare en deux bras formant une île appelée l'île du Roy. Quatre ponts permettent de la franchir : le pont Garigliano, le Pont-Vieux accessible uniquement aux piétons, le pont Neuf et le pont de l'Avenir. Le canal du Midi passe également au nord de la ville entre la gare et le jardin André-Chénier jouxtant la bastide Saint-Louis.

    La ville se situe dans un couloir entre la montagne Noire au nord et la chaîne des Pyrénées au sud. La plaine est constituée de dépôts récents amenés par l'Aude et provenant des Pyrénées. Il s'agit de la molasse de Carcassonne, qui se caractérise par une alternance de grès, de conglomérats et de marnes gréseuses fluviatiles datant de l'Éocène.

    Urbanisme

    Typologie

    Carcassonne est une commune urbaine[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carcassonne, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 46 985 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,4 %), zones urbanisées (23,1 %), cultures permanentes (18,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,3 %), terres arables (10 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), forêts (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), prairies (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Vue du quartier de la Trivalle et de la ville basse depuis la cité de Carcassonne.

    Les deux quartiers les plus importants sont la Cité ou Ville-Haute et la Bastide Saint-Louis ou Ville-Basse. Ils sont réunis par celui de la Trivalle avec le pont Vieux traversant l'Aude[23]. La Cité est sise sur un promontoire élevé et entouré d'épais remparts depuis le Moyen Âge. Aussi l'habitat y est dense et vieux. La circulation y est difficile, réglementée et interdite en juillet et en août. La ville basse est une ancienne bastide dont l'organisation suit un plan régulier d'un hexagone aux angles flanqués de bastions. Les rues se coupent en angles droits et sont organisées autour d'une place centrale, la place Carnot. Un boulevard ceinture l'ensemble de cette bastide en suivant les anciens remparts de la ville détruits en 1764 sur ordre de l'évêque Armand Bazin de Bezons. Ce boulevard est large et ouvert contrairement aux rues de la bastide qui sont plus étroites. Plusieurs de ces rues de la bastide sont piétonnes.

    Le reste de la ville est découpé en quartiers : La Conte et Joliot-Curie, Ozanam et Saint-Saëns, Saint-Georges, le Viguier, Saint-Jacques, la Cité Fleming, Grazailles-la Reille, la Cité la Prade, la Cité Albignac, le Palais, Gambetta, le Plateau, les Capucins, Bellevue et Pasteur.

    La ville possède de nombreux hameaux : Montlegun, Montredon, Grèzes, Herminis, Maquens et Villalbe.

    Logement

    Logements du quartier de la Trivalle.

    Carcassonne comptait 25 632 logements en 2007. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 8,9 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. À partir de 1990 cette tendance s'est inversée avec les programmes de défiscalisations immobilières Besson et de Robien entrainant de nombreux contentieux[24],[25]. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 29,2 % du parc.

    86,6 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,3 % en maisons individuelles et à 47,8 % en appartements (respectivement 57,7 % et 40,5 % dans la région). 48 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 49,8 % qui ne sont que locataires et 2,2 % logés gratuitement (respectivement 58,5 % et 41,5 % dans la région)[26],[27].

    En 2013[28] la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 9,4 % du parc contre seulement 7,7 % dans la région. L'office HLM de l'Aude a participé à des programmes d'amélioration des logements en 1988 en construisant des résidences intégrant la domotique. Ainsi, les résidences « l'étoile » et « Roosevelt » à Carcassonne sont les premiers logements HLM de ce type[29]. Les quartiers du Viguier et de La Conte regroupent la grande partie des logements sociaux de la ville dont la population est majoritairement composée d'habitants immigrés ou d'origine immigrée. Ces quartiers sont composés de logements HLM ainsi que de pavillons.

    La plupart des habitations possèdent 4 pièces (62,4 %), ou 3 pièces (18,8 %), puis 2 pièces (13,5 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 5,3 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements[30],[31]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 89,9 % ont le chauffage central et 57,4 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région).

    Depuis le 1er avril 2021, le « Permis de louer », un dispositif pour lutter contre la location de logements insalubres et indignes est mis en place par la municipalité[32],[33].

    Projets d’aménagement

    Plusieurs projets d'aménagement de la commune sont en cours de réalisation au nord-est de la ville. Il s'agit de mettre en place de nouvelles zones d'activité commerciale afin d'attirer de nouvelles entreprises à Carcassonne ainsi que l'implantation de nouvelles zones résidentielles. La ZAC (zone d'aménagement concerté) des Hauts de Grazailles située entre la rocade et le canal du Midi est en cours de réflexion et permettrait d'ajouter entre 500 et 700 logements ainsi que des services publics (groupes scolaires) sur 27 hectares. La ZAC de Montredon est un nouveau quartier qui sera créé avec la délocalisation de l’hôpital en 2012. Le site accueillerait le nouveau pôle santé ainsi que des logements et des équipements publics. Enfin, le lotissement de Montredon est en cours de réalisation sur un site de 17 hectares au hameau de Montredon pour la construction de logements sociaux et de pavillons[34].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Carcasso au Ier siècle av. J.-C. (César), Carcaso au IIe siècle[35]. Pline l'Ancien cite ce nom, plus précisément dans l'expression Carcaso Volcarum Tectosage[36].

    Peut-être du pré-indo-européen *kar « pierre » et de *kass, possible mot gaulois de sens obscur qui constitue le radical du mot chêne : cass-anos, l'occitan languedocien casse « chêne pédonculé » en serait directement issu[35]. Il est suivi du suffixe à la fois gaulois et latin -ona de sens vague.

    En occitan le nom de la ville est directement dérivé de sa forme latine, ce qui donne Carcassona [karka'suno].

    Histoire

    L'histoire de Carcassonne est directement liée à celle de la Cité. C'est en 1247 que la ville s'étend, avec la création de la ville basse ou bastide Saint-Louis.

    Â plusieurs kilomètres au sud de la cité existent cinq vestiges plus ou moins conservés de châteaux médiévaux (Termes, Aguilar, Quéribus, Peyrepertuse et Puilaurens), désignés comme les « cinq fils de Carcassonne ».

    Cité de Carcassonne.

    Préhistoire et Antiquité

    Hache polie néolithique en néphrite – Carcassonne – Muséum de Toulouse.

    Au néolithique le site original de Carcassonne se trouvait sur le plateau de Carsac (environ deux kilomètres au sud de la cité médiévale, ou passe actuellement l'A61). Vers le VIe siècle av. J-.C. ses habitants se sont déplacés et installés sur l'éperon rocheux dominé aujourd'hui par cette même cité. Ils y bâtissent un oppidum [37],[38]. Les activités commerciales et agricoles sont florissantes. On échange des objets parfois venus de loin : étrusques, grecs, carthaginois.

    Emplacement très actif situé près du fleuve Atax (l'Aude), Pline l'Ancien est le premier à le citer : Carcasum (le nom officiel de la cité est en fait Julia Carcaso) :

    « :... Dans l'intérieur des terres, colonies : Arles de la sixième légion, Béziers de la septième, Orange de la seconde ; dans le territoire des Caveres, Valence, des Allobroges Vienne ; villes latines : Aix des Salluviens, Avignon des Cavares, Apta Julia des Vulgientes, Alabécé des Reies Apollinaires, Alba des Helves, Augusta des Tricastins, Anatilia, Aeria, Bormanni, Comacina, Cabellio, Carcasum des Volces Tectosages, Cessero, Carpentoracte des Mémines, Ies Caenicendes, les Cambolectres, surnommés Atlantiques, Forum Voconii, Glanum Livii[39]. »

    Au IIIe siècle av. J.-C., le lieu passe sous domination des Volques Tectosages.

    En -118, date de la création de la ville portuaire de Colonia Narbo Martius, la région passe pacifiquement sous domination romaine. En -70 elle devient Province romaine.

    À partir de 14 ap. J.-C., la Via Aquitania relie Narbo Martius à Burdigala en passant par Julia Carcaso. À cette époque l'oppidum n'existe plus, une ville gallo-romaine ouverte avec plan en damier a remplacé les constructions antérieures. Les habitations s'étendent dans la plaine.

    Entre 234 et 285 l'Empire romain traverse une crise avec anarchie militaire, ce dont profitent les "barbares" qui lancent de profonds raids de pillage en Gaule. Une enceinte de plus d'un kilomètre comprenant plus de trente tours défensives est édifiée.

    L'Anonyme de Bordeaux mentionne la ville en 333 sous le nom de Castellum Carcasonne.

    Périodes wisigothiques et musulmanes

    Les Wisigoths s’installent dans la région au Ve siècle [40]. Vers 507 les Francs concquièrent la Gaule et Toulouse. Des combats les opposent aux Wisigoths toujours présents à Carcassonne : Didier de Toulouse meurt sous ses murs en 587 ; dans le secteur en 589 est écrasée une armée franque (5000 tués, 2000 prisonniers).

    En 533 fut créé le diocèse de Carcassonne et Narbonne. Récarède Ier se convertit au catholicisme en 589, et les relations entre wisigoths et francs s'adoucissent alors.

    En 711 les musulmans débarquent au Rocher de Gibraltar, conquièrent l'Espagne en moins de cinq ans, puis le wali (gouverneur) ’Anbasa ibn Suhaym al-Kalbi (en arabe : عنبسة بن سحيم الكلبي) fait le siège de Carcassonne en 725 [41]. La ville se soumet, est renommée Qarqshuna ; ses habitants sont contraints de donner la moitié de leurs biens aux envahisseurs [42] ; une garnison maure est installée. Pépin le Bref reprend la cité en 759, mais des raids de pillages désolent la région jusqu'au règne de Charlemagne.

    Dans les écrits apparaissent les noms Carcasona ou Carcassione[43].

    Dame Carcas

    Dame Carcas accueille les touristes à l'entrée de la cité de Carcassonne.

    Carcassonne entretient une légende totalement infondée, datant du XVIe siècle [44], selon laquelle le nom de la ville daterait du début du IXe siècle, au moment où elle aurait été sarrasine. Charlemagne en aurait fait le siège, mais la maîtresse des lieux, Dame Carcas, aurait fort résisté. Les assiégés étant au bord de la famine, il ne serait resté qu'une mesure de blé et un petit cochon dans la cité. Dame Carcas aurait eu l'idée de démoraliser ses adversaires : le porcelet aurait été engraissé puis projeté par-dessus les remparts, laissant penser que la ville avait encore beaucoup de nourriture. Charlemagne aurait alors fait lever le siège. À ce moment, dame Carcas aurait fait sonner les trompettes (ou les cloches des églises) et, Charlemagne revenant sur ses pas, la dame Carcas lui aurait proposé la paix. D'où l'expression « Carcas sonne ».

    Cathares et Croisade

    Rempart de la bastide Saint-Louis (le bastion Saint-Martial).

    En 1067 Raimond-Bérenger Ier de Barcelone acquiert Carcassonne contre 4000 mancus d'or versés aux descendants du dernier comtes en exercice de la ville, Roger III. Mais Raymond-Bernard Trencavel, beau-fils de ce dernier, réussit à prendre le contrôle de la cité. S'ensuit plusieurs années de guerres amplifiées par le fait qu'une révolte des habitants chasse Raymond-Bernard (il est obligé de reprendre la ville avec l'aide du comte de Toulouse), et parcequ'un autre prétendant au pouvoir de la cité se manifeste, Roger II de Foix. Trencavel meurt en 1074, sa femme Ermengarde est reconnue vicomtesse en 1082.

    Le palais comtal fortifié est construit à l'intérieur des murs de la cité vers 1130, par hantise d'une nouvelle révolte.

    À la fin du XIIe siècle le catharisme atteint Carcassonne et y fera beaucoup d'adeptes, les cathares étant protégés par le vicomte Raimond-Roger Trencavel. Après l'assassinat du légat apostolique Pierre de Castelnau en janvier 1208, la ville et toute sa région sont déclarées terres d’hérésies par le pape Innocent III, et en conséquence subissent la Croisade des albigeois, dirigée par Arnaud Amaury.

    L'armée croisée met le siège devant Carcassonne : deux bourgs situés près des remparts tombent rapidement et sont brûlés. L'enceinte de la cité résiste à l'assaillant, mais c'est la sécheresse et la soif qui font capituler la ville au bout de deux semaines, le 15 août 1209 : il fait très chaud cette année là, les puits sont à sec. Il faut aller chercher de l'eau en dehors de l'enceinte, en bas de la colline, directement dans l'Aude, mais Trencavel ne prend aucune disposition pour en défendre l'accès et les habitants sont empêchés par les croisés d'aller y puiser. La ville capitule alors : Trancavel est jeté dans un cachot du palais comtal où il meurt rapidement de dysenterie [45] ; ses terres sont attribuées à Simon de Montfort (plus tard son fils les donnera au roi de France, qui les intégrera au domaine royal en 1224. Des sénéchaux royaux seront alors installés dans tout le Languedoc[46]). Les habitants doivent quitter la ville, n'emportant que les vêtements qu'ils portent ; la cité devient zone militaire, mais reste un centre religieux grâce à la cathédrale Saint-Nazaire.

    Le palais comtal est alors transformé en forteresse, l'enceinte de la ville est doublée et renforcée jusqu'à la fin du XIIIe siècle.

    Le 17 septembre 1240 Raimond II Trencavel assiège la cité, les combats dureront jusqu'au 11 octobre et l'arrivée d'une armée royale de secours.

    Saint Dominique a passé tout le carême de 1213 à prêcher à Carcassonne. Un tribunal d'inquisition y est installé en 1234.

    Interrogatoire des templiers de la sénéchaussée de Carcassonne, 13 novembre 1307. Archives nationales de France.

    L'expulsion des habitants de la cité fortifiée est un acte majeur de l'histoire de Carcassonne, car ils s'établissent sur l'autre rive du fleuve, où Louis IX crée "la ville basse" ou "bastide Saint Louis" [47]. Progressivement cette dernière prospère économiquement et acquière un rayonnement politique. Elle est dotée d'un consulat en 1248, avec six consuls qui la gouvernent avec l'aide des notables.

    Fin du Moyen-âge

    Au XIVe siècle, Carcassonne est le premier centre de production textile du royaume, dont la matière première utilisée est la laine. Elle provient des élevages de la Montagne Noire et des Corbières. Les productions étaient exportées vers Constantinople ou encore Alexandrie[48].

    En 1348 s'abat une épidémie de peste, récurrente jusqu'au siècle suivant.

    En 1355 le prince Noir dévaste par le feu la bastide sans chercher à conquérir la Cité [49]. Elle est reconstruite (moitié moins grande) et fortifiée en 1359.

    Louis XI confirme les privilèges de Carcassonne en mars 1462 [50],[51],[52].

    Du XVIe au XVIIIe siècle

    Carcassonne vers 1780 (carte de Cassini) avec la bastide et la cité.

    Jusqu’à la signature en 1659 du traité des Pyrénées, la Cité conserve son rôle militaire à la frontière entre la France et l’Aragon.

    Le XVIe siècle est déchiré par les Guerres de Religion : la ville basse soutient les protestants, la ville haute reste catholique. Des échauffourées ont lieu entre les deux sites jusqu'à l'Édit de Nantes [53].

    Charles IX passe dans la ville lors de son "Grand tour de France" (1564-1566), accompagné de Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[54].

    Un passage de l'Histoire générale de Languedoc de Dom Vaissète offre un intéressant compte rendu de la réunion des États de Languedoc [55] de 1569 qui se tint dans le grand réfectoire des Augustins de la ville basse, sous la présidence d'Antoine II de Dax, évêque d'Alet (1565-†1579) [56].

    La Cité perd de son importance avec le transfert de nombreuses institutions à la ville basse croissante. La richesse due au commerce drapier permet d'embellir cette dernière. La manufacture de draps des Saptes est créée en 1667 par Colbert pour poursuivre l'œuvre des frères Saptes, originaires de Tuchan, qui concentrèrent en un même lieu toutes les opérations nécessaires à la fabrication des tissus. Des hôtels luxueux sont construits, l'eau est amenée jusqu'à la ville, les rues sont pavées et éclairées. Les remparts sont démolis au XVIIIe siècle, et le portail des Jacobins est construit à cette époque.

    Malheureusement de nombreux problèmes causent la perte de cette mono-industrie. À la Révolution française, la ville est peu engagée et l'industrie drapière est concurrencée par les Anglais, provoquant des baisses de salaires importantes. Le , le département de l'Aude est créé, et Carcassonne en devient le chef-lieu[57]. Elle devient aussi chef-lieu de district. Mais les prix de la nourriture augmentent, la famine et le mécontentement populaire se font sentir.

    Carcassonne absorbe Carcassonne-Cité entre 1795 et 1800.

    Sous la Restauration l'activité est mécanisée et les salaires sont tirés vers le bas. La viticulture entre en concurrence, et la misère gagne la ville et ses derniers tisserands.

    Du XIXe au XXIe siècle

    Place Davilla à Carcassonne.

    Au XIXe siècle, un changement dans les mentalités intervient et une prise de conscience pour les monuments historiques s'annonce. On veut restaurer et valoriser le patrimoine français. La Cité, complètement ruinée et miséreuse, reçoit le soutien d’érudits audois et carcassonnais tel Jean-Pierre Cros-Mayrevieille[Note 4] soutenu par Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques. Les premiers travaux de restauration portent sur la basilique Saint-Nazaire.

    De nombreuses expropriations ont ensuite lieu, supprimant la totalité de l’habitat construit dans les lices (espace intermédiaire délimité par les deux remparts) et excluant une partie de la population de la Cité. Un demi-siècle de travaux a ensuite lieu pour restituer toute la grandeur du XIIIe siècle au plus grand ensemble de fortification du Moyen Âge d’Occident. L’architecte Viollet-le-Duc, spécialiste des restaurations en France, porta ce chantier avec réussite mais déclencha parfois une certaine polémique sur ses choix de restaurations et sur ses initiatives personnelles assez particulières. Il n'en demeure pas moins que la Cité de Carcassonne est globalement très bien restaurée, la restauration portant sur seulement 15 % du bâti (crénelages, toitures).

    En 1907, les vignerons carcassonnais participent à la Révolte des vignerons pour dénoncer les problèmes qui affectent la viticulture du Languedoc. La fraude récurrente de certains producteurs, la surproduction, le mildiou et la concurrence provoquent leur colère et ils demandent à l'État, qui dans un premier temps ne réagit pas, de mettre en place une réglementation sur les productions viticoles. Carcassonne rejoint en septembre 1907 la Confédération générale de vignerons du Midi (CGV), la première union syndicale[58].

    En 1944, la cité de Carcassonne est occupée par les troupes allemandes qui utilisent le château comtal comme réserve de munitions et d'explosifs. Les habitants sont expulsés de la Cité. Joë Bousquet, commandeur de la Légion d'honneur, s'indigne de cette occupation et demande par lettre au préfet la libération de la Cité, considérée par tous les pays comme une œuvre d'art qu'il faut respecter et laisser libre[59].

    En avril 1996, Rémy Cazals organise le colloque de Carcassonne sur la Première Guerre mondiale, qui permit de publier Traces de 14-18[60] et de faire avancer l'historiographie de la Première Guerre mondiale.

    En 1997, la Cité de Carcassonne atteint la consécration en obtenant son classement sur la liste des sites au patrimoine mondial de l'humanité par l’Unesco, et la ville basse de Carcassonne, « la Bastide Saint-Louis », est classée secteur sauvegardé. Aujourd'hui[Quand ?], avec en moyenne 1,9 million de touristes depuis 2012[61], la cité est un haut lieu touristique.

    Le 6 novembre 2003 eut lieu à Carcassonne, dans l'hôtel de la Cité, le 16e sommet franco-espagnol[62] en présence de José María Aznar, chef du gouvernement espagnol, de Jacques Chirac, président de la République et de treize ministres des deux pays[63].

    Le 29 juin 2008 pendant les journées « portes ouvertes » à Carcassonne du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa), à la suite d'une erreur d'approvisionnement de tir (balles réelles au lieu de balles à blanc), un accident provoque des blessures graves sur 17 personnes dans le public. Cette affaire, devenue nationale après la visite sur place du président de la République, Nicolas Sarkozy, accompagné de son ministre de la Défense, entraîna la démission du chef d'état-major des armées[64].

    Attentats terroristes du 23 mars 2018

    Le 23 mars 2018, la ville est le théâtre d'un attentat djihadiste revendiquée par le groupe État islamique. À 10 h 15, Redouane Lakdime, un Franco-Marocain âgé de 25 ans résidant à la cité Ozanam de Carcassonne, vole une voiture, tue le passager et blesse le conducteur. Il se dirige vers une caserne militaire et tire sur quatre CRS qui revenaient de faire leur footing, blessant grièvement l'un d'entre eux à l'épaule. Il prend ensuite la direction de Trèbes, une petite ville voisine distante d'environ km, et prend une cinquantaine de personnes en otage dans le Super U de la ville. Il tue deux personnes. Le raid et le GIGN se rendent sur place et sécurisent les lieux. Certains otages parviennent à s'enfuir. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame propose au terroriste de prendre la place d'une otage. Il sera grièvement touché par les tirs du terroriste et décédera le lendemain. Le terroriste est abattu lorsque l'assaut est donné.

    Politique et administration

    Circonscriptions de l'Aude.
    Palais de justice de Carcassonne.
    La caserne Laperrine à Carcassonne.

    Jusqu'au redécoupage de 2014, Carcassonne était le chef-lieu de quatre cantons :

    Depuis les départementales de 2015, Carcassonne est le chef-lieu de trois cantons :

    C'est aussi la préfecture du département de l'Aude dont les locaux sont hébergés dans un bâtiment de 1760 de style Louis XV[65]. La ville fait aussi partie de la première circonscription de l'Aude qui contient 10 cantons et 99 717 électeurs.

    Elle abrite plusieurs administrations et services publics sur son territoire : un bureau de poste (40, rue Jean-Bringer), un hôtel de police, une direction départementale des renseignements généraux, une compagnie républicaine de sécurité, un groupement de gendarmerie[66], un poste de douane présent à l'aéroport de Carcassonne-Salvaza, un centre des impôts[67] ainsi qu'une caserne de sapeurs-pompiers[68]. D'autres services publics sont disponibles comme un centre de sécurité sociale, une agence nationale pour l’emploi (ANPE)[69], un point d’accueil EDF-GDF et la caisse d'allocation familiale de l'Aude[70].

    Carcassonne fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance et de commerce de Carcassonne, ainsi que de la cour d'appel de Montpellier[71]. La ville possède son propre palais de justice sur le boulevard jean Jaurès. De plus, l'armée est très bien implantée à Carcassonne avec des détachements de l'Armée de terre : le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) hébergé à la caserne Laperrine datant du XVIIIe siècle, une délégation militaire départementale de l'Aude et le centre d'information et de recrutement de l'Armée de terre[72].

    Administration municipale

    Le conseil municipal est composé de quarante-trois membres, dont le maire et onze adjoints[73].De plus, un conseil municipal des enfants est formé de 44 élèves de classes de CM1 et CM2 de vingt-deux écoles[74].

    Tendances politiques et résultats

    L'hôtel de Rolland (XVIIIe siècle), siège de l'hôtel de ville de Carcassonne.

    Carcassonne fut une ville de gauche pendant une très longue période qui commença avec Jules Sauzède, Radical-socialiste élu maire en 1896 et se termina en 1983 avec l'élection de Raymond Chesa (RPR). Pendant 87 ans se sont succédé des élus Radicaux-socialistes, SFIO et PS. Une mésentente des candidats de gauche en 1983 entrainera un changement complet de couleur politique.

    Au décès de Raymond Chesa en 2005, c'est Gérard Larrat (UMP) qui lui succède. Mais l'élection est invalidée en juin 2009 et c'est le Socialiste Jean-Claude Perez qui est élu maire en septembre 2009. Lors du scrutin de 2014, Gérard Larrat retrouve son siège.

    À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 23,50 %, suivi de Lionel Jospin avec 20,15 %, puis de Jacques Chirac avec 17,93 % et enfin Jean-Pierre Chevènement avec 5,36 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 77,15 % pour Jacques Chirac contre 22,85 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 17,27 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant cinq points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[75].

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Carcassonnais ont largement voté contre la Constitution européenne, avec 59,63 % de Non contre 40,37 % de Oui avec un taux d’abstention de 29,84 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont assez conformes à la tendance départementale de l'Aude (Non à 64,62 % ; Oui à 35,38 %) mais légèrement supérieurs à la moyenne du département démontrant le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste du département rural, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[76].

    À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 31,13 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 29,60 %, François Bayrou avec 13,71 %, Jean-Marie Le Pen avec 13,33 %, puis Olivier Besancenot avec 3,75 %, et enfin Marie-George Buffet avec 2,29 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 50,30 % (résultat national : 53,06 %) contre 49,70 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[77]. La victoire au premier tour de la gauche à Carcassonne montre un retournement depuis plusieurs années de la dominance de la droite.

    En mars 2008, le maire sortant Gérard Larrat (UMP) gagne l'élection de 56 voix face au député Jean-Claude Perez (PS) mais à la suite de nombreuses irrégularités dans le scrutin, cette victoire est contestée par la liste adverse. Le 29 mai 2009, en appel, le Conseil d'État prononce l'annulation des élections municipales. Au premier tour des nouvelles élections, le 6 septembre 2009, la liste de Jean-Claude Perez (PS) arrive en tête avec 45,9 % des voix, suivi par celle de Gérard Larrat (UMP) avec 39 % des voix. Le 13 septembre, la liste de Jean-Claude Perez remporte l'élection avec 54,03 % des suffrages, contre 45,96 % pour celle de Gérard Larrat[78] (avec 36,71 % d'abstentionnistes).

    En avril 2014, Gérard Larrat est élu maire, sous l'étiquette Divers droite. À la faveur d'une alliance avec la liste UMP d'Isabelle Chesa, sa liste l'emporte au deuxième tour avec 40,41 % des suffrages lors d'une élection triangulaire qui l'oppose à celle du maire sortant PS Jean-Claude Perez (39,24 %) et celle du Front national Robert Morio (20,33%).

    Il est réélu le 28 juin 2020 avec 47,02% des voix, face à la liste d'Union de la Gauche de Tamara Rivel (37,41%) et celle du Rassemblement National conduite par Edgar Montagné (15,38%).

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 PS 28,17 FN 21,87 DVD 18,89 UMP 18,08 DVD 40,41 PS 39,24 FN 20,33
    Européennes 2014[79] FN 31,28 UMP 18,38 PS 16,74 EELV 9,27 Tour unique
    Régionales 2015[80] FN 36,94 PS 24,58 LR 17,08 EELV 8,64 PS-EELV 42,45 FN 38,56 LR 18,98
    Présidentielle 2017[81] FN 25,07 LFI 21,99 EM 21,51 LR 16,73 LREM 60,06 FN 39,94 Pas de 3e
    Européennes 2019[82] RN 29,54 LREM 18,93 EELV 10,74 PS-PP 8,87 Tour unique

    Fiscalité

    Habitations du quartier de la Trivalle.

    Les quatre taxes de 2006 furent votées par le conseil municipal de Carcassonne pour des taux de : 15,23 % pour la taxe d'habitation, 39,82 % pour la taxe foncière bâti, 107,99 % pour la taxe foncière non bâti, et 21,33 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal)[83]. Les taux départementaux étaient respectivement la même année de 9,43 %, 21,17 %, 54,93 % et 14,68 %.

    Cette fiscalité est très supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Ces taux sont à titre de comparaison et respectivement 11,44 %, 28,63 %, 67,79 % et 14,37 % pour Narbonne. Narbonne est de taille équivalente à Carcassonne mais possède un dynamisme et une économie liée au tourisme et à des entreprises privées plus nombreuses.

    Le taux de la fiscalité directe locale est de 15,23 % en 2006 ce qui est là aussi supérieur au taux départemental avec 9,43 %[84].

    Le taux de la taxe d’habitation de 13,82 % en 2003 et 15,23 % 2006 comme les autres taxes est en augmentation constante depuis plusieurs années[83], contrairement à Narbonne qui a réussi à maintenir ces taux entre 2003 et 2006, notamment les taxes foncières et professionnelles qui n'ont pas bougé.

    Enfin, la municipalité a dû supporter le poids de la dette Orta entre 1989 et 2009[85]. Cette dette vient d'un projet de centre international de congrès financé par la municipalité lors du mandat de Raymond Chesa. La construction du site a été confiée au promoteur immobilier Orta, lequel s'est enfui avec le financement et la municipalité a été condamnée à rembourser l'argent emprunté. Cette dette est à l'origine d'une partie de l'augmentation des impôts locaux. Mais Carcassonne doit aussi rattraper son retard par rapport à Narbonne car elle a connu une période d'immobilisme durant laquelle aucun investissement n'avait été fait sur la commune[86]. À la fin des années 2010, divers projets d'aménagement et d'infrastructures sont en cours.

    Sécurité

    Immeuble Art Déco de l'ancienne mairie, abritant les salles du conseil municipal et des mariages et la police municipale.

    Le taux de criminalité de la circonscription de police de Carcassonne est de 108,60 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de l'Aude, très largement supérieur à la moyenne nationale (83/1000). Ce taux correspond au taux de criminalité de la région Languedoc-Roussillon (109,31/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 24,51 %, le plus faible du département et de la région mais proche des moyennes régionale (26,79 %) et nationale (28,76 %)[87].

    Politique environnementale

    La ville réalise plusieurs projets de gestion de l'environnement. Un tri sélectif a été mis en place en 2005 et a permis de traiter 750 tonnes d'ordures ménagères. Ce dispositif a nécessité la mise en place de la déchetterie de La Fajolle, de faire des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens et des écoles, et l'extension de l'aire de compostage au pôle environnemental de Salvaza[88]. La ville a investi 28 000 000 d'euros dans la station d’épuration et l'usine de compostage de Saint-Jean.

    Depuis 2017, la ville, dans le cadre de sa participation au programme zéro phyto[89] recourt à l’ecopaturage pour débroussailler les berges de l’Aude et les abords de la cité[90].

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[94],[Note 5]

    En 2018, la commune comptait 46 513 habitants[Note 6], en diminution de 0,45 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    10 40015 21914 98515 75220 99722 62321 33321 60720 005
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    19 91520 64422 17324 40725 97127 51229 33028 23529 298
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    30 72030 97630 68929 31433 97434 92133 44138 13937 035
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    40 89743 61642 15441 15343 47043 95046 63947 26845 895
    2018 - - - - - - - -
    46 513--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[95] puis Insee à partir de 2006[96].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Carcassonne est la deuxième ville la plus peuplée de l'Aude après Narbonne (55 375 hab). La densité de la commune est de 714,7 hab/km2. C'est aussi la plus densément peuplée par rapport à Limoux (312 hab/km2), Narbonne (320,2 hab/km2) ou Castelnaudary (250,4 hab/km2). Mais cette densité est largement inférieure à des villes comme Toulouse (4 115,2 hab/km2), Montpellier (5 099,4 hab/km2) ou Perpignan (1 751 hab/km2). C'est aussi l'aire urbaine la plus peuplée du département avec 96 420 habitants avant Narbonne (88 745 hab.), Castelnaudary (21 106 hab.) et Limoux (15 458 hab.)[97].

    L'évolution démographique (source : Insee[98]) de la ville est régulière et en augmentation depuis le XIXe siècle en passant de 15 219 habitants en 1800 à 47 854 habitants en 2009. Dans le milieu du XXe siècle, cette progression stagne. En 1968, le nombre total d'habitants était de 43 616 habitants. Il descend à 41 153 habitants en 1982. À partir de 1982 la population augmente à nouveau jusqu'en 2009 pour atteindre un maximum de 47 854 habitants[99], puis recommence à diminuer pour s'établir à 46 513 habitants en 2018[99]. Ce recul de la population s'explique par un solde migratoire négatif au profit des villes de Toulouse ou de Montpellier dans lesquelles l'économie et l'emploi sont plus attractifs.

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Carcassonne en 1999[100] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    Avant 1904
    0,5 
    8,4 
    1905-1924
    13,3 
    13,4 
    1925–1939
    15,5 
    18,1 
    1940-1954
    17,6 
    20,8 
    1955-1969
    19,6 
    20,8 
    1970-1984
    18,2 
    18,3 
    1985-1999
    15,3 

    La ville suit exactement les mêmes tendances que la région Languedoc-Roussillon. Les parts des 15-29 ans et des 30-44 ans sont les plus représentées avec 20,8 % pour les deux en 1999 (respectivement : 19,8 et 20,9 % pour la région). Les personnes âgées sont peu représentées avec 8,4 % en 1999 comme dans le reste de la région (7,5 %)[101],[102].

    Enseignement

    Ancienne école des filles de Carcassonne.

    Carcassonne possède seize écoles maternelles, quatorze écoles élémentaires et quatre écoles primaires. Cela représente 4 250 élèves dans les écoles publiques et 750 élèves dans le privé[103].

    La ville possède six collèges publics : les collèges André-Chenier, de Grazailles, Alain, Jules-Verne (ancien « la conte »), le Bastion et Varsovie ; et quatre lycées publics : Charles-Cros, lycée agricole Charlemagne, Jules-Fil et Paul-Sabatier.

    La commune compte en outre trois établissements privés : le collège Jeanne-d'Arc, le lycée Saint-Stanislas et le lycée d'enseignement professionnel Saint-François.

    Carcassonne est équipée de quelques établissements d'enseignement supérieur comme un Institut de formation en soins infirmiers, une antenne de l'École nationale de l'aviation civile, un IUFM et deux départements de l'IUT de Perpignan en « Statistique et Informatique Décisionnelle » (STID) et en « techniques de commercialisation ».

    Depuis la rentrée 2019, un "campus connecté" est en service, à la suite de la désignation de Carcassonne, parmi les 13 villes, chargées d'expérimenter cet enseignement à distance sur le territoire national[104].

    Un nouveau Centre de formation des apprentis, géré par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude pour la CCI Occitanie à ouvert ses portes en septembre 2020 dans le quartier de Grazailles. Il remplace le C.F.A Prosper Montagné situé à côté du lycée Jules Fil. Il dispense des formations consacrées aux métiers de l'hôtellerie-restauration, commerce et distribution, santé, gestion et services, informatique-numérique-robotique, et tourisme[105].

    Santé

    Le premier centre de santé de Carcassonne date de 1648. Il est situé au pied du pont vieux du côté de la bastide Saint-Louis. Il s'agit de l'ancien hôpital général qui est devenu le centre de séjour du pont Vieux, fermé à son tour[106]. La ville possède un établissement privé, la clinique Montréal, et un établissement public, le centre hospitalier de Carcassonne. Un nouveau Pôle Santé a été mis en service, en juin 2014, et se situe sur la zone d'activité de Montredon. Il comprend un Pôle Logistique et un Secteur hospitalier[88].

    Christianisme

    Entre la ville basse et la ville haute, Carcassonne possède plusieurs lieux sacrés. Deux églises, la cathédrale Saint-Michel et l'église Saint-Vincent[107], datent de l'extension de deux villages, Saint-Vincent et Saint-Michel, hors de murs de la cité durant l'époque médiévale. La cathédrale Saint-Michel est le lieu de culte de la bastide Saint-Louis construit en 1247. C'est une église gothique de style languedocien qui devient cathédrale en 1803[108] à la suite de la destitution de la basilique Saint-Nazaire (décrite plus bas) située dans la cité. La partie sud de la cathédrale reposait contre une muraille construite après la destruction du Bourg en 1355. Le clocher se compose de trois étages rectangulaires et massifs et un quatrième octogonal. La cathédrale a été restaurée plusieurs fois par Eugène Viollet-le-Duc. L'église Saint-Vincent, pour sa part, a été construite en 1269, elle possède la 2e nef a travée unique la plus large de France (20 m), seulement devancée par la cathédrale de Mirepoix (20,50 m)[109]. Le clocher de l'église Saint-Vincent, domine toute la bastide à une hauteur de 54 mètres, abrite un important carillon de 54 cloches.

    L'église Saint-Gimer est située dans le quartier de la Barbacane, au pied de la cité. Elle est plus récente, car elle a été construite par Eugène Viollet-le-Duc de 1854 à 1859[110], à la place de la barbacane d'Aude qui a été détruite pour l'occasion[111]. La chapelle Saint-Gimer existait dans le quartier avant la construction de l'église. Elle a été érigée au XVIIe siècle à l’emplacement de la maison natale de saint Gimer, évêque de Carcassonne au début du Xe siècle[112].

    Des chapelles sont aussi présentes en ville comme la chapelle Notre-Dame-de-la-Santé qui date de 1527 grâce à l'argent du legs de Jean de Saix. Elle faisait partie de l'hôpital des pestiférés[113] situé près du pont Vieux. Une autre chapelle, la chapelle des Carmes, est située dans la bastide Saint-Louis. Elle a été reconstruite plusieurs fois au XIVe siècle, puis au XVIIe siècle et enfin au XVIIIe siècle. Elle est inscrite au titre des Monuments Histories[114].

    Un temple protestant est situé dans la rue Antoine-Marty et a été inauguré en 1890. Sa façade est sobre et ressemble à une église anglicane[115].

    Enfin, une nouvelle salle du royaume a été inaugurée par les témoins de Jéhovah impasse Faraday. Des offices y sont donnés en quatre langues (français, anglais, arabe et portugais).

    Islam

    La mosquée As-Salam a été inaugurée le 24 juin 2000 dans le quartier La Conte. C'est la principale mosquée de Carcassonne en capacité d'accueil et l'un des neuf lieux de culte officiels musulmans de la ville, les deux autres mosquées étant la mosquée du quartier du Viguier, rue Louis-Pergaud, et la mosquée de la rue Trivalle. De plus il existe une salle de prière islamique Al Imane, boulevard Léon-Blum et des lieux de prières boulevard Joliot-Curie, cité Ozanam (association Madarassati), rue des Genévriers, et rue du Ventolet (association Al Hiqma), etc.[116].

    Catholique

    • Cathédrale Saint-Michel, rue Voltaire.
    • Église Saint-Nazaire, place Auguste-Pierre pont.
    • Église Saint-Vincent, rue du Docteur-Albert-Tomey.
    • Église Notre-Dame des Carmes, rue Georges-Clemenceau.
    • Église Saint-Gimer, place Saint-Gimer.
    • Église Notre-Dame-de-l'Abbaye, rue Trivalle.
    • Église du Sacré-Cœur, rue Jules-Michelet.
    • Église Saint-Jacques, rue Louis-Pergaud au Viguier.
    • Église Saint-Joseph, place Wilson.
    • Église Notre-Dame, avenue d'Alexandrie-de Grazaille.
    • Église Saint-Saturnin, rue de l'Église de Grèzes à Grèzes.
    • Église Sainte-Cécile, rue de l'Église de Mont Legun à Mont Legun.
    • Église Saint-Martin-de-Poursan, avenue de Carcassonne de Montredon.
    • Église Saint-Saturnin, rue de l'Église de Maquens à Maquens. (Paroisse orthodoxe)
    • Église Notre-Dame, avenue Philippine-Crouzat de Villalbe.

    Chapelles

    • Chapelle des Dominicaines, rue de Verdun (centre culturel).
    • Chapelle des Jésuites, rue des Études (auditorium).
    • Chapelle Notre-Dame-de-Santé, rue des Trois-Couronnes.
    • Chapelle Saint-Charles, avenue Jean-Moulin.
    • Chapelle Saint-Gimer, rue Barbacane (salle municipale).
    • Chapelle du lycée Saint-Stanislas, rue Voltaire.
    • La chapelle de la Roseraie, avenue Leclerc.
    • Ancienne chapelle Saint-Sernin de Carcassonne.

    Orthodoxe

    Paroisse orthodoxe Saint Gaudéric située dans l'Église Saint Saturnin de Maquens[117].

    Protestant/ évangélique

    • Église Protestante Unie, rue Antoine-Marty[118].
    • Église Évangélique de Pentecôte ADD Carcassonne, rue Pierre-Germain[119].
    • Centre Chrétien Église Évangélique, rue Pierre-Charles-de Lespinasse.
    • Centre chrétien le Sarment, rue Joseph-Gossec.
    • Centre Chrétien Le Sarment, rue Antoine Marty[120].

    Culte millinariste

    Manifestations culturelles et festivités

    Embrasement de la cité de Carcassonne lors du 14 juillet 2012.
    Sévillanes place Carnot
    • Janvier - Fête de la Saint-Vincent
    • Avril - Semaine du Jazz
    • Mai-août - Festival d'Orgues: « les Vents D'Anges ».
    • 21 juin - Fête de la musique
    • Juillet-août - Festival de Carcassonne qui propose depuis 2006 une centaine de spectacles de musique, théâtre ou danse et accueille 200 000 spectateurs[121],[122].
    • Juillet-août - Les estivales d'Orgue de la Cité.
    • 14 juillet - Feu d'artifice - Embrasement de la Cité
    • Juillet-août - Grand tournoi de chevalerie
    • Fin août - Féria « Carcassonne fête le Sud »
    • Septembre - Convenanza, festival de musique électronique et rock depuis 2013[123],[124].
    • Octobre à mai, programmation du théâtre Jean Alary
    • Octobre - Fête du vin
    • Décembre - Animations: « La magie de Noël »

    La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.

    Rugby à XIII

    Le club Association sportive Carcassonne XIII dit (ASC) est le club de rugby à XIII de la ville de Carcassonne. Auparavant, ce club, créé en 1899, jouait au rugby à XV et avait participé à la finale en 1925, défaite devant l'U.S.Perpignanaise (5 à 0). Le club évolue en première division nationale de rugby à XIII depuis 1938. C'est une des équipes de rugby à XIII qui a eu son heure de gloire, durant les années 1945-1954, avec la famille Taillefer[125]. Les joueurs Édouard Ponsinet, Puig-Aubert, Claude Teisseire et Gilbert Benausse et l'entraineur Félix Bergèse étaient des figures emblématiques du rugby à XIII carcassonnais[126]. L'ASC XIII est le club le plus titré de France avec 11 titres de champion de France et 13 coupes nationales. L'ensemble des équipes évoluent au stade Albert-Domec.

    Rugby à XV

    Le club de rugby à XV Union sportive carcassonnaise XV (USC). La structure a créé une école de rugby, l'école de Rugby Bassin Carcassonnais pour former les jeunes de la région[127]. Son palmarès n'est pas très important et le club a été rétrogradé en division d'honneur en 1951. Le renouveau a lieu en 2008 avec l'arrivée de Christian Labit, il accède à la Fédérale 1 (3e division nationale) en remportant le titre de champion de France de Fédérale 2. Il enlève en 2010 celui de Fédérale 1 avec la montée en PRO D2 qui lui permet de figurer sur la liste des 30 meilleurs clubs français.

    Autres sports et infrastructures

    La ville possède aussi plusieurs clubs de football, le Football Agglomération Carcassonne fondé en 1947, de basketball, Sport Olympique Carcassonnais Basket, et de handball, le Handball Club Carcassonnais. Avec les Blackhawks, Carcassonne dispose d'un club permettant la découverte ou la pratique du football américain.

    Au niveau des infrastructures sportives, Carcassonne propose dix stades dont le stade Albert-Domec pouvant accueillir 10 000 personnes. Elle possède aussi des aires de jeux, un centre omnisports de 6 500 m2 où l'on peut pratiquer les sports de raquette, les arts martiaux et la gymnastique et un centre de remise en forme avec la possibilité de faire du tir à l'arc, de la boxe et du taekwondo. La ville possède aussi six gymnases et une salle polyvalente ainsi que trois piscines dont deux couvertes et, 30 courts de tennis (couverts et de plein air). Il existe aussi un golf de 18 trous et un hippodrome[128].

    Depuis octobre 2015, a lieu la première édition du Grand raid des Cathares, qui est une course pédestre d'ultradistance en semi autonomie sur trois formats de course : 170 km, 96 km et 39 km, depuis la cité de Carcassonne vers le sud du département de l'Aude. Elle relie les sentiers cathares du nord du département de l'Aude à ceux du sud.

    La ville a accueilli de nombreuses étapes du Tour de France cycliste en 1947, 1951, 1962, 1981, 1986, 2004, 2006, 2014, 2016, 2018 et 2021[129].

    Presse locale

    La presse est représentée majoritairement par les grands quotidiens régionaux L'Indépendant, Midi libre et La Dépêche du Midi.

    Un magazine culturel, bimestriel, « Le Mag Evasion » est édité depuis 1988[130].

    Radios locales

    En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations locales :

    Télévision locale

    Économie

    Du XIIIe au XVIIIe siècle, la ville était une grande ville industrielle grâce à la production de textiles de toutes sortes. En 2020, Carcassonne vit principalement que de commerce local lié au tourisme et à ses fonctions administratives attachées à sa préfecture.

    Carcassonne abrite au sein de l'hôtel de Murat le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary. Après sa fusion avec la Chambre de commerce et d'industrie de Narbonne - Lézignan Corbières - Port La Nouvelle, en novembre 2016, elle prend le nom de Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Aude.

    Prédominance du commerce

    L'économie industrielle est faible, l'industrie lourde est inexistante et la ville tente d'attirer de nouvelles industries[143]. Quelques entreprises sont présentes en agro-alimentaire comme La Fabrique du Sud (fabrication de crèmes glacées), le groupe UCCOAR (usine d'embouteillage) dont le chiffre d'affaires est de 92 M d'euros[144] et Aude Coop (Coopérative des producteurs du terroir d'Oc)[145].

    Le groupe Goyard et sa filiale Algo, spécialisé dans la fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie, est l'acteur principal du savoir-faire local dans le domaine du luxe avec l'implantation de deux sites de productions.

    L'artisanat est bien représenté à Carcassonne avec 936 entreprises regroupant 2700 actifs[146]. L'agriculture est peu représentée et se limite majoritairement à la viticulture. Le tourisme est aussi un apport économique important grâce à l'attrait mondial de la cité de Carcassonne et du canal du Midi. Il représente un taux d'emploi comparable à celui de la côte languedocienne[147]. La commune a donc développé son offre d'accueil avec de nombreux restaurants (trois établissements étoilés au guide Michelin en 2020) et 1200 chambres réparties dans 34 établissements[148] dont trois hôtels de luxe, cinq étoiles, l'hôtel de la Cité, le Domaine d'Auriac et le Hilton Double Tree, inauguré en 2018. Carcassonne possède un camping trois étoiles et de nombreux gîtes. Au milieu de la cité, se trouve aussi une auberge de jeunesse.

    Comme dans tout le reste de la France, le commerce de détail de Carcassonne a régressé au profit du commerce de grande surface. La grande[149] surface gagnait 14,1 emplois pour 1 000 habitants entre 1975 et 1999 tandis que le reste du commerce de détail en perdait 16,3 pour 1 000. Le commerce de détail reste tout de même majoritaire avec 68 % des emplois commerciaux tandis que les grandes surfaces représentaient 32 % dans l’ensemble des communes 25 km autour de Carcassonne[150].

    La rue de Verdun, avec ses façades rénovées, est devenue l'une des principales artères commerçantes de la bastide Saint Louis à Carcassonne.

    De 2007 à 2020, six managers du commerce de centre-ville, employés par la CCI et la Ville ont fait le lien avec les commerçants. Le poste est requalifié « développeur de centre-ville » en 2021, après le retrait du dispositif de la chambre consulaire et la fin de mission du dernier manager[149].

    Viticulture

    Vignoble au pied de la Cité de Carcassonne.

    Un vin porte le nom de cette ville : Cité-de-carcassonne (IGP). Comme son nom l'indique, Carcassonne est une commune viticole du vignoble du Languedoc. Cependant, le vin plus connu qui peut y être produit est l'AOC Malepère, mais cette commune a l'autorisation d'y produire les IGP Pays d'Oc, Pays Cathare et Aude[151].

    Emploi

    Répartition de l'emploi[152]
    TertiaireIndustrieConstructionAgriculture
    Carcassonne84,97 %7,66 %5,52 %1,85 %
    Moyenne nationale71,5%18,3%6,1%4,1 %

    L'agriculture est très peu représentée, parmi les emplois carcassonnais, avec 1,9 %. Cet emploi a beaucoup régressé depuis 1990, comme dans une grande partie de la France[147]. L'industrie et la construction représentent peu d'emplois, avec respectivement 7,7 % et 5,5 %. Ces taux sont le résultat de plusieurs années de désindustrialisation, comme à Limoux[147]. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité des emplois, avec un taux de 85 %[153]. Le taux de Carcassonnais ayant suivi des études supérieures est de 17,4 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine[154]. Le taux de chômage est d’environ 10,6 % (estimation 2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ 13 650  par an (moyenne nationale : 20 363  par an).

    En 1999, 85,8 % des Carcassonnais actifs ayant un emploi travaillaient dans la commune[155]. La plupart des actifs travaillent à Carcassonne, car la ville regroupe la plus grande partie du bassin d'emploi de la région. 74 % des actifs avec un emploi utilisent leur voiture particulière pour leur trajet domicile/lieu de travail. Carcassonne rencontre assez peu de difficultés de circulation, et les transports en commun, peu développés, favorisent l'utilisation ce mode de transport.

    Culture locale et patrimoine

    La Cité de Carcassonne

    La Cité de Carcassonne, sur la rive droite de l'Aude, a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997. C'est le haut lieu touristique de la ville, avec près de 4 millions de visiteurs chaque année, dont près de 500 000 visites du château comtal et des remparts[156]. C'est le deuxième site touristique le plus visité de France après le Mont-Saint-Michel.

    C'est un ensemble médiéval unique en Europe de par sa taille et son état de conservation. La cité est ceinturée de deux rangées de remparts et possède un château, le château comtal et la basilique Saint-Nazaire.

    Le château comtal

    La basilique Saint-Nazaire.
    La basilique Saint-Nazaire au cœur de la Cité.

    Situé au sein de la cité de Carcassonne, le château comtal est une forteresse qui hébergeait les vicomtes de Carcassonne. Certaines de ses fondations reposent sur une domus du Ier siècle. Très tôt, cet emplacement devient un lieu de pouvoir. Le nouveau château comtal a été bâti au début du XIIe siècle ; il n'en reste qu'une partie du donjon. Il connaît de nombreuses modifications au cours des siècles, en particulier en 1229 où, aux mains du pouvoir royal, il devient le siège de la sénéchaussée. De 1240 à 1250, la construction de l’enceinte est entreprise pour le fortifier. Cette ceinture est constituée d’une courtine, de tours rondes, du châtelet d'entrée, de la barbacane ainsi que du fossé.

    Le château se visite toute l'année et permet d'accéder aux remparts de la cité. Il contient en outre un musée lapidaire et une exposition permanente sur la restauration de la Cité au XIXe siècle.

    La basilique Saint-Nazaire

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840[157].

    La basilique Saint-Nazaire est une église d'origine romane datant du XIe siècle. C'est tout d'abord une simple église bénie et consacrée cathédrale par le pape Urbain II en 1096[158],[159]. Sur son emplacement se trouvait une cathédrale carolingienne dont il ne reste aucune trace aujourd'hui[160]. La crypte date aussi de l'époque de la construction de la nouvelle cathédrale par la famille Trencavel, malgré son état dégradé qui fait penser le contraire. Les vitraux originaux de la basilique se trouvent dans la Sainte-Chapelle à Paris.

    La cathédrale est construite en grès à l'extérieur. Elle est agrandie entre 1269 et 1330 dans le style gothique imposé par les Français devenus maîtres de la région, avec un transept et un chœur très élancés, un décor de sculptures et un ensemble de vitraux qui comptent parmi les plus beaux du sud de la France. Un prélat bâtisseur, Pierre de Rochefort, est à l'origine financière d'une grande partie des décors et de l'achèvement des voûtes. Ses armoiries sont visibles dans le chœur, l'abside et le bras sud du transept, tandis que la chapelle du collatéral nord contient le monument commémoratif de la mort du contributeur. Un autre personnage, Pierre Rodier, archevêque de Carcassonne, possède son blason dans la chapelle du collatéral sud[161].

    La basilique Saint-Nazaire est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840[162]. Les rénovations d'Eugène Viollet-le-Duc ont largement transformé son extérieur, mais l'intérieur est le plus remarquable. On observe alors les deux styles, gothique et roman, sur les vitraux, les sculptures et tous les décors de l'église. De nombreux vitraux des XIIIe et XIVe siècles sont présents sur les façades. Elles représentent des scènes de la vie du christ et de ses apôtres.

    Jusqu'au XVIIIe siècle, la cathédrale Saint-Nazaire demeure pourtant le principal centre religieux de Carcassonne. À la fin de l'Ancien Régime, le chapitre cathédral entretient même un petit corps de musique comptant un organiste, un maître de musique et au moins cinq enfants de chœur[163]. En 1790, cependant, la chapitre est supprimé. Ce n'est qu'en 1801 que l'église est déchue de son rang de cathédrale de Carcassonne au profit de l'église Saint-Michel, située dans la bastide à l'extérieur de la Cité. Ce transfert se déroule dans un contexte de changements avec l'abandon de la cité et l'expansion de la ville basse. Elle devient basilique en 1898, par un bref du pape Léon XIII[164].

    Une communauté de chanoines vivait à proximité de la cathédrale avec une salle capitulaire et le dortoir à l'est, le réfectoire et les cuisines au sud et les caves et écuries à l'ouest. Mais l'ensemble des bâtiments est démoli en 1792.

    Le canal du Midi

    Le canal du Midi, appelé aussi canal des Deux-Mers car il relie la mer Méditerranée à l'océan Atlantique, est une voie fluviale classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996. À l'origine, en 1681, le canal ne passe pas à Carcassonne et se trouve à plus de deux kilomètres de la cité à cause d'un désaccord de négociation entre Pierre-Paul Riquet, qui réclamait aux consuls de Carcassonne une aide financière de 100 000 livres pour faire passer le canal dans la ville. Cette erreur des dirigeants de la ville eut un impact sur l'économie de cette dernière, puisque le trafic fluvial ne s'y arrêtait pas, et Carcassonne ne s'épanouit pas autant que Castelnaudary. Un nouveau tracé est alors proposé pour détourner le canal dans la ville et pour construire un port fluvial. En 1810, le canal du Midi passe définitivement par Carcassonne. La ville possède désormais un axe majeur de navigation fluvial du XIXe siècle, le bassin du port, et trois ponts que sont le pont Marengo, le pont de la Paix et le pont d'Iéna[165].

    L'arrivée du canal du Midi est générateur de nombreuses transformations urbaines dans la ville basse. Les fossés entourant les remparts de la bastide sont comblés afin de construire des grands boulevards. En 1812, un grand projet permet d'urbaniser la partie située entre le canal et la bastide. Des logements sont construits ainsi que des bâtiments pour le fonctionnement du canal durant les années qui suivirent[166].

    La bastide Saint-Louis

    Plus communément appelée « ville basse », elle est le centre marchand et résidentiel de Carcassonne. C'est Louis IX (saint Louis) qui autorise la construction en 1247 d'un bourg sommairement fortifié pour loger les carcassonnais. L’enceinte longue de 2 800 m qui entoure la ville est construite de 1355 à 1359, sous les ordres du comte d’Armagnac[167]. La ville basse fut saccagée par Édouard de Galles, le Prince Noir, en 1355. En 1539, la bastide fut modifiée et prit son aspect actuel.

    La fontaine de Neptune, place Carnot.

    La bastide Saint-Louis était entourée de remparts, dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges, notamment à l'est de la ville, les remparts du bastion. Le plan de la ville basse est un plan en damier centré sur la place Carnot. Les rues étroites se coupent à angle droit et courent d'un bout à l'autre de la ville, plan typique des bastides du sud de la France. Ce découpage permettait aux défenseurs du Moyen Âge de parcourir sans obstacle la ville à cheval afin de défendre les remparts attaqués. Au centre de la ville se trouve la place Carnot, anciennement dénommée « place aux herbes » qui est encore aujourd'hui la place du marché. Vers la fin du XVIe siècle, les murailles sont renforcées de quatre bastions : le bastion Saint-Martin, le bastion du Calvaire, le bastion de Montmorency et le bastion de la Tour Grosse ou des Moulins[167]. Ces travaux interviennent durant les guerres de religion afin de renforcer les protections de la ville basse.

    La bastide est constituée en partie de rues piétonnières ou semi-piétonnières possédant de nombreux commerces. La place Carnot, située au centre, accueille en été une scène pour le festival off de la Cité proposant plusieurs spectacles gratuits[168].

    La porte monumentale des Jacobins.

    La porte monumentale des Jacobins est la dernière des quatre portes qui se situaient aux quatre points cardinaux de la bastide. Ces portes permettaient le contrôle des entrées dans la bastide quand cette dernière était fortifiée.

    Lieux de culte

    Carcassonne possède plusieurs églises et chapelles

    • La cathédrale Saint-Michel. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1886[169].
    • L'église Saint-Vincent[107]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1907[170].
    • Église Saint-Martin-de-Poursan. Les murs de l'abside et de la nef (du sol à la corniche inclusivement) et restes de voûte de la nef ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1948[171].
    • Église Saint-Saturnin de Grèzes. L'église Saint-Saturnin et l'ancienne maison presbytérale attenante ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1946.
    • L'église Saint-Gimer de Carcassonne. Saint Gimer était évêque de Carcassonne de 902 à 931[172]. L'église est située dans le quartier de la Barbacane et a été construite par Eugène Viollet-le-Duc de 1854 à 1859[110], à la place de la barbacane d'Aude qui a été détruite pour l'occasion. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2020[173],[174],[111].
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Santé date de 1527, appelée également Notre-Dame du bout du Pont, elle est située à l'entrée du Pont Vieux.
    • L'église Notre-Dame des Carmes de Carcassonne, est située dans la bastide Saint-Louis. Elle a été reconstruite plusieurs fois au XIVe siècle, puis au XVIIe siècle et enfin au XVIIIe siècle[114].

    Il existe un temple protestant et trois mosquées, dont la plus grande est la mosquée As-Salam, inaugurée le 24 juin 2000 par le maire de la ville dans le quartier La Conte.

    Espaces verts

    Jardin Maria-et-Pierre-Sire.

    La ville possède de nombreux espaces verts dont :

    • le jardin Maria-et-Pierre-Sire, situé devant les bâtiments administratifs du quartier de la Trivalle au pied du pont de l'Aude. Son nom rend hommage à deux écrivains renommés de Carcassonne, Pierre Sire, instituteur, et Maria Sire, directrice de l'école de la Cité[175]. Le jardin possède une stèle en leur souvenir ;
    • le jardin André-Chénier dénommé aussi « Jardin des plantes », situé entre le canal du Midi et la route nationale 113 en face de la gare SNCF. Il date de 1821 et honore l'abdication de Napoléon et l’entrée de Louis XVIII à Paris[176]. Il est complètement restauré, avec la remise en eaux de ses fontaines en 2018 ;
    • l'esplanade Gambetta avec ses espaces engazonnés et ses deux allées de platanes réaménagée en jardin en 2015 ;
    • le jardin du marquis de Gonet dans l'ancien domaine de Prat-Mary, propriété municipale depuis 2005;
    • le parc de la Fabrique-des-Arts ;
    • le parc de l'Ile au pied de cité médiévale ;
    • les jardins Bellevue au bord de l'Aude.
    • le jardin du Calvaire, situé Bastide Saint-Louis dans le bastion éponyme. Rouvert au public en 2011.

    Carcassonne possède deux fleurs en tant que ville fleurie par le Conseil national des villes et villages fleuris de France[177].

    Hôtels particuliers

    Carcassonne possède de nombreux hôtels bourgeois témoins de son passé industriel et commerçant. Ces hôtels datent de l'industrie du textile entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. La rue de Verdun (ancienne rue Mage) regroupe plusieurs de ces hôtels, comme l'hôtel Besaucèle, l'hôtel Bourlat et l'hôtel de Roux d'Alzonne, qui renferme le collège André-Chénier. Quelques hôtels sortent du lot, comme l'hôtel de Franc de Cahuzac, l'hôtel Castanier-Laporterie ou l'hôtel de Murat siège de la CCI de l'Aude.

    Enfin, d'autres hôtels particuliers peuvent être signalés, comme l'hôtel de Pelletier du Claux, l'hôtel de Rolland qui renferme l'actuel hôtel de la mairie, l'hôtel de Saix, l'hôtel Roques-Guilhem, l'hôtel de Maistre et l'hôtel Saint-André.

    Autres édifices

    D'autres édifices sont caractéristiques de l'histoire et du patrimoine de la ville. Le Pont-Vieux est un pont d'une longueur de 225 mètres enjambant l'Aude et qui fut le premier pont à relier la cité à la bastide. Il est aujourd'hui réservé aux piétons. Il permet d'avoir une belle vue sur les remparts de la cité et sur le quartier de la Trivalle situé en contrebas de la cité. C'est dans ce quartier que se trouve la manufacture royale de La Trivalle, qui était un ensemble d'usines destiné à la confection de draps. Cette manufacture a été mise en place en 1696 par Colbert pour favoriser l'exportation de textile de qualité en Méditerranée orientale. Le seul bâtiment conservé se situe à l’extrémité du pont Vieux. Intégré aux bâtiments de la cité administrative, sa façade a été entierrement restaurée en 2013[178].

    Au cœur de la bastide Saint-Louis, se trouve la halle aux grains avec sa charpente en « Bras de Jupiter » qui date de 1769[179].

    Enfin, le monument à la Résistance est une œuvre de René Iché dont la sculpture monumentale située sur le square Gambetta, représente deux Lutteurs s'affrontant.

    En février 2018 est inauguré sur le parvis de la cathédrale un nouveau monument aux morts (Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale, guerre d'Indochine et guerres d'Afrique du Nord), tandis que l'ancien, datant de 1919, est retiré[180].

    Gastronomie

    Cassole de Cassoulet de Carcassonne dans un restaurant.

    La cuisine de Carcassonne est une cuisine typiquement du sud-ouest basée sur des produits fermiers tels que les volailles et légumes. Ainsi, des spécialités de Carcassonne comme le jambonneau, les gésiers de volailles confits, le confits d’oie et de canard, les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité et les briques de la Cité, peuvent être dégustés en ville[181]. Les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité et les briques de la Cité sont des friandises à base de sucre ou de chocolat que l'on peut trouver dans les boutiques de la cité de Carcassonne.

    La région carcassonnaise offre d'autres spécialités, comme les pâtés de foies d'oie ou de canard, la salade d'artichaut au foie sec, le cassoulet (composé de haricots secs, de couennes et de viandes de porc, de saucisse et de confits d'oie ou de canard) et les fricassées de haricots ou de fèves. Le cassoulet de Carcassonne se différencie de ses homologues de Castelnaudary et de Toulouse par l'ajout de viande de perdrix.

    D'autres spécialités sont proches du terroir languedocien, comme les escargots à la Languedocienne (composés d'oignons, de jambon, de tomates, et de persillade), la bourride de Bages, les bouillabaisses et le flan de Saint-Jean du Minervois (composé de muscat de Saint-Jean, de miel des Corbières et d’œufs).

    Plusieurs vignobles autour de Carcassonne produisent des vins de terroirs utilisés dans de nombreuses spécialités, comme les daubes ou civets au vin des Corbières ou du Minervois. Ainsi, on retrouve près de Carcassonne le vignoble du Cabardès situé au nord, le vignoble des Corbières situé au sud-est, le vignoble des Côtes de la Malepère qui entoure Carcassonne et le vignoble du Minervois au nord-est.

    La distillerie Sabatier, fondée par Michel Sabatier en 1885 fabriquait la Micheline, une liqueur, et l'Or-Kina, un apéritif[182]. En 2020, ils sont produits par la maison Cabanel[183].

    Patrimoine culturel

    La ville de Carcassonne possède plusieurs installations pour promouvoir la culture. Deux théâtres existent dans la ville. Le théâtre Jean-Deschamps[184] à ciel ouvert installé au cœur de la cité offre un lieu de spectacle privilégié pour le festival de la cité qui se déroule chaque été[185]. Le théâtre municipal Jean-Alary propose aussi plusieurs pièces tout au long de l'année. C'est un théâtre aux caractéristiques de l'entre-deux-guerres (sobre et fonctionnel), construit en 1933 par les architectes R. Esparseil et M. Oudin, il se trouve sur l'emplacement de l'ancien couvent des Dominicains. Les décors intérieurs peints sont les œuvres de J.-N. Garrigues et de G.-J. Jaulmes. Immeuble classé sur la liste des Monuments historiques. Deux autres salles de spectacles existent : l'auditorium dans l'ancienne chapelle du collège des Jésuites et le Chapeau rouge rue Trivalle au pied de la Cité.

    Le musée des Beaux-Arts de Carcassonne est situé dans l’ancien Présidial sur les boulevards plantés de platanes de la ville basse. Il abrite, notamment, une longue vue ayant servi à Napoléon lors de son voyage retour de l'île d'Elbe en 1815. L'objet avait été oublié après l'incendie des archives du musée en 1942. Il est réapparu en janvier 2011 grâce à une lecture d'Alain Pignon, animateur du blog Chroniques de Carcassonne[186]. Le musée offre une collection de peinture occidentale du XVIIe au XIXe siècle, une collection de faïences, des tapisseries et des objets d’art[187].

    La bibliothèque, placée depuis janvier 2010 sous la tutelle de la communauté d'agglomération du Carcassonnais, possède un fonds important de documents anciens et précieux. Elle abrite par exemple le seul manuscrit connu du Roman de Flamenca, considéré comme un prototype de l'amour courtois, les archives de Guillaume Peyrusse, trésorier de Napoléon 1er, ou également, celles du philosophe Ferdinand Alquié. Un projet de grande médiathèque est en cours mais il est repoussé depuis de nombreuses années, tout comme les autres chantiers attenants (constitution d'un catalogue informatisé, mise à jour des collections, etc.). En 2010, la nouvelle majorité a brusquement mis fin au projet du site prat-mary, en phase finale du concours d'architecte. Depuis 2010, la plupart des fonds ne sont plus accessibles au public. De l'ancienne bibliothèque municipale, il subsiste une section pour enfant, baptisée « Grain d'Aile » sous les halles couvertes et pour adultes dénommée « Grain de Sel » située rue Fédou. En août 2011, la mise au rebut accidentelle d'ouvrages patrimoniaux a suscité une importante polémique[188].

    Le multiplexe Cap Cinéma - CGR a ouvert ses portes dans la zone du Pont Rouge depuis le 27 octobre 2007 avec neuf salles de cinéma soit 1 828 places, une halte garderie et plusieurs restaurants[88]. Carcassonne possède également cinq salles de cinéma en centre-ville, au Colisée, gérées également par le groupe CGR. Ce cinéma se consacre essentiellement à l'art et l'essai[189]. En réalité, l'association « Les Amis du Cinoch » loue la salle au groupe CGR afin de diffuser sa programmation art et essai. La société Cap Cinéma, avant son rachat par le groupe CGR (Circuit Georges-Raymond) en 2017, possédait une autre salle le cinéma l'Odéum qui a fermé ses portes lors de l'ouverture du multiplexe. Cette salle, dont la façade est de style Art déco, a été rachetée par la mairie pour en faire un centre de congrès, dont le réaménagement a été annulé pour cause d'amiante

    Un ancien secrétaire de la mairie de Carcassonne, Édouard Lacombe, a composé un hymne à la cité « La carcassouneso ». Il était originaire de Venerque dans la Haute-Garonne où il repose dans son cimetière.

    L'Association des Amis de la Ville et de la Cité de Carcassonne cofondée en 1927 par Pierre Embry, le premier conservateur de la Cité, est l'une des plus importantes associations au service du patrimoine. Son but premier est d'enrichir les collections des musées et de la bibliothèque d'agglomération de Carcassonne par des achats ou des dons (tableaux, orfèvrerie, sculptures, ouvrages). Elle a participé à la création du dépôt lapidaire au château comtal. En 2016, elle a déposé au Musée des beaux-arts, un dauphin en pierre du XVIIe siècle, seul témoignage de l'ancienne fontaine monumentale de la place principale de la bastide Saint-Louis, la place Carnot, ancienne place aux herbes[190]. En 2020, de nouveau, un tableau de Jacques Gamelin et une paire de flambeaux du XVIIIe siècle ont rejoint les collections du Musée. Elle fait découvrir également la patrimoine en participant chaque année aux Journées Européennes et en organisant des visites et des conférences.[191],[192].

    Deux sociétés savantes perpétuent la connaissance du patrimoine culturel et historique de la ville et de sa région, il s'agit de l'Académie des arts et des sciences de Carcassonne et de la Société d'études scientifiques de l'Aude.

    Carcassonne à l'écran

    De nombreuses scènes de films ou téléfilms ont été tournées à Carcassonne :

    Téléfilms et web-série

    Personnalités liées à la commune

    Au Moyen Âge

    À la Renaissance

    Période révolutionnaire

    Personnalités du xvııı siècle

    Personnalités du XIXe siècle

    • Eugène Jouy d'Arnaud (1807-1894), député, maire de Carcassonne.
    • Armand Barbès (1809-1870), homme politique, il passa une partie de son enfance à Carcassonne.
    • Jean-Pierre Cros-Mayrevieille (1810-1876), historien et archéologue, né à Carcassonne.
    • Théophile Marcou, (1813-1893), député, sénateur, maire de Carcassonne.
    • Antoine Birotteau, (1813-1899), député, maire de Carcassonne.
    • Édouard Ourliac (1813-1848), journaliste et écrivain né à Carcassonne.
    • Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), architecte, restaurateur de la Cité et de plusieurs monuments de Carcassonne.
    • Jean Jalabert (1815-1900), peintre, conservateur du musée des beaux-arts de Carcassonne.
    • Narcisse Salières (1818-1908), peintre et illustrateur, né à Carcassonne.
    • Fortuné Henry (1821-1882), Poète libertaire, journaliste et maroquinier. Pendant son séjour à Carcassonne entre 1859 et 1862, il crée et dirige un hebdomadaire satirique intitulé Panurge.
    • Émile Lades-Gout (1821-1893), homme politique, sénateur, conseiller général.
    • Eugène Poubelle (1831-1907), préfet et ambassadeur, inventeur du récipient éponyme, il repose à Carcassonne.
    • Paul Lacombe (1837-1927), compositeur, né et mort à Carcassonne.
    • Jean Marty, (1838-1916), ministre, député, maire de Carcassonne.
    • Omer Sarraut (1844-1887) journaliste et homme politique français, maire de Carcassonne.
    • Jules Sauzède (1844-1913), député, maire de Carcassonne
    • Armand Raynaud (1847-1900), compositeur et chef d'orchestre, né à Carcassonne.
    • Théophile Barrau (1848-1913), sculpteur né à Carcassonne.
    • Jean Alboize (1851-1904), directeur de L'Artiste, né dans cette ville.

    Personnalités du XXe siècle

    Paul Sabatier, prix Nobel de chimie en 1912, né à Carcassonne.
    • Paul Sabatier (1854-1941), chimiste, prix Nobel de chimie en 1912, né à Carcassonne.
    • Antoine Sabarthès (1854-1944), historien, chanoine du diocèse de Carcassonne.
    • Maurice Sarrail (1856-1929), général, né à Carcassonne.
    • François-Henry Laperrine (1860-1920), général, fondateur des Méharistes, il repose à Carcassonne.
    • Prosper Montagné (1865-1948), chef cuisinier, auteur du Larousse gastronomique, né à Carcassonne.
    • Fortunat Strowski (1866-1952), historien de la littérature, essayiste et critique littéraire, né à Carcassonne.
    • Jacques Ourtal (1868-1962), peintre, né à Carcassonne.
    • Maurice Sarrault (1869-1943), journaliste et homme politique, il repose à Carcassonne.
    • Albert Sarrault (1872-1962), homme d'État français, il repose à Carcassonne.
    • François-Paul Alibert (1873-1953), poète et journaliste, né à Carcassonne.
    • Joseph Poux (1873-1938), archiviste et historien de la Cité de Carcassonne.
    • Henri Gout (1876-1953), médecin, maire de Carcassonne.
    • Antonin Besse (1877-1951), homme d'affaires, né à Carcassonne.
    • Henry de Monfreid (1879-1974), écrivain, aventurier, il passa une partie de son enfance à Carcassonne.
    • Albert Tomey (1882-1959), maire de Carcassonne pendant 21 ans.
    • Philippe Soum (1888-1968), médecin, maire de Carcassonne.
    • Paul Didier (1889-1961), magistrat qui refusa de prêter serment de fidélité au maréchal Pétain, né à Carcassonne.
    • Joë Bousquet (1897-1950), poète et écrivain, mort à Carcassonne.
    • René Iché (1897-1954), sculpteur. Il a vécu plusieurs années à Carcassonne.
    • Jules Fil (1899-1968), député, sénateur, maire de Carcassonne.
    • Albert Domec (1901-1948), joueur de rugby à XV, mort à Carcassonne.
    • Yvonne Gisclard-Cau (1902-1990), sculptrice, née et morte à Carcassonne.
    • André Boyer-Mas (1904-1972), ecclésiastique et diplomate, né à Carcassonne.
    • René Nelli (1906-1982), poète occitan, philosophe et historien du catharisme, né et mort à Carcassonne.
    • Ferdinand Alquié (1906-1985), écrivain et philosophe, né à Carcassonne.
    • Émile Laffon, (1907-1957), résistant, Compagnon de la Libération[194]
    • André Blondel (1909-1949), peintre, réfugié à Carcassonne pendant l'occupation.
    • Pierre Andreu (1909-1987), écrivain, journaliste, né à Carcassonne.
    • André Cayatte (1909-1989), réalisateur et scénariste, né à Carcassonne.
    • Georges Guille (1909-1985), homme politique, l'un des créateurs du Festival de la Cité.
    • Jacques Griffe (1909-1996), grand couturier de l'après-guerre, qui commença sa carrière à Carcassonne.
    • Antoine Gayraud (1910-1981), député, maire de Carcassonne.
    • Gaston Bonheur (1913-1980), journaliste et écrivain, il passa une partie de sa jeunesse à Carcassonne.
    • Pierre Bordas (1913-2000), éditeur, fondateur des éditions Bordas, né à Carcassonne le 5 juillet 1913.
    • Jean Bringer (1916-1944), résistant, nommé chef départemental de la Résistance de l'Aude.
    • Aimé Ramond (1918-1944), résistant, policier du commissariat de Carcassonne.
    • Jean Deschamps (1920-2007), acteur et metteur en scène. Il dirigea de 1957 à 1974 le Festival de la Cité de Carcassonne. Le grand théâtre de la Cité porte son nom depuis 2006.
    • Alfred Tomatis (1920-2001), oto-rhino-laryngologiste, créateur d'une méthode de rééducation de l'ouïe et de la voix, il repose à Carcassonne.
    • Paul Barrière (1920-2008), joueur de rugby à XV et organisateur du festival de Carcassonne.
    • Pierre Cabanne (1921-2007), critique d'art, journaliste et écrivain, né à Carcassonne.
    • Lucien Villa (1922-2018), homme politique, député de Paris, natif de Carcassonne.

    Personnalités du XXIe siècle

    Olivia Ruiz, artiste née à Carcassonne.
    • Paulette Callabat (1923-2005), membre de l'institut séculier Caritas Christi, née à Carcassonne.
    • Jean Cau (1925-1993), journaliste, écrivain, prix Goncourt, il repose à Carcassonne.
    • Puig-Aubert (1925-1994), international légendaire de rugby à XIII, décédé à Carcassonne.
    • Suzanne Sarroca (1927), soprano, née à Carcassonne.
    • Raymond Gougaud (1928-1996), écrivain occitan, né et mort à Carcassonne.
    • Philippe Noiret (1930-2006), comédien, il vécut au domaine de Turcy prés de Carcassonne.
    • Gilbert Benausse (1932-2006), joueur de rugby à XIII, né et mort à Carcassonne.
    • Jacques Roubaud (1932), poète, romancier, essayiste et professeur de mathématiques. Il passe son enfance à Carcassonne.
    • Jacques Charpentier (1933-2017), compositeur et organiste, il vécut et repose à Carcassonne.
    • Jean Clottes (1933), préhistorien, il passa une partie de sa jeunesse à Carcassonne.
    • Henri Gougaud (1936), écrivain, poète, conteur et chanteur français mais aussi occitan.
    • Jean Guilaine (1936), archéologue, né à Carcassonne.
    • Henri Gougaud (1936), écrivain, poète, conteur et chanteur, né à Carcassonne.
    • Raymond Chesa (1937-2005), député européen, maire de Carcassonne.
    • Albert Fert (1938), physicien, prix Nobel de Physique 2007, né à Carcassonne.
    • Claude Marti (1940), chanteur, poète, romancier et essayiste, né à Carcassonne.
    • Gérard Larrat (1941), avocat, homme politique, maire de Carcassonne.
    • Claude Brosset (1943-2007) acteur, il possédait un restaurant dans le quartier du Dôme de 1992 à 1994 à l'enseigne du « Cyrano ».
    • Patrick Raynaud (1946) artiste français, né à Carcassonne.
    • Daniel Fabre (1947-2016), ethnologue et anthropologue, président du Garae à Carcassonne.
    • René Malleville (1947), supporter emblématique de l'Olympique de Marseille, né à Carcassonne.
    • Danièle Hérin (1947), informaticienne, professeur d'université, député de Carcassonne.
    • Jean-Michel Signoles (1949), homme d'affaires, né à Carcassonne.
    • Mans de Breish (1949), chanteur Occitan né à Carcassonne.
    • Anne Zamberlan (1950-1999), actrice, figure emblématique de la lutte contre la grossophobie, née à Carcassonne.
    • Marc Esposito (1952), journaliste, réalisateur et scénariste, il passa une partie de son enfance à Carcassonne
    • Claudine Pailhès (1952), conservateur général du patrimoine et écrivaine auteure de Gaston Fébus : Le Prince et le diable, née à Carcassonne
    • Christian Thibon (1952), enseignant et spécialiste de la région des grands lacs, né à Carcassonne.
    • Jacques Brunel (1954), ancien joueur de l'US Carcassonne et sélectionneur de l'équipe de France de rugby à XV.
    • Patrice Cartier (1954), photographe et écrivain, né à Carcassonne.
    • Jean-Marie Besset (1959), auteur et traducteur, né à Carcassonne.
    • Stephan Eicher (1960), auteur, chanteur et compositeur. Il enregistra en février 1993 à l'hôtel de la Cité un album intitulé Carcassonne.
    • Kate Mosse (1961), romancière britannique, auteur de best-sellers dont la plupart des intrigues sont situées à Carcassonne.
    • Jean-Claude Perez (1964), ancien député-maire de Carcassonne.
    • Pierre Bardina (1965), plongeur, né à Carcassonne.
    • Wilfrid Estève (1968), photographe et producteur, né à Carcassonne.
    • Yves Jeuland (1968), réalisateur, né à Carcassonne.
    • Cathy Andrieu (1970), mannequin et actrice, né à Carcassonne.
    • Martial Andrieu (1971), artiste lyrique et écrivain, né à Carcassonne.
    • Christian Labit (1971), international de rugby à XV, entraineur de l'US Carcassonne
    • Franck Tournaire (1972), international de rugby à XV, il termina sa carrière comme joueur et entraineur au sein de l'US Carcassonne.
    • Gabriel Delmas (1973), peintre, dessinateur, auteur de bande dessinée, photographe et artiste multimédia, né à Carcassonne.
    • Arnaud Beltrame (1973-2018), né à Étampes, officier supérieur de la gendarmerie nationale connu pour s’être substitué à une otage au cours des attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes.
    • Véronique de Viguerie (1978), photojournaliste, elle passa un partie de son enfance à Carcassonne.
    • Olivia Ruiz (1980), chanteuse, actrice et réalisatrice, née à Carcassonne.
    • Stéphanie Gicquel (1982), athlète, exploratrice en Antarctique, née à Carcassonne.
    • Abdelkader Bouhenia (1986), champion international de boxe, entraineur, natif de Carcassonne.

    Héraldique

    Carcassonne - blason actuel
    Il se décrit ainsi : d'azur semé de fleurs de lys d'or au portail de ville flanqué de deux tours couvertes d'argent, maçonné, ajouré et ouvert de sable, la porte coulissée aussi d'argent surmontée d'un écusson de gueules chargé d'un agneau pascal d'argent à la tête contournée nimbée d'or, portant un panonceau aussi d'argent surchargé d'une croisette du champ.
    Ce blason est le résultat d'une recomposition à partir des blasons jadis distincts, de la ville haute et de la ville basse, celui de la ville basse remplaçant au-dessus de la porte un précédent « de France moderne ».

    Toutefois on trouve de nombreuses variantes.

    • Le champ de l'écu n'est pas toujours semé de fleurs de lis ;
    • Les tours sont parfois blasonnées comme couvertes, en précisant « en clocher » ;
    • Le champ de l'écusson est parfois lui aussi semé de fleur de lys d'or, et même bordé « cousu » d'azur… (reste du précédent « de France » : azur et fleurs de lis ?...) ;
    • L'agneau pascal et ses accessoires sont très variablement décrits (tête contournée ou non, nimbé ou non, lequel nimbe est parfois crucifère, et ainsi que la croix, tantôt d'argent, tantôt d'or).

    La raison invoquée pour ces nombreuses variations, en particulier pour l'écusson, est sa petite taille rendant difficile la lecture des détails.

    Carcassonne - ville haute

    • selon Malte-Brun (la France illustrée, 1882) : D'azur, à un portail de ville, accompagné de deux tours crénelées d'argent et surmonté d'un écusson d'azur à trois fleurs de lis d'or, 2 et 1.

    Malte-Brun ne donne pas toujours des blasonnements rigoureux : ici le portail de ville (qui est une muraille équipée d'une porte) est confondu avec la porte elle-même : c'est la porte qui est surmontée de l'écusson, non le portail, ce dernier flanqué et non accompagné de deux tours.
    Ces armoiries de la ville haute représentent le pouvoir.

    Carcassonne - ville basse

    • selon Malte-Brun (la France illustrée, 1882) : D'azur, semée de fleurs de lis d'or sans nombre, au besant d'or mis en cœur, chargé d'un tourteau de gueules, surchargé d'un agneau pascal d'argent supportant une croix d'or avec un guidon d'argent chargé d'une croix de sable.
    • Devise : « HIC OVES BENE NATÆ AGNUM COMITANTUR »

    Ici aussi ainsi, on trouve deux anomalies : « Sans nombre », synonyme de « Semé » fait pléonasme ; « supportant » signifie « posé dessus » ce qui n'est pas le cas de la croix, qui est en fait simplement « portée » - si on n'utilise pas le terme spécifique de « croisé » normalement utilisé ici. Un blasonnement plus correct serait : D'azur, semée de fleurs de lis d'or, au besant du même mis en cœur, chargé d'un tourteau de gueules, surchargé d'un agneau pascal d'argent croisé d'or, le guidon aussi d'argent chargé d'une croix de sable.
    Ces armoiries de la ville basse représentent l'industrie de la laine très puissante.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Martial Andrieu, Carcassonne, les maires de la Révolution française à aujourd'hui, éditions Musique et Patrimoine (2021) (ISBN 978-2-9543282-5-6)
    • Martial Andrieu, Carcassonne, une histoire de photographies (1937-1969), éditions Musique et Patrimoine (2014) (ISBN 978-2-9543282-3-2)
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    Dossiers

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    • Gauthier Langlois, La rébellion contre le roi, le siège de la Cité de Carcassonne (1240), dans Archéothéma no 23, juillet août 2012, p. 45-50.
    • Agnès Bergeret, Isabelle Rémy, Hélène Réveillas, Arnaud Gaillard, « Carcassonne, le couvent des franciscains », dans Archéologie du Midi Médiéval, 2007, no 25 25, p. 165-170
    • Collectif, Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, 2e Série, T2, Carcassonne, N.B. : une parution par année, (1906)

    Bandes Dessinées

    • Gilles Chaillet, Vasco - Le diable et le Cathare, éditions Le Lombard, 1988 (ISBN 2-80361-655-6)
    • Gilles Chaillet, Vasco - Le chemin de Montségur, éditions Le Lombard, 1989 (ISBN 2-8036-0752-2)
    • Nicolas Van de Walle, Jacques Martin, Les voyages de Jehn - Carcassonne, éditions Casterman, 2006 (ISBN 2-203-32220-9)
    • Nathalie Louveau, Monique Subra-Jourdain, Carcassonne Bastide - Carcassonne Cité, éditions du Cabardès, 2006 (ISBN 2-9526802-0-5)
    • Laurent-Frédéric Bollée, Lucas Malisan, Les amants de Carcassonne, éditions du Patrimoine - Glénat, 2012 (ISBN 978-2-7234-8882-2)
    • Phil Castaza, Jean-Marie Cuzin, Claude Marquié, L'histoire de Carcassonne, éditions du Signe, 2013 (ISBN 978-2-7468-2982-4)
    • Gauthier Langlois (dir. et scénario), Yigaël (dessin), Charles Peytavie (scénario), Jean-Michel Arroyo (dessin), Éric Lambert (dessin), Emmanuel Nhieu (dessin), Claude-Marie Robion (scénario), Christian Boube (dessin), Yves Renda (dessin), Fabienne Calvayrac (scénario) et Weissengel (dessin), Au fil des siècles : Histoire(s) de Carcassonne, Albi, Grand Sud, coll. « Histoire(s) », , 42 p., 24 cm × 32 cm, couverture couleur, relié (ISBN 978-2-36378-043-0, présentation en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Il possède sa statue dans la Cité.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

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    36. Les deux sites ont livré des objets, notamment une hache en néphrite qui a appartenu au XIXe siècle au minéralogiste Alexis Damour, conservée aujourd'hui au Muséum de Toulouse
    37. Sur YouTube, visionner la vidéo "En quoi la cité de Carcassonne reflète-t-elle les grands mouvements historiques ?". Durée 26 mn 34.
    38. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, III, 5, 6
    39. Dans le livre Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre (édition Privat, (ISBN 2-7089-8328-8)), page 39, est donnée la date 462 pour l'occupation de la ville.
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    54. se référer à ce lien
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