Candace Owens

Candace Owens (prononcé en anglais : /ˈkændəs ˈoʊɪns/)[1], née le à Stamford (Connecticut), est une commentatrice politique américaine, proche de Donald Trump, et depuis 2017 affiliée au mouvement conservateur[2],[3],[4].

Pour les articles homonymes, voir Owens.

Éléments de biographie

Études et débuts professionnels

Née dans une famille afro-américaine à Stamford[5], Candace Owens est diplômée de la Stamford High School[2].

Elle étudie le journalisme à l'université de Rhode Island, mais elle abandonne après trois ans à cause d'un problème avec son prêt étudiant[6]. Par la suite, elle travaille pour le magazine Vogue[2].

En 2012, elle décroche un emploi d'assistante administrative dans une société de capital-investissement[2].

En 2015, elle démissionne pour fonder le site Internet Degree180, destiné aux milléniaux[2]. À cette époque, Owens critique le Tea Party[7] et sur son site Degree180, les chroniqueurs critiquent souvent le candidat Donald Trump. Owens y a elle-même écrit peu de colonnes politiques mais en 2015, elle y a attaqué le parti des républicains (GOP) en estimant que le « Republican Tea Party… finira par mourir (paisiblement dans son sommeil, nous l'espérons) »[8]. Le site Degree180 a stoppé toute publication en décembre 2016, juste après l'élection de Donald Trump[8] qui à partir de ce moment fait d'Owens l'une de ses plus fidèles alliées.

Vie personnelle

Candace Owens et Charlie Kirk s'entretenant au Sommet de l'action étudiante 2018 organisé par Turning Point USA au Palm Beach County Convention Center à West Palm Beach en Floride.

Début 2019, trois semaines après leur rencontre, Owens se fiance à George Farmer[9], fils de Michael Farmer (membre de la Chambre des lords)[10],[9],[11]. George Farmer est un anglais diplômé de l'Université d'Oxford, trader dans le domaine de l'industrie minière et métallurgique, employé de fonds spéculatifs et ancien président de la TPUK (Turning Point UK, la branche anglaise de Turning Point USA, une association à but non lucratif américaine de type 501(c)3, créée le par Charlie Kirk avec comme mission d'« identifier, éduquer, former et organiser les étudiants à promouvoir la responsabilité budgétaire, les marchés libres et un gouvernement limité[trad 1],[12] ». Son slogan est Big Government Sucks, et elle tient une liste en ligne (Professor Watchlist) de professeurs supposés véhiculer ce que l'organisation estime être « de la propagande gauchiste » dans leurs cours[13],[9],[14],[15],[16].

Le 31 août ils se marient au Trump Winery Hotel à Charlottesville[9], Le Trump Winery (littéralement « Vignoble Trump », anciennement Kluge Estate Winery and Vineyard)[17], un manoir/Hôtel appartenant au « Domaine viticole Trump » en Virginie, le plus grand vignoble de Virginie[18] [10], acheté par Trump en avril 2011[19],[20], offert à son fils Eric Trump en 2012 et depuis exploité sous le nom Eric Trump Wine Manufacturing LLC[21],[22],[23] avec comme directeur général actuel de la cave, Kerry Hannon Woolard, un partisan de la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016, conférencier invité à la Convention nationale républicaine de 2016 et à d'autres événements de la campagne de Donald Trump[24].

Points de vue

À propos du cyberharcèlement

En 2007, alors qu'elle est au lycée, elle reçoit des appels racistes blessants et menaçants. L'émetteur est ensuite géolocalisés dans une voiture où se trouvait le fils du gouverneur démocrate du Connecticut Dan Malloy[2]. Ses parents poursuivent le Conseil scolaire de la ville devant un tribunal fédéral, estimant qu'il n'avait pas protégé les droits de sa fille. Elle est indemnisée à hauteur de 37 500 $[2],[25]

En 2016, Owens construit un site (SocialAutopsy.com), destiné à exposer les internautes qui se livrent à de tels actes[2]. Le site demande aux utilisateurs de faire des captures d'écran de messages offensants, et de les lui envoyer, pour qu'elle les classe par nom d'utilisateur[2]. Le développement du site est financé par une campagne de financement participatif sur Kickstarter. Une controverse immédiate se fait concernant la dés-anonymisation des utilisateurs d'Internet[26].

Des militants contre le cyberharcèlement lui reprochent d'encourager ce qu'elle dénonce, par son approche combinant la délation et le Name and shame ; publier en ligne une liste de noms encouragerait le doxxing et un harcèlement de représailles, ce qui est contraire au but de la lutte contre le cyberharcèlement[27].

Zoë Quinn, co-fondatrice de Crash Override Network (réseau d'experts spécialistes de l'aide aux victimes de harcèlement en ligne)[28],[29] après avoir elle-même été longuement victime d'intimidations en ligne (Cf. la controverse du Gamergate), lui demande de stopper son projet[30].

Randi Lee Harper, de l'Online Abuse Prevention Initiative l'incite aussi à renoncer, estimant qu'elle ne comprend pas complètement les enjeux du cyberharcèlement[30].

Candace Owens répond que son site n'était pas destiné à être une plateforme de doxxing, et que personne ne produirait de manière abusive des messages anonymes en agrégeant les noms ou les lieux de travail des harceleurs. Kickstarter suspend toutefois sa campagne de financement, et le site Web ne voit finalement pas le jour, bien que, selon Owens, 22 000 profils avaient déjà été créés[30].

Militantisme conservateur

Donald Trump soutient Candace Owens et réciproquement, ici à la Maison-Blanche en 2019.
C.Owens lors de la Conférence d'action politique conservatrice (CPAC, ou Conservative Political Action Conference) 2018 eu National Harbor, dans le Maryland.
C. Owens au "Sommet du leadership des jeunes femmes" 2018, manifestation organisé par Turning Point USA (organisation du Parti des républicains), au Hyatt Regency DFW Hotel à Dallas au Texas.

Connue et appréciée de l'élite républicaine new-yorkaise[31], elle lance en 2017 Red Pill Black, un site Web et une chaîne YouTube promouvant le conservatisme auprès du public afro-américain[32],[33].

En 2017, le 21 novembre, après la victoire présidentielle de Donald Trump et à l'occasion du MAGA Rally and Expo de Rockford (Illinois), le fondateur de l'organisation conservatrice Turning Point USA Charlie Kirk annonce embaucher Owens comme directrice de l'engagement urbain[34].

En mai 2019, Owens annonce son départ alors qu'elle était devenue directrice de la communication de l'organisation[35],[36].

En 2018, le chanteur afro-américain Kanye West, soutien du président Trump, tweete en avril : « J'aime la façon dont Candace Owens pense »[37], ce qui est accueilli avec dérision par certains fans de l'artiste[38].

En 2019, elle déclare en septembre que le suprémacisme blanc et le nationalisme blanc ne sont pas de véritables problèmes pour les minorités américaines ; les problèmes les plus urgents pour les États-Unis sont l'avortement, l'immigration clandestine et les attaques des démocrates contre la masculinité.

Fondation BLEXIT

On reproche à Owens d'avoir volé le nom « Blexit » à un mouvement bancaire noir pré-existant.

En effet, en 2016, un premier mouvement dénommé BLEXIT a été lancé aux États-Unis par Me'Lea Connelly. Ce mouvement vise l'indépendance économique des Noirs américains en les encourageant à quitter les banques et les systèmes financiers traditionnels, qui les ont historiquement désavantagé, au profit d'investissements réorientés dans l'« économie des populations afro-américaines[39].

Selon Me'Lea Connelly, le « Blexit consiste à trouver la racine économique des systèmes oppressifs et à trouver des moyens de les sortir en créant des systèmes de remplacement qui fonctionnent réellement pour nous »[40]. Le terme BLEXIT créé par Me'La Connelly, est un mot-valise composé de « Black » et de « exit », évoquant volontairement le Brexit, terme utilisé pour décrire le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Fin 2018, Candace Owens reprend - sans autorisation - le nom BLEXIT à son compte, en créant une « fondation BLEXIT », politique et sans aucun rapport avec le vrai BLEXIT, induisant la confusion car les deux entités n'ont en réalité rien à voir. Me'La Connelly, le fondateur du Blexit original l'a menacée de poursuites judiciaires, considérant qu'« il y a trop d'enjeux, à ce stade, pour permettre à un mouvement si important d'être simplement coopté pour des acrobaties politiques »[41].

La Fondation BLEXIT d'Owens a fait campagne sur les réseaux sociaux pour encourager les Afro-Américains (et les Latinos et d'autres minorités) à abandonner le Parti démocrates pour adhérer au Parti républicain en leur promettant la liberté. Elle déclare à Fox News en 2018 que « le Blexit est la sortie des noirs du Parti démocrate », alors que selon les sondages, seuls 8 % des Noirs américains s'identifiaient comme républicains[42] et qu'ils n'avaient jamais été aussi nombreux à soutenir les démocrates (plus encore que lors de la candidature d'Hillary Clinton)[43].

En octobre 2018, en lancant sa fondation, Owens a déclaré que son « cher ami et camarade super-héros Kanye West » (rappeur ayant rencontré Donald Trump) avait créé le logo et les couleurs du Blexit. Mais le lendemain, West a vigoureusement nié avoir aucun rapport avec le BLEXIT : « Je n'ai jamais voulu aucune association avec Blexit » et « j'ai été habitué à ce qu'on répande des messages auxquels je ne crois pas »[44],[45],[46]. Après des excuses de Owens, le rapper West l'a néanmoins félicitée pour son livre How Black America can make its second escape from the Democrat plantation (« Comment l'Amérique noire peut faire sa deuxième évasion de la plantation démocrate »)[43] ; l'expression « plantation démocrate » est un terme utilisé par les conservateurs noirs, terme que le Washington Post a dénoncé comme étant manipulateur car « superficiel et anhistorique », et qui « distord l'état actuel des relations entre les démocrates et les électeurs afro-américains, et prive ces derniers de représentation, en partie parce qu'on les induit en erreur dans la comparaison historique que cette rhétorique prétend faire »[43].

Opinions politiques

Idéologie

Owens a dit qu'elle n'avait pas d'intérêt pour la politique avant 2015, mais qu'elle était auparavant identifiée comme « libérale »[47],[48].

En 2017, elle a commencé à se classer parmi les partisans conservateurs de Donald Trump[49],[50], qu'elle a même ensuite qualifié de « sauveur » de la civilisation occidentale[51].

Elle a soutenu que Trump ne s'était pas engagé dans une rhétorique nuisible aux Afro-Américains, ni proposé de politiques qui nuiraient aux Afro-Américains[52],[53].

En octobre 2018, elle a dit qu'elle n'avait jamais voté, et qu'elle n'était devenue républicaine que récemment[48].

The Guardian a décrit Owens comme « ultra-conservatrice »[53]. Le journal New York et la Columbia Journalism Review l'ont décrite comme « de droite »[54],[55]. Le Daily Beast a qualifié ses vues « d'extrême droite », et le Pacific Standard l'a décrite comme membre de « l'alt-right », bien qu'elle ait rejeté ces deux termes[52],[56].

Elle a été influencée par les écrits d'Ann Coulter, Milo Yiannopoulos, Ben Carson et Thomas Sowell[57]

Owens affirme en 2018 : « La gauche déteste l'Amérique et Trump l'aime »[58]. Comme Trump, elle tente de faire passer les démocrates pour des communistes, et affirme que la gauche « détruit tout à travers cette idéologie culturelle marxiste »[58].

Questions raciales

Owens a vivement critiqué le mouvement Black Lives Matter[51],[59],[60],[61] qu'elle a décrit comme « un groupe de bambins pleurnichards, faisant semblant d'être opprimés pour attirer l'attention »[62] ; les Afro-Américains ont, selon elle, une « mentalité de victime » et elle qualifie souvent le Parti démocrate comme une « plantation » (en référence aux plantations dans lesquelles les esclaves noirs étaient exploités)[59]. Elle affirme que la gauche américaine « aime que les Noirs soient dépendants du gouvernement »[63] et que les Noirs ont subi un lavage de cerveau pour voter démocrate[64]. Selon elle, la violence policière contre les Noirs n'est pas une question de racisme[59],[62] et les meurtres de Noirs par la police sont une affaire insignifiante pour les Afro-Américains[52],[53],[58],.

Selon elle, si « Les Noirs américains ont une situation économique moins bonne que dans les années 1950 sous Jim Crow », c'est parce que « nous n'avons voté que pour un parti depuis lors »[58]. Elle a néanmoins attribué les améliorations économiques des Afro-Américains (ex : faible taux de chômage), à la présidence de Trump.

Quand on lui a demandé s'il était problématique que des groupes suprémacistes blancs, tels que le Ku Klux Klan, soutiennent Trump, Owens a répondu que l'« Antifa » est plus répandu que le KKK, ajoutant que les médias ont couvert le KKK lors de la présidence de Trump pour le blesser[65]. Lors d'une audience sur les crimes de haine en 2019, Owens a qualifié le KKK d'« organisation terroriste démocrate »[66]. Après le rassemblement Unite the Right de 2017 à Charlottesville, en Virginie, Owens a déclaré que l'inquiétude suscitée par la montée du nationalisme blanc était « stupide »[49].

En 2018, Owens a nié que les informations faisant état d'une recrudescence des crimes haineux soient vraies, affirmant que « toutes les violences de cette année sont principalement dues à des gens de gauche »[58]. Sur Facebook, elle a écrit : « Je m'identifie fièrement à un oncle Tom »[67].

Owens en 2019

En avril, elle est invitée à témoigner devant le Comité judiciaire de la Chambre (United States House Committee on the Judiciary) sur la montée des crimes haineux et des suprémacistes blancs aux États-Unis.

Elle y affirme que la stratégie du Sud employée par le Parti républicain pour renforcer son appel aux électeurs racistes était un « mythe » qui « n'a jamais existé ». Cette assertion a été contestée par plusieurs historiens, qui ont déclaré que l'existence de la stratégie du Sud était bien documentée par des sources contemporaines sur le Mouvement américain des droits civiques, l'historien Kevin M. Kruse (de l'Université de Princeton), spécialiste du conservatisme moderne, qualifiant la déclaration d'Owens d'« absurdité totale »[67],[68].

Droits des femmes

Owens s'oppose à l'avortement, qu'elle qualifie d'« outil d'extermination des bébés noirs »[57],[49].

Elle critique le féminisme[69] et a décrit le mouvement #MeToo (mouvement international contre le harcèlement et les agressions sexuelles) comme « stupide », ajoutant qu'elle « détestait » cela, estimant qu'il était fondé sur l'idée que « les femmes sont stupides, faibles et sans importance »[70],[71].

Droits LGBT

Owens soutient le mariage homosexuel[3] mais (le ) s'est déclarée pour l'interdiction dans l'US Army des personnes transgenres en train de subir une chirurgie de réattribution sexuelle, sans toutefois s'opposer à la présence de personnes transgenres ayant totalement effectué leur « transition »[72].

Bien-être

Owens s'oppose aux programmes d'aide sociaux, affirmant qu'ils sont un outil du Parti démocrate pour garder les Noirs américains dépendants du gouvernement[57].

Droits aux armes

Owens est un membre enregistré de la National Rifle Association (NRA). Elle a faussement affirmé que la NRA a été fondée en tant qu'organisation de défense des droits civiques ayant formé les Afro-Américains à s'armer[50], alors que selon les vérificateurs de fait de PolitiFact, au contraire la NRA a été fondée par des vétérans de la guerre civile de l'Union pour améliorer l'adresse au tir des soldats[73],[74].

Immigration musulmane

En 2018, Owens a affirmé que « l'Europe tombera et deviendra un continent à majorité musulmane d'ici 2050 ; ajoutant qu'il n'y a jamais eu de pays à majorité musulmane où la charia n'a pas été appliquée ». Les États-Unis seraient seront alors « forcés de sauver » les Britanniques ajoute-t-elle[75]. Selon elle, les immigrants illégaux amenés aux États-Unis devraient en être expulsés immédiatement[49].

Manifestation de soutien à Donald Trump à la Maison-Blanche

Donald Trump s'adresse[76] à des supporters, invités par la fondation BLEXIT lors d'une manifestation organisée par Candace Owens devant la Maison-Blanche, le 10 octobre 2020.

Lors de la campagne électorale de réélection Trump, Candace Owens a organisé avec la fondation BLEXIT et la Maison Blanche une « protestation pacifique », devant laquelle Donald Trump a fait son premier discours public après son hospitalisation pour cause de COVID-19[77]. Trump a présenté Candace Owens comme son amie, en la citant deux fois par son prénom, et il a harangué le groupe en incitant les noirs et les hispaniques à aller voter pour lui.

Notes et références

Notes

  1. (en) « identify, educate, train, and organize students to promote fiscal responsibility, free markets and limited government »

Références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Connecticut Post: "We were children. I wasn't the only victim" By Amanda Cuda, 5 mars 2016.
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    .
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Liens externes

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