Conservatisme aux États-Unis

Le conservatisme américain est un vaste système de valeurs politiques aux États-Unis qui se caractérise par le respect de traditions américaines, une certaines religiosité (fréquentes évocations de Dieu et des valeurs chrétiennes (en)), le libéralisme économique, l'anticommunisme, le droit à porter une arme, la défense de l'exceptionnalisme américain[réf. nécessaire] et une défense de la culture occidentale contre les menaces d'un socialisme rampant, du relativisme éthique, du multiculturalisme et de l'internationalisme libéral (en).

Le conservatisme est aux États-Unis associé à la droite et en particulier au Parti républicain[1],[2],[3].

Courants, variantes

Des courants et des variantes s'entremélangent dans le parti, dont :

Évolutions récentes

Sous les présidences de Ronald Reagan (1981-1989) puis de George W. Bush (2000-2009). Le Parti conservateur met en avant des valeurs de patriotisme, de défense des valeurs familiales, de libéralisme économique, de libre-échange, mais aussi d'interventionnisme militaire.

À son accession au pouvoir Donald Trump réhabilite l'idéologie paléo-conservatrice : moins libéral dans les faits, il réintroduit un fort protectionnisme économique. Sa politique migratoire (surtout avec le Mexique) se fait dure. Il attaque les élites dans un style « populiste » propice à la montée d'un « conservatisme national ».

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Kessler N (1998) Le conservatisme américain. FeniXX.

Notes et références

  1. Justin Vaïsse, « Les trois âges du conservatisme américain », sur Sciences Humaines (consulté le )
  2. « Etats-Unis: le conservatisme, une valeur en hausse sur les campus », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  3. « Etats-Unis: qui sera le plus conservateur des candidats républicains? », RFI, (lire en ligne, consulté le )
  4. Sterba, James P. (octobre 1994). "From Liberty to Welfare". Ethics. Cambridge: Blackwell. 105 (1): 237–241
  5. Géhin, E. (1985). Les libertariens américains. De l'anarchisme individualiste à l'anarcho-capitalisme. |URL=https://www.persee.fr/docAsPDF/rfsoc_0035-2969_1985_num_26_3_3971.pdf
  6. Leon P. Baradat (2015) Political Ideologies, Routledg, 384 p. (ISBN 978-1-317-34555-8), (lire en ligne), page 31
  7. (en) Michael Harland, « American Neoconservatism: The Politics and Culture of a Reactionary Idealism », Australian Journal of International Affairs, vol. 66, no 2, , p. 278–279 (ISSN 1035-7718 et 1465-332X, DOI 10.1080/10357718.2012.658618, lire en ligne, consulté le )
  8. Jonathan D. Caverley, « Review of American Neoconservatism: The Politics and Culture of a Reactionary Idealism », sur Political Science Quarterly, (ISSN 0032-3195, consulté le ), p. 327–329
  9. Célia Belin, « Review of American neoconservatism. The politics and culture of a reactionary idealism », sur Politique étrangère, (ISSN 0032-342X, consulté le ), p. 207–209
  10. (en) Daniel Sage, « Book Review: American neoconservatism: the politics and culture of a reactionary idealism », sur LSE Review of Books, (consulté le )
  11. Horwitz R.B (2013) America's right: Anti-establishment conservatism from Goldwater to the Tea Party. John Wiley & Sons.
  12. (en) Philippe Fournier, « La morphologie du conservatisme américain à l’ère Trump », Canadian Journal of Political Science, vol. 52, no 4, , p. 781–800 (ISSN 0008-4239 et 1744-9324, DOI 10.1017/S0008423919000271, lire en ligne, consulté le )
  • Portail de la politique aux États-Unis
  • Portail du conservatisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.