Cabourg

Cabourg est une commune française située dans le département du Calvados, région Normandie. Ville de villégiature de Marcel Proust qui aimait résider dans « son » Grand Hôtel, la commune est une importante station balnéaire au bord de la Manche et a été un lieu de rendez-vous de la grande bourgeoisie européenne, principalement française, anglaise, belge, suisse et russe durant la Belle Époque et l'entre-deux-guerres. Son front de mer se couvre d'hôtels dans les années 1920. Elle est peuplée de 3 604 habitants[Note 1], les Cabourgeais.

Cabourg

Le Grand Hôtel.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge
Maire
Mandat
Tristan Duval
2020-2026
Code postal 14390
Code commune 14117
Démographie
Gentilé Cabourgeais
Population
municipale
3 604 hab. (2018 )
Densité 653 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 21″ nord, 0° 06′ 55″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 15 m
Superficie 5,52 km2
Unité urbaine Dives-sur-Mer
(ville-centre)
Aire d'attraction Dives-sur-Mer
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Cabourg
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Cabourg
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Cabourg
Géolocalisation sur la carte : France
Cabourg
Géolocalisation sur la carte : France
Cabourg
Liens
Site web cabourg.fr
    Logo de la ville de Cabourg.
    Cabourg - La plage, été 2018

    Géographie

    Cabourg est une ville normande située entre Caen et Deauville, elle fait partie de la Côte Fleurie. La ville est située en bord de mer et en bord de la Dives. Elle se situe aux portes du pays d'Auge.

    Le , la commune passe de l'arrondissement de Caen à celui de Lisieux[1].

    Climat

    Cabourg est sous l'influence d'un climat océanique. L'été est frais sans fortes chaleurs et l'hiver assez doux. La présence de la mer limite les grands écarts de températures et permet d'avoir des hivers relativement doux sans fortes gelées et des étés frais sans chaleur excessive. Le vent est très fréquent.

    Relevé météorologique de Caen-Carpiquet
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,9 3,2 4,9 7,7 10,4 12,3 12,3 10,6 7,9 4,6 2,7 6,7
    Température moyenne (°C) 4,5 4,9 6,9 8,8 12 14,8 17 17 15,1 11,9 7,7 5,4 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 7,3 8 10,5 12,7 16,3 19,2 21,6 21,7 19,7 15,9 10,9 8,1 14,3
    Précipitations (mm) 63,5 57,6 56,3 45,6 58,4 52,3 47,7 46,5 61,4 67,7 84,9 69 710,8
    Source : Infoclimat[2]

    Urbanisme

    Typologie

    Cabourg est une commune urbaine[Note 2],[3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[6] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (73,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (54,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (19,4 %), prairies (18,4 %), eaux maritimes (4,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Cathburgum en 1066 - 1079[16] ; Cadburgus et Cathburgus en 1077[17] et la forme normande Cadburg en 1082[16] ; Caborc en 1155 ; Cadborc en 1169 ; Caburgus en 1172 ; Cadburgus en 1190 ; Cabourc en 1297 ; Cabourt au XIVe siècle ; Cabbourg en 1554[18].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale dont l'origine précise reste à déterminer. Ernest Nègre explique Cabourg par le nom de femme Hadeburgis pris absolument[16]. Albert Dauzat et Charles Rostaing préfèrent comme la plupart des toponymistes, la juxtaposition de deux appellatifs, à savoir, pour eux, le gaulois cato- « combat » et germanique burg « village »[17] (comprendre « germanique continental »). René Lepelley se contente de reprendre le propos du précédent mais évoque un bas latin burgus[19]. Enfin pour Louis Guinet, il s'agit vraisemblablement d'un nom de lieu basé sur le vieux saxon *burg[20] que François de Beaurepaire considère comme vieil anglais en Normandie, c'est-à-dire burg, burh « bourg »[21]. Il est précédé d'un élément indéterminé, peut-être le celtique cad « combat » ou un nom de personne saxon Cada, car il se rapproche manifestement des noms de lieux britanniques du type Cadbury et Cadborough qui sont aussi d'anciens Cadburg, Cadbuhr[20]. L'hypothèse saxonne est renforcée par l'existence avérée aussi bien par les textes d'époque que par l'archéologie moderne, d'établissements saxons aux IVe-Ve – VIe siècles dans le Bessin et la campagne de Caen, ainsi que par l'existence de plusieurs lieux-dits Cabourg, Cabourt, Cabour en Normandie[20], mais pas ailleurs. Selon François de Beaurepaire, les types toponymiques en -bourg auraient pu se diffuser postérieurement, lors de l'arrivée de colons anglo-scandinaves au Xe siècle (cf. Cherbourg ou Wambourg).

    Remarque : La suggestion d'Ernest Nègre reste la moins forte, autant d'un point de vue phonétique (on voit mal en effet comment Hadeburg- serait devenu Cathburg- / Cadburg-, avec passage de [h] à [c] inexplicable en Normandie) que d'un point de vue structurel (les anthroponymes, notamment féminins, employés absolument sont extrêmement rares dans la toponymie normande, en particulier ceux d'une époque aussi reculée).

    Histoire

    Le Casino : lithographie d'Henri Privat-Livemont (1897).

    En 1793, on recense à Cabourg seulement 165 habitants[22]. Le village se développe alors principalement à proximité de la Dives, au nord de la confluence avec la Divette. L'habitat s'organise autour de deux axes : l'un parallèle au fleuve et l'autre au sud de la route de Caen à Dives, l'église se trouvant légèrement isolée au sud-ouest[23]. Les dunes au nord de la commune ne sont pas peuplées[24]. Au XIXe siècle, la population augmente régulièrement jusqu'à atteindre 718 habitants en 1866.

    Henri Durand-Morimbau (père d'Henri des Houx), homme d’affaires et avocat parisien, décide dans les années 1850 de créer une station balnéaire à proximité du petit village de pêcheurs. Pour ce faire, il fonde une Société thermale. Doté d'un capital de 12 millions de francs par actions au porteur, de 500 francs chacune, l'organisme achète les terrains riverains de la mer constitués de dunes et d'herbages. On confie à l'architecte Robinet, le soin de tracer un plan d'urbanisme[25]. Celui-ci choisit un plan radio-concentrique rappelant celui des théâtres gréco-romains : les avenues convergent vers une place centrale sur laquelle est érigée un casino composant la scène. La première pierre du casino, en réalité construit en bois, est solennellement posée le et des centaines d’arbres sont plantés le long des avenues nouvellement tracées. La nouvelle station balnéaire est alors inaugurée, sous le nom de Cabourg-les-Bains[26]. Mais les ressources financières viennent rapidement à manquer et la station souffre de son absence de desserte par les chemins de fer.

    En 1861, un grand hôtel est construit en bordure du rivage. Il est détruit puis reconstruit en 1907 par les architectes Virault et Mauclerc. Le casino en bois est remplacé en 1867 par un nouveau bâtiment en pierre plus fonctionnel.

    En 1879, une ligne de chemin de fer est ouverte entre la gare de Dives-Cabourg et celle de Mézidon, permettant ainsi des liaisons depuis Paris ; elle est prolongée jusqu'à Trouville-Deauville en 1882-1884. En 1881, une ligne entre Caen et Dozulé-Putot s'embranche sur la ligne Mézidon - Dives, améliorant ainsi la liaison entre la station balnéaire et la préfecture. En 1891 - 1892, la première ligne des chemins de fer du Calvados est ouverte entre Caen et Dives ; trois haltes sont prévues sur le territoire communal : Bas-Cabourg, Cabourg Pépinière, Cabourg (au bout de l'avenue de la Mer).

    Après une légère baisse démographique dans les années 1870, la population cabourgeaise s'accroît rapidement quand le village devient une cité balnéaire à la mode. De 1881 à 1936, la population double (de 1 014 à 2 095 habitants), avant d'atteindre son maximum en 1946 avec 3 479 habitants recensés. De nombreux équipements sont construits pour faire face à l'essor de la station :

    • un nouvel hôtel de ville en 1883, regroupant la mairie, l’école des garçons et le bureau des Postes et télégraphes ;
    • une digue-promenade en 1887 de 1 200 m de long afin de lutter contre l'érosion ;
    • des équipements touristiques tel que le garden-tennis ou le golf, situé près de l'hippodrome ;
    • le Grand Hôtel, reconstruit en 1908 par les architectes Viraut et E. Mauclerc.

    Après un fort déclin démographique dans les années 1950, la population repart à la hausse dans les années 1970 en raison de la politique de relance touristique et de promotion immobilière de Bruno Coquatrix élu maire en 1971 ; en 1999, le nombre d'habitants dépasse son seuil historique de 1946.

    Héraldique, logo et devise

    Le slogan de la ville est « La plage des romantiques »[réf. nécessaire].

    Les armes de la commune de Cabourg se blasonnent ainsi :

    Parti : au premier de gueules au bateau de sable habillé d'argent et flammé de tricolore voguant de face sur une mer d'azur, au second à l'estuaire de la Dives au naturel, formé d'un littoral d'or mouvant du flanc senestre et de la pointe, parcouru d'un fleuve sinueux d'azur mouvant de senestre et se jetant en chef dans une mer aussi d'azur ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'un poisson d'argent[27].

    Ancien logo de Cabourg.

    Le logo de la commune est reproduit ci-contre.

    Commerce, économie et tourisme

    Commerce

    La ville est dotée d'un supermarché.

    Dans l'artère de Cabourg, l'avenue de la Mer, il y a de nombreuses boutiques-souvenirs.

    De nombreux restaurants sont implantés dans la ville.

    Tourisme

    Patrice Leconte, lauréat du festival 2011.

    Tous les ans, a lieu, sur la plage et la promenade Marcel-Proust, le Festival du film romantique.

    Depuis , Cabourg bénéficie de la dénomination commune touristique[28]. La ville dispose d'un office de tourisme.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1803 Antoine Poret   Curé
    Les données manquantes sont à compléter.
    1803 1829 Jean-Guillaume Lesieur   Cultivateur
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? novembre 1846
    (démission)
    Charles Cléret   Propriétaire herbager
    décembre 1846  ? Edmond Blochon   Propriétaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    1855 1868 Adolphe d'Ennery   Dramaturge
    Les données manquantes sont à compléter.
    1882 1884 Victor Robinet    
    1884 janvier 1886[29]
    (révocation)
    Joseph Pégat    
    février 1886 mai 1896 Edmond Loutrel   Entrepreneur de constructions
    mai 1896 janvier 1927
    (décès)
    Charles Bertrand   Propriétaire
    Chevalier de la Légion d'honneur (1926)
    1927 1932 Henri-Antoine de Tulle   Comte de Villefranche
    1932  ? Joseph Tribouillard    
    1934  ? Henri Lacan    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1946 mars 1965 André Thiers (1890-1973)   Maître des requêtes au Conseil d'État
    mars 1965 mars 1971 Marie-Paul Manalt   Propriétaire d'hôtel
    mars 1971 avril 1979
    (décès)
    Bruno Coquatrix SE Directeur de l'Olympia
    avril 1979 mars 1989 Michel Moles MRG Conseiller financier
    mars 1989 juin 1995 Didier Van Themsche DVD Éleveur de chevaux de course
    juin 1995 avril 2004
    (démission)
    Jacques Porcq[30] RPR puis UMP Médecin, maire honoraire
    Conseiller régional de Basse-Normandie (2002 → ?)
    Président de la CC de l'Estuaire de la Dives (2004 → 2008)
    avril 2004 avril 2014 Jean-Paul Henriet UMP Médecin
    Chevalier de la Légion d'honneur (2017)
    avril 2014[31] mars 2015[32] Tristan Duval DVD[33] Producteur de spectacles
    mai 2015[34] En cours Tristan Duval DVD Producteur de spectacles
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2018, la commune comptait 3 604 habitants[Note 4], en diminution de 2,83 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    165227245224276323321345375
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    5637187016941 0141 0991 1251 3651 644
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 8521 9571 8972 0112 0362 0953 4793 1023 022
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    3 0673 3083 2383 3553 5203 9654 0273 7123 650
    2018 - - - - - - - -
    3 604--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le Grand Hôtel de Cabourg : en grande partie, ce bâtiment est inscrit depuis 1993 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Marcel Proust y a séjourné et il fut occupé par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.
    • Le Casino, agrandi de 2006 à 2007.
    • Le buste de Charles Bertrand, réalisé par Alfred Boucher et inauguré en . Il est situé dans les jardins du Casino.
    • La statue de Marcel Proust, réalisée par Edgar Duvivier (pt) et inaugurée en . Elle est située dans les jardins du Casino.
    • Les bains de Cabourg, se situant sous la promenade Marcel-Proust.
    • La thalassothérapie, son hôtel « Les bains de Cabourg » et son restaurant « Le poisson d'argent ».

    Selon le ministère de la Culture, le casino et le Grand-Hôtel constituent « l'un des ensembles balnéaires les plus cohérents et les mieux conservés de la Belle Époque »[39].

    Cabourg, comme sa voisine Deauville et d'autres villes proches du littoral de Normandie situées à proximité de Paris, présente beaucoup de superbes habitations privées. Ainsi, sur les grandes artères de la ville (l'avenue de la Mer par exemple), ou dans les plus petites ruelles, on peut admirer de très belles, et souvent très grandes, demeures ou villas.

    Sécurité

    Le centre-ville est équipé en caméras de vidéo-surveillance.

    Activité et manifestations

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Cabourg.
    VillePaysPériode
    Atlantic City[41]États-Unis
    Bad Homburg vor der Höhe[41]Allemagnedepuis
    Bromont[41],[42]Canadadepuis
    Coire[41]Suissedepuis
    Jurmala[41]Lettoniedepuis
    Mayrhofen[41]Autrichedepuis
    Mondorf-les-Bains[41]Luxembourgdepuis
    Oussouye[41]Sénégal
    Salcombe[41]Royaume-Unidepuis
    Spa[41]Belgiquedepuis
    Terracine[41]Italiedepuis
    Entraînement matinal d'un trotteur sur la plage de Cabourg.
    Chars à voile sur la plage de Cabourg.

    Sports

    Dans la ville sont implantés plusieurs équipements sportifs :

    • un hippodrome,
    • un minigolf,
    • un golf 9 trous,
    • un club de voile,
    • un club de char à voile,
    • une piscine,
    • des terrains de tennis et de squash,
    • un circuit de karting.

    Des loueurs de vélo permettent aussi d’effectuer des randonnées sur la côte et dans les marais.

    Cabourg dans les arts

    Littérature

    Cabourg a servi de modèle à Marcel Proust pour la station balnéaire de Balbec, qui sert de cadre à une partie de À l'ombre des jeunes filles en fleurs, deuxième roman de À la recherche du temps perdu[43]. L'écrivain a résidé plusieurs années au Grand-Hôtel, de 1907 à 1914[44].

    Depuis 2001, le Cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec décerne tous les deux ans le prix de la Madeleine d'or à une œuvre en français permettant la promotion ou l'étude de l'œuvre de Marcel Proust.

    À la télévision

    En 1989, Cabourg gagne la finale du jeu télévisé Intervilles face à Troyes[45].

    Au cinéma

    Labels

    La commune est classée « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris et grand prix national du fleurissement. Elle fait partie des sept villes à avoir eu la « fleur d'or » au millésime 2013.

    En 2011, la commune a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[46].

    Gastronomie

    Les Coques de Cabourg sont une spécialité chocolatière (appellation réglementaire : bonbons de chocolats fourrés pralinés) approuvée par la ville de Cabourg depuis 2017. Inspirées des coquillages appelés communément « coques » et scientifiquement « Cerastoderma edule » qui se ramassent sur les plages normandes, les Coques de Cabourg existent en trois saveurs, fleur de sel, caramel, et teurgoule, une spécialité normande de riz-au-lait à la cannelle cuite au four[47].

    Personnalités liées à la commune

    • Adolphe d'Ennery (1811-1899), dramaturge, maire de la ville, propriétaire de la villa l'Albatros.
    • Louis Artus (1870-1960), auteur dramatique, vaudevilliste, romancier et critique. Ami de Proust[48], une avenue de Cabourg porte son nom.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018, légale en 2021.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[52].
    1. « Recueil des actes administratifs du 22 décembre 2016 » [PDF], sur calvados.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Relevé météorologique de Caen-Carpiquet : 1961-1990 », sur Infoclimat (consulté le ).
    3. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « La loi littoral », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., Volume 2, Librairie Droz 1991. p. 835.
    17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6). p. 128.
    18. Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 49 .
    19. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 83a.
    20. Louis Guinet, Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie, Presses universitaires de Caen, p. 22, no 59 à 68 (lire en ligne)
    21. T. F. Hoad, English Etymology, Oxford University Press, 1993 (ISBN 0-19-283098-8). p. 46.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cabourg », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    23. Cadastre, 1826.
    24. Philippe Dupré, « Les stations balnéaires de la côte du Calvados. Genèse et développement », Annales de Normandie, 1983, Volume 33, no 3, p. 239-256 [lire en ligne].
    25. [PDF] « Regard sur Cabourg, 150e anniversaire de la station balnéaire » (consulté le ).
    26. Marcel Mioque et Hugette Vernochet, Cabourg, entre Dunes et marais, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 213 p. (ISBN 2-84706-139-8), p. 152.
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