Bridgestone

Bridgestone Corporation (株式会社ブリヂストン, Kabushiki-gaisha Burijisuton) (TSE : 5108) est un fabricant japonais de pneus fondé en 1931 par Shōjirō Ishibashi au Japon. Le nom « Bridgestone » provient de la traduction et de la transposition en anglais de « ishibashi », signifiant « pont de pierre » en japonais. En 2015, le chiffre d'affaires de Bridgestone en fait le plus gros groupe pneumatique mondial, légèrement devant Michelin[1].

Bridgestone

logo de Bridgestone

Création 1931
Fondateurs Shōjirō Ishibashi
Personnages clés Shōjirō Ishibashi
Forme juridique Kabushiki gaisha
Action TSE : 5108
Slogan « Votre Route, notre passion »
Siège social Tokyo
 Japon
Direction Masaaki Tsuya (PDG)
Activité fabricant de pneus
Produits Pneumatiques
Équipement de golf
Bicyclettes
Produits industriels
Sociétés sœurs Firestone
Effectif 157 000 (2016)
Site web www.bridgestone.com

Chiffre d'affaires 34,1 milliards (USD) (2015)
Résultat net 2,55 milliards (USD) (2015)

Histoire

Origine

Né en 1889 dans la préfecture de Fukuoka, Shōjirō Ishibashi reprend l’entreprise familiale à 17 ans, spécialisée dans le textile. Il se lance ensuite dans la fabrication de semelles en caoutchouc, avant d’investir le secteur automobile.

Le premier pneu Bridgestone est fabriqué le par la marque Japonaise Tabi de Shojiro Ishibashi[2]. Un an plus tard, le , Ishibashi profite de l’indépendance de la division pneu de Tabi pour fonder Bridgestone, en s’inspirant de son propre nom (stone pour ishi et bridge pour bashi)[3].

Pour sortir de la dépendance vis-à-vis des technologies européennes et nord-américaines, Bridgestone Tyre CO., Ltd. fabrique des pneus entièrement basés sur des technologies japonaises. Les premières années, l’entreprise rencontre des difficultés sur les terrains technologiques, productifs et de la vente. Mais l’amélioration de la qualité et des processus de fabrication permettent à Bridgestone de prospérer à la fois au Japon et à l’international.

« Servir la société avec des produits de qualité supérieure » : telle est la philosophie de Shojiro Ishibashi. Cela s'est reflété dans le travail effectué dans les années 2000, par exemple en devenant un des leaders du domaine des pneus Runflat, permettant de continuer à rouler après une crevaison[4].Cette dernière a permis de consolider la stratégie de développement et les valeurs du groupe. Elle est basée sur plusieurs piliers qui correspondent à des expressions japonaises et régissent les façons de travailler des collaborateurs du groupe[5].

Historique pendant et après la Seconde Guerre mondiale

Les restrictions subies par le Japon au cours de la guerre affectent fortement l’activité des pneus. Presque toute la production de Bridgestone se destine aux besoins de l’armée. Si la guerre s’achève en 1945, l’entreprise comme le pays sont dévastés ; le quartier général est détruit au cours de bombardements aériens et tout ce que l’entreprise possédait à l’étranger est perdu. Mais les usines de Kurume et Yokohama sont épargnées et la production peut reprendre dès le lendemain de la guerre. À l’issue d’une grève qui dure 46 jours, la pérennité de l’entreprise est sauvegardée.

Bridgestone débute une production de motos, mais la part principale de son chiffre d’affaires demeure la vente de pneus à des concurrents qui fabriquent des motos tels que Honda, Suzuki et Yamaha avant que l’entreprise ne se décide à cesser définitivement son activité moto[6].

Innovations technologiques

En 1951, alors que Bridgestone enclenche un plan de modernisation de cinq ans, elle est la première entreprise à commercialiser des pneus à rayons[6]. Une nouvelle usine Bridgestone ouvre à Kyobashi (Tokyo), là où se trouve aujourd’hui le musée Bridgestone. Le chiffre d’affaires dépasse les dix milliards en 1953, ce qui place l’entreprise au sommet de l’industrie du pneu au Japon. Bridgestone fête ses 25 ans à Kurume[7].

La vente de pneus en nylon débute en 1959[8] et une nouvelle usine ouvre à Tokyo en 1960 afin de subvenir à la demande du marché de la motorisation en forte expansion[9].

Pneus à carcasse radiale et expansion internationale

En 1973, alors que le Japon connaît une stagnation économique en raison du premier choc pétrolier[10], l’entreprise se focalise de plus en plus sur son développement technologique autour de la fabrication de pneus radiaux ; le Super Filler Radial arrive sur le marché en 1978, et en 1979 l’entreprise propose le pneu haute-performance Potenza. Bridgestone s’engage très largement dans une expansion internationale, marquée par son implantation en Indonésie et en Iran en 1976[11]. L’entreprise investit aussi dans un fabricant de pneus Taïwanais et s’offre une usine de pneus et une usine de produits diversifiés en Australie en 1980.

Le fondateur de l’entreprise Shojiro Ishibashi meurt le [12].

Le , Bridgestone fête son 50e anniversaire. Au même moment, l’entreprise met en œuvre une stratégie de renforcement de ses activités japonaises avec l’objectif de devenir l’un des trois premiers fabricants de produits en caoutchouc. De nouvelles usines s’installent en Thaïlande, Inde, Pologne, Chine, États-Unis et d’autres pays[13]. L’entreprise est rebaptisée en 1984 : Bridgestone Tyre CO., Ltd devient Bridgestone Corporation[14].

Le Groupe achète Firestone en 1988.

Histoire récente

En , Bridgestone tente d'acquérir pour 835 millions de dollars le vendeur de pièce automobile américain Pep Boys, qui possède 800 points de ventes, pour compléter les 2 200 points de ventes que possède Bridgestone dans la vente de pièce automobile et de pneumatique[15]. Cependant en décembre 2015, Bridgestone refuse de renchérir par rapport à l'offre de 1 milliard de dollars d'Icahn Enterprises (en) sur Pep Boys[16].

En , Bridgestone annonce l'acquisition de TomTom Telematics, la filiale de TomTom spécialisée dans la gestion de flotte, pour 910 millions d'euros[17]. TomTom Telematics devient alors Webfleet Solutions.

En , LafargeHolcim annonce l'acquisition de la filiale Firestone Building Products de Bridgestone, filiale spécialisée dans les couvertures de toits, pour 3,4 milliards de dollars[18].

L’implantation internationale de Bridgestone

Bridgestone dans le monde

Bridgestone dispose de nombreuses usines de fabrication dans de nombreux pays autour du globe. En avril 2011, l’entreprise possède 47 usines de pneus, 19 de matériaux bruts, 89 de produits diversifiés, 4 centres techniques et 11 terrains d’essais internationaux[19].

Ses ventes nettes atteignent 35,1 milliards de dollars en 2012 (en augmentation de 0,5 % par rapport à 2011). Géographiquement, ses ventes se répartissent entre les Amériques (44 %), le Japon (23 %), l'Europe (11 %) et le reste du monde (11 %). Bridgestone est dirigé par Masaaki Tsuya[20].

Parmi les nombreux pays qui accueillent une ou des usines Bridgestone :

Europe Amériques Asie/Océanie Moyen-Orient/Afrique
Belgique Argentine Australie Afrique du Sud
France (jusqu'en 2021) Brésil Chine (jusqu’en 2019) Cameroun (à partir de 2020)
Hongrie Canada Inde Kenya (à partir 2023)
Italie Costa Rica Indonésie
Pologne Mexique Japon
Portugal États-Unis Taiwan
Espagne Venezuela Thaïlande
Turquie Colombie Vietnam
Biélorussie (à partir de 2026) Bolivie (à partir de 2027) Myanmar (à partir de 2021)
Estonie (à partir de 2024) Puerto Rico (à partir de 2025) Corée du Sud (à partir de 2022)

Bridgestone en Europe

Le siège de Bridgestone UE est situé à Bruxelles (Belgique) depuis 1972[21]. Il y a 7 usines sur le continent et un centre de R&D de 32 hectares près de Rome (Italie). L’entreprise commercialise plus de 25 millions de pneus chaque année via ses 17 filiales nationales et ses deux distributeurs. Elle emploie directement plus de 12 000 personnes sous la direction de son PDG, Monsieur Tsuya.

Bridgestone dispose de QG nationaux dans plusieurs grandes villes européennes : Vienne, Autriche ; Prague, République Tchèque ; Hinnerup, Danemark ; Vantaa, Finlande ; Fresnes, France ; Bad Homburg, Allemagne ; Athènes, Grèce ; Budapest, Hongrie ; Dublin, Irlande ; Milan, Italie ; Moerdijk, Pays-Bas ; Oslo, Norvège ; Varsovie, Pologne ; Alcochete, Portugal ; Madrid, Espagne ; Sundsvall, Suède ; Spreitenbach, Suisse, et Warwick, Royaume-Uni. Bridgestone EU opère le système Truckpoint qui permet aux flottes de véhicules de se rendre dans les garages approuvés par l’entreprise en Europe et d’obtenir le travail spécialisé Bridgestone sur leurs pneus.

Activité

Bridgestone France est une entité de Bridgestone EMEA, filiale régionale du groupe Bridgestone, dirigée par Benoit Raulin (Directeur Général France & Benelux)[22]. En France, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros et emploie près de 5 000 personnes. Elle est basée à Massy en région parisienne et à Béthune, où se situe son siège social, implanté depuis plus de 50 ans dans la région.

En France, le groupe Bridgestone est présent sur les segments de marché suivants : véhicules particuliers, moto, poids lourds, génie civil, agraire, flotte, rechapage.

Filiales et réseaux de distribution

Bridgestone dispose d’un réseau de distribution dense :

  • Acquisition du réseau Speedy en 2016 (500 points de vente en propre et franchisés)
  • Acquisition du réseau Côté route en 2017 (120 points de vente en propre et adhérents)
  • Acquisition de la filiale First Stop en 2017 (350 points de vente)
  • Acquisition de la société Pneus à Bas prix en 2016 avec des agences dans le Nord-Ouest de la France[23]

Le site de production de Béthune

L’usine Bridgestone de Béthune, implantée depuis 1961, est un des premiers sites européens de production du groupe. Elle regroupe la production de pneus de la marque Bridgestone et Firestone, ainsi qu’un centre de stockage central pour toute l’Europe. Avec 1 100 collaborateurs, le site de Béthune produit en continu 24h/24 pour fabriquer 16 000 pneus par jour. C’est le plus grand site de production européen Bridgestone de pneumatiques hiver[24].

Avec l’agence intérim Randstad, hébergée sur place, le site abrite une formation interne : « Le campus des Métiers de Bridgestone Béthune »[25].

Le , l'entreprise japonaise a annoncé la fermeture du site de Béthune en 2021[26] mettant au chômage plus de 850 salariés, après avoir supprimé en août 2019 plus de 100 postes d'intérimaires sur les 148 que comptait l'usine[27]. Les raisons invoquées sont la surproduction et la non-compétitivité de l'usine française, ainsi que la concurrence des marques chinoises ou coréennes produisant des pneus à très bas coût. De plus la fermeture du site impactera les nombreux sous-traitants. Le site ayant reçu de nombreuses aides publiques, les syndicats et le président de la région Hauts-de-France ont fait part de leur déception et regrets quant à cette décision. [28]

Le 12 novembre 2020, la ministre de l'industrie, Agnès Pannier-Runacher, annonce la fermeture du site de Béthune, éteignant les derniers espoirs des salariés qui s'accrochait à une proposition de l'Etat français de maintenir une partie des 850 salariés[29]. Des offres de reprise vont être fournies pour tenter de sauvegarder des emplois dans une région déjà en difficulté sur le plan de l'offre de travail[30].

Début février 2021, la direction annonce qu'elle va présenter le 11 février le plan de sauvegarde de l'emploi aux représentants syndicaux[31]. Sur les 863 emplois concernés par ce PSE, une centaine de salariés vont être mis en pré-retraite et une soixantaine a déjà retrouvé un emploi[32]. Le PSE est validé par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi en mars 2021[33]. Le , l'usine cesse son activité[34].

Début juin 2021, la direction de Bridgestone annonce débloquer 16 millions d'euros, soit "trois fois plus que l'obligation légale" pour revitaliser le site de Béthune[35]. Ce plan vise à recréer des conditions d'activités et d'emplois pour éviter un désastre social soixante ans après l'ouverture de l'usine[36].

Activités

Les ventes nettes de Bridgestone atteignent 35,1 milliards de dollars en 2012 (en augmentation de 0,5 % par rapport à 2011). Géographiquement, les ventes se répartissent entre les Amériques (44 %), le Japon (23 %), l'Europe (11 %) et le reste du monde (11 %). Bridgestone est dirigé par Masaaki Tsuya[37].

Pneumatiques

Dans le monde du pneumatique, Bridgestone est l'un des plus gros manufacturiers. Ses activités autour du pneumatique touchent l'ensemble du TC4 (Voiture de tourisme, 4X4/SUV, utilitaire), la moto, les poids lourds, le génie civil ou encore l'agraire. Pour le marché européen, l'entreprise japonaise possède son siège social en Belgique, 9 usines en Europe, un centre de R&D (recherche et développement) en Italie[38]. Côté innovation, Bridgestone a lancé, en 2016, le pneu Driveguard, un nouveau pneu bénéficiant des avancées technologiques de la marque. Le Driveguard est un pneumatique dit « auto-réparant » grâce à sa technologie "Cooling Fin"[39]. Cette technologie permet notamment de conserver le contrôle de son véhicule lors d'une crevaison et ce même si la pression du pneumatique tombe à 0. Même si la bande de roulement est percée, le pneu Driveguard permet de rouler 80 km à 80 km/h. S'équiper de pneus Driveguard nécessite de posséder les capteurs TPMS. Bridgestone a produit son premier pneu à carcasse radiale en 1967.

Partenariats et mécénat

Partenariat mondial avec les Jeux Olympiques

Bridgestone est partenaire mondial des Jeux Olympiques depuis 2014, aux côtés du Comité International Olympique. Ce partenariat s’étendra jusqu’en 2024[40] et concernera les éditions suivantes des Jeux Olympiques :

  • PyeongChang : hiver 2018
  • Tokyo : été 2020[Information douteuse]
  • Beijing : hiver 2022
  • Paris : été 2024

Annoncé le 13 juin 2014, ce partenariat a été reconduit au 1er janvier 2017.

Le Groupe est également partenaire des Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020 et de l’équipe paralympique américaine jusqu’en 2024. À cette occasion, la marque japonaise fournit ses pneus pour les différents véhicules de la compétition[Lesquels ?][41].

Notes et références

  1. (en-US) « Leading tyre manufacturers », sur Tyrepress (consulté le )
  2. Histoire de la marque Bridgestone, Le repaire des motards
  3. « Bridgestone, l'histoire d'un géant du pneu », sur Auto-Lifestyle.com
  4. « Bridgestone : l'histoire d'une marque leader du secteur », sur Maison du pneu, (consulté le )
  5. « Valeurs de la marque Bridgestone », sur Bridgestone
  6. « Historique de la marque Bridgestone, Le repaire des motards », sur lerepairedesmotards
  7. « Histoires des pneus Bridgestone », sur Oponéo
  8. « Pneus Bridgestone : une marque leader », sur medium.com
  9. Françoise Guelle, « L'oligopole du pneumatique : Globalisation des manufacturiers français, japonais et américains en Asie » [PDF]
  10. « ECH : un moment ébranlé, le Japon se ressaisi », sur Les Echos,
  11. (en) « Tire Business : 28th Annual Report, 2013 » [PDF]
  12. « Quand un collectionneur japonais se passionne pour des œuvres occidentales… », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
  13. « Bridgestone corporation », sur company-histories.com
  14. « 3 août 1900 : création de Firestone Tire and Rubber & Co », sur kazeco.com
  15. Bridgestone to buy U.S. auto parts retailer Pep Boys, Arunima Banerjee et Anya George Tharakan, Reuters, 26 octobre 2015
  16. Icahn to buy Pep Boys for $1 billion after Bridgestone bows out, Ankit Ajmera, Reuters, 30 décembre 2015
  17. Enrique Moreira, « Bridgestone accélère dans les services avec l'activité télématique de TomTom », sur Les Echos,
  18. (en) John Revill, « LafargeHolcim to buy Firestone Building Products in $3.4 billion deal », sur Reuters,
  19. Localisations de Bridgestone, site institutionnel
  20. Rapport annuel 2012
  21. « Historique de Bridgestone », sur Le repaire du motard
  22. « La France est notre premier marché d'Europe et reste prioritaire ! , selon Benoit Raulin (DG de Bridgestone) », Boursorama, (lire en ligne, consulté le )
  23. « Bridgestone entre au capital de la société Pneu à Bas Prix », Décision atelier, (lire en ligne, consulté le )
  24. « Chez Bridgestone l'activité reprend », sur lavoixdunord.fr,
  25. « Comment Bridgestone fait face au manque de main d'oeuvre », sur lavoixdunord.fr,
  26. « 863 salariés sur le carreau : Bridgestone annonce la fermeture de son usine de Béthune », sur Marianne, (consulté le )
  27. « À Bridgestone, la direction prévoit de supprimer 108 postes d’intérimaires », sur LA VDN, (consulté le )
  28. Joseph Martin, « Fermeture de Bridgestone, le douloureux calcul des millions d’argent public », sur RSE Magazine (consulté le )
  29. Le Figaro avec AFP, « Bridgestone : le site de Béthune, qui emploie 863 personnes, va fermer ses portes », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  30. « « On avait quand même une lueur d’espoir, mais là… » : l’amertume des employés après la fin de l’usine Bridgestone de Béthune », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  31. « Le PSE de Bridgestone soumis à signature au plus tard le 11 février », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  32. « Fermeture de l'usine Bridgestone de Béthune : vers une signature du PSE d'ici le 11 février, selon la direction », sur LEFIGARO (consulté le )
  33. « Bridgestone : le plan social d'accompagnement de la fermeture du site est validé par les autorités », sur France Bleu, (consulté le )
  34. Béatrice Joannis, « Clap de fin pour l'usine Bridgestone de Béthune », sur tv5monde.com, (consulté le ).
  35. « Bridgestone promet 16 millions d'euros pour donner un nouveau souffle au site de Béthune », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le )
  36. « Bridgestone promet 16 millions d'euros pour la «revitalisation» du site de Béthune », sur LEFIGARO (consulté le )
  37. « Rapport annuel 2012 » [PDF], sur Bridgestone
  38. Bridgestone Corporate, Site institutionnel de la marque
  39. « Pneu Driveguard Bridgestone », sur 1001pneus.fr
  40. (en) « Bridgestone, partenaire mondial TOP jusqu'en 2024 », International Olympic Committee, (lire en ligne, consulté le )
  41. « L’expansion mondiale du pneu Bridgestone », sur Confortauto Blog, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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