Biélorussie aux Jeux olympiques

La participation de la Biélorussie (ou Bélarus[1]) aux Jeux olympiques débute lors des Jeux d'été de 1952 à Helsinki, sous les couleurs de l'Union des républiques socialistes soviétiques (Code CIO : URS) dont la Biélorussie est alors une république constitutive[2]. Après la dissolution de l'URSS en 1991, la Biélorussie participe aux Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville et aux Jeux d'été la même année à Barcelone au sein d'une équipe unifiée qui rassemble quatre puis onze des quatorze autres anciennes républiques soviétiques. Deux ans plus tard, aux Jeux olympiques d'hiver de 1994 de Lillehammer, la Biélorussie est présente pour la première fois en tant que nation indépendante[3].

Biélorussie aux Jeux olympiques

Code CIO BLR
Comité Comité national olympique de la République de Biélorussie
Site web http://www.noc.by

Participation 6 (été) ; 7 (hiver)
Médailles
Rang :
Or
20
Arg.
32
Bron.
43
Total
95
Historique
Jeux olympiques d'été

Jeux olympiques d'hiver

Autres apparitions

Entre 1952 et 2018, selon le comité national olympique biélorusse, 250 athlètes biélorusses ont gagné 229 médailles, que ce soit pour l'Union soviétique ou la Biélorussie indépendante[4] et depuis l'indépendance du pays, les athlètes biélorusses ont remporté 95 médailles : 20 en or, 32 en argent et 43 en bronze. Les disciplines qui ont rapporté le plus grand nombre de médailles au pays sont l'athlétisme pour les Jeux olympiques d'été et le biathlon pour les Jeux olympiques d'hiver. Les athlètes biélorusses participent aux Jeux grâce au Comité national olympique biélorusse qui sélectionne les sportifs pouvant concourir aux Jeux d'hiver et d'été. Les Jeux sont diffusées en biélorusse par la Compagnie de Télévision et de Radio Biélorusse.

Union soviétique

Même si l'URSS existe depuis 1922, le CNO soviétique n'est créé et reconnu par le CIO qu'en 1951. C'est pourquoi la première participation olympique des athlètes soviétiques n'a lieu qu'en 1952, lors des Jeux d'été d'Helsinki. Les athlètes biélorusses remportent au total 106 médailles au sein de l'équipe soviétique dont 104 aux Jeux d'été, 2 aux Jeux d'hiver[4]. La première médaille biélorusse est remportée par Mikhail Krivonosov, qui décroche l'argent au lancer de marteau lors des Jeux olympiques d'été de 1956 à Melbourne en Australie. La première médaille d'or de la République socialiste soviétique de Biélorussie est remportée par Leonid Geishtor et Sergei Makarenko dans la compétition du 1 000 mètres canoë biplace hommes durant les Jeux d'été de 1960 à Rome[5]. Par ailleurs, la gymnaste Olga Korbut gagne trois médailles d'or et une médaille d'or aux Jeux d'été de 1972 où elle devient la première sportive à réaliser un saut périlleux arrière dans l'épreuve des barres parallèles[6].

L'Union soviétique participe pour la première fois aux Jeux d'hiver en 1964 à Innsbruck[7]. La première médaille de la Biélorussie aux Jeux d'hiver est remportée par Rita Achkina qui gagne le bronze dans le relais 3 × 5 kilomètres en ski de fond lors des Jeux de 1968 à Grenoble[7]. Au total, deux médailles sont gagnées par le pays aux Jeux d'hiver durant cette période[4]. La dernière participation de l'Union soviétique en tant qu'État unifié a lieu en 1988[4].

Équipe unifiée

Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville, la Biélorussie concourt avec quatre des autres anciennes républiques soviétiques dans l'équipe unifiée. Trois athlètes dans deux sports participent[4]. Ils remportent deux médailles dont une en or avec Ievgueni Redkine dans le 20 km individuel et une en argent avec Alexandre Popov dans le relais 4 × 7,5 kilomètres en biathlon[7].

Aux Jeux d'été de Barcelone en 1992 où le pays participe avec onze autres anciennes républiques soviétiques, elle envoie 54 athlètes dans 18 sports et remporte 22 médailles dont 13 en or, 4 en argent et 3 en bronze[4]. Vitaly Scherbo gagne six médailles d'or en gymnastique[8]. Il codétient le record de nombre de médailles d'or remportées dans les épreuves individuelles en une seule édition avec cinq médailles avec les Américains Eric Heiden en patinage de vitesse en 1980 et le nageur Michael Phelps en 2008.

Jeux olympiques d'été

Atlanta 1996

Pour sa première participation en tant que nation indépendante aux Jeux d'été, la délégation biélorusse remporte quinze médailles : une en or, six en argent et huit en bronze. La première médaille d'or biélorusse est remportée par Ekaterina Karsten en aviron dans l'épreuve du skiff femmes. Les médailles d'argent sont gagnées en athlétisme, en tir, et en lutte (libre et gréco-romaine). Les médailles de bronze sont remportées en gymnastique artistique, en athlétisme, en aviron et en lutte gréco-romaine[9]. Le pays envoie 159 athlètes dans 21 disciplines pour concourir à ces jeux[10].

Sydney 2000

En utilisant des fonds publics et des parrainages, le gouvernement biélorusse dépense cinq millions de dollars pour préparer les athlètes aux Jeux olympiques de 2000[11]. Le ministre des sports et du tourisme Evgueni Vorsin prédit quatre médailles d'or pour son pays[11]. En fin de compte, la Biélorussie, avec ses 139 athlètes inscrits dans 21 sports[10], termine la compétition avec trois médailles en or, trois en argent et onze en bronze. Karsten défend avec succès son titre en skiff femmes et les deux autres médailles d'or sont remportés par Yanina Karolchyk-Pravalinskay et Ellina Zvereva dans les épreuves du lancer du poids et du lancer du disque. Zvereva déclara après les Jeux : « Je suis allé à l'Australie sans aucun résultat. [...] Mais, pour dire la vérité, j'étais sûr que c'était « mes » Jeux olympiques... »[12]. Les femmes biélorusses décrochent également une médaille d'argent en gymnastique rythmique dans les épreuves en individuel et en équipe, et la troisième médaille d'argent vient de l'épreuve du pistolet à 50 mètres hommes en tir. Les médailles de bronze sont remportées en lancer du marteau, en tir (3), en lutte gréco-romaine, en pentathlon, en haltérophilie (2), en judo, à l'heptathlon et au lancer du disque[13]. Un athlète biélorusse, Vadim Devyatovsky, est suspendu de la compétition à cause d'un test de dopage positif à la nandrolone[14].

Athènes 2004

Yulia Nesterenko sur le podium du 100 mètres femmes aux Jeux olympiques de 2004.

Les fonds inutilisés lors des Jeux de Sydney sont investis pour préparer les athlètes qui participent aux Jeux de 2004[11]. Le pays envoie à Athènes 153 athlètes concurir dans 23 disciplines[10]. Ils remportent 13 médailles : deux en or, cinq en argent et six en bronze. Les médailles d'or sont remportés dans l'épreuve du 100 mètres et au judo. Les médailles d'argent sont gagnées en haltérophilie (2), en boxe (2) et en aviron. Quant aux médailles de bronze, elles sont remportés en tir, en haltérophilie, en cyclisme, en aviron, en lutte gréco-romaine et en canoë/kayak[15].

La médaille de bronze remportée par Ivan Tikhon dans l'épreuve du lancer du marteau devient une médaille d'argent lorsque le Hongrois Adrian Annus se voit retirer sa médaille d'or pour cause de dopage[16]. Toutefois, il est lui-même disqualifié et perd donc sa médaille en 2012 après de nouvelles analyses réalisées sur les échantillons d'Athènes qui révèle des résultats anormaux (métabolite de la méthandiénone). Pour la même raison, Iryna Yatchanka, médaillé de bronze en lancer du disque, est disqualifiée[17].

Yulia Nesterenko, qui personne attendait comme gagnante dans le 100 mètres, le remporte. Elle termine sa course en 10 s 93 et bat l'Américaine Lauryn Williams de trois centièmes[18]. Le lutteur Alexander Medved est chargé de porter le drapeau national durant la cérémonie d'ouverture[19].

Pékin 2008

Ivan Tsikhan (ici en 2007) est soupçonné de dopage avant d'être blanchi par le Tribunal arbitral du sport.

181 athlètes biélorusses participent dans 28 sports aux Jeux de Pékin[20]. Avant le début des Jeux, le Comité national olympique de la Biélorussie annonce que les médaillés toucheront de l'argent, en dollars américains, du comité et de leurs sponsors. Le capitaine de l'équipe est Ivan Tsikhan[21] et l'escrimeur Alexander Romankov porte le drapeau national durant la cérémonie d'ouverture[22]. Au total, la Biélorussie remporte alors 19 médailles, dont 4 en or, ce qui place le pays à la 16e place du tableau des médailles et à la 13e en nombre de médailles[23]. Lors d'une cérémonie accordant des décorations d'État aux champions olympiques, le président Alexandre Loukachenko déclare que son pays a obtenu de meilleurs résultats à Pékin qu'à Athènes, mais il qualifie néanmoins ces Jeux d'« occasion manquée », les athlètes biélorusses ayant décroché moins de médailles qu'il n'espérait[24].

Le 21 septembre 2008, le CIO demande à Vadim Devyatovskiy et à Tsikhan de fournir des justifications médicales pour leurs tests positifs à la testostérone après la finale du lancer du marteau le 17 août. S'ils sont reconnus coupables, les deux seraient privés de leurs médailles respectives et Devyatovskiy ferait face à une interdiction à vie pour une seconde infraction liée au dopage[25]. Le CIO les reconnaît coupables le 11 décembre et leurs médailles leur sont officiellement retirées[26]. Toutefois, le 10 juin 2010, le tribunal arbitral du sport (TAS) confirme les appels déposés par les deux lanceurs de marteau contre la décision de la commission disciplinaire du CIO. Par conséquent, leurs médailles leur sont réattribuées[27]. En 2013, Andrei Mikhnevich, initialement médaillé de bronze du lancer du poids à ces Jeux, est convaincu de dopage à partir d'échantillons prélevés lors des championnats du monde de 2005 et réexaminés a posteriori. Il est disqualifié à vie et tous les résultats obtenus par le Biélorusse depuis août 2005 sont annulés y compris sa médaille olympique réattribuée au Canadien Dylan Armstrong[28].

Le pays perd 5 autres médailles sur dopage à l'occasion de nouvelles analyses réalisées sur les échantillons issus des Jeux de Pékin qui montrent la présence de substances dopantes et donc interdites. D'abord, le 26 octobre 2016 avec la médaille de bronze de Nastassia Novikava dans la catégorie des moins de 53 kg en haltérophilie et celle d'argent d'Andrei Rybakou dans la catégorie des moins de 85 kg en raison de la présence de turinabol et de stanozolol[29]. Le 25 novembre, c'est au tour de la championne olympique du lancer du marteau Aksana Miankova (en raison de la présence de turinabol et d'oxandrolone dans ses échantillons) ainsi que de la médaillée d'argent au lancer du poids Natallia Mikhnevich (pour la présence de méthandiénone et de stanozolol) d'être disqualifiées pour dopage[30]. Le 12 janvier 2017, Nadzeya Astapchuk, médaillée de bronze du lancer du poids, est disqualifiée à son tour pour la présence de turinabol et de tamoxifène[31]. Enfin, la médaille de bronze obtenue en lutte libre chez les moins de 74 kg par Murad Haydarau se transforme en médaille d'argent à la suite de la disqualification de Soslan Tigiyev pour dopage[29].

La Biélorussie a donc obtenu 13 médailles : 3 en or, 4 en argent et 6 en bronze.

Les Jeux de 2008 sont retransmis en Biélorussie par les chaînes de la Compagnie de Télévision et de Radio Biélorusse[32].

Londres 2012

La joueuse de tennis Victoria Azarenka (ici à gauche lors du podium du simple dames) remporte une médaille d'or et une de bronze lors de ces Jeux.

Pour ces Jeux, 173 athlètes ont participé aux Jeux dans 20 sports différents[33]. La capitaine de l'équipe est la rameuse Ekaterina Karsten[34]. Le joueur de tennis Max Mirnyi et le kayakiste Raman Piatrushenka porte respectivement le drapeau lors de la cérémonie d'ouverture et de clôture. Le pays réalise sa plus mauvaise performance lors de ces Jeux, en effet le pays remporte seulement 10 médailles dont 2 en or, ce qui place la Biélorussie à la 26e place du tableau des médaillés et à la 23e au nombre des médailles. Les médaillés d'or sont Sergei Martynov en carabine à 50 m tir couché hommes en tir[35] et le duo Victoria Azarenka/Max Mirnyi dans l'épreuve de double mixte en tennis[36]. Les autres médailles proviennent du canoë-kayak, de la gymnastique rythmique, de la natation avec Aliaksandra Herasimenia qui remporte deux médailles d'argent sur le 50 m et le 100 m, et enfin du tennis avec Azakenka qui remporte une médaille de bronze en simple dames[37].

Aussi, la délégation biélorusse est concernée par des cas de dopage. En effet, l'athlète Nadzeya Astapchuk avait remporté le concours du lancer du poids féminin le 6 août 2012[38]. Toutefois, elle voit son titre retiré en faveur de la Néo-Zélandaise Valerie Adams et est disqualifiée de l'épreuve le 13 août par le Comité international olympique en raison de deux contrôles antidopage avant et après le concours qui révèle la présence de méténolone, un anabolisant interdit[39],[40]. De plus, à la suite de nouvelles analyses réalisées en 2016 sur des échantillons de Jeux de Londres, deux haltérophiles médaillées de bronze sont disqualifiées et perdent leurs médailles : Iryna Kulesha chez les moins de 75 kg et Maryna Shkermankova chez les moins de 69 kg en raison de la présence de turinabol et de stanozolol dans les échantillons[41],[42].

Comme en 2008, les Jeux sont diffusés par les chaînes de la Compagnie de Télévision et de Radio Biélorusse[43].

Rio 2016

Uladzislau Hancharou est le seul vainqueur d'une épreuve, le trampoline, à Rio pour la Biélorussie.

124 athlètes biélorusses dans 21 sports participent aux Jeux olympiques d'été de 2016, un nombre historiquement faible depuis l'indépendance du pays. La benjamine est la gymnaste Kylie Rei Dickson (17 ans) tandis que la doyenne est Ekaterina Karsten (44 ans)[44]. Le capitaine de l'équipe est Aliaksandr Bahdanovich, champion olympique en 2008 et vice-champion olympique en 2012 en C2 1000 mètres[45].

La Biélorussie obtient neuf médailles durant ces Jeux avec une en or, quatre en argent et quatre en bronze, se classant ainsi à la 40e place du tableau des médailles[46]. Il s'agit du plus mauvais bilan du pays en ce qui concerne des Jeux olympiques d'été[47]. La médaille d'or est obtenue par Uladzislau Hancharou dans l'épreuve du trampoline. Il déclare après le gain de sa médaille, « J’ai fait ma routine habituelle, et à la fin, je me suis senti super bien. C’était une explosion de sentiments »[48]. Les médailles d'argent sont remportées par Ivan Tsikhan au lancer du marteau en athlétisme, Maryia Mamashuk en lutte et Vadzim Straltsou et Darya Naumava en haltérophilie. Les lutteurs Javid Hamzatau et Ibrahim Saidau, la nageuse Aliaksandra Herasimenia et l'équipage du K4 - 500 m en canoë-kayak gagnent les quatre médailles de bronze[49].

Après les Jeux, Maksim Ryzhenkov, vice-président du comité national olympique biélorusse, a regretté que la performance du pays lors des Jeux soit « loin d'être exemplaire » et souhaite que notamment les entraînements et les bourses d'études soient révisés[50].

Les Jeux de Rio sont diffusées par la Compagnie de télévision et de radio biélorusse et plus particulièrement par Belarus 1 qui diffuse les cérémonies d'ouverture et de clôture, Belarus 2 et Belarus 5 qui diffuse les Jeux 24 heures sur 24[51],[52].

Jeux olympiques d'hiver

Lillehammer 1994

Il s'agit des premiers Jeux olympiques auxquels participe une Biélorussie indépendante. Le pays envoie 33 athlètes qui participent dans sept disciplines. Des médailles d'argent sont remportées par Igor Zhelezovski en 1 000 mètres hommes en patinage de vitesse et par Svetlana Paramygina en biathlon[53]. Sur les 67 nations participantes, la Biélorussie termine 15e au tableau des médailles[5]. Selon le CNO biélorusse, participer aux Jeux de Lillehammer est un évènement historique pour la Biélorussie et « ouvre une nouvelle page dans l'histoire du sport biélorusse[7] ».

Nagano 1998

La Biélorussie envoie une délégation de 59 athlètes pour concourir dans neuf disciplines[7]. Le pays remporte deux médailles de bronze. Elles sont gagnées par Dmitri Dashchinsky en ski acrobatique et par Alexei Aidarov en biathlon[54]. La nation se qualifie pour le second tour du tournoi de hockey sur glace mais perd tous ses matches de groupe et est éliminée par la Russie en quarts de finale. Elle finit septième de l'épreuve[55]. Dans un discours de 2002, le président Loukachenko revient sur les performances des athlètes aux Jeux de Nagano, déclarant que les athlètes biélorusses ont concouru avec dignité et qu'ils ont apporté gloire à la Biélorussie[56].

Salt Lake City 2002

Alexei Grishin (ici en 2010) remporte une médaille de bronze lors de ces Jeux.

La Biélorussie participe dans neuf disciplines, comme aux Jeux olympiques d'hiver de 1998. La seule médaille remportée par le pays est en bronze et est gagnée par Alexei Grishin dans l'épreuve du saut hommes en ski acrobatique[57]. L'équipe de hockey sur glace hommes attire l'attention internationale grâce à sa victoire sur la Suède, considérée comme un favori, et sa 4e place à la fin du tournoi[58]. De nombreux cas de dopage sont constatés lors de ces jeux puisque le membre de l'équipe de hockey Vasily Pankov et le docteur de l'équipe biélorusse Evgeni Lositski sont exclus des Jeux olympiques en raison d'un test de dopage positif. Lositski est ensuite écarté des Jeux de 2004 et de 2006 pour avoir donné à Pankov des médicaments qui contenaient de la nandrolone[59]. Aussi, une autre athlète biélorusse, Yulia Pavlovich, reçoit un « fort avertissement » du CIO pour avoir manqué un test de dopage et a admonesté le CNO biélorusse pour l'avoir aidée à rater le test[60] et le chef de la délégation Iaroslav Baritchko est exclu des Jeux[61].

Turin 2006

Dmitri Dashchinsky avec sa médaille d'argent lors des Jeux de Turin de 2006.

En envoyant 33 athlètes, la Biélorussie participe à huit disciplines[62], mais elle ne remporte qu'une seule médaille : l'argent décroché par Dmitri Dashchinsky en ski acrobatique. Dashchinsky avait déjà remporté une médaille de bronze aux Jeux de Nagano en 1998[5]. Le résultat est vexant pour le président Alexandre Loukachenko, également chef du comité national olympique. Il déclare aux membres du CNO biélorusse que cette mauvaise performance est la faute des entraîneurs, et que la Biélorussie a besoin de victoires afin que le peuple puisse ressentir de la fierté pour la nation. Il ajoute que si de tels résultats devaient se reproduire, il renverrait les membres de l'assemblée[63].

Vancouver 2010

La Biélorussie remporte trois médailles à Vancouver. Alexei Grishin gagne l'unique médaille d'or du pays dans l'épreuve du saut hommes en ski acrobatique avec 248,41 points et grâce à la parfaite réalisation d'un quadruple back flip[64]. Siarheï Novikaw décroche une médaille d'argent au 20 kilomètres individuel messieurs en biathlon et Daria Domratchawa remporte le bronze au 15 kilomètres individuel femmes, également en biathlon[65]. L'équipe du hockey sur glace masculine est éliminée dès le premier tour du tournoi olympique. Comme en 2008, ces Jeux ont été diffusés par les chaînes de la Compagnie de Télévision et de Radio Biélorusse[66].

Sotchi 2014

La Biélorussie envoie 26 représentants et remporte six médailles à Sotchi dont cinq en or. Darya Domracheva obtient à elle seule trois titres en biathlon sur la poursuite, l'individuelle et le départ en ligne[67]. Nadezhda Skardino l'accompagne sur le podium de l'individuelle grâce à sa troisième place[68]. Le ski acrobatique est l'autre pourvoyeur de titres pour la Biélorussie. Alla Tsuper gagne l'épreuve des sauts femmes puis Anton Kushnir celle des sauts hommes[69]. La Biélorussie, qui obtient tous Jeux confondus son record de médailles d'or, est huitième au tableau des médailles.

Darya Domracheva (ici en janvier 2018) est l'athlète biélorusse la plus médaillée des Jeux d'hiver en 2014 et en 2018.

Les Jeux sont diffusés par les chaînes de la compagnie de Télévision et de Radio Biélorusse avec Belarus 1 qui diffuse les cérémonies, la finale du hockey sur glace et des résumés quotidiens, Belarus 2 diffuse les compétitions avec les athlètes biélorusses et Belarus 5 l'ensemble des Jeux[70].

Pyeongchang 2018

Comme à Turin, la délégation biélorusse est composée de 33 athlètes engagés (17 femmes et 16 hommes) dans 6 disciplines (biathlon, patinage de vitesse, patinage de vitesse sur piste courte, ski acrobatique, ski alpin et ski de fond)[71]. Le pays remporte trois médailles durant ces Jeux, deux en or et une en argent, et termine à la 15e place du tableau des médailles dominé par la Norvège et l'Allemagne[72]. Le biathlon féminin amène une fois encore le plus de médailles à la Biélorussie avec Darya Domracheva, en argent sur le départ en ligne femmes et en or sur le relais féminin avec Nadezhda Skardino, Iryna Kryuko et Dzinara Alimbekava[73]. La nation garde également le titre des sauts femmes en ski acrobatique avec Hanna Huskova qui succède à Alla Tsuper qui termine à la quatrième place[74].

Les Jeux de Pyeongchang sont diffusés comme les Jeux précédents par les chaînes de la compagnie de Télévision et de Radio Biélorusse qui envoie 28 personnes pour couvrir l’événement. Belarus 1 diffuse les cérémonies, Belarus 2 diffuse les compétitions avec les athlètes biélorusses et Belarus 5 l'ensemble des Jeux[75].

Porte-drapeau

Les athlètes biélorusses entrent dans le stade olympique de Vancouver durant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2010.

Lors des Jeux olympiques d'hiver, ce sont des biathlètes qui ont eu le plus de fois le rôle de porte-drapeau puisque Alexandre Popov a porté le drapeau biélorusse lors des Jeux olympiques d'hiver de 1998 et également en 2006. D'autres biathlètes ont eu également cette fonction : Aleh Ryjenkaw durant la cérémonie d'ouverture lors des Jeux d'hiver 2002 et Darya Domracheva durant les cérémonies de clôture des Jeux de Sotchi en 2014 et des Jeux de Pyeongchang en 2018[76],[77]. Les autres porte-drapeaux pour les Jeux olympiques d'hiver ont été le patineur de vitesse Igor Zhelezovski en 1994, le joueur de hockey Aleh Antonenka en 2010 à Vancouver[78] et les skieurs acrobatiques Alexei Grishin en 2014 à Sotchi et Alla Tsuper en 2018 à Pyeongchang[79],[80].

Pour les Jeux d'été, c'est la lutte qui a été le plus représentée puisque Sergey Lishtvan et Alexander Medved ont été respectivement les porte-drapeau de la Biélorussie en 2000 et en 2004. Les autres porte-drapeau aux Jeux d'été ont été le lanceur de marteau Igor Astapkovich en 1996 et l'escrimeur Alexandre Romankov en 2008 à Pékin[78]. À Londres en 2012, c'est le joueur de tennis Max Mirnyi lors de la cérémonie d'ouverture[78] et le kayakiste Raman Piatrushenka lors de la cérémonie de clôture[81] qui porte le drapeau biélorusse. Pour les Jeux de 2016, le champion olympique à Londres de l'épreuve de carabine à 50 m tir couché hommes en tir Siarhei Martynau devait être à l'origine le porte-drapeau du pays lors de la cérémonie d'ouverture. Toutefois, étant donné que seuls les athlètes en compétition peuvent être porte-drapeaux et que Martynau était coach lors de ces Jeux, il est remplacé par le coureur cycliste Vasil Kiryienka[82]. Pour la cérémonie de clôture, c'est Ivan Tsikhan qui est désigné comme porte-drapeau[83].

Comité national olympique

En 1991, une ordonnance est émise pour créer le comité national olympique de la République de Biélorussie (en russe : Национальный олимпийский комитет Республики Беларусь), mais le CNO biélorusse ne devient membre à part entière du comité international olympique qu'en 1993[47]. La même année, le ministre biélorusse du sport et du tourisme Vladimir Ryzhenkov est élu au poste de président du comité. En mai 1997, un an après la mort de Ryzhenkov, le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko est élu à ce poste qu'il occupe encore aujourd'hui. Loukachenko est le premier exemple connu d'un chef d'État qui dirige aussi le comité national olympique de son pays[5]. Le financement du CNO biélorusse provient de la commercialisation de produits portant le logo olympique, de dons du secteur privé, de parrainages et du gouvernement national[11],[84]. Le comité national biélorusse réunit 75 fédérations sportives. Son objectif est notamment de développer le sport de haut-niveau, le mouvement olympique et de bien préparer les athlètes biélorusses pour les Jeux[5]. Les principaux sponsors du CNO sont les entreprises Belagroprombank et Belaz et le comité a notamment comme partenaire, Škoda Auto[85].

En tant que chef d'État, le président Loukachenko a publié des décrets pour décerner des prix aux athlètes médaillés, en utilisant des fonds publics qui servent à préparer les athlètes et à payer leurs coaches. En 2004, le président publie un décret pour récompenser ceux qui ont remporté des médailles lors des Jeux de 2004 et de 2006 avec les montants suivants (nets d'impôts et en dollars américains) : 60 000 dollars pour une médaille d'or, 30 000 pour une médaille d'argent et 20 000 pour une médaille de bronze[86]. Pour les Jeux de 2008 et de 2010, les médaillés et leurs entraîneurs remportent les montants suivants (nets d'impôts et en dollars américains) : 100 000 dollars pour un champion olympique, 50 000 pour un vice-champion et 30 000 pour un médaillé de bronze[87]. En 2014, Darya Domracheva remporte 150 000 dollars pour chacune de ses trois médailles d'or[67]. Pour les Jeux de 2016 et de 2018, les montants sont de 150 000 dollars pour un champion olympique, 75 000 pour un vice-champion et 50 000 pour un médaillé de bronze[88],[89].

Tableau des médailles

Médailles par Jeux

Jeux Total Rang Source
Lillehammer 1994 0 2 0 2 15e
Atlanta 1996 1 6 8 15 37e
Nagano 1998 0 0 2 2 20e
Sydney 2000 3 3 11 17 23e
Salt Lake City 2002 0 0 1 1 23e
Athènes 2004 2 5 6 13 26e
Turin 2006 0 1 0 1 21e
Pékin 2008 3 4 6 13 24e
Vancouver 2010 1 1 1 3 17e
Londres 2012 2 5 3 10 28e
Sotchi 2014 5 0 1 6 8e
Rio 2016 1 4 4 9 40e
Pyeongchang 2018 2 1 0 3 15e
Total 20 32 43 95 [47]

Médailles par sport

Place Sport Total
1 Biathlon 4 3 3 10
2 Ski acrobatique 4 1 2 7
3 Athlétisme 3 5 6 14
4 Canoë-kayak 2 2 4 8
5 Aviron 2 1 4 7
6 Gymnastique 1 4 6 11
7 Haltérophilie 1 4 3 8
8 Tir 1 2 4 7
9 Judo 1 0 1 2
- Tennis 1 0 1 2
11 Lutte 0 5 6 11
12 Natation 0 2 1 3
13 Boxe 0 2 0 2
14 Patinage de vitesse 0 1 0 1
15 Cyclisme 0 0 1 1
- Pentathlon moderne 0 0 1 1
Total 20 32 43 95

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Belarus at the Olympics » (voir la liste des auteurs).
  1. Le pays participe sous ce nom lors des Jeux olympiques (voir la fiche du pays sur le site du CIO)
  2. « Aperçu Jeux d'Helsinki 1952 » (version du 15 mai 2009 sur l'Internet Archive), Comité international olympique
  3. (en) « Lillehammer 1994 Games » (version du 5 mars 2010 sur l'Internet Archive), National Olympic Committee of the Republic of Uzbekistan
  4. (en) « Medals won by Belarusian athletes », The National Olympic Committee of the Republic of Belarus (consulté le )
  5. (en) « NOC of Belarus », The National Olympic Committee of the Republic of Belarus (consulté le )
  6. (en) Patricia Levy et Micheal Spilling, Belarus, vol. 16, coll. « Cultures of the World Series », , 2e éd., 144 p. (ISBN 978-0-7614-3411-5, présentation en ligne), p. 67
  7. (en) « Athletes of the Republic of Belarus at Olympic Winter Games », National Olympic Committee of the Republic of Belarus (consulté le )
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Annexes

Articles connexes

Liens externes

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