Bambecque

Bambecque est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Bambecque

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts de Flandre
Maire
Mandat
Grégoire Francke
2020-2026
Code postal 59470
Code commune 59046
Démographie
Gentilé Bambecquois
Population
municipale
806 hab. (2018 )
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 54′ 05″ nord, 2° 32′ 55″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 24 m
Superficie 11,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Wormhout
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Bambecque
Géolocalisation sur la carte : Nord
Bambecque
Géolocalisation sur la carte : France
Bambecque
Géolocalisation sur la carte : France
Bambecque

    Géographie

    Localisation

    Au cœur de l'Houtland le pays du bois ») et au bord de l'Yser, ce typique village du cœur de la Flandres est situé à 29 km au sud-est de Dunkerque, et à 55 km au nord de Lille.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le bocage et la prairie ont beaucoup reculé dans le Houtland dans la seconde moitié du XXe siècle, à cause des remembrements qui ont accompagné et permis l'agriculture intensive, et à Herzeele notamment, mais il en reste quelques reliques, dont l'une a justifié un statut de réserve naturelle régionale dans la commune (en 1996) : la Réserve naturelle du Vallon de la Petite Becque. Cette réserve est un des éléments sur lesquels la commune et la région peuvent s'appuyer pour la restauration d'un maillage de corridors biologiques dit en France « Trame verte », depuis le Grenelle de l'Environnement.

    L'intensification de l'agriculture s'est traduite par une eutrophisation générale de l'environnement et une dégradation des sols (perte de matière organique, d'humus, érosion et lessivage des engrais et pesticides qui polluent l'eau qui s'écoule vers la mer via l'Yser qui traverse après qu'elle a traversé la Belgique.

    Bambecque se situe à une altitude moyenne de 8 m.

    Hydrographie

    Bambecque est bordée au sud par l'Yser.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 722 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[7] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 53 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Bambecque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (2,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Bambecca en 1220[21], Banbeke en 1139[22], Bambeck en 1793.

    En néerlandais / flamand : Bambeke[23].

    Le village compte plusieurs hameaux ou lieux-dits, dont le Kruystraete.

    Histoire

    Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues[24].

    Le bourg fut desservi par une gare des Chemins de fer des Flandres, un chemin de fer secondaire qui reliait, de 1894 à 1954, Hazebrouck à Hondschoote et Bergues.

    Seigneurs de Bambecque

    Bambecque était le siège d'une seigneurie et d'une ammanie (circonscription administrative) relevant de la châtellenie de Bergues-Saint-Winoc et du diocèse d'Ypres[25].

    Dans un acte du comte de Flandre Thierry d'Alsace en 1160, figure Robert de Bambecque[26].

    En 1273, il est question d'une Marguerite de Bambeke, laquelle a donné à l'abbaye des Dunes une rente annuelle de trente sous, ce qu'attestent les échevins de Dixmude, elle a plusieurs héritiers dont Nicolas Vos[27].

    Au XIVe siècle, le titulaire de la seigneurie était Robert de Fiennes dit Moreau, sire de Fiennes, connétable de France, un grand seigneur. Robert obtint la haute justice sur sa seigneurie du comte de Flandres Louis II de Flandre en 1366[25].

    En 1406, Louis de Bambecque dit Gallois, chevalier, était seigneur de Bambecque. Sa fille Guillemine épouse Jacques de Flandres Drincham, bailli de Furnes, descendant d'un fils naturel du comte de Flandres Louis II de Flandres,(voir Seigneurs de Drincham).

    La seigneurie passe à leur fils Simon de Flandres Drincham qui épouse Jeanne de Wissocq, dame de Nieurlet.

    Leur fils Jacques meurt prématurément et leur fille Marguerite devient l'héritière de la seigneurie, avec celle de Nieurlet et devient donc dame de Bambecque et de Nieurlet.

    Elle épouse en premières noces Denis de Saint-Omer, seigneur de Morbecque (seigneurs de Capple), et en secondes noces Charles de Hallwin (Halluin), seigneur de Piennes, chambellan de Philippe Le Beau, roi de Castille. Charles de Hallwin est lui aussi un grand seigneur (voir Seigneurs de Drincham).

    Leur petite fille fera passer la seigneurie de Bambecque dans la famille de Bonnières en épousant Jean de Bonnières. Un descendant du couple sera Adrien Louis de Bonnières, duc de Guînes[25].

    Adrien vendit la seigneurie à Robert de Lattre d'Atkerque lequel la possédait en 1789[25].

    Le nom Van Bambeke se transmit au-delà de la Révolution française qui abolit les titres de noblesse : en 1893, un Van Bambeke est employé à l'état civil de Lille et habite rue Gambetta à Lille[28].

    Est également retrouvé en 1632, un autre seigneur de Bambecque : le 3 février 1632, sont rendues des sentences de noblesse pour Robert le Vasseur, licencié es lois, seigneur de Bambecque, bailli général de la comté de Seninghem et échevin de la ville de Saint-Omer. Ces sentences ont été enregistrées le 4 juillet 1766 à la demande de Charles François Joseph le Vasseur, seigneur de Bambecque, lieutenant des maréchaux de France à Aire. Ses armes sont « D'or à une rose de gueules percées », timbrées d'un heaume d'où sort un cygne aux ailes étendues[29].

    En juillet 1776, sont données à Versailles, des lettres de chevalerie héréditaire données à Charles François Joseph Le Vasseur de Bambecque, gentilhomme de la province d'Artois, lieutenant des maréchaux de France qui obtient pour supports à ses armes deux lions d'or armés et lampassés de gueules. Il descend d'une famille reconnue pour noble dès le XVe siècle, est entré au service en 1739 comme cornette dans le régiment de Clermont-Tonnerre (cavalerie), a participé à la bataille de Dettingen en 1743, gravement blessé le 14 octobre 1743, nommé lieutenant, a dû quitter le service pour cause de santé et prendre une charge de lieutenant des maréchaux de France[30].

    Révolution française

    Le prêtre Jordaens, curé de Bambecque, refuse en 1791 de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Vandenheede curé constitutionnel de Rexpoëde et se voulant farouche patriote, le dénonce le 21 mai 1793. Il le dit « dangereux au salut de la République » et signale au district de Bergues, qu'il se cache chez sa mère. Jordaens va être arrêté[31].

    En août septembre 1793, comme beaucoup de villages environnants Bambecque fut au cœur de l'affrontement entre la République française et les troupes alliées coalisées contre elle. L'ennemi entreprend le siège de Dunkerque avec des détachements disposés dans les villages proches d'Hondschoote pour surveiller et empêcher le mouvement des troupes françaises. Stationnent ainsi à Bambecque des troupes de réserve ennemies. Un combat entre alliés et français va avoir lieu à Bambecque le 6 septembre 1793, prélude à la Bataille de Hondschoote remportée par la France qui amènera le départ de la région des troupes ennemies.

    XIXe et XXe siècles

    En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, une voie ferrée relie Rexpoëde à Hazebrouck, via Bambecque, Herzeele, Winnezeele, Steenvoorde, Terdeghem, Saint-Sylvestre-Cappel, Hondeghem, Weke-Meulen. Le trajet dure 1h35, trois trains circulent par jour dans les deux sens[32]. De Rexpoëde, une autre ligne mène à Bergues.

    Première guerre mondiale

    Pendant la première guerre mondiale, Bambecque est une des communes avec Hondschoote, Wormhout, Wylder, Herzeele, Socx, Killem, Oost-Cappel, Warhem, West-Cappel, Quaëdypre, Bissezeele à faire partie du commandement d'étapes installé à Rexpoëde, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front[33].

    Le 1er septembre 1917, plus de 4000 soldats stationnent sur la commune de Bambecque, soit environ 5 fois le nombre d'habitants à l'époque[34].

    Le 17 août 1916, un soldat atteint de fièvre typhoïde a été signalé et pris en charge. Le cas ayant été constaté dans un estaminet, l'entrée en a été interdite[35].

    Le 8 janvier 1917, des troupes anglaises, 420 hommes et 8 officiers, sont accueillies à Bambecque, entre la Kruystraete et Oost-Cappel, dans les parties sud et centrale de la commune[36]. Fin avril 2017, des troupes belges cantonnent sur Bambecque[37]. En septembre 1917, y sont retrouvés des tirailleurs sénégalais, ainsi que des tirailleurs malgaches, ou encore des Canadiens[38].

    Le 7 février 1917, vers 11h45, un avion allemand a tiré à la mitrailleuse dans le secteur Oost-Cappel, La Kruystraete (Bambecque) où sont cantonnés des Anglais. Une villageoise qui lavait dans sa cour a été blessée à la cuisse gauche[39].

    En début d'année 1917, des guetteurs postés dans le clocher de l'église de Bambecque surveillent les environs[40]. Ils sont arrivés le 9 octobre 1916[41]. Le 25 février 1917, les postes de guetteurs sont transférés à environ un km dans une baraque au lieu-dit « R'Heyl » ou « « K'Heyl »[42].

    En juillet 1917, deux régiments d'aérostiers, soit 330 hommes de troupes encadrés par 8 officiers stationnent quelque temps sur Bambecque[43].

    Début août 1917, une compagnie de travailleurs (membres de l'arme du génie) anglais s'est installée sous des tentes près de la ligne anglaise et du chemin (de fer?) qui va de Rexpoëde à Bambecque sur la commune de Bambecque. Et quelques jours plus tard est arrivée et s'est installée une compagnie de travailleurs canadiens (7 officiers, 233 hommes de troupe) sous des tentes, dans les environs de la gare anglaise de Rousbrugghe sur la commune de Bambecque[44].

    Le 16 août 1917, un cas de rage est suspecté à Bambecque : un chien a mordu trois personnes et six chiens. Deux personnes ont été protégées par leurs vêtements, le troisième, un adolescent de 17 ans, Adrien Falevée, fils du maréchal-ferrant, propriétaire du chien « mordeur  », a été touché à un doigt. Soigné par le médecin major d'un régiment d'infanterie stationné sur le village, il va être dirigé vers l'institut Pasteur à Paris.Trois des chiens mordus ont été tués, les trois autres sont attachés chez leurs maîtres, en observation. Le 17 août, les recherches faites pour retrouver le chien suspect sont restés sans résultat[45].

    Le 19 août 1917, vers 22 h 10, un avion allemand a fait une incursion, l'alerte a été donnée par les cloches de l'église de Rexpoëde, une batterie anglaise de D.C.A (Défense contre l'aviation) stationnée à West-Cappel a tiré plusieurs salves. Une bombe d'aéroplane lancée vers 22 h 15, a été retrouvée le lendemain matin à 50 mètres de la sortie est de Bambecque, dans un champ de pommes de terre. Elle est enterrée à un mètre de profondeur et n'a pas explosé. Une sentinelle a été placée par le 1er régiment d'infanterie pour éviter tout contact. Un adjudant du grand parc d'artillerie a déterré le projectile, l'a désarmé et l'a emporté (poids : 92 kg)[46].

    Deux autres bombes plus petites, l'une éclatée ayant fait un petit entonnoir, l'autre non, ont été retrouvées le 21 août 1917 dans un champ à proximité du carrefour du Perroquet Vert[47].

    Politique et administration

    Situation administrative

    La commune de Bambecque fait partie de la Communauté de communes des Hauts de Flandre.

    Bambecque dans son canton et son arrondissement.

    Liste des maires

    Maire en 1802-1803 : Pierre Jordaens[48].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ??  ?? JORDAENS    en fonction en 1804
     ?? 1852 Jean Baptiste BLANCKAERT    
    1852 1860 Francois Ambroise OUTTERS    
    1860 1896 Charles Louis Désiré VAN BOCKSTAËL   Cultivateur, propriétaire
    1896 1908 Henri Benoit OUTTERS    
    1908 1936 Remi Jules Julien VERRIELE    Président de la délégation remplissant les fonctions du conseil municipal dissout (aout -septembre 1936)
    1936 1971 Joseph SOYER    
    1971 1995 Claude HUBAU   Agent d'assurances
    1995 mars 2008 Bernard DEWITTE   enseignant
    en cours Grégoire FRANCKE
    Réélu pour le mandat 2020-2026[49]
      agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

    En 2018, la commune comptait 806 habitants[Note 7], en augmentation de 7,47 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0001 0191 1391 1431 1391 1641 1561 1681 126
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0771 0501 014953985998982974919
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    883875851820763741702735677
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    614642614614589655673739741
    2018 - - - - - - - -
    806--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Bambecque en 2007 en pourcentage[54].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,6 
    4,3 
    75 à 89 ans
    4,3 
    12,8 
    60 à 74 ans
    10,6 
    17,9 
    45 à 59 ans
    20,5 
    22,8 
    30 à 44 ans
    23,0 
    17,9 
    15 à 29 ans
    18,6 
    23,9 
    0 à 14 ans
    22,4 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[55].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Bambecque fait partie de l'académie de Lille. La commune compte l'école communale et une école maternelle et primaire privée.

    Culture et patrimoine

    La fête communale est fixée au premier dimanche d'octobre.

    Lieux et monuments

    Moulin à farine.
    • Château d'Engelshof (1789) classé au titre des Monuments historiques[56].
    • L'église Saint-Omer, XIIe siècle – environ 1600. C'est une église-halle gothique, partiellement en brique. Elle a trois nefs sous trois toits longitudinaux parallèles. Elle fut dévastée pendant la guerre des Gueux qui ravagèrent la Flandre, et fut restaurée au XVIIIe siècle[57]. Elle figure à l'inventaire des Monuments historiques[58]. Elle contient des confessionnaux datant de 1669, une chaire datant de 1732, des boiseries et un banc de communion en fer forgé datant du XVIIIe siècle, des monstrances (ostensoirs) en argent datant des XVIIe et XVIIie siècles, deux plats d'offrande en cuivre repoussé du XVIe siècle. On y trouve également une statue en bois exotique réalisée par Mlle Wils, sculptrice, représentant Rémi Isoré[26]
    • Moulin à farine, installé à Bambecque de 1776 à 1895, puis à Ruminghem et installé depuis 1984 sur le site du musée des moulins à Villeneuve-d'Ascq.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Bambecque se blasonnent ainsi : « D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules. »

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Dunkerque - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Bambecque et Dunkerque », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Dunkerque - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Bambecque et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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