Atelier d'écriture

Un atelier d'écriture désigne généralement un lieu coopératif consacré à l'écriture qui, à la fois, suscite et sollicite la créativité des participants, en particulier au moyen d'inducteurs et de « contraintes » artistiques volontaires proposées au groupe par l'intervenant. Comme toutes les pratiques artistiques de groupe, l'atelier d'écriture peut avoir différents objectifs (création, formation, initiation, lutte contre l'illettrisme, visée thérapeutique) en fonction du public et des lieux institutionnels dans lesquels il se développe.

Historique de la technique

Comme souvent dans l'histoire des idées on ne peut attribuer à une seule personne l'origine de ce mouvement. Les ateliers d'écriture ont cependant plusieurs points d'émergence.

Aux États-Unis

La technique des ateliers d'écriture est ancienne aux États-Unis, où elle s'appelle "creative writing" dans le cadre de "writing workshops". Elle constitue même un des points d'opposition culturelle entre ce pays et l'Europe — notamment la France — où les écrivains ont, jusqu'à ces dernières années, toujours soutenu que l'on n'apprenait pas à écrire. Aux États-Unis, où le pragmatisme est de règle, on trouve dans tous les départements de littérature des ateliers d'écriture qui sont dirigés par des écrivains reconnus. Mais l'opposition culturelle est aussi dans les fondements qui sous-tendent le métier, différents en Angleterre ou au Japon (même si l'appellation en anglais est la même) ainsi que dans le monde francophone (France, Québec, Afrique…)

En France, Belgique et pays francophones

Les prémisses des ateliers d'écriture peuvent remonter par exemple à Louise Michel, l’une des figures de la Commune, qui les a utilisés pour aider les Canaques auprès desquels elle était emprisonnée en Nouvelle-Calédonie, comme outil pédagogique pour défendre la liberté, la connaissance et la parole[1].

Bien plus tard, Émilia Ferreiro, psycholinguiste argentine, disciple de Jean Piaget[2], soutient - dans une recherche sur les processus d’appropriation de la langue écrite par l’enfant et sa façon de concevoir le système d’écriture, menée au Mexique [3] -, que « L’essentiel de l’activité de l’enfant face à l’écrit est d’ordre cognitif… » et que l'acquisition de l'écrit ne commence pas à l'école. Dans le même temps apparaissent des mouvements, eux aussi d'avant-garde, à l'école : Montessori, Freinet, ainsi que tous les travaux et pratiques d'instituteurs d'après-guerre confrontés à quelque chose de l'ordre de la reconstruction, des enfants, et savent, seuls dans leurs classes, développer parfois des pratiques de "génie". C'est l'héritage d'une certaine (école) "Communale", habitée de savoir-faire où devenir instituteur a été une élaboration à l'École Primaire supérieure puis à l'École Normale, qui dure de l'âge de 12 à 18 ans. Tout en même temps ces êtres s'ouvrent au monde, le resteront toute leur vie, et le transmettent aux autres. Parmi ceux qui ont fait mouvement, Célestin Freinet a mis au point dès 1935 une technique de pédagogie active dite Pédagogie Freinet fondée sur la mobilisation des élèves avec, entre autres, l'écriture de textes libres[4] à partir d'un thème. Les élèves lisaient leurs textes à haute voix et les meilleurs étaient imprimés puis échangés entre les écoles qui participaient au mouvement Freinet. Dans les premiers temps les élèves utilisaient une presse qui nécessitait une composition avec les caractères en plomb de l'imprimerie. Des poètes et chercheurs en pédagogie, particulièrement Antonin Perbosc et Jean Malrieu, relaient ces travaux dans leurs classes.

L'Ouvroir de littérature potentielle (OuLiPo), est un atelier de littérature expérimentale créé par Raymond Queneau et François Le Lionnaisen 1960, fonctionne sur le principe de contraintes imposées, dont certaines parfois très complexes. Un exemple célèbre est le texte de Georges Perec intitulé La Disparition (1969), roman structuré sur l'absence (ou disparition) de la lettre "e", la plus fréquente de la langue française, ce qui représente un exercice de virtuosité remarquable. L'Oulipo anime d'ailleurs parfois, sans les organiser, des ateliers d'écriture, comme celui, estival et annuel, des Récréations de Bourges (organisé par Les mille univers, auquel participent chaque année près de cent stagiaires.

Vers la fin des années 60[5], une nouvelle impulsion est donnée aux ateliers d'écriture, menée par le Secteur Poésie-Écriture du Groupe français d'éducation nouvelle (GFEN)[6] et la revue Encres Vives[7]. Les ateliers d'écriture du GFEN se sont immédiatement inscrits dans une problématique double : d'un côté, la construction du pouvoir d'écrire (lieu : le savoir, l'école, la formation) ; de l'autre, la création littéraire en général et poétique en particulier. Ces pratiques ont notamment été diffusées au moyen de la revue Cahiers de Poèmes. Le GFEN a créé une biennale des ateliers d'écriture. Ce mouvement et cette recherche sont encore féconds aujourd'hui. Certains animateurs des ateliers GFEN ont fondé, dans les années 1970-1980, des revues de création : Glyphes, Filigranes, Rivaginaires, Soleils et cendre.

En 1969, Élisabeth Bing, professeur de français dans une école pour enfants caractériels et écrivain[8], commence à travailler avec des enfants en difficulté scolaire et psychique à Dieulefit dans la Drôme. Elle surmonte les problèmes en mettant au point un mode d'incitation à l'écriture pour les enfants. Elle décrit son expérience dans un livre Et je nageai jusqu'à la page, éditions des Femmes, 1976, qui rencontre une grande audience.

L'Université d'Aix en Provence et Élisabeth Bing, engagent ouvrent alors des ateliers pour des adultes concernés par le désir d'écrire, les deux sont reconnues en France comme initiatrices de cette démarche. L'atelier d'écriture tel que décrit par Élisabeth Bing se situe radicalement du côté de la création littéraire.

Les universités ouvrent maintenant des ateliers et des enseignements sur l'écriture littéraire et la création.

En 1975 Pierre Frenkiel et Roland Gohlke fondent à Paris le CICLOP. (Centre Interculturel de Communication Langues et Orientation Pédagogique). Cette association propose au grand public et aux institutions des ateliers d'écriture centrés sur la personne et non sur le texte. Il s'agit en effet de proposer aux participants des groupes ayant comme objectif de changer positivement la relation à l'acte d'écrire. L'hypothèse des fondateurs est que cette relation peut être facilitée ou empêchée pour des raisons relationnelles. C'est donc en mettant en œuvre diverses techniques de mise en relation entre les personnes que l'on peut dépasser les difficultés initiales.

Fonctionnement des ateliers d'écriture

Les principes fondateurs

Les ateliers d'écriture fonctionnent généralement à partir de petits groupes (8 à 15 personnes) encadrés par un intervenant qui propose une forme d'écriture. Cela peut être sur la base de la lecture d'un texte d'auteur, ou plus simplement d'un thème proposé par l'intervenant, illustré à l'aide de phrases ou de mots en rapport plus ou moins direct avec le thème. Les participants écrivent, puis peuvent travailler mutuellement leurs productions, ou simplement lire et commenter les textes proposés. Le maître mot de ces ateliers est l'échange, qui se matérialise en une critique constructive des textes proposés, que ce soit par l'intervenant ou les autres participants. L'objectif de ces ateliers est que chacun puisse contribuer librement sans craindre un jugement négatif de la part des autres.

Les contraintes d'écriture, que ce soit le thème, la durée ou la forme, sont laissées à l'inspiration de l'intervenant et des participants de chaque atelier.

À partir de ce fonctionnement de base, de nombreuses adaptations sont possibles :

  • ateliers généralistes d'écriture littéraire
  • ateliers généralistes d'initiation ou de dépassement de l'inhibition à l'écriture ;
  • ateliers thématiques (policier, poésie, nouvelles, roman, pièce de théâtre…) ;
  • ateliers d'écriture pour enfants, dont certains articulent dessin, jeu et écriture ;
  • ateliers à visée thérapeutique, notamment dans un cadre orthophonique lors de troubles du langage écrit
  • ateliers spécialisés en travail individuel pour ceux dont l'ambition est de tenter la publication ;
  • temporalités multiples : week-end, hebdomadaire, etc ;
  • utilisations de contraintes qui viennent stimuler la créativité en obligeant le rédacteur à trouver de nouvelles solutions pour construire son texte.

Les applications récentes

C'est dès 2001 que la Communauté Urbaine du Grand Toulouse (25 communes, 670 000 habitants) a mis en place une structure de Service Public via la Boutique d'Écriture du Grand Toulouse, organisée en pôle d'action culturelle et centre de ressources, avec entre autres actions, des résidences d'auteurs, un projet artistique autour des ateliers d'écriture proposé chaque année sur l'ensemble du territoire et un fonds documentaire spécialisé dans ce domaine.

En banlieue parisienne, dans les zones dites sensibles, de nombreux travaux sont menés avec les habitants, dont les jeunes, mais pas seulement, qui s'attachent à ce que des situations émotionnelles fassent sens, et donc se transforment.

Les écrivains français s'opposaient historiquement à l'idée même que l'on puisse apprendre à écrire[9]. Certains[10] défendent aujourd'hui cette démarche et sont devenus des adeptes de cette méthode et conduisent régulièrement des ateliers dans des lieux de résidence, des lycées, des collèges, des écoles primaires, des maisons de jeunes, des maisons de retraite et des lieux critiques comme une usine, une prison, un quartier en difficulté. "Le propre d'un atelier d'écriture, et ce, quel que soit son public, est d'abord de décoder la pratique de l'écriture. Le langage est un code et l'écriture, l'une des formes de ce code."[11] Certaines de ces expériences ont donné lieu à des éditions (Hubert Haddad a publié chez Zulma Le nouveau Magasin d'écriture, 2006 ; et Le Nouveau Nouveau Magasin d'écriture, 2007).

L'écriture est aussi une médiation utilisée dans le cadre d'ateliers thérapeutiques, comme de nombreuses autres pratiques artistiques, pour aider des personnes en difficulté à pouvoir exprimer leurs pensées, émotions, fantasmes, les mettre en forme et les partager avec d'autres. De nombreuses formations spécialisées existent sur ce thème.

Certaines facultés ont intégré dans la formation des ateliers d'écriture, comme à Nîmes, Aix, à l'Université de Provence. Certains IUFM forment les futurs enseignants à l'animation d'ateliers d'écriture.

Certains ateliers d'écriture proposent un fonctionnement par Internet, (cf Emmanuel Bing)

Des ateliers d'écriture ont été instaurés dans les secteurs hospitaliers, auprès d'enfants ou de jeunes hospitalisés, toutes pathologies confondues. En Bretagne, une association L'Atelier d'Écriture propose également des ateliers d'écriture pour les soignants: une manière d'interroger leur savoir-faire, par une écriture autre que professionnelle, et également d'interroger leur savoir-être. Cet atelier, sans être thérapeutique, permet d'exprimer, en groupe, le stress, la fatigue, mais aussi les joies, les réussites du personnel soignant. Cet atelier d'écriture créative a été mené grandeur nature, lors d'un congrès de Soins Palliatifs SFAP en 2008 auprès de soignants et a fait l'objet d'une publication.

Les ateliers en Suisse romande

Depuis une trentaine d’années, le mouvement des ateliers d’écriture s’est aussi étendu en Suisse francophone. Au début des années 1980, Mary Anna Barbey, écrivaine romande d’origine américaine, développait les premiers groupes dans la région de Lausanne. Parmi les institutions pionnières ont figuré les Universités populaires, notamment celle de Lausanne.

D’autres ateliers ont fleuri dans la région de Genève, le plus souvent à l’initiative d’un initiateur passionné. Le concept reste cependant marginal en Suisse romande, et ne bénéfice guère du soutien des autorités culturelles.

En 2010, plusieurs universités proposent néanmoins des ateliers dans leur offre culturelle et de loisirs à leurs propres étudiants, et certains enseignants convaincus pratiquent l’écriture créative avec les élèves de leurs établissements. Quelques institutions isolées s’intéressent aux vertus thérapeutiques de l’écriture en groupe, à la convivialité, au partage et aux échanges qu’elle peut susciter, par exemple dans des homes pour personnes âgées ou dans le cadre de la Ligue contre le Cancer.

Différente est l’ambition de l’Institut littéraire suisse, unique dans le pays, né en 2006 dans une forte controverse, en particulier au sein de l’Association des auteurs et des autrices suisses. Parmi les questions les plus vivement débattues, le thème de l’écriture littéraire, que l’on peut ou non apprendre selon les opinions, et la crainte de voir les étudiants sortir d’un « moule » rigide et stéréotypés. Aujourd’hui l’Institut littéraire suisse, qui a le statut d’une Haute école d’art fédérale, accueille des étudiants francophones et germanophones et leur propose une formation de Bachelor en écriture littéraire sur trois ans, avec un cursus partiellement bilingue. Son intention est de permettre à de jeunes auteurs de développer leurs projets littéraires.

Autres formes d’ateliers d’écriture

L'atelier d’écriture spontanée

Si les ateliers d’écriture ont généralement un objectif littéraire, il existe une autre forme d’atelier : l’atelier d’écriture spontanée.
L’écriture spontanée aide à avoir accès à son monde intérieur et permet de découvrir son potentiel créatif[12]. Loin de toute contrainte formelle ou académique[13], l’atelier d’écriture spontanée est « un outil d’éveil à son identité profonde par le biais de la créativité »[14]. Il s’agit de laisser jaillir les mots. « Spontané » signifie en effet « qui se laisse aller à son propre mouvement, à son impulsion naturelle sans se laisser freiner ou entraver par les blocages du conformisme, de la raison, de la réflexion, de la volonté, etc. »[15].

Bibliographie

  • Virginie Lou-Nony, Ce qui ne peut se dire, l'atelier d'écriture à l'épreuve du silence, Actes Sud, 2014
  • Georges Perec La disparition, Denoël, Paris, 1969
  • Élisabeth Bing Et je nageai jusqu'à la page, éd. des femmes, Paris 1976
  • Collectif GFEN, Réconcilier poésie et pédagogie (2 tomes), Ed. Cahiers de Poèmes, 1978
  • Collectif s/d Michel Cosem, Le pouvoir de la poésie (notamment Ch. XIII), Casterman 1979
  • Collectif GFEN, Ça conte, Ed. Cahiers de Poèmes, 1987 (réédité en 1996)
  • Collectif GFEN, L'atelier d'écriture, le pouvoir d'écrire, Ed. Cahiers de Poèmes, 1988
  • Alain André, Babel heureuse, L'atelier d'écriture au service de la création littéraire, Syros-Alternative, 1989, réédition augmentée 2011, éditions Aleph-Écriture
  • Collectif animé par Henri Bassis, Quelles pratiques pour une autre école, Casterman, 1993
  • Isabelle Rossignol, L'invention des ateliers d'écriture en France, analyse comparative de sept courants clés, L'Harmattan, 1996
  • Claire Boniface et Odile Pimet, Les ateliers d'écriture, RETZ, 1996
  • Actes des premières rencontres de Toulouse, L'écriture, ça émancipe, l'atelier d'écriture et les écrivains, Ed. Cahiers de Poèmes, 1998
  • Emmanuel Bing, Bécassine et l'écriture automatique, la grange aux dîmes, 2002
  • Odette et Michel Neumayer, Animer un atelier d'écriture, E.S.F., 2003, (ISBN 2-7101-1593-X)
  • Philippe Berthaut, La chaufferie de Langue, éd. Eres, 2005
  • François Bon, Tous les mots sont adultes, Fayard, Paris, 2005
  • Anne Roche, Andrée Guiguet, Nicole Voltz, L'Atelier d'écriture : Éléments pour la rédaction du texte littéraire, Paris : Armand Colin, 2005
  • Pierre Frenkiel, 90 jeux d'écriture : Faire écrire un groupe, Chronique Sociale, 2005
  • Hubert Haddad, Le Nouveau Magasin d'écriture, Zulma, 2006
  • Hugues Lethierry Ecrire,publier,diffuser,L'Harmattan,2013
  • Oulipo, Abrégé de littérature potentielle, Éditions Mille et une nuits, no 379, 2006.
  • Collectif CICLOP, Qui veut lire ? CICLOP : 30 ans d'ateliers d'écriture, Éditions Interculturelles, 2006
  • Sébastien Onze, 150 défis d'écriture, L'atelier d'écriture 1., Mango, 2008
  • Emmanuel Bing, Le manuscrit de la mère morte, un portrait de la créatrice des ateliers d'écriture, éd. Maurice Nadeau, 2009
  • Chefdeville, "L'atelier d'écriture", Le Dilettante, 2009
  • Thierry Maricourt, Aux marches du savoir : les ateliers d'écriture, Licorne L'Harmattan, 2009
  • Dany Orler, Autoanalyse et ateliers d'écriture, Robert Jauze éditeur, 2009 - (ISBN 978-2-86214-087-2)
  • Martha Boeglin, Le guide des méthodes de travail de l'Étudiant, Paris, L'Étudiant, 2010
  • Pierre Ménard, Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d'écriture, Publie.net, 2010
  • Isabelle Mercat-Maheu, Histoires d’écritures – Voyage en ateliers d’écriture, La Cause des Livres, 2010
  • Pierre Guéry, Poéstreet, des marches de poésie urbaine, Maelström, 2011
  • Françoise Neveu, "Atelier d'écriture ? Le tour de la question en 90 points", Éditions de L'Harmattan, collection ECLA(T), 2012
  • Laure d'Astragal, "Atelier d'écriture Envie d'écrire, du rêve à la réalité" Éditions Larousse Poche 2012- (ISBN 9782035884886)
  • Jean-Luc Pouliquen, Les enfants sont des poètes,CIPP, 2015, (ISBN 978-1505900576)
  • Claudette Oriol-Boyer et Daniel Bilous (éd.), Ateliers d'écriture Littéraire, Éditions Hermann, 2013, (ISBN 9782705687861)
  • Victor Bouadjio, Guide des ateliers d'écriture : contenus, animation, exercices d'écriture, tendances et pertinence, culture littéraire et socialisation, Éd. Écrire aujourd'hui, Beaucouzé, 2015, 131 p. (ISBN 9782909725888)

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. http://www.scd.uhp-nancy.fr/docnum/SCDMED_MORT_2011_DEMARE_LUCIE.pdf
  2. (en) Marta Kohl de Oliveira et Jaan Valsiner, Literacy in Human Development, Greenwood Publishing Group, , 285 p. (ISBN 978-1-56750-366-1, présentation en ligne), "[...] the writing of the young and already famous biologist from Geneva, Jean Piaget. Half a century later Piaget would become the intellectual mentor of many scholars, including Emilia Ferreiro.".
  3. « Lire-écrire à l’école, comment s’y apprennent-ils ? », CRDP Lyon, 1988.
  4. Pour les praticiens actuels, les ateliers d'écriture se démarquent nettement du texte libre de Célestin Freinet, en raison notamment du recours à divers dispositifs, contraintes ou procédures qui caractérisent les premiers, alors que les seconds ont un caractère par définition plus spontané.
  5. Henri Tramoy, Plaidoyer contre la professionnalisation des ateliers d'écriture, Livres no 30, bulletin de l'Agence régionale du livre, Provence Alpes Côte d'Azur, 1999
  6. Sous l'impulsion notamment de Michel Ducom, Jacqueline Saint-Jean, Pierre Colin, Michel Cosem qui fut responsable du secteur de 1967 à 1987, etc.
  7. Isabelle Rossignol, L'invention des ateliers d'écriture en France, L'Harmattan, 1996
  8. "L'écriture est une affaire personnelle et de longue haleine. Il n'existe évidemment pas de recette." Paul Desalmand in Le guide de l'écrivain, 2004, LEDUC.S Éditions.
  9. Par exemple François Bon, Hubert Haddad, Pierre Colin, Jacqueline Saint-Jean ou Philippe Berthaud
  10. Thierry Maricourt, Aux marches du savoir : les ateliers d'écriture, Licorne L'Harmattan, 2009, p.17
  11. « Le but de ces ateliers est d'amener tout un chacun, quel que soit son milieu ou son niveau intellectuel, à se connecter à sa source de créativité, à être en mesure d'exprimer ses émotions, à ramener à la surface des perceptions à peine effleurées pour leur donner forme et les partager éventuellement avec les autres. C'est accompagner le participant à s'éveiller à son identité profonde, à des parties encore inexplorées de lui-même. » Alia Isselée, Les ateliers de la Plume.
  12. « Ecrire spontanément nécessite de se démarquer des attitudes scolaires, professionnelles ou des représentations que l’on veut avoir de l’écrire (écrire bien, faire des phrases correctes, sans fautes, énoncer clairement, etc.) et d’accepter de laisser venir dans l’écriture le nouveau, le surprenant, l’insu… » Christiane Rebattet, Passages d’Ecriture
  13. Les ateliers de la Plume
  14. Le Trésor de la Langue Française informatisé
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