Amélie Murat

Amélie Murat, Laure Marie Amélie, née le à Chamalières et morte le à Clermont-Ferrand, est une romancière et poétesse française.

Pour les articles homonymes, voir Murat.

Biographie

Parenté

Amélie Murat est née à Chamalières et est morte à Clermont-Ferrand, dans le quartier de Montferrand[1].

Les notes, heureusement écrites sur elle par Georges Desdevises du Dezert, nous la situent[2]. M. Murat, son père[3], était d'origine paysanne. Sa mère, une demoiselle Filz[4], était arrière-petite-fille d’un préfet de l'Empereur. En effet, la grand-mère d'Amélie, G.-A. Filz, 1821-1903, une femme très instruite, assez bas-bleu[5]...était née Danse[1],[6], fille de Toussaint Danse[7] percepteur, issu de Claude VII Danse de Boisquenoy 1744-1835[8] écuyer, conseiller secrétaire du roi[9], maison et couronne de France près le Parlement, marié à Geneviève Hélène de Grobignac[10].

Enfance et jeunesse

Lorsqu’Amélie Murat naquit, dans une vieille maison du vieux Chamalières[11], sa sœur Jeanne qui allait avoir tant d’importance dans sa vie venait d’avoir deux ans. La petite Amélie avait quatorze mois seulement lorsque sa mère mourut, suivie quatre plus par son père. Ce fut leur grand-mère maternelle qui assuma la charge d’élever les deux fillettes qui firent leurs études au Couvent Notre-Dame de Chamalières[12]. Desdevises poursuit : «  Ce fut là que s'éveilla chez elle la vocation poétique. Aimable et douce, mais médiocrement attentive, elle était une élève moyenne plutôt que brillante, même en composition française elle n'annonçait aucune aptitude extraordinaire. Mais quand elle récitait des vers tout changeait ; sa physionomie l’animant, elle mimait le poème, elle en faisait quelque chose d'ailé et de vivant. Elle émeut déjà trouvant un extrême plaisir à tout mettre en vers, à tout tourner en poésie. À 14 ou 15 ans, (1896 et 97) elle était le poète ordinaire de Notre-Dame, célébrant les fêtes et les anniversaires ; les compliments aux autorités ecclésiastiques lui étaient confiés. À 16 ans (1898) elle quitta l'École. Elle n'écoutait plus, nous disait sœur Marie-Aimée. Elle ne sollicita aucun diplôme, aucun brevet. Elle veut lire avec sa pensée. Comment vous est venue l'idée de faire des vers ? lui demandai-je un jour. - Je ne sais pas, me répondit-elle, il me semble que j'en ai toujours fait. Cette réponse évasive et un peu sibylline veut dire sans doute que l'enfant aima de très bonne heure les vers et chercha d'instinct la poésie artiste ». Pendant dix ans, seule, sans guide connu, elle s'est formée par des lectures : Verlaine, Rimbaud, Samain, [et elle écrit[13]]. A dix-neuf ans, Amélie Murat fit plusieurs voyages avec sa sœur et sa grand-mère d’abord à Lyon et en Suisse puis sur la Côte Basque. Les deux sœurs avaient 23 et 21 ans lorsque disparurent les deux aïeules[14]. Malgré cette enfance que des deuils successifs avaient assombrie, Amélie Murat portait la joie en elle : espoir dans la vie et joie de vivre qu’elle exprima dans ses premiers recueils... en rendant hommage à la nature dont la beauté l’enivre… [12]. L’affection que les deux sœurs se portaient était réciproque, dès lors, très attachées à leur Auvergne natale[15], elles conservèrent un appartement à Chamalières tout en se rendant quelque temps chaque année à Paris chez leur oncle[16],[12].

Milieu littéraire parisien

Avide de lire, Amélie – multiculturelle avant la date – a été particulièrement attirée par la poésie du belge Georges Rodenbach, l’italien Gabriele d'Annunzio et l’indien Rabindranath Tagore. Habitant Paris à 20 ans, elle avait commencé elle-même en poésie dont elle fréquentait les cercles littéraires quand elle rencontra la faveur, malgré  sa jeunesse, de telles éminences que le poète Henri de Régnier et, spécialement l’historien académicien Pierre de Nolhac[17]. En 1907, elle avait déjà lu Huysmans, Pascal[18] ; pensive, distinguée, elle affrontait les jurys et remporta le prix Femina[19]. L'année suivante, des poésies d'elle sont lues en public par des actrices de la Comédie Française[20]. Appréciée, l’œuvre de la jeune Amélie trouva facilement un éditeur. Dès 1908, à vingt-six ans, cette jeune fille inconnue, sans appuis littéraires, publiait son premier recueil de vers D’un cœur fervent. S’y dessinent les courants que suivra l'esprit du poète durant toute sa vie[2]. Ressentant la poésie comme une vocation, pour la favoriser « Amélie Murat devint parisienne sur les conseils de son excellent maitre et compatriote Pierre de Nolhac. Lui, si difficile pour ses vers qui ne cessa de les corriger et de les modifier toute sa vie, celui qui protégea les débuts de la chère Amélie Murat »[21]. Réalisant leur avoir, les deux sœurs vendirent leur maison de Chamalières pour s’installer dans le quartier de Passy, un petit appartement au 7 rue Lekain. À la suite de la publication de son second recueil Le Livre de poésie en 1912, les écrivains Pierre de Bouchaud, Frédéric Plessis et Camille Gandilhon Gens d'Armes l’introduisirent dans les milieux littéraires parisiens[18] ; elle était membre du comité de La Veillée d'Auvergne de Paris[22], participait sur invitation aux matinées poétiques[23], diners et thés littéraires[24],[25] ; bref une vie d'auteur[26]. « C’est encore chez Juliette Adam à Gif, dans le salon consacré au souvenir de Pierre Loti, que Charles Grandmougin me présenta Amélie Murat, elle venait de publier Les Bucoliques d'été (...) Grande, mince, les cheveux blonds, les yeux clairs et tendres, le visage un peu ascétique mais envahi cependant du gout de vivre, elle m'apparut. Cette amitié une des plus chères de ma jeunesse devait durer vingt ans. » Qui ne rencontrait-on pas à Gif ? »[27].

Rue Lekain

Le même jeune écrivain, Maurice-Pierre Boyé, décrit dans ses souvenirs, le groupe littéraire d'Amélie, rue Lekain : « C’est en janvier 1922 que je dus aller pour la première fois rue Lekain. Le logis était étroit et sombre, en dépit de la grande fenêtre de la pièce où nous nous tenions mais elle donnait sur une cour. L’abondance des meubles : un piano, une console de Boulle, une étagère chargée de livres, un lit-cage masqué par des tapisseries, rendait la place restreinte. On avait quelque difficulté à trouver un siège. Mais que nous étions bien, là, pour parler de poésie ! Que de réunions de poètes se donnèrent, en petit comité, sous la douce clarté de la lampe, car l’électricité était également inconnue chez Amélie Murat. Attentive, intelligente, exquise amie, retrouverons-nous jamais, vous partie, une semblable atmosphère de cordialité et de ferveur. Il me fut donné de rencontrer chez elle, Marie-Louise Vignon, l’amie indéfectible, sa voisine et puis ce furent les rencontres avec Henriette Charasson, avec Geneviève Duhamelet, [la vieille duchesse de Rohan qui lui fut maternelle[2] et Isabelle Sandy. Je voudrais détacher certains visages d’homme entrevus dans cet accueillant logis. André Foulon de Vaulx[28], Georges-Louis Garnier poète, André Dumas[29], Ernest Prévost[30] étaient de ces nobles agapes mais Gandilhon Gens d’Armes, lui, l’était de toutes[31]. J’ai déjà eu l’occasion de citer le docteur Jean Heitz à propos d’Amélie Murat et de Royat »[32].

Royat

Amélie Murat partageait son temps entre la capitale et l’Auvergne[33] à laquelle elle est toujours restée très attachée[34]. « Les deux sœurs revenaient chaque année passer la belle saison à Royat dans une toute petite maison à demi-cachée, sous les roses, près de l'école communale. Elle aimait vagabonder par les bois de la Pauze et du Creux d'Enfer, à s'asseoir dans l'herbe le carnet et le crayon à la main »[2]. À Royat, elle retrouvait des illustres connaissances : Paul Hazard, Gabrielle Reval et ce merveilleux Fernand Fleuret[21]. Durant la saison thermale, elle y tint longtemps une librairie La Plume d’or[35], créée en 1926 à son intention par le romancier Jean Ajalbert[36], et financée par le fondateur à Royat de la fameuse chocolaterie, La Marquise de Sévigné, Auguste Rouzaud, qui avait, avec Raymond Bergougnian en 1911, sauvé la Compagnie générale des Eaux Minérales de Royat déclarée en faillite[33]. Située dans le parc thermal du haut-Royat, cette boutique contenait au rez de chaussée les œuvres des auteurs auvergnats contemporains et autres ; des peintres et dessinateurs y exposaient à l'étage François Angeli, Chaleyé, Jean Prunière[37], et notamment, Maurice Busset[18]. Quelques dames de la société clermontoise s'indignèrent de voir Amélie se faire marchande et ne la reçurent plus que le matin. Elle n'en eut cure et continua à vivre suivant les saisons, en cigale et en fourmi[2]. À la faveur de la renommée nationale et internationale de la station et bénéficiant de la fidélité et de l’admiration de ses relations parisiennes, Amélie Murat convertit rapidement ce lieu en un véritable salon littéraire qu’elle animait [de la même façon que chez elle à Paris] et où se rencontraient Maurice Barrès, Monseigneur Baudrillard[35], Pierre de Nolhac[38],[39],[40],[41], Jean Ajalbert, Maurice Maeterlinck, Paul Bourget, Henri Pourrat, Anna de Noailles[18]...

Les écrits

L’originalité des écrits d’Amélie Murat, un homme de lettres poète la résume ainsi : « Ce sera donc moins la beauté de la nature qui la séduira à la façon d’Anna de Brancovan, comtesse de Noailles, que le tableau d’une intimité où son cœur puisse se fixer et s’épanouir. Par suite, un hymne à la terre natale est une exception dans son œuvre. On l’y découvre avant tout elle-même, qui se regarde vivre et analyse les nuances de ses émotions et les ferveurs de ses tendresses. Elle a composé, entre 1909 et 1930, huit recueils de poésies dont les seuls titres indiquent la tendance. Qu’ils soient des cris de douleur ou des chants d’apaisement, ils marquent le sceau de sa destinée.

Une pensée dominante se dégage de l’œuvre de Mlle Amélie Murât : la recherche de l’amour absolu et du bonheur qui fuit. Désir, ferveur, regret, c’est elle tout entière. À la joie éphémère, elle espère cependant parfois qu’une autre joie plus durable succédera enfin, et c’est en Dieu qu’elle voudrait la chercher. Plus fort et plus tenace, le regret désespéré reste le maître. Pour avoir soupiré ainsi devant la vanité de ses transports pour avoir noté dans ses vers l’esquisse inachevée de sa vie passionnée, elle a marqué la victoire du rythme imprimé sur ce qui passe sans retour. Ainsi elle peuple sa Solitude de la musique de ses vers et de sa préoccupation de l’au-delà. Sa poésie très humaine est émouvante. Attentive à la beauté de la forme, elle évite les extravagances de style et les mystères de l’inintelligible. Elle dit et touche juste en gardant toujours un sens profond de l’art. Chantre exquis de l’âme féminine célébrée avec une lucidité passionnée et avec des accents très attachants et très personnels. » Extraits d'un discours par Robert du Corail sur Amélie Murat[42],[43].

À l'heure du départ

Cette existence entièrement vouée à la poésie eut à traverser de rudes obstacles. Pendant la Grande Guerre, les sœurs Murat étaient restées à Paris mais à la fin du conflit Amélie a été atteinte de la grippe espagnole. Dès lors, sa santé ne cessa de se dégrader[2].  En 1920, ce fut une grande épreuve sentimentale, la déception amoureuse qui a obscurci à 38 ans toute la vie de la pauvre Amélie. Quelques années après, survint la disparition brutale de sa sœur Jeanne âgée de 46 ans qui, devenue incapable de voyager, avait choisi comme dernier asile le couvent de Marsat, près de Riom. Or, cette succession de coups se passait dans la pauvreté[44],[45]. Puis, à la suite d'une congestion pulmonaire survenue en 1933, le poète a dû passer ses derniers hivers à Vence dans le Midi. Les gens de lettres se montrèrent généreux pour la malade et lui facilitèrent le séjour là-bas sans alarmer sa fierté[2]. Elle parut avoir surmonté la crise physique. Sur un défi, alors qu’elle sentait ses forces décliner et, bientôt, l’abandonner, elle écrivit Le Chant de la vie (1935), Du Bonheur quand même[46] et Vivre encore (1937). « N’est-il pas en effet, significatif et poignant, dans un tel état de chose, d'âme et de chair, écrit Maurice Pierre Boyé, que ses derniers recueils s'intitulent ainsi et qu'elle ait donné à son dernier recueil posthume, édité par le fidèle Charles Forot, cet axiome goethien : Poésie, c'est délivrance ? Il y avait une grande noblesse instinctive, un singulier courage, une haute idéalité chez cette femme à l'aspect si délicat ». En 1938, son état de santé s'est aggravé. « Il fallut, continue le même auteur, interrompre tout travail, renoncer aux conférences, renoncer à Paris (...). Cette vie devenue de plus en plus âpre, de plus en plus difficile et que malade, puis mortellement atteinte, elle ne cessait d'aimer ». Hospitalisée à Durtol[47] puis dans une clinique de Montferrand que dirigeait une de ses amies d’enfance, elle devait n’en sortir que morte, à 58 ans, le 8 mars 1940, inhumée au cimetière de Chamalières près de ses grands-parents paternels, ses parents et de Jeanne. « Amélie s’est éteinte doucement, progressivement, pieusement - relata Marie-Louise Vignon, sa plus fidèle amie littéraire -, à défaut de ses intimes, elle avait près d’elle la religieuse de son enfance qui a été comme une sœur pour elle. »

« Peut-être cette fille d’Auvergne n’eût-elle pas trouvé, dans l’apaisement heureux, l’inspiration pressante qui lui permettra, par-delà la mort, de toucher dorénavant des cœurs ?

-- Henriette Charasson, Revue des Deux Mondes 15 juin 1944 »

Paris 1906. Amélie Murat (à droite), en face de sa sœur Jeanne. Rue du Jour, chez leur oncle, frère de leur mère, Robert Filz et son épouse née Jacquin. Entre d'elles deux, leur tante Marie Filz qui épousera Gaston Sahutié. À gauche, leur cousin Jean Filz. Ils sont en compagnie du lieutenant de vaisseau Hippolyte Violette (lorgnon), futur amiral, cousin germain de Mme R. Filz.

Œuvre

Amélie Murât, que la nature avait créée mince et fragile, a fourni une somme énorme de travail et touché à beaucoup de choses : Poésie, roman, critique, conférences. Elle s’est essayée dans tous les genres et n’a échoué dans aucun, mais c’est comme poète qu’elle a conquis sa place dans le Monde des Lettres. G. Desdevises du Dezert[2].

Pour Marguerite Henry-Rosier dans La Muse française du 10 aout 1931 : « Son œuvre poétique : un talent sûr, personnel, une haute inspiration, une gravité peu commune, des livres où, mêlée à la souplesse des rythmes, se dessine une âme de femme. Car sa poésie, c’est elle. De sa douleur et de sa vie, elle a composé ses chants. Elle ne nous cèle rien. Elle est trop simple pour feindre. Et c’est pour cette raison qu’elle est grande. Son œuvre restera plus tard comme une leçon de cœur humain. Elle est poète et n’y peut rien. Sa vie intime se transforme en harmonie. Elle possède en outre ce don de peindre des images et de faire jaillir, inattendu, comme une étincelle, le mot qui nous laisse surpris et ravis. »

Livres

  • D'un cœur fervent Sansot[48], 1908
  • Le Livre de poésie Sansot, 1912
  • Humblement sur l'autel 1914-1919 Jouve, Paris VIe, 1919
  • Bucoliques d'été, Poètes de la renaissance du livre, 1920[49]
  • Le Sanglot d'Ève, Garnier frères 1923
  • Chants de minuit, Le Pigeonnier[50] 1927
  • Passion, La Muse française Garnier 1929
  • Solitude, Au Pigeonnier 1930
  • Le Rosaire de Jeanne, éditions U.S.H.A. Aurillac 1933
  • Chant de la vie, Le Pigeonnier[50] 1935[51]
  • Vivre encore, La Cigale Uzès 1937
  • Poésie, c'est délivrance, Le Pigeonnier, 194, recueil posthume

Romans

  • La Maison heureuse, Garnier frères 1921
  • Le Rosier blanc, Bloud et Gay 1923
  • La Bête divine L’Artisan du Livre à Paris 1929

Nouvelles

Critique littéraire

Pages auvergnates de Pierre de Nolhac[61]- La France et la politique économique interalliée par Étienne Clémentel - Silence par Louis Lefebvre[62] - Pharamond par Abel Moreau[63] - L’ile du paradis et Saint François a quitté le paradis par Abel Moreau[64] - Contes philosophiques par Pierre de Nolhac[65] -  De Minuit à sept heures par Maurice Leblanc[66]Auteuil au cours des âges par Amédée Fayol [67]- Au Fort de L'Auvergne par Henri Pourrat [68] - Le Pardon des blés par Marcel Fromenteau[69] - Les dernières œuvres de Marguerite Perroy [70] - Les Jours reflétés par Pierre de Bouchaud[71] - Les Contes évangéliques et noëls à travers les âges par Georges Desdevises du Dezert[72] - Le Secret du régisseur par Henri Franz[73] - Émilie Arnal et sa poésie[74]..  

Articles

Contes

Colette confie sa rubrique à Amélie Murat dans le quotidien Le Matin[84] du 17 janvier 1920 au 12 janvier 1923, onze numéros, colonne Les  Mille et un matins[85].

Poésies dans la presse

  • La Revue des poètes 06 06 1904 « Invocation » - juin 1910 n°5 - (autre titre) 10 mai 1911 - 07-08 juillet aout 1934 - 15 janvier 1937, collabore à la rubrique Les Livres en 1938[86].

Conférences

Quelques traces :

  • 1927 Société des amis de l'Université de Clermont : « Sous la gracieuse présidence de M"" Amélie Murât, qui parla de la poésie et de son rôle dans la vie. »[91].
  • 1930 Une conférence d’Amélie Murat Le Poète et la vie 5 novembre au Bon-Pasteur à Clermont : « Elle a montré très simplement, mais avec une grande précision d’exemples et d’arguments, combien cet être réputé de luxe, qu’est le poète, est cependant une des expressions les plus sensibles de l’ensemble des qualités spirituelles d’une société ou d’une époque »[92].
  • 15 février 1933, Biarritz à l’Hôtel d’Angleterre[93].

Distinctions et postérité

Lauréate du concours Femina 1907, tournoi annuel de poésie organisé par la revue Fémina, créée en 1905 par l'éditeur Pierre Laffite[94], les prix se succèdent. Son recueil Bucoliques d'été a été couronné du prix François-Coppée de l’Académie française en 1921 ; Chants de minuit et Le Chant de la vie ont reçu le prix Jules-Davaine de l'Académie française en 1926 et 1935[95]. En 1930, pour Solitude, ce fut le prix Jean-Moréas. La Société des gens de lettres lui décerna en 1922 le prix Alfred de Musset pour son roman La Maison heureuse et en 1935 le prix de la Fondation Henri Bergson pour l'ensemble de son œuvre, prose et poésie[96],[97].

Admise à la Société des Poètes français en janvier 1910, parrains Auguste Dorchain et André Foulon de Vaux[98]

Nommée chevalier de la Légion d'honneur en 1932[99].

La médiathèque de Chamalières porte son nom.

Le Cercle Amélie-Murat s'attache à la faire connaître.

Le prix Amélie-Murat est décerné chaque année, à Clermont-Ferrand.

Citations

« Amélie Murat, la première de nos poétesses d’aujourd’hui (un peu moins de génie peut-être qu’Anna de Noailles mais combien plus de talent !) » Louis Chaigne[100].

Amélie Murat est une fine poétesse chrétienne qui préfigure, en quelque sorte, Marie Noël. Son œuvre exprime un indiscutable talent. Il y a dans ses poèmes des questionnements éternels et l’aveu d’une âme souvent rebelle[101].

.« Précisément je faisais remarquer, il y a peu de temps, que les seuls livres, ou presque, qui me touchaient à quelque profondeur, parmi ceux qui paraissent aujourd'hui, étaient des livres de femmes. (...) et tout à l'heure encore, de toute une anthologie de poètes modernes, trouvés par hasard, ce qui me frappait le plus, c'étaient encore des vers d'une femme : Madame Amélie Murat. Bref, je crois que, en matière de poésie, c'est toujours de femmes que je recevrai le plus, parce qu'elles surtout y ont « le chant profond », de nos jours où la mode est ailleurs. » Henry de Montherlant[102].

A propos du Sanglot d’Ève, « Le pathétique des sentiments éclate dans la belle coulée de vers éloquents qui eussent réconcilié Verlaine avec l’éloquence en matière de poésie. Rarement un vers n’a pas sa totalité humaine de substance pensée ou sentiment et jamais aucun ne déçoit par la faiblesse de l’art et la vanité du trait. Cette poésie drue et lumineuse fait d'Amélie Murat non seulement l'un des meilleurs poètes d'aujourd'hui, mais l'un de ceux qui sans rien trahir des mérites féminins et des particularités du sexe, donnent au terme de « viril » toute sa portée morale. » Hector Talvart[103].

« Il nous a suffi de lire, un beau jour, quelques vers d’Amélie Murat pour que cette poétesse s’imposât immédiatement à notre sympathie. C’est qu’elle n’écrit pas pour la galerie ; nous sentons que, douée d’une âme exceptionnellement sincère, elle chante parce qu’elle n’eut pu vivre sans chanter, parce qu’elle est née pour cette tâche sacrée. En outre, formée à la bonne école, Amélie Murat connait toutes les ressources de son art, bannit les fautes de gout, et, grâce à son instinct de la mesure, demeure profondément humaine, quelque intimes que soient les joies et les douleurs dont elle nous fait l’aveu. » Albert Marchon[104].

« Le talent de Mlle Murât est oratoire et pathétique ; il est de tradition latine et française (...) œuvre d'harmonie. Logique des idées et des sentiments (...) éloquence du style et plénitude des vers.  À un spiritualisme très ferme, qui est de nature et d'éducation, s'allie une sensualité délicate, une sensualité d'artiste. L'élévation d'une pensée toute nourrie de foi, la foi catholique, n'empêche pas que le poète ait le sentiment de la nature, le goût des tendresses humaines, et n'accepte l'apport de l'âme païenne en ce qu'elle a de beau et d'éternel. La perfection de la forme, l'abondante floraison d'images qui revêt de magnificence une pensée habituellement sévère et un souffle de passion contenue qui anime en profondeur, qui embrase intérieurement tant de poèmes. » Frédéric Plessis[105].

« La poésie de Mme Amélie Murat ne se distingue pas seulement (de celle de Mme de Noailles, par exemple), par le classicisme de la forme, la clarté et la netteté de l’expression, mais surtout par l’élévation, la noblesse des sentiments et des pensées qu’elle exprime généralement. »[106]

Bibliographie

Notes et références

  1. Archives de Clermont-Ferrand, acte naissance et décès, no 28.
  2. Desdevises du Dezert. Manuscrit : Ms 1454 de la Bibliothèque du Patrimoine de Clermont-Ferrand.Savants, artistes et lettrés d'Auvergne [Manuscrit] / notices et correspondances réunies par Georges Desdevises du Dézert. -[S.n.], 1930, f. 262-263
  3. Jean-Baptiste Murat (8 février 1855 Chamalières-oct. 1888) à 36 ans, épicier, (acte mariage Murat /Filz 1879 Chamalières no 255). « L'épicerie Murat, proche de l'église, était bien achalandée, et le propriétaire vivait heureux avec sa jeune femme » note Desdevises. Jean-Baptiste était le fils de Gilbert Murat, buraliste et épicier à Chamalières et de Marie Labrosse.
  4. Laure Murat 29 juin 1861 Marly, Nord (acte no 48) -6 février 1884 Chamalières. Fille d’Edmond Filz et Adélaïde Danse. Edmond Philippe Denis Filz, (Paris 10e 6 juillet 1817-Chamalières 14 aout 1896 acte n¨37), percepteur en retraite, était le petit-fils d'Étienne François Filz né à Nemours en 1734, ingénieur géographe et professeur de mathématiques de l'École Royale militaire de Paris et de la maison d'Orléans du Duc [Philippe Égalité, duc en 1785] et son fils Louis-Philippe [1773-1850 futur roi des français] sous la Révolution puis maître des élèves ingénieurs de la Marine à l'École de Navigation de l'Orient, Lorient où il décéda en 1803, membre fondateur de l'École polytechnique. Bernard Lutun La Survie d'une institution de l'Ancien Régime ou L'invention de l'École polytechnique (1789-1801) Revue Historique (dirigée par MM. G. Monod et G. Fagniez) T. 289, Fasc. 2 (586) 1993-04 - Pages 72, 73, 78 et 105.
  5. L'expression bas-bleu apparaît au XIXe siècle pour désigner une femme de lettres.
  6. Pierre Goubert, Familles marchandes sous l'ancien régime ; les Danse et les Motte de Beauvais, Paris, Sevpen, , 192 p., chap. XXIV, Famille de grands propriétaires fonciers commerçants au XVIIe siècle en lainage et toile fine et exportant,... bourgeoisie beauvaisienne non séparée du monde rural et apparentée à des militaires, des magistrats et des hauts fonctionnaires.
  7. Né le 14 juillet 1792 (Ministère des Armées 75e régiment de ligne d’infanterie no 695 – profession épicier. Fourrier était à la campagne de 1813 en Allemagne, en 1815 en Belgique, licencié le 27 septembre 1815, 23 ans. (mémoiredes hommes.saga.defense.gouv.fr)
  8. Claude de Boisquenoy VII 1744-1835, veuf de M.-C. Le Caron de Troussures. Beauvais au XVIIIe siècle | Jean Ganiage CNRS Éditions https://books.openedition.org/editionscnrs/2552?lang=fr et petit-fils de Claude Danse VI 1714-1761, veuf de M.-Th de Noroy et remarié à M. Tiersonnier, arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Danse.
  9. Famille d'ancienne bourgeoisie de Beauvais dont cette branche fut anoblie par la charge de Secrétaire du Roi vers 1770. Décès aussi cité en 1835 (AD60)
  10. Fille de Philippe Louis de Grobignac capitaine d'artillerie, et de Marie Louise de, rue des Saints-Pères à Paris. (Acte de mariage no 2 à Hermes de Claude Danse et Geneviève de Grobignac le 11 brumaire de l'an 11 ou 2 novembre 1802 - Acte décès no 25, dans la même commune, de Geneviève de Grobignac le 27 juillet 1822)
  11. Dans la même maison de l'avenue de Bordeaux, de l'autre côté de l'escalier, habitait l'autre grand-mère, Mme G. Murat.
  12. Hors-série n°1 les Voix d’Amélie 2015 Cercle Amélie Murat
  13. Catalogue du Patrimoine Overnia, 70 feuilles manuscrites autographes 225 x 180 mm de poésies, de 1901 à 1903.
  14. La même année : Mme Labrosse veuve Murat en janvier, Mme Danse veuve Filz en juillet.
  15. https://grandeguerre.bibliotheques-clermontmetropole.eu/apres-guerre/temoigner/amelie-murat
  16. Frère de leur mère, Robert Philippe Alphonse, né à Commercy, Meuse 19 juillet 1852 marié le 25 septembre 1878 à Clermont-Ferrand avec Berthe Jacquin (1850 Saulieu Côte d'Or-1917) fille de Jean-Baptiste Jacquin pharmacien à Clermont-Ferrand. Robert Filz était directeur des facteurs express dans cette ville, a été négociant, commissionnaire en grains à Nantes.
  17. French Women Poets JHU Press, 22 septembre 20078, 1182 p. Pages 906 à 923.
  18. https://atelier.bibliotheques-clermontmetropole.eu/les-fonds/le-fond-amelie-murat
  19. « Entrefilet », Histoires littéraires : revue trimestrielle consacrée à la littérature française des XIX et XXe siècles, , p. 75, article no 15 :
    « Amélie Murat remporte un nouveau concours Femina en 1907 (1er prix de saynète, 1er prix de sonnet, 2e prix de sonnets. Vers à chanter). »
  20. Le Gaulois, 19 janvier 1908, p. 2, Mondanités par Valfleury «  Matinée littéraire des plus réussies donnée par M. Pierre Lafitte en l’honneur de quelques nouveaux poètes féminins… on a applaudi des poésies de Mlles Jeanne Dortzal, Amélie Murat, Hélène Seguin, dites par Mmes Moreno, Suzanne Devoyod et Madeleine Roch de la Comédie française. »
  21. Maurice Pierre Boyé, Portraits et rencontres de la vie littéraire, Paris, A.G. Nizet, , 252 p.
  22. Veillée d'Auvergne.
  23. Le Gaulois,18 juin 1913,p. 2, Mondanités par Valfleury « La matinée poétique donnée par M. et Mme de Pomairols a rassemblé une élite intellectuelle particulièrement élégante et nombreuse. Nous avons entendu dans leurs œuvres une pléiade de poètes toujours apprécié d'un public délicat, citons particulièrement : Mlles Marie-Louise Vignon, Hélène Séguin, Amélie Murat... »
  24. Le Gaulois 11 février 1923 « Le diner de la Critique littéraire au Cercle de la Renaissance sous la présidence de M. Robert de Flers (...) Reconnue dans l'assistance : Amélie Murat. »
  25. Le Gaulois, 18 février 1929 « Samedi eut lieu, chez la vicomtesse Curial, le deuxième des thés littéraires organisés par le Comité des amies de la revue Les Lettres. Dans l'assistance, Mlle Amélie Murat»
  26. S'adressant à Hélène Picard : « Je vous reconnais, je vous retrouve. Nous ne nous sommes vues que quelques lointaines petites fois : au Matin dans le bureau de Colette, puis au hasard de deux ou trois diners littéraires ». Extrait de La Muse Française, 12 janvier 1938,
  27. Dans cette abbaye bénédictine de Gif où Juliette Adam à la fin du siècle dernier vint s'installer avec ses portraits, sa bibliothèque, ses archives et ses souvenirs. « Juliette Adam recevait trois dimanches après-midi, de mai à juillet chaque été. La plupart des invités arrivaient par le train de Limours qui vous descendait à Gif vers 3h30. Il y avait 20 minutes de marche à accomplir. Rien me parut plus curieux ce jour-là que cette route tracée à travers les prairies, habituellement désertes, qu'envahissait alors une longue file de personnages la plupart célèbres et qui, eux-mêmes, e se trouvaient un peu déconcertés dans un tel paysage. » Gallica. Pierre-Maurice Boyé Portraits et rencontres page 26 à 28.
  28. André Foulon des Vaux, poète et romancier.
  29. André Dumas, sous-préfet et poète.
  30. Ernest Prévost, fondateur de La Revue des poètes (1898-1939).
  31. Gandilhon Gens d’Armes critique littéraire et poète français. « Cet auvergnat était l’auvergne incarnée. Il ne cessa toute sa vie de défendre, par ses chroniques et ses conférences, ceux de ses concitoyens qu’il admirait, que ce fut, avec notre chère Amélie Murat, le compositeur Canteloube, le peintre Angeli ou le romancier Henri Pourrat ». Pierre-Maurice Boyé. Portraits et rencontres.
  32. Jacques Nels, Fragments détachés de l'oubli, Ramsay, , 307 p., p. Le docteur Jean Heitz était le plus estimé des médecins de Royat, éminent cardiologue d 'origine alsacienne, qui dirigeait chaque année les cures de Royat où son autorité était incontestée. Collectionneur et bibliophile, esprit cultivé et fin, intelligence bienveillante, tout ce qui touchait l’art le sollicitait. Son fils, Georges Heitz écrivain dirigeait la revue L'Ermitage.
  33. Royat-Chamalières – Inventaire du patrimoine thermal – Route des Villes d’Eaux du Massif Central
  34. La grande guerre des Auvergnats
  35. Jean-Paul Burlurut de la Société des Gens de Lettres et des poètes français). Le Centenaire d'Amélie Murat, généalogie Le Gonfanon no 5, Argha
  36. Pendant plus de trente ans, Jean Ajalbert fait sa cure dans la station thermale de Royat-les-Bains en Auvergne, Wikipedia
  37. Bernard Robert La Fronde, organe libre 2 septembre 1926 dirigée par Marcel Fournot.
  38. Pierre de Nolhac, marié en 1882 à Clermont – où son père né à Riom avait pris sa retraite en 1877 - y eut toujours plus qu’un pied, c’était son point d’attache, jalonné d’évènements familiaux les plus marquants.
  39. Claire Salvy, Pierre de Nolhac (1859-1936), Communac - 43000 Polignac, Éditions du Roure, , 224 p., p. L’intellectuel, toujours vissé à sa table de travail, souffre de diathèse c'est-à-dire de douleurs rhumatismales qu'il va fréquemment soigner chez les Franciscaines de Royat. À chacun de ses séjours en Auvergne, il retrouve là de nombreux amis auvergnats ou non. Maurice Barrès qu’il croise depuis 1906…
  40. Philippe Veitl, L’invention d’une région : les Alpes françaises,, PUG, , 336 p. (lire en ligne), Si, avec Paul Fort (1872-1960), symboliste chez qui domine la mythologie de nature et de la patrie, il [Étienne Clémentel] partagea l'amour des paysans de l'Ile de France, c'est en compagnie de deux amis intimes, Pierre de Nolhac (1859-1936) et Amélie Murat (1885-1940) qu'il cultiva son amour du terroir.
  41. Franck Ferran, Dictionnaire amoureux de Versailles, Plon, , 557 p. (lire en ligne)
  42. Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne. Année 1932.
  43. Jean Antoine Robert Sablon du Corail, 23 mai 1874 Riom- 24 mars 1966 Riom. Marié le 10 juin 1901, Rigny-sur-Arroux avec Marie-Antoinette de Ponnat. Homme de lettres, poète (Annales de l'Académie de Macon dont il était membre associé, revue décembre 1937), son nom est connu des lettrés. Vicomte (revue Gil Blas 06 10 1899), membre de l'Association d'entraide de la Noblesse Française (ANF), chevalier de Malte, collectionneur d'ex-libris à Clermont, fils d'un chercheur généalogiste savant (Archives de la société des collectionneurs d'ex-libris volume 9-10.). De Sablon du Corail, anobli en 1757 pour services militaires ; de Saint-Martial de Conros (Haute-Auvergne) ; de Saint-Nectaire... (Catalogue de la noblesse française : de Louis XVI à la fin du XXe siècle / Régis Valette Paris, Laffont 1989, 409 p. 9). Membre de L’Action Française, collaborateur à L'Auvergne littéraire, à La Nouvelle Revue du Centre, Revue de la Haute-Auvergne…
  44. « Henri de Régnier  m'interrogeait sur mes amis, sur ceux de ses compagnons de jeunesse qu'il savait que je fréquentais, il s'inquiétait d'Amélie Murat, dont l'existence était difficile », Maurice Pierre Boyé, Portraits et rencontres Paris, A.G. Nizet, 1974, 252 p.
  45. « Tel de ses livres ne put être publié que parce qu'elle vendit un pré». Henriette Charasson Revue des deux-mondes 1er-15 juin 1944.
  46. Roman resté inédit. Catalogue du Patrimoine Overnia.
  47. Charles Sabourin (1849-1920), médecin pneumologue a fondé à Durtol le premier sanatorium de France.
  48. Éditions E. Sansot, Paris. In-12°, 160 pp, 49 poésies.
  49. (lire en ligne).
  50. Saint-Félicien en Vivarais. Paris, Maison du livre français.
  51. (lire en ligne).
  52. Pages 115 à 120.
  53. Muguets des bois, Le Gaulois, 13 10 1923.p. 34
  54. L'Alsace française 5 janvier 1924, p. 17 à 20.
  55. Le Gaulois, 20 12 1924 p. 3 et 4 
  56. Nos Enfants jouent au parc, L'Alsace française 09 02 1924 et les trois numéros suivants..
  57. 3 pages sur 2 colonnes de page 1224 à 1227
  58. Amélie Murat, « Vivre sans joie », La Revue politique et littéraire, , n°13 p. 388 et n°14 p. 429 à 431
  59. Le Printemps des malades nous fait pénétrer auprès des jeunes malades de la cote d’azur. Les femmes sont des infirmières-nées, c’est par une dérivation de leur instinct maternel qu’elles savent se pencher avec tant de délicatesse et de pitié compatissante sur la souffrance physique qui se double de tant de détresse morale. C’est la tranche de vie humble et quotidienne exprimée dans un style volontairement dépouillé. Le talent de notre poète qui se magnifie chaque jour semble s’être là complètement renouvelé. Amélie Murat ne nous réserve que de bonnes surprises. Marcel Fromenteau.
  60. Amélie Murat, « Le Dimanche des malades », La Revue politique et littéraire, , p. 476 à 488 (lire en ligne)
  61. Amélie Murat, « Pages auvergnates par Pierre de Nolhac », Nouvelles littéraires,
  62. Amélie Murat, « Silence par Louis Lefebvre », Nouvelles littéraires,
  63. Amélie Murat, « Pharamond par Abel Moreau », Nouvelles littéraires, (lire en ligne)
  64. Amélie Murat, « L’ile du paradis et saint François a quitté le paradis par Abel Moreau », Nouvelles littéraires, (lire en ligne) :
    « Monsieur Abel Moreau, s'adressant aux enfants garde la coquetterie de vouloir rester un excellent écrivain. »
  65. Amélie Murat, « Contes philosophiques par Pierre de Nolhac », Nouvelles littéraires, (lire en ligne)
  66. Amélie Murat (Sixième colonne), « De Minuit à sept heures par Maurice Leblanc », Nouvelles littéraires, , p. 3 (lire en ligne)
  67. L'Auvergne littéraire n°25, 1927.
  68. Amélie Murat, « Au Fort de L'Auvergne par Henri Pourrat », Nouvelles littéraires, (lire en ligne)
  69. Amélie Murat, « Le Pardon des blés, par Marcel Fromenteau », L'Auvergne littéraire et artistique, , p. 56 (lire en ligne)
  70. Amélie Murat, « Les dernières œuvres de Marguerite Perroy », L'Auvergne littéraire et artistique, , N°55 (lire en ligne)
  71. La Muse française Pages 466-467.
  72. Amélie Murat, « Les Contes évangéliques et noëls à travers les âges par Georges Desdevises du Dezert », L'Auvergne littéraire et artistique, , Pages 466-467 (lire en ligne)
  73. Amélie Murat, « Contes évangéliques et noëls à travers les âges par Georges Desdevises du Dezert », L'Auvergne littéraire et artistique, , pages, , p. 161-162. (lire en ligne)
  74. Amélie Murat, « Émilie Arnal et sa poésie », L'Auvergne littéraire et artistique, , N°46
  75. Pages 641 à 651.
  76. La Muse française 15 11 37, n°9.
  77. La Muse française, 15 juin 1938.
  78. Lire en ligne
  79. Les Cahiers d'Occident 2e Année / 2e série - N°8.
  80. Amélie Murat, « Les Poètes blessés », La Revue politique et littéraire, , p. 266 à 274 (lire en ligne)
  81. Pages 3 à 6.
  82. Juin-juillet 1930. N°52. Pages 25-26
  83. L'Auvergne littéraire et artistique, Janv. 1935 n°74 p. 40 à 42.  
  84. Colette journaliste
  85. Les Mille et un matins : 17 janvier 1920 L’Imaginatif - 10 mai 1920 L’Écureuil -  8 juillet 1920 Le Faon blessé -  5 janvier 1921 D’une Rive à l’autre -    30 mars 1921 La Princesse à La Belle Vina -  31 mai 1921 -Conquistador - 18 octobre 1921 La Chèvre « ensauvée -  25 janvier 1922 Le Don difficile -  23 juin 1922 Codette et la poule du voisin - 01 septembre 1922 La Souris -  2 janvier 1923 Fido (annoncé dans la une).
  86. Fondateur Ernest Prévost Directeur Eugène de Ribier, revue Mensuelle publiant des textes en édition originale 16 x 25cm.
  87. Paris Directeur : Henry Lapauze (éditions 1913-1931).
  88. Maison de la bonne Presse, rue Bayard, Paris
  89. La Renaissance: politique, littéraire et artistique, dir. Henry Lapauze Paris, 1913-1931.
  90. L'Auvergne Littéraire et artistique, mensuelle, édité à Clermont-Ferrand 1924-1976 est à l'origine de la Société littéraire et artistique du Puy-de-Dôme et de La Veillée d'Auvergne à Paris dans le VIIe. .  
  91. Revue d'Auvergne, volume 41, page 98,1927.
  92. L’Auvergne littéraire janvier 1931
  93. L’Indépendant des Basses-Pyrénées n°50.
  94. L’éditeur Pierre Laffite, a donné naissance en 1905 à la revue Fémina, réservée aux femmes et consacrant la poésie, à l’instar de La Vie heureuse, créé en 1904 par Hachette. À la fin de la guerre de 1914, le prix Vie heureuse change de nom les deux propriétaires de magazines s'étant associés, le prix devient dans un premier temps le prix Femina-Vie Heureuse (ou Vie Heureuse-Femina), puis à partir de 1922 le prix Femina. Prix Femina
  95. Académie française, Amélie Murat.
  96. Journal des débats politiques et littéraires (Paris) 28 12 1922, p. 4.
  97. Les Nouvelles littéraires, 6 juillet 1935, 1re colonne
  98. Bulletin de la Société des Poètes Français 01 01 1910, p. 10. 
  99. « Notice 19800035/834/95175 ».
  100. Revue Etvdes 01 janvier 1935  p.722.
  101. Jean-Luc Maxence, Anthologie de la poésie mystique contemporaine, Presses de la Renaissance, , 430 p., Page 240
  102. Jean Larnac, « Les Femmes dans la société contemporaine - Henry de Montherlant féministe », Les Nouvelles littéraires, Paris. Dir. Maurice Martin du Gard, 17 octobre 1931, n°470, p. 10 (lire en ligne)
  103. Les Nouvelles littéraires 29 juin 1936.
  104. La Muse francaise, 10 01 1923.
  105. Gérard Walch, Poètes d'hier et d'aujourd'hui - morceaux choisis accompagnes de notices bio et bibliographiques et de nombreux autographes : supplément à l'Anthologie des poètes français contemporains, Paris, Delagrave, , 515 p. (lire sur Wikisource), p. 506 à 511
  106. La Croix, 10 décembre 1930.
  107. Cercle Amélie-Murat, Clermont-Ferrand, 1987
  108. Éditions du Pigeonnier In-18. Broché. 155 pages.
  109. Chamalières Broché : 388 pages

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