Albert Dupont-Willemin

Albert Dupont-Willemin, né le à Genève et décédé le à Londres, est un magistrat et homme politique suisse (Parti socialiste suisse)[1],[2].

Biographie

Albert Dupont-Willemin devient avocat en 1926 après des études de droit à l'Université de Genève[1]. Il est membre du Conseil municipal de la ville de Genève de 1935 à 1939[3]. En 1930, il entre au Grand Conseil, dont il est alors le benjamin. Il en est vice-président de 1935 à 1939. Il termine sa carrière de député en 1957[4],[5]. Durant ses mandats au parlement cantonal genevois, il promeut notamment la démocratisation des études et l'éligibilité des fonctionnaires[6],[7]. Il milite également en faveur du suffrage féminin au côté de son épouse Elena Dupont-Willemin et surtout d'Emma Kammacher[8],[9],[10]. Dès 1970, il est membre, et depuis 1976, président de la Cour de cassation du canton de Genève[1],[11].

Fusillade du 9 novembre 1932 à Genève

En 1932, peu après la fusion des communes de Plainpalais et de Genève (1931)[12], les socialistes genevois protestent contre le projet de l'Union nationale d'organiser une mise en accusation des dirigeants socialistes, Léon Nicole et Jacques Dicker[13]. Avec l'accord des autorités, la réunion de l'Union nationale se tiendra le dans la salle communale de Plainpalais (actuel Théâtre Pitoëff), plutôt qu'au Victoria Hall, où le parti d'extrême droite se réunit d'ordinaire[13],[14].

Le parti socialiste genevois appelle à l'organisation d'une manifestation antifasciste. Le Conseil d'État genevois craignant une émeute demande le soutient de la Confédération. Le 9 novembre 1932 à 21h34, trois sections d'une compagnie d'École de recrues, appelées en renfort de la police genevoise, se sentant acculées devant l'ancien Palais des expositions (Uni Mail), ouvrent le feu sur la foule faisant 13 morts et 70 blessés[15],[13],[16].

La fusillade du 9 novembre 1932 à Genève a un retentissement mondial du fait de la présence de la Société des Nations. La droite suisse tentera d'accréditer la thèse d'un complot révolutionnaire, afin de justifier les tirs. Le Parti socialiste suisse hostile à Léon Nicole refuse de soutenir une grève générale[17].

Deux procès distincts sont organisés pour déterminer les responsabilités des militaires d'une part et celles des émeutiers présumés d'autre part. L'instruction du procès militaire débute dès le lendemain de la fusillade. On recherche des témoins par voie de presse. Un avis est publié dans tous les journaux sauf dans le journal du parti socialiste. 210 témoins volontaires sont convoqués. Le 22 novembre 1932, le tribunal militaire décharge les recrues inexpérimentées, insuffisamment formées à des missions de maintien de l'ordre et leurs officiers qui auraient agi selon le code militaire[16],[18].

Toutefois, le premier lieutenant Raymond Burnat, qui avait exprimé ses réticences devant la tactique aberrante imposée par son supérieur, le colonel Lederrey, déclarera à la Radio télévision suisse que l'un des hommes porteur d'un fusil mitrailleur avait tiré en deux rafales toute sa munition à balle (deux chargeurs), alors qu'il savait qu'il ne fallait tirer qu'un coup. L'individu se serait même justifié le lendemain en déclarant que lorsque l'on a des salopards en face de soi, on leur tape dessus avec ce qu'on a dans les pattes[19],[16].

Les manifestants seront jugés par un tribunal constitué de trois juges fédéraux assistés d'un jury (cour d'assises). À l'époque, en matière pénale, le Tribunal fédéral juge des délits commis à l'encontre de la Confédération et de certaines autres infractions de nature politique (haute trahison, appel à la révolte, actes de violence à l'encontre des autorités fédérales et notamment des crimes et des délits politiques qui sont la cause ou la suite de troubles par lesquels une intervention fédérale armée est occasionnée)[20],[21]. Le 10 novembre 1932, Léon Nicole est arrêté. Albert Dupont-Willemin est brièvement l'avocat de Léon Nicole, avant d'être lui-même arrêté le 7 décembre 1932 et inculpé avec son client et seize manifestants de gauche[17],[22],[23],[24],[16].

Albert Dupont-Willemin et dix autres accusés seront acquittés en 1933[22],[25]. Au cours du procès devant les Assises fédérales qui se tiennent en mai- à la salle centrale de la Madeleine, son beau-père, Jacques Louis Willemin (1863-1941), ancien maire de Plainpalais (1910-1922), député jeune radical au Grand-Conseil (1907-1923) et conseiller national (1911-1917 et 1920-1922) apparaît également comme avocat de la défense[25],[26],[27].

Léon Nicole est condamné à 6 mois de prison pour émeute. Peu après sa libération, il est élu au Conseil d'État à la tête du département de Justice et Police de 1933 à 1936. Le gouvernement, qu'il préside en 1934 et en 1936, sera le premier exécutif cantonal à majorité socialiste en Suisse[28].

Selon la Revue militaire suisse : « Si le 9 novembre ne bénéficie toujours pas d'une reconnaissance officielle, c'est parce qu'il reste un évènement honteux de l'histoire de Genève. Il révèle en effet les travers d'une époque où régnait un climat de guerre civile dans les rues de Genève et également les travers de modes de fonctionnement d'autorités fédérales et cantonales. Le fait que la Ville de Genève ne se soucie guère de perpétuer la mémoire du 9 novembre 1932 semble démontrer que l'image d'une Suisse unie et exempte de tous heurts sociaux ou politiques, cette Suisse que prisaient les historiens de l'après Seconde Guerre mondiale n'est pas complètement révolue, surtout pas à Genève, cette ville qui aime à se présenter comme la "cité internationale de la paix". »[29]

Guerre d'Espagne

Peu après le début de la guerre civile espagnole, le , l'Association des amis de l'Espagne républicaine est fondée à Genève. Il s'agit d'une organisation d'entre-aide antifasciste, dont Albert Dupont-Willemin est le vice-président. Le comité central de l'association compte parmi ses membres : André Oltramare, président, Jeanne Hersch, secrétaire et Raymond Borsa, Trésorier[30].

Elena Dupont-Willemin accompagne dans sa tournée de conférences en Suisse Sophia Blasco, une journaliste espagnole, auteur de Peuple d'Espagne. Journal de guerre de la "Madrecita"[9],[31]. Sophia Blasco donne entre 1936 et 1938 une série de conférences en France et en Suisse. Elle y apparaît en tant qu'invitée de la section locale du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Entre avril et juin 1938, 4 000 personnes assistent à ses conférences et les donations s'élèvent à 80 000 francs français en faveur de la République espagnole[31].

Scission du Parti socialiste à Genève

En 1939, lors de la scission du Parti socialiste à Genève, en raison de la mésentente concernant le Pacte germano-soviétique, Albert Dupont-Willemin quitte le Parti socialiste genevois de Léon Nicole pour fonder avec André Oltramare le Parti socialiste de Genève, affilié au Parti socialiste suisse qui réprouve le traité de non-agression entre le Troisième Reich et l'Union des républiques socialistes soviétiques. En conséquence, Albert Dupont-Willemin renonce à ses mandats au Conseil municipal de la ville de Genève et au Grand Conseil où il sera remplacé par Charles Morier du Parti socialiste genevois[32],[22],[33],[34],[35],[36].

Le Parti socialiste genevois de Léon Nicole exclu du Parti socialiste suisse s'affilie à la Fédération socialiste suisse qui sera dissoute par le Conseil fédéral en 1941. À la suite de l'interdiction de son parti, Léon Nicole créera en 1943 le Parti Ouvrier qui deviendra en 1944, la section genevoise du Parti du Travail qu'il quittera en 1952[15].

Albert Dupont-Willemin est réélu au Grand Conseil en 1942 et deviendra président du parti issu de l'aile sociale-démocrate du Parti socialiste genevois, le Parti socialiste de Genève qui reprend en 1941 le nom de Parti socialiste genevois[5],[37],[15].

Étude d'avocat

Albert Dupont-Willemin remplace Jacques Louis Willemin comme consul honoraire du Guatemala à Genève avec juridiction sur les cantons de Fribourg, Vaud, Valais, Neuchâtel et Genève[38],[39]. Albert Dupont-Willemin reprend, en effet, l'étude d'avocat que son beau-père avait fondée en 1890[40],[27]. De 1957 à 1958, il est Bâtonnier de l'Ordre des avocats de Genève[41],[42].

Aux côtés de Raymond Nicolet et René Floriot, il défend Pierre Jaccoud, dont il plaide l'acquittement[43],[44],[45],[46]. En 1963, lorsque Pierre Jaccoud dépose une demande de libération conditionnelle, il se récuse conformément aux usages de la magistrature au sein de la Commission de libération conditionnelle qui doit examiner la requête[47].

En 1948, Albert Dupont-Willemin est désigné comme conseiller juridique de la Fédération des Institutions internationales à Genève. Il s'agit d'une fédération d'institutions semi-officielles et privées qui compte 34 membres. La réunion de cette fédération à Genève revêt alors une grande importance en raison du choix récent de Genève comme centre de l'Organisation des Nations unies pour le continent européen[48].

Conseils d'administration et associations

Albert Dupont-Willemin est membre du conseil d'administration et du conseil de direction des Services Industriels de Genève, dont il deviendra vice-président, ainsi qu'administrateur de la Société anonyme Énergie Ouest Suisse (EOS)[49].

Il est membre (1938), puis vice-président (1973) du conseil d'administration de la Comédie de Genève, fondée sur le territoire de l'ancienne commune de Plainpalais. Créée en 1800, la Commune de Plainpalais comprenait les hameaux de la Coulouvrenière, de Champel, de Florissant, de la Queue d'Arve, des Philosophes et du Mail. Le Boulevard des Philosophes, où s'installe la Comédie en 1913, est situé à l'emplacement du hameau des Philosophes. Fondé par Ernest Fournier avec le soutien de l'Union pour l'Art social, le Théâtre de la Comédie reste en mains privées jusqu'à sa faillite et son rachat par la Ville de Genève en 1947. À la suite d'un important renflouement financier par la Ville et l'État de Genève en 1979, un organe de surveillance administrative est mis en place, la Fondation d'art dramatique (FAD), qui supervise aussi le Nouveau Théâtre de Poche ; dès la saison 1979/1980, le nom du lieu est officiellement Comédie de Genève. La Comédie de Genève quitte le Boulevard des Philosophes pour le quartier des Eaux-Vives, où est construit un nouveau bâtiment, dont l'inauguration, prévue en septembre 2020, doit être reportée en raison de la pandémie de Covid-19[1],[50],[51],[52],[53],[54].

En 1957, il est membre fondateur du Groupement en faveur des musées, une association qui se propose de soutenir les autorités cantonales et municipales dans leur effort en faveur des musées, archives et bibliothèques, en réunissant en un seul mouvement les compétences et les bonnes volontés de tous ceux qui ont à cœur le développement du patrimoine culturel genevois[55].

Il appartient à la Société suisse des Américanistes[56].

Il est vice-président de l'Association Genève-Plage[1].

Famille

Albert Dupont(-Willemin) épouse Elena Willemin. À la suite de l'acquittement d'Albert Dupont lors du procès devant les Assises fédérales, ils obtiennent l'autorisation de changer de nom en accolant leurs deux noms conformément à la tradition espagnole. En effet, Elena Willemin est la fille de Jacques Louis Willemin et d'Elena Ibáñez de Ibero. Cette dernière est la fille de Carlos Ibáñez e Ibáñez de Ibero, 1er marquis de Mulhacén. Elena Ibáñez de Ibero est la demi-sœur de Carlos Ibáñez de Ibero Grandchamp[57],[27],[58],[59],[60],[Note 1].

Notes et références

Notes

  1. Le général Carlos Ibáñez e Ibáñez de Ibero (1825-1891) est connu en Espagne pour être le premier directeur de l'Institut géographique et statistique espagnol. Dès 1853, Carlos Ibáñez e Ibáñez de Ibero collabore avec la France au prolongement de la Méridienne de France jusqu'en Algérie, en étendant la triangulation géodésique française en Espagne, puis en dirigeant avec le général François Perrier la jonction des triangulations géodésiques espagnole et algérienne par-dessus la Méditerranée en 1879. A l'instar de Ferdinand Rudolph Hassler pour le relevé côtier des États-Unis, l'Espagne fait œuvre de précurseur en Europe, en adoptant le mètre (plutôt que la Toise du Pérou) comme étalon géodésique, et contribue, par son adhésion à la Mitteleuropaïsche Gradmessung en 1866, à l'adoption par cette dernière l'année suivante d'une résolution visant à la création du Bureau international des poids et mesures. Président du comité permanent de la commission internationale du mètre depuis 1872 et de la commission permanente de la Europaïsche Gradmessung depuis 1874, Carlos Ibáñez e Ibáñez de Ibero devient le premier président du Comité international des poids et mesures après l'entrée en vigueur de la Convention du Mètre de 1875.

Références

  1. « Me Albert Dupont-Willemin », Journal de Genève, , p. 21 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Pouvoir judiciaire », sur justice.geneve.ch (consulté le ).
  3. « MEMORIAL DES SÉANCES DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA VILLE DE GENÈVE », sur http://www.ville-geneve.ch/, (consulté le ).
  4. « Grand Conseil de Genève - Députés », sur ge.ch (consulté le ).
  5. « Base de données sur les Élites suisses au XXe siècle », sur www2.unil.ch (consulté le )
  6. Charles Magnin, « Le Grand Conseil genevois et l’accès aux études des enfants des classes populaires 1885-1961 », Schweizerische Zeitschrift für Bildungswissenschaften, vol. 23, no 1, (ISSN 0252-9955 et 1424-3946, lire en ligne, consulté le ).
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  8. Ch., « A Genève, 17 000 hommes ont refusé le droit de vote à 36 000 femmes qui l’avaient demandé », Gazette de Lausanne, (consulté le ), p. 3.
  9. « La Sentinelle 18. Juli 1962 — e-newspaperarchives.ch », sur www.e-newspaperarchives.ch (consulté le )
  10. « La Sentinelle 25. Februar 1966 — e-newspaperarchives.ch », sur www.e-newspaperarchives.ch (consulté le )
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  12. Dominique Zumkeller, « Plainpalais », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
  13. « Genève, 9 novembre 1932: la fusillade de Plainpalais - Notre Histoire », sur notrehistoire.ch (consulté le )
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