Act Up-Paris

Act Up-Paris (AUP) est une association militante de lutte contre le sida, issue de la communauté homosexuelle, créée le [1] par Didier Lestrade, Pascal Loubet et Luc Coulavin, suivant le modèle américain, né deux ans plus tôt. Ce modèle a essaimé essentiellement dans le monde occidental (New York[2], Philadelphie[3], Bâle[4],[5] , etc., en France : Paris et Toulouse[6]), chaque association bénéficiant d'une totale autonomie, et se caractérise par un certain nombre de techniques activistes relatives tant à la visibilité de la lutte engagée qu'au mode de fonctionnement interne du collectif (prise de décision au consensus par exemple[7]).

Pour les articles homonymes, voir Act Up et AUP.

Act Up-Paris
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Lutte contre le VIH/sida
Zone d’influence France, internationale
Fondation
Fondation
(32 ans, 3 mois et 6 jours)
Fondateur Didier Lestrade, Pascal Loubet et Luc Coulavin
Identité
Siège 8 rue des Dunes (19e arrondissement de Paris)
Personnages clés Cleews Vellay, Philippe Mangeot, Christophe Martet, Emmanuelle Cosse, Jérôme Martin, Emmanuel Château, Victoire Patouillard
Président Antoine Chassagnoux
Secrétaire général Pierre Dauphin
Trésoriers Julien Bruneau et Bernard Oïffer
Site web actupparis.org

Origines et objectifs

Les objectifs d'Act Up consistent :

Act Up est en outre un groupe avec une forte identité collective « homosexuel-séropositif », mais ouverte à des identités multiples[10]. Ses militants viennent de toutes les catégories de la population qui sont touchées par l'épidémie[11], ce qui fait de ce groupe un mouvement politique que l'on peut vraiment désigner comme queer dans la mesure où il se définit seulement par son caractère oppositionnel[12]:

« Au-delà de ce qui fait la colère d'Act Up, il y a toujours eu aussi une dénonciation de la norme, de ce qui devrait décider de ce qui est bien, de ce qui est mal, de si nos vies sont correctes ou pas. »

 Emmanuelle Cosse, présidente d'Act Up de 1999 à 2001, témoignage pour Yagg de 2009

La maladie à des croisées multiples[pas clair]

« L’idée que la communauté est formée de minorités plus ou moins majoritaires occulte une certaine hiérarchie des douleurs vécues par le plus grand nombre. Ma génération affrontait le problème en changeant d’échelle et en adoptant une attitude plus pragmatique. Nous nous attaquions d’abord aux problèmes qui touchaient le maximum de personnes. Les réussites politiques servent de moteur pour résoudre les problèmes des petites minorités. De nos jours, c’est l’inverse qui se passe. La personne qui crie dans le Berry écrase toutes les autres parce que nous sommes dans une hiérarchie de la victime ! »

 Didier Lestrade, cofondateur d'Act Up, entretien de 2008

La lutte contre le sida lie pour Act Up-Paris la résistance gay et la politique sexuelle à une mobilisation sociale autour de questions multiples telles que celles de la « race », du genre (pour l'égalité des droits des personnes LGBT), de la pauvreté, de la prison, de la toxicomanie, de la phobie du sexe, des représentations journalistiques, de la réforme du système de santé, des lois sur l'immigration, de la recherche médicale, du pouvoir et de la responsabilité des experts ou/et de l'industrie pharmaceutique[13].

Priorités et axes stratégiques de l'association

Entre 1989 et 1996, Act Up-Paris travaille essentiellement dans l'urgence, pour le développement et la mise sur le marché de traitements contre le VIH en France, ainsi que sur la prévention et les droits des minorités.

Après l'arrivée des premières trithérapies, l'association doit adapter son travail aux nouveaux enjeux que cette arrivée permet désormais : si les traitements sont désormais disponibles en France, l'accès aux soins n'est pas équitable et effectif partout. Quant à la prévention, les minorités continuent à faire les frais du peu de campagnes ciblées, notamment pour les migrants, les prisonniers, les travailleuses du sexe, les usagers de drogue, etc. Le travail autour des enjeux de prévention s'intensifie.

Act Up-Paris est également très visible en réaction aux manifestations contre le PACS ou contre les droits des personnes LGBT[14],[15],[16],[17],[18],[19]. En 1999, Act Up menace publiquement d'« outing » un député de droite ouvertement hostile au PACS[20]. Dans les années 2000, l'association continue de militer pour le mariage pour tous, ce qui conduira en 2006, le Parti socialiste à s'engager, par l'intermédiaire de François Hollande, pour la première fois, et publiquement, en faveur du mariage pour tous et du droit des personnes trans[21].

En 2010, Act Up est très actif sur la question de la mise en place de salles de consommation à moindre risque pour les usagers de drogues, aux côtés des associations d'usagers[22],[23],[24].

De plus, dans le monde, la vie de millions de personnes infectées par le VIH est menacée par le prix des traitements et l'absence de médicaments génériques. Cette question reste d'ailleurs une priorité de l'association pendant de nombreuses années, portée notamment par Marie De Cenival[25], Gaëlle Krikorian[26], puis Pauline Londeix[27]. Khalil Elouardighi[28], alors coordinateur de la commission internationale d'Act Up-Paris est nommé administrateur d'UNITAID en 2006[29].

Techniques activistes

Visibilité

Act Up à Paris, .

Act Up-Paris fonctionne essentiellement en opérant la mise en scène d'événements soigneusement choisis et en travaillant soigneusement à la construction de symboles et à leur communication : le triangle rose[30], la pose d'un préservatif géant sur l'obélisque de la Concorde[31], le patchwork à la mémoire de Cleews Vellay[32], etc. Ses théâtralisations font partie d'un processus continu visant à forger dans l'action une « identité gay » tout en contestant la façon dont celle-ci avait été élaborée pour les gays à un moment où les stigmates de la maladie étaient liés à ceux d'une sexualité déviante[33] :

« La vitalité d'Act Up est aussi là, c'est-à-dire qu'on n'était pas dans le drame permanent, au contraire. C'était peut-être ça qui était le plus terrifiant, la colère ce n'est pas ça le plus terrifiant, mais la capacité d'Act Up à faire en même temps la fête, la Gay Pride, ça terrifiait les gens. Non pas la colère en soi, mais cette colère, ce mélange de joie et d'hystérie, ça peut être effrayant, c'est ce qui fait le plus peur aux gens. Qu'on puisse faire des blagues sur le sida par exemple. C'est quelque chose qui en dehors d'Act Up est très difficile à se réapproprier. »

 Victoire Patouillard[34]

Une « énergie organique »

Ses interpellations consistent en des coups d'éclat, qu'ils appellent « zaps »[35], pour dénoncer ce que l'association juge comme une injustice. On y trouve des motifs récurrents, comme l'utilisation de faux sang, qui symbolise pour Act Up la dénonciation de la responsabilité d'une organisation ou de la personnalité « zapée », selon ses termes, dans la mort des malades ou de minorités victimes de discrimination. Act Up utilise aussi le « die-in » (en s'allongeant par terre) pour figurer les morts du sida.

« Nous, femmes et hommes, militants, séropositifs, séronégatifs, hétéro, homo, bi, trans, nous nous sommes engagés au sein d’Act Up-Paris depuis de nombreuses années ; c’est avec notre corps que nous militons. Nos corps abîmés, pour certains, corps blessés, nos corps mis en avant dans l’action publique, nos corps rassemblés par les manifestations, les rassemblements, et toutes nos réunions ; c’est à travers nos corps et l’image de celui-ci mis en scène, que réside notre force. Nos corps qui nous échappent parfois, de malades en survie précaire jusqu’en 1995, nous sommes devenus des survivants marqués par les effets secondaires des traitements. Dans cette société de la performance, nous tenons tête grâce à de multiples artifices, des parades que nous mettons en place car nous n’abdiquerons jamais. C’est parce que le sida affecte notre corps et celui de nos amis que nous sommes entrés à Act Up et que nous y militons ; c’est en mettant en jeu notre corps que nous avons inventé et produisons une autre politique de lutte contre le sida[36]. »

Controverses

Son mode d'expression, le recours à l'illégalité et à la désobéissance civile[37], fait régulièrement l'objet de controverses, notamment lors du Sidaction 1996 où son président Christophe Martet apostropha frontalement le ministre de la Culture Philippe Douste-Blazy pour s'opposer aux expulsions de malades étrangers, traitant la France de « pays de merde » ; mais aussi le lors d'une action suivie d'une vive altercation, quand ses militants investissent la cathédrale Notre-Dame de Paris pour célébrer un simulacre de mariage homosexuel, après la messe du dimanche matin ; ou en 2005, la campagne d'affiches dont Nicolas Sarkozy a été la cible. Act Up-Paris a par ailleurs été mise en cause pour avoir dégradé la façade de l'Élysée le .

Act Up-Paris a menacé en 1999 d'outer un député, homosexuel et présent à la manifestation anti-Pacs du où ont été entendus des slogans homophobes, mais ne l'a pas fait[38].

Après l'incident de Notre-Dame de Paris en 2005, vécu comme une provocation de plus, 115 députés ont adressé une tribune au Premier ministre, Dominique de Villepin, pour interdire le versement de subventions à des associations troublant ostensiblement l'ordre public[réf. nécessaire].

Début , Act Up-Paris jette du faux sang sur la façade abritant les locaux de la Fondation Jérôme-Lejeune, employeur de la présidente de La Manif pour tous (LMPT), fondation engagée dans la recherche sur la trisomie 21, opposée à l'avortement[39]. La Fondation Lejeune et LMPT annoncent leur intention de porter plainte contre Act Up-Paris pour « dégradations de biens »[40] et « injures publiques »[41]. Act Up-Paris sera relaxée[42],[43]. Les Hommen réagissent deux jours plus tard en collant des affiches et éclaboussant de liquide rose les locaux d'Act Up-Paris[44] ce qui provoque une réaction amusée de l'association[45].

En 2018, Act Up lance une campagne contre la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, dénonçant la suppression de l'aide aux transports pour les étrangers en situation irrégulière bénéficiaires de l'Aide médicale d'État, via des affiches avec la mention « avis de recherche » et le mot-dièse « #pecressedelinquante ». En conséquence, Valérie Pécresse porte plainte en diffamation contre l'association. Il s'ensuit un conflit larvé : en 2019 Act Up n'est ainsi pas invité aux Solidays. Une polémique naît également la même année sur la prise en charge par le contribuable des frais judiciaires après un vote sur la « protection fonctionnelle » pour Valérie Pécresse. Le 21 mai 2021, la justice déboute Valérie Pécresse de la plainte en diffamation[46]. Le 24 juin 2021, l’association annonce que Valérie Pécresse fait appel de ce jugement[47].

Scission et création de l'association « Les ActupienNEs »

Le [48], l'équipe dirigeante d'Act Up-Paris démissionne, déplorant que la « vague de nouvelles arrivées » depuis le succès du film 120 battements par minute, avec notamment des « jeunes militants déjà politisés et expérimentés dans d’autres luttes, notamment antiracistes » (en particulier issus des Indigènes de la République[49]) « détournent et exploitent l’outil d’Act Up, en se servant de son historique, pour mettre en avant d’autres luttes », estimant que le travail d’expertise est « relégué au dernier plan » au profit « du commentaire permanent de la critique spectacle ».

Les nouveaux dénoncent la « complaisance institutionnelle » de l’équipe sortante, veulent renouer avec des méthodes d’actions publiques spécifiques d’Act-Up (méthodes que les sortants jugent dépassées[50]), revendiquent la dimension politique de leur action et insistent sur la nécessité de la « convergence des luttes »[51].

Les membres de la désormais ex-équipe dirigeante se disent « écœurés au point de démissionner » par les « insultes » et les « dépréciations gratuites »[48] et créent une nouvelle association « Les ActupienNEs » déclarée à la préfecture de Police dès le [52],[53] après avoir élu son bureau le ,[54]. L'association « a pour but d'informer, d'éduquer, d'accompagner, de soutenir et de défendre les droits des personnes atteintes, vivant avec l'infection du VIH/Sida, les virus des hépatites, les pathologies associées et les infections sexuellement transmissibles et de représenter les malades et les usagers du système de santé et médico-social »[55]. Dans la plateforme de revendications publié à sa création, la nouvelle association acte la rupture avec le projet associatif porté par Act Up-Paris, estimant que les besoins militants ont changé, et s'assigne un rôle de « garde-fous des autorités »[56]. Cette nouvelle association se manifeste notamment pendant les Gay Games 2018[57]. Rémy Hamai admettra plus tard avoir menti quant à la présence de membres des Indigènes de la République dans l'association[58].

Act-up réagit le en étendant à la Polynésie française la marque « ACT UP PARIS » qu'elle avait déposée en métropole auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi)[59], puis poursuit en justice l'association les ActupienNEs pour « atteinte à la dénomination de marque », « parasitisme de marque », et « concurrence déloyale », demandant 350 000  de dédommagements. Une première audience de procédure aura lieu le [60].

Budget

Le budget 2009 indique que l’association recevait 302 354 euros des ministères, 45 000 euros de la région Île-de-France, 11 088 euros du Cnasea, 131 500 euros de laboratoires pharmaceutiques, 100 000 euros de la Fondation Pierre Bergé. Parmi les dons privés, on note encore Agnès b.

Comme toutes les autres associations de malades, Act Up-Paris a été confronté à une baisse du nombre de ses militants dans la deuxième moitié des années 1990 avec l'arrivée des trithérapies. En 2009, les comptes de l’association mentionnaient « environ 127 adhérents » et « 5 salariés ».

À cause de la baisse des subventions et des grands donateurs, le déficit de l'association oblige à placer Act Up-Paris à l'été 2014 en redressement judiciaire[61]. Le TGI de Paris décide de la poursuite de l'activité de l'association, après l'audience du , avec un plan de remboursement des créances sur plusieurs années.

Liste d'actions

  • 1989
    • Six mois après sa fondation, Act Up-Paris accroche une banderole sur les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour dénoncer l'attitude de l'Église catholique.
  • 1990
    • Zap du Service d'information et de documentation (Matignon) contre la censure exercée sur la campagne de prévention de l'AFLS (Agence française de lutte contre le sida).
  • 1991
  • 1992
    • Début des actions contre l'expulsion des étrangers malades.
    • Deux ans de picketing au ministère de la Santé. Le ministre chargé de la Santé Bruno Durieux s'oppose publiquement au dépistage obligatoire.
    • Première Journée du désespoir[62].
    • Actions au ministère de l'Éducation nationale pour la prévention dans les lycées, ayant pour résultat la diffusion d'une circulaire par le ministre Jack Lang.
    • Manifestation contre la fermeture des « services sida » à l'HIUP (hôpital international de l'université de Paris). Le maintien en est assuré par le président de la MFP (Mutualité fonction publique).
    • Zaps contre le laboratoire Roche, qui refuse de diffuser les résultats des essais de son anti-protéase.
  • 1993
    • Zap du laboratoire d'Artois, qui pratiquait le poolage[63] du sang des tests de dépistage. Fermeture immédiate après l'inspection de la DDASS. En , cinq autres laboratoires seront fermés. Dernier décret signé par Pierre Bérégovoy.
    • Obtention du remboursement à 100 % pour les séropositifs, à la suite des actions et du lobby d'Act Up.
    • Première manifestation sur la toxicomanie en France.
    • 1er décembre : encapotage de l'obélisque de la Concorde[64].
  • 1994
    • Parution du livre d'Act Up, Le Sida. Combien de divisions ? aux Éditions Dagorno.
    • Zap à l'OMS (Genève) pour la participation des associations de malades au sommet des chefs de gouvernement.
    • Diffusion du spot de prévention d'Act Up à la télévision.
  • 1995
    • Lancement des Répi (Réunions publiques d'information)[65].
    • Zaps des assureurs (UAP, GAN…) discriminant les séropositifs.
    • Zaps et lobby à l'encontre du laboratoire Glaxo contre les restrictions d'accès à l'antirétroviral 3TC.
  • 1996
    • Mise à disposition du Saquinavir, accélération de l'octroi compassionnel, dans le cadre du TRT 5.
    • Après un an de lobby auprès du ministère de la Santé, du laboratoire Gilead Sciences, de l'agence du médicament, obtention de l'octroi compassionnel du Cidofovir pour les rétinites à CMV.
    • Occupation de l'usine Abbott parallèlement à un lobby auprès du Comité consultatif national d'éthique, contre la mise en place d'un tirage au sort et pour l'élargissement de l'accès compassionnel à l'antiprotéase Ritonavir.
    • Succès d'un lobbying parallèle envers le laboratoire Merck : le 1er avril débutent les octrois compassionnels du Ritonavir et de l'Indinavir, deux inhibiteurs de protéase, constituants majeurs des trithérapies.
    • Intervention auprès des DDASS pour la mise à disposition urgente des fonds nécessaires pour l'achat des médicaments et des outils de détection de charge virale.
    • Action réussie contre l'expulsion de Marie-Louise avec Sol En Si.
  • 1997
    • Act Up empêche les ruptures de traitements provoqués par le transfert de budget sur la Sécurité sociale.
    • À la suite d'un lobby parlementaire, adoption d'un amendement à la Loi Debré, rendant inexpulsable les étrangers atteints d'une maladie grave.
    • Act Up dénonce la manipulation des chiffres de mortalité par le secrétaire d'État à la Santé Hervé Gaymard.
    • Lancement des publications d'Act Up : Information=Pouvoir et Protocoles.
    • Act Up obtient la mise à disposition d'un traitement prophylactique d'urgence pour tous (lettre du secrétaire d'État à la Santé Bernard Kouchner en août) après avoir demandé à ce que les dispositions de la note no 666[66] s'étendent à toutes les situations d'exposition au VIH.
    • Juillet : premier picketing hebdomadaire devant la préfecture de police de Paris, contre la poursuite des expulsions des étrangers. 300 personnes s'y rassemblent chaque semaine, jusqu'au vote définitif de la loi Chevènement[67].
    • Octobre : Act Up dénonce le centre de rétention clandestin du commissariat de Melun.
  • 1998
    • « Appel des 111 » à l'initiative d'Act Up pour dénoncer l'article L.630 du Code de la Santé publique qui empêche tout débat sur les drogues ; manifestation du Collectif pour l'abrogation de la loi de 1970.
    • Juin-juillet : zaps de la Banque mondiale, bailleur de fond pour le FSTI (Fonds de Solidarité Thérapeutique Internationale), des laboratoires Merck (sur son refus de concéder des réductions de prix des traitements antirétroviraux) et Schering-Plough (sur son attitude par rapport au Subutex), et de Bernard Kouchner sur la censure de la campagne de prévention de l'été 98, lors de la conférence de Genève sur le Sida.
    • Octobre : l'absentéisme des députés de gauche fait rejeter la loi sur le PaCS (adopté finalement un an plus tard). Picketing devant le siège du PS et manifestation improvisée à travers Paris.
  • 2000
  • 2001
    • En mars, partie civile dans le procès en première instance à Créteil contre des collaborateurs de Mirko Beljanski.
    • Présence à Gênes à l'occasion du G8 : Act Up dénonce l'attitude des pays riches qui refusent de contribuer financièrement à l'accès aux traitements des malades des pays en développement et de soutenir la production de génériques[68].
  • 2002
    • Dès le , l'association réagit à l'arrivée de Le Pen au second tour et participe à toutes les manifestations.
    • Durant le second quinquennat Chirac, Act Up se mobilise contre les lois sécuritaires mises en place par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, contre les réformes de démantèlement du système de soins, et contre la chasse aux étrangers en situation irrégulière.
    • En mai, partie civile dans le procès en appel à Paris contre des collaborateurs de Mirko Beljanski.
  • 2003
    • À l'occasion du sommet du G8, Act Up mène plusieurs actions.
    • D'autres ont pour cible des établissements organisant des soirées bareback.
    • Act Up poursuit son travail sur l'accès aux soins pour les pays du Sud.
    • Zap des locaux des éditions Blanche, à l'occasion de la sortie du livre Serial Fucker d'Érik Rémès, action pour laquelle Act Up sera d'ailleurs condamné en 2007[69].
  • 2004
    • Act Up dénonce la réforme de l'Assurance maladie.
    • Act Up se porte partie civile dans le procès de Christian Vanneste, député UMP, pour ses propos considérés comme homophobes[70].
    • Zap de l'Élysée pour exiger que les étrangers en situation irrégulière bénéficient de la CMU, et que la France tienne ses engagements et finance le Fonds mondial.
    • Participation à la conférence internationale sur le sida à Bangkok organisée par l'IAS, et manifestations de soutien aux activistes thaïlandais.
  • 2005
    • Act Up-Paris milite pour la mise en place d'une taxe sur les billets d'avion dont l'argent servirait à la lutte contre le sida. Le , Jacques Chirac annonce son lancement[71]. Par un décret d'application, les fonds levés vont à UNITAID, organisation créée à cette occasion. D'autres pays se joignent à l'initiative de la France : le Royaume-Uni, le Chili, la Norvège et le Brésil.
    • Février : alors que l'Inde doit appliquer les accords de l'OMC sur la propriété intellectuelle dont elle est devenue membre en 1995, des actions sont menées pour sauver les génériques indiens[72].
    • Premier May Day organisé à Paris.
    •  : première Journée mondiale de lutte contre l'homophobie.
    • Juin : mariage symbolique de deux femmes dans la cathédrale Notre-Dame de Paris pour revendiquer le droit au mariage civil pour deux personnes homosexuelles, ainsi que les droits qui en découlent, dont le droit à l'adoption[73]. Act Up est accusé d'avoir porté des coups sur le recteur de Notre-Dame, alors que les militants disent l'inverse, notamment Jérôme Martin, président d'Act Up, qui mariait symboliquement les deux femmes[74],[75],[76].
    • : zap de la psychiatre Colette Chiland. Dans la préface de la réédition de « Changer de sexe », où elle décrit le zap, Chiland conclura « les patients ne nous facilitent pas toujours la tâche[77]. »
    • Décembre : ouverture du procès qui oppose notamment Act Up-Paris au député de l'UMP Christian Vanneste, pour ses propos homophobes[78]. Act Up-Paris s'est constitué partie civile aux côtés de SOS homophobie et du Syndicat national des entreprises gaies (SNEG).
    • Décembre : campagne d'affichage contre Nicolas Sarkozy « pour dénoncer un discours raciste et une politique meurtrière »[79].
  • 2006
    • Février : Occupation des locaux du Parti socialiste sur la question du droit des LGBT et pour dénoncer l'absence de positionnement du PS sur ces questions.
    • Mars : François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, reçoit Act Up-Paris sur les questions LGBT. À la suite de cet entretien il déclare à Têtu qu'il soutient l'ensemble des revendications de l'association sur le mariage pour tous et les questions trans[21],[80].
    • Septembre : manifestation contre le changement de nom de la place du Parvis-Notre-Dame en « parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II »[81].
    • Nomination d’un membre d’Act Up pour représenter les associations de malades au conseil d’administration d’Unitaid[82].
    • Mise en route du dossier Prévention-Pornographie[83].
  • 2007
    • Pendant la campagne présidentielle 2007, campagne d'affichage contre le candidat Nicolas Sarkozy, présentant sa photo entourée d'une tête de mort et du slogan : « 2007-2012 - Nous n'y survivrons pas - Vous non plus ».
    • Avril : Zap de la firme pharmaceutique Abbott à la 4e Conférence francophone sur le sida pour dénoncer l'embargo d'Abbott contre la Thaïlande qui souhaite utiliser les flexibilités des accords ADPIC pour émettre une licence obligatoire sur le Lopinavir/Ritonavir (Kalétra) et ainsi le produire ou l'importer sous forme générique.
    • Abbott poursuit Act Up-Paris en justice[84], puis retire finalement sa plainte[85].
  • 2008
    • Le , les militantes d’Act Up-Paris ont élu Marjolaine Degremont et Rachel Easterman-Ulmann coprésidentes[86].
    • En juillet, plusieurs membres d'Act Up-Paris se rendent à Mexico pour la conférence internationale sur le sida organisée par l'International AIDS Society (IAS). Act Up dénonce l'absence du gouvernement français à cette campagne à travers la campagne « Miss Missing »[87],[88],[89],[90].
    • Octobre : Act Up-Paris lance une campagne internationale contre la politique du laboratoire Roche en Corée du Sud, autour de l'inhibiteur de fusion T20[91] A la suite de cette campagne, le laboratoire Roche donne accès aux personnes ayant besoin de ce traitement dans le pays[92],[93],[94],[95].
  • 2009
    • Mars : Die-in devant la cathédrale Notre-Dame de Paris en réaction aux propos du pape lors de son voyage en Afrique[96],[97],[98],[99],[100],[101],[102],[103].
    • Avril : pour la première fois, un homme et une femme, Safia Soltani et Stéphane Vambre président conjointement l'association[104],[105],[106],[107].
    • Mai : Act Up-Paris lance la campagne « Remind the gap » appelant au financement du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Selon les experts, il manque alors 5 milliards de dollars au Fonds Mondial pour financer la riposte au VIH dans les pays en développement[108],[109].
    • Juillet : à la Conférence de l'International AIDS Society (IAS), au Cap, Act Up participe aux manifestations des activistes anti-sida et organise des actions. La campagne « Remind the gap » reçoit alors le soutien de plus de 500 scientifiques présents à la conférence, dont la prix Nobel de médecine, Françoise Barré-Sinoussi[110],[111].
    • Septembre : une représentante d'Act Up-Paris est reçue à l'Élysée par Nicolas Sarkozy[112],[113].A la suite de la réunion, Act Up-Paris, qui avait anticipé que rien de constructif ne sortirait de cet entretien, manifeste devant l'Élysée. Les militants, dont la représentante reçue plus tôt par le président de la République, finissent au commissariat[114],[115].
    • Novembre : Preuve d'une collaboration importante avec scientifiques et chercheurs et Act Up-Paris, une interview croisée entre Françoise Barré-Sinoussi et Pauline Londeix, alors responsable des questions internationales à Act Up, est publiée dans Libération dans une double-page sur la question de la contribution française à la lutte contre le sida[116].
  • 2010
    • À partir de mars et jusqu'en 2012, Act Up-Paris lance une grande campagne de lobbying et de sensibilisation sur la question de l'accès aux médicaments génériques, menacé par plusieurs accords internationaux, dont ACTA, et l'accord de libre-échange Inde/Union Européenne[117],[118],[119],[120],[27],[121],[122].
    • Act Up-Paris livre une campagne internationale contre l'accord sur la contrefaçon ACTA qui menace l'accès aux médicaments génériques[117],[123],[124],[125],[126],[127],[27],[128]. Act Up est reçu plusieurs fois au ministère de l'Industrie et des finances mais les interlocuteurs nient les potentiels impacts négatifs de l'ACTA. Deux fonctionnaires de Bercy portent plainte contre X pour diffamation à la suite d'un communiqué d'Act Up-Paris[129], mais l'association est relaxée en 2014[130].
    • Avril : Act Up mène également en lien avec les activistes indiens, une campagne contre l'accord de libre-échange Union Européenne/Inde. L'Inde étant considérée comme la « pharmacie des pays en développement »[131],[132],[133].
    • Juin-Juillet : Act Up-Paris mène une campagne contre le laboratoire pharmaceutique Bristol Myers Squibb qui a réduit sa production d'une molécule contre le VIH pédiatrique et qui a conduit à des ruptures de stock, menaçants des milliers d'enfants dans les pays en développement[134],[135],[136],[137].
    • Juillet : Act Up-Paris participe à la conférence internationale sur le sida à Vienne organisée par l'IAS[117].
    • Octobre : Manifestation pour le financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et pour l'accès aux traitements[138].
  • 2011
    • Avril : collaboration avec l'association APN+ autour de la question de l'accès aux traitements de l'hépatite C, désormais la première cause de mortalité chez les personnes séropositives au VIH. La piste d'une licence obligatoire sur le Peg-Interferon au Viêt Nam est explorée[139].
    • Mai : projection du documentaire Illegal Love en avant-première.
    • Juin : Act Up prend position à l'occasion de l'assemblée générale de l'Nations-Unies. La déclaration finale stipule notamment « que toutes les barrières de propriété intellectuelle qui sont des freins à l'accès aux médicaments doivent être levées pour garantir l'accès aux traitements du VIH à travers le monde »[140],[141],[142],[143].
    • Juillet : Act Up-Paris manifeste devant le domicile du commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, en banlieue de Bruxelles, pour protester contre la politique de la commission européenne menaçant l'accès aux génériques[144],[145].
    • Juillet : Act Up-Paris est la première organisation française à exprimer publiquement des réserves sur la première licence signée par le Medicines Patent Pool avec le laboratoire Gilead, à travers un communiqué publié conjointement avec l'association marocaine de lutte contre le sida, l'ALCS[146],[147],[148],[149],[150].
    • Octobre : lancement d'Act Up-Basel (Bâle) et organisation de la campagne contre le laboratoire Novartis (qui a porté plainte contre le gouvernement indien et menace l'accès aux génériques au niveau mondial). Novartis perdra finalement définitivement son procès en 2013[151]) « Novartis, une tuerie sur les marchés », ou « Novartis, making a killing in profits »[152],[153]. Organisation d'une première action conjointe avec Act Up-Paris autour du procès Novartis devant la Cour Suprême indienne sur le cas du médicament contre le cancer le Glivec. Act Up bloque l'entrée du siège français de Novartis à Rueil-Malmaison[154],[155], ce qui conduit, pour la première fois en plusieurs années, Novartis à s'exprimer[156].
  • 2012
    • Janvier : Collages collectifs avec 25 artistes urbains, pour la campagne « Égalité des choix : des droits ! »
    •  : Act Up-Paris manifeste dans la ville Suisse de Bâle aux côtés d'Act Up-Basel, en face de l'assemblée générale des actionnaires de la firme pharmaceutique Novartis[157],[158],[159],[160],[153],[161],[162],[163].
    • Avril : Act Up (re)tague Paris : 35 artistes urbains, pour la campagne « Égalité des choix : des droits ! »
  • 2013
    • « Rassemblement d’urgence contre l’homophobie, pour l’égalité des droits », le , sur le parvis de l’Hôtel de Ville[164].
    • « Rassemblement pour l'égalité et contre l'homophobie », le , place de la Bastille[165].
    • Zap de la Fondation Jérôme-Lejeune pendant le débat sur le mariage pour tous. La Manif pour tous porte plainte contre Act Up-Paris pour injure et diffamation, mais elle sera finalement déboutée[42],[43].

Présidents

  • 1989-1992 : Didier Lestrade
  • 1992-1994 : Cleews Vellay
  • 1994-1997 : Christophe Martet
  • 1997-1998 : Marc Nectar
  • 1998-1999 : Philippe Mangeot
  • 1999-2001 : Emmanuelle Cosse
  • 2001-2003 : Victoire Patouillard
  • 2003-2005 : Jérome Martin
  • 2006-2008 : Hugues Fischer et Emmanuel Château
  • 2008-2009 : Marjolaine Degremont et Rachel Easterman-Ulmann
  • 2009-2010 : Safia Soltani et Stéphane Vambre
  • 2010-2011 : Pierre Chappard et Stéphane Vambre
  • 2011-2011 : Pierre Chappard et Audrey Grelombe
  • 2011-2012 : Fred Navarro
  • 2012-2013 : Frédéric Navarro et Cécile Lhuillier
  • 2013-2015 : Laure Pora[166]
  • 2015-2017 : Mikaël Zenouda[167],[168]
  • 2017-2018 : Rémy Hamai[169],[170]
  • 2018-2019 : Fabrice Clouzeau et Marc-Antoine Bartoli[171] ,[48]
  • 2019-2020 : Marc-Antoine Bartoli
  • 2020-2021 : Marc-Antoine Bartoli et Victor Galarraga Oropeza
  • Depuis 2021 : Antoine Chassagnoux[172]

[173]

Bibliographie

  • Christophe Broqua, Agir pour ne pas mourir ! Act Up, les homosexuels et le sida, Paris, Presses de Sciences Po, coll. « Sociétés en mouvement », , 450 p. (ISBN 2-7246-0981-6)

Act Up-Paris raconté par ses présidents

  • Emmanuelle Cosse, « Savoir = Pouvoir. Savoir et expertise dans l'activisme d'Act-Up », Alice, no 2 : « Les savoirs constituants », 1999
  • Didier Lestrade, Act Up, une histoire, Paris, Denoël, coll. « Impacts », , 446 p. (ISBN 2-207-24883-6). Réédité en 2017 avec une préface inédite de l'auteur.
  • Didier Lestrade, « Pour une communauté civique », Cosmopolitiques, no 4 : « Ce sexe qui nous dépasse », 2003 [lire en ligne][PDF]
  • Philippe Mangeot, « Impureté de la politique », Alice, no 1, 1998 [lire en ligne]
  • Philippe Mangeot, « Foucault sans le savoir », in Didier Eribon (éd.), L’infréquentable Michel Foucault, Paris, EPEL, , 196 p. (ISBN 2-908855-63-1)
  • Phillipe Mangeot, « Le sida n'a pas eu lieu », Cahiers de la Villa Gillet, no 16 : « L'événement », 2002
  • Christophe Martet Les Combattants du sida, Paris, Flammarion, coll. « Documents », , 249 p. (ISBN 2-08-066899-4)
  • Daniel Bensaïd (éd.), « L'expérience d'Act Up », dans Entretiens du XXIe siècle - Politiquement incorrects, Paris, Textuel, coll. « La Discorde », , 383 p. (ISBN 978-2-84597-307-7)
  • Voir aussi Cleews Vellay

Act Up-Paris raconté par d'autres de ses militants

  • Outre Le Sida. Combien de divisions ? (Éditions Dagorno, 1994), qui retrace l'engagement initial de l'association, on trouvera diverses contributions d'Act Up dans les revues Pratiques, Multitudes, Vacarme[174], Mouvements, etc.
  • Pour les vingt ans d'Act Up-Paris, Yagg publie des témoignages vidéos d'anciens militants[175].
  • "120 dollars par an par traitement, Sur le film de Robin Campillo, 120 battements par minute, son traitement médiatique et les enjeux liés au sida" (Pauline Londeix, blog de Mediapart, )[176]
  • Autour de la création d'Act Up-Basel : "Quand les malades investissent les rues de Bâle" (Cécile Cadu & Pauline Londeix, Vacarme, )[177]

Cinéma

Et aussi, quelques scènes tournées au local d'Act Up, dans :

Archives

Fonds : Act Up-Paris (1989-2014) [125,55 ml]. Cote : 20140474/1-20140474/406. Pierrefitte-sur-Seine : Archives nationales françaises (présentation en ligne).

Notes et références

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  31. Voir le témoignage d'Emmanuelle Cosse sur Civis Memoria : « Le jour où l'obélisque de la Concorde fut recouvert d'un préservatif géant ».
  32. Philippe Artières, « Mémoires vives » in Sept images d'amour, Les Prairies ordinaires, 2006.
  33. Voir le témoignage de Philippe Mangeot sur Civis Memoria : « Le jour où je me suis fait traîner par les pieds hors de la cathédrale Notre-Dame ».
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  67. Cf. la lettre ouverte à Lionel Jospin du 10 juillet 1997 : « Pour la liberté de circulation - Contribution à un débat empêché sur la politique des flux migratoires »
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  73. Le recteur de la cathédrale a déposé plainte contre Act Up pour agression sur sa personne et sur les cinq vigiles du service de sécurité. La plainte du recteur ayant été classée sans suite par la justice le 8 octobre 2005, Mgr Patrick Jacquin, se considérant victime de blessures par ces militants, a décidé de porter plainte au civil. Le , il obtient gain de cause du tribunal de grande instance de Paris qui considère que le « simulacre de mariage religieux », organisé « dans l’allée centrale de la cathédrale » « devant l’autel où sont effectivement célébrés les mariages dans la liturgie catholique », s’était déroulé « sans l’autorisation du recteur de la cathédrale et même contre sa volonté et malgré son opposition expressément manifestée ». Après avoir estimé que les militants d’Act Up avaient « à l’évidence porté atteinte » aux principes fondamentaux que sont la liberté religieuse et le libre exercice du culte, il déclare qu'il est « indifférent », selon lui, « qu’(ils) aient entendu agir, non pas dans le but de (…) ridiculiser l’Église catholique, mais pour interpeller celle-ci sur la discrimination dont ils estiment être victimes ». Pour ces raisons, la première chambre civile du tribunal a condamné l’association à verser au recteur un euro de dommages et intérêts, ainsi que 2 000 euros d’indemnités.
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