Bangkok

Bangkok (thaï : กรุงเทพมหานคร, Krungthep Mahanakhon) est la capitale de la Thaïlande. La ville a également le statut de province.

Bangkok
กรุงเทพมหานคร
Krung Thep Maha Nakhon

Héraldique

Drapeau

De haut en bas, de gauche à droite : Wat Benchama Bophit, portique du Wat Suthat, Wat Arun, Wat Phra Kaeo, palais Ananta Samakhom, vue de nuit de Bangkok.
Administration
Pays Thaïlande
Province Bangkok
Gouverneur Aswin Kwanmuang (depuis 2016)
Démographie
Gentilé Bangkokien(s), Bangkokienne(s) ou Bangkokois, Bangkokoise(s)
Population 10 820 921 hab. (2019)
Densité 6 897 hab./km2
Population de l'agglomération 15 624 700 hab. (2019)
Densité 2 013 hab./km2
Géographie
Coordonnées 13° 45′ 08″ nord, 100° 29′ 38″ est
Altitude 1,7 m
Superficie 156 900 ha = 1 569 km2
Superficie de l'agglomération 776 200 ha = 7 762 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Thaïlande
Bangkok
Liens
Site web http://www.bangkok.go.th/

    La ville occupe une superficie de 1 569 km2 dans le delta du fleuve Chao Phraya en Thaïlande centrale et son nombre d’habitants est supérieur à 9 millions, plus de 19 millions de personnes habitent l’aire métropolitaine de la capitale, soit plus que tous les autres centres urbains du pays.

    Les racines de Bangkok remontent à un petit comptoir commercial créé durant le Royaume d’Ayutthaya au XVe siècle au bord du fleuve Chao Phraya qui prend de l’importance avant de devenir le site d’une première capitale, Thonburi, en 1768. Mais la date officielle de sa fondation par Rama Ier, premier roi de la dynastie Chakri, est le 6 avril 1782, sur l’autre rive du fleuve. Bangkok s’inscrit au XIXe siècle au cœur du mouvement de modernisation du royaume de Siam, alors que le pays subit la pression des nations colonisatrices européennes. La ville est ensuite au XXe siècle le théâtre de l’évolution politique de la Thaïlande, notamment avec l’abolition de la monarchie absolue, l’adoption d’une constitution, et plusieurs soubresauts politiques parfois violents. La ville a connu une formidable croissance à partir des années 1960 et exerce aujourd’hui une influence centrale sur la vie politique, économique, culturelle, universitaire et médiatique de la Thaïlande[1].

    Le boom économique asiatique des années 1980 et 1990 a amené beaucoup d’entreprises multinationales à installer leur siège régional à Bangkok. La ville est un important pôle d’affaires. C’est également une plateforme internationale pour les transports et la santé, tout comme pour les arts, la mode, les spectacles et le tourisme. Bangkok fait partie des villes les plus visitées au monde.

    Toponymie

    Il existe plusieurs explications pour le nom de « Bangkok » :

    • Il pourrait être la contraction de Bang Ma-Kok qui se traduit par « lieu planté de pruniers » ; Bang est souvent utilisé dans le nom des villes situées au bord de la mer ou d’une rivière, Ma-kok désigne la prune de Java[2] (Syzygium cumini).
    • Une autre hypothèse cite le khmer Beung Kok : « terre inondable (beung) aux roseaux (kok) »[3].

    Néanmoins le nom entier composé à partir de deux anciennes langues indiennes, le pali et le sanskrit[4] donne :

    กรุงเทพมหานคร อมรรัตนโกสินทร์ มหินทรายุธยา มหาดิลกภพ นพรัตน์ราชธานีบุรีรมย์ อุดมราชนิเวศน์มหาสถาน อมรพิมานอวตารสถิต สักกะทัตติยะวิษณุกรรมประสิทธิ์

    • sa transcription :

    « Krungthep mahanakhon amon rattanakosin mahintara ayuthaya mahadilok phop noppharat ratchathani burirom udomratchaniwet mahasathan amon piman awatan sathit sakkathattiya witsanukam prasit »

    • sa signification :

    « Ville des dieux, grande ville, résidence du Bouddha d’émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l’énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn. »

    Le Livre Guinness des records le note comme le nom de lieu le plus long au monde[5].

    Une signification est souvent proposée pour le terme Krungthep () « Ville des anges ». Thep signifie « ange » ; « fée » ; « dieu » ; « déité » ; « être divin »...

    Krungthep mahanakhon (กรุงเทพมหานคร) ou Phra Nakhon, c’est-à-dire « la capitale », est le titre couramment abrégé de la ville en tant que capitale royale. Ainsi, la ville Ayutthaya, qui fut également capitale du Siam, avait pour nom complet Krungthep mahanakhon bawonthawarawadi si ayutthaya mahadilok phopnoppharatana ratchathani burirom.

    L’appellation courante de Krungthep ou Krungthep Mahanakhon est reflétée dans un chant populaire (กรุงเทพมหานคร/Krungthep Mahanakhon par อัสนี-วสันต์ โชติกุล/Asanee-Wasan Chotikul).

    Histoire

    Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était un village situé sur la rive ouest du fleuve Chao Phraya. Il fut occupé par les troupes françaises le 16 octobre 1687[6], puis cédé officiellement par traité le 1er décembre par le roi d’Ayutthaya Narai. Cependant, durant son agonie, en juin 1688, son successeur Phetracha fit le siège de la ville, réussissant à les en expulser en novembre (siège de Bangkok).

    Après la destruction par les Birmans de la capitale Ayutthaya en 1767, le général Taksin, devenu roi, se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Taksin fut déclaré fou et renversé par un coup d’État. Il fut exécuté le 6 avril 1782 : et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Phra Yot Fa, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri, qui règne encore aujourd’hui. Phra Yot Fa reçut à titre posthume le nom de «  Rama Ier » de son successeur  Rama III dans le cadre du système d’appellation royale utilisé aujourd’hui. Il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais. Le 6 avril 1782 est retenu comme date de fondation de la ville[7].

    Le nom de Bangkok est utilisé par les Thaïlandais dans les documents officiels en anglais [8], mais le nom qui est utilisé dans le documents officiels en thaï est กรุงเทพมหานคร (Krungthep Mahanakhon).

    Vue de nuit sur la mégapole Bangkok.

    Démographie

    La Chao Phraya à Bangkok.

    Population

    Territoire administratif Aire
    km²
    Population
    (2000Cf)
    Population
    (2016Cp)
    Densité
    hab./km²
    Bangkok1 5696 355 1449 282 5175 258,6
    Nonthaburi622,30816 6141 333 6232 143,1
    Samut Prakan1 004,01 028 4011 828 0441 820,6
    Pathum Thani1 525,90677 6491 326 617869,4
    Samut Sakhon872,30466 281885 5591 015,2
    Nakhon Pathom2 168,30815 122942 560434,7
    Total métropole : Grand Bangkok7 76210 159 21119 456 7801 876,64
    source: http://www.citypopulation.de/php/thailand-admin.php (on NSO.go.th Résultats recensement 2010, sujet à révision.)

    La population officielle de Bangkok en 2010 est de 8,25 millions d’habitants pour la ville elle-même et de 14,6 millions d’habitants pour la métropole, appelée « Grand Bangkok ». Ce nombre est toutefois considéré comme très sous-estimé, puisqu’il ne prend en compte que les habitants de la ville officiellement enregistrés dans celle-ci et non leur nombre réel (bon nombre de Thaïlandais restent enregistrés dans leur ville de naissance). Les estimations les plus sérieuses, bien que spéculatives, estiment que la population vivant dans les limites de la métropole de Bangkok est de 18 millions d’habitants[réf. nécessaire].

    Géographie

    La superficie de cette province est de 1 568,7 km2, dont l’essentiel est considérée comme constituant la ville de Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes du monde. La superficie de la métropole s’étend elle sur 7 762 km2. La capitale thaïlandaise se trouve à 532 km à l'ouest-nord-ouest de Phnom Penh, à 577 km au sud-est de Rangoun, à 980 km au sud-ouest d'Hanoï, à 1 181 km au nord de Kuala Lumpur et à 2 917 km à l'est-sud-est de New Delhi, la capitale indienne.

    Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya, qui détermine deux grandes zones, la rive droite (l’ancienne Thonburi) restée plus traditionnelle, parcourue de nombreux khlong, canaux reliés au fleuve qui avaient valu à la ville le surnom de « Venise de l'Asie », et la rive gauche, plus développée, où se trouvent presque tous les attraits touristiques, le centre des affaires, le réseau de métro et les grandes tours modernes.

    Inondations

    Bangkok n’est située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. De plus, construite sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfoncerait de 1, voire cm par an[9]. La modernisation de la ville entraîne un bétonnage du sous-sol et l’assèchement des khlong. L’eau arrivant en aval, par la Chao Phraya et les autres rivières, s’écoule difficilement à travers la ville, qui ne peut désormais plus absorber le débit du fleuve, en périodes de fortes moussons, sans inondations. Ce phénomène est aggravé par la quantité considérable de déchets plastiques qui se déversent dans Bangkok[10] , rendant le système de drainage insuffisant et endommageant les machines des stations de pompages[11](Le thème des "montagnes" de déchets plastiques à Bangkok, en particulier des bouteilles, est abordé dans le film thaïlandais Citizen Dog). Autres causes aggravant l'affaissement de Bangkok : le pompage d'eau dans la nappe phréatique, le poids des immeubles[12]....

    Cette situation commence à devenir problématique. En 2011, la ville a connu une période d’inondations sans précédent due à de fortes moussons[13]. Pendant près de six mois, toutes ses rues ont été partiellement inondées et les autorités ont été obligées d’entreprendre dans l’urgence de gigantesques travaux de déviation des cours d’eau, en périphérie de la ville. Celle-ci semble vouée à un sort similaire à Venise, protégée de façon très précaire par des digues et des barrages[14].

    En 2016, les moussons provoquent une nouvelle fois des inondations, bloquant notamment l’accès à l’aéroport Don Muang et empêchant environ 200 passagers de prendre leur vol. Le premier ministre Prayut Chan-o-cha mobilise la police pour fluidifier la circulation et porter assistance aux automobilistes en difficulté et promet des mesures à long terme pour lutter contre les inondations[15].

    Climat

    Le climat de la ville est un climat tropical marqué par deux saisons : la saison sèche de novembre à avril et la saison des pluies de mai à octobre. En 2017, Bangkok a été nommée capitale la plus chaude du monde avec une moyenne de 28 °C.

    Relevé météorologique de Bangkok
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température moyenne (°C) 26 27 29 30 30 29 28 28 28 27 27 27 28
    Précipitations (mm) 10 31 24 64 185 160 171 198 342 221 44 5 1 455
    Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.

    Administration

    La ville est dirigée par un gouverneur, personnage important, élu pour quatre ans. L’élection de a été remportée par Sukhumbhand Paribatra, un ancien député du ministère des Affaires Étrangères.

    Bangkok est désormais le centre d’une zone de co-urbanisation le Bangkok Metropolitan Area (en thaï : กรุงเทพมหานครและปริมณฑล), ou Grand Bangkok, qui regroupe les cinq provinces adjacentes.

    Monuments remarquables

    Le grand Bouddha couché.
    Temples dans l’enceinte du Grand Palais.

    La ville possède essentiellement des temples, tous postérieur à la fin du XVIIIe siècle.

    Autres monuments

    Enseignement

    Bangkok est le siège de nombreuses universités, dont les plus connues sont l’université Thammasat et l’université Chulalongkorn.

    Il existe également l’AIT Bangkok, c’est-à-dire l’Asian Institute of Technology fondée en 1959, elle est basée au nord de Bangkok.

    Enfin, l'université de Silpakorn est la première université artistique de Thaïlande. Tous les arts y sont enseignés grâce à l'action de son fondateur, le sculpteur italien Silpha Bhirasri, artiste invité par le roi Rama IV pour développer l'enseignement artistique en Thaïlande au début du XXe siècle.

    Transports

    Métro aérien et embouteillages.
    Bangkok est parcourue de petits canaux (Khlongs).
    Intérieur de la gare de Bangkok (2006).
    Circulation dense sur Ratchaprarop Road, Bangkok

    Le développement de la ville sur la rive gauche a été plutôt empirique et réalisé sans plan d’urbanisme. Les grandes voies ont été créées en bétonnant les anciens khlong. Les îlots ainsi créés ont été pourvus de voies secondaires appelées soï. Ceux-ci se finissent très souvent en impasse, certains auteurs[16] soutiennent d’ailleurs que le mode de développement traditionnel de Bangkok consiste justement en ces ramifications erratiques à partir des artères principales[17]. Bangkok a sans doute été l’une des villes les plus bruyantes, les plus polluées et les plus embouteillées du monde à cause de cette circulation automobile anarchique.

    L’urbanisation par quartiers et la présence de l’ancien parcellaire limité par des canaux (khlong) transformés pour la plupart en rues explique la difficulté de circulation. En effet, en dehors des boulevards importants circonscrivant les quartiers, les rues intérieures (soï) ne communiquent pas entre elles et finissent souvent en impasse, excluant la possibilité d’itinéraires secondaires de délestage, ce qui engorge d’autant plus les grandes voies.

    Enfin, la ville a récemment développé de nouveaux modes de transports en commun, plus propres et permettant de désengorger les avenues de la ville.

    Taxi

    Bangkok est connue pour ses innombrables taxis disponibles partout et à toute heure, dont la grande majorité sont des Toyota Corolla aussi bien roses que jaunes, bleues ou vertes. Depuis que la législation leur impose de rouler au gaz, la pollution a nettement diminué, bien que restant relativement élevée. La ville possède aussi de nombreux motos-taxis (entre 100 000 et 200 000)[18] ainsi que des tuk-tuk[19] dans les endroits les plus touristiques.

    Bus

    Plusieurs compagnies de bus sillonnent les différents points de la ville, ainsi que le reste du pays.

    Bangkok compte des lignes de bus régulières, aux bus non climatisés et bons marchés.

    Des bus climatisés et mini-bus sillonnent également la ville.

    Transport ferroviaire

    Bangkok est desservie par un réseau ferré national.

    La gare de Hua Lamphong est la gare principale de Bangkok. Cet édifice, en forme d'arc, a été construit entre 1910 et 1916. La gare Bang Sue, qui doit ouvrir en novembre 2021 en fera le principale nœud ferroviaire de Thaïlande en remplacement de Hua Lamphong.

    Ouvert en 2004, le métro de Bangkok relie plusieurs attractions touristiques principales aux quartiers où se trouvent les hôtels et les marchés, ainsi qu'au quartier des affaires. Il circule tous les jours de 6h00 à minuit.

    Par ailleurs, Bangkok possède depuis 1999 un métro aérien, appelé Bangkok Mass Transit System (BTS), ou Bangkok Skytrain. Celui-ci est composé de deux lignes en viaduc, dont des extensions sont en cours de construction. Un métro souterrain existe également avec l’ouverture d’une première ligne semi-souterraine en . La construction du métro de Bangkok est une entreprise particulièrement difficile, en raison du sous-sol de la ville, constitué d’alluvions gorgées d’eau.

    Le BTS assure des liaisons rapides et bon marché vers les quartiers populaires de Bangkok. Les deux lignes existantes se croisent à Siam Square. Le prix des billets varie de 10 à 40 bahts.

    Transport aérien

    Bangkok est desservie par 2 aéroports : l’aéroport de Bangkok-Suvarnabhumi et l’aéroport international Don Muang.

    L’aéroport de Bangkok-Suvarnabhumi situé à 32 km à l’est du centre-ville de Bangkok a accueilli 60,8 millions de passagers en 2017. Il sert de base pour les compagnies Thai Airways International et Bangkok Airways.

    L’aéroport international Don Muang est situé à 24 km au nord de Bangkok il sert de base pour les compagnies Nok Air, AirAsia et Thai Lion Air.

    Transport fluvial

    Les bateaux-taxis (เรือจ้าง) naviguent sur le fleuve Chao Phraya[20]. Certains bateaux sont des ferries qui traversent le fleuve. D'autres desservent plusieurs embarcadères situés sur les deux rives et parcourent un itinéraire allant jusqu'à la banlieue nord de Nonthaburi.

    Culture

    L’Or du Rhin de Richard Wagner à l’Opéra de Bangkok en 2006.

    Arts du spectacle

    Le ศาลาเฉลิมกรุง (th), théâtre à Bagkok. Septembre 2020.

    Depuis 2001, la ville abrite une troupe d’opéra : l’Opéra de Bangkok qui a donné un grand nombre d’œuvres célèbres.

    Depuis 2003 s’y déroulent chaque année le Festival international du film de Bangkok et le Festival mondial du film de Bangkok.

    Célébrations du Nouvel an

    Le festival de Songkran célèbre le nouvel an thaïlandais les 13, 14 et 15 avril. D'après la tradition, les enfants versent de l'eau sur les mains de leurs aînés en demandant leur bénédiction avant de s'amuser à s'asperger dans les rues de la ville ou aux bord du fleuve ou des canaux.

    A Bangkok, la statue de Bouddha la plus vénérée, « Phra Buddha Sihing », est exposée à Sanam Luang et arrosée par des centaines de Bouddhistes. Les passants s'affrontent à coups de jets d'eau.

    Fêtes nationales


    Bangkok dans la littérature

    Le livre "Les Nobles" de Dokmai Sot traduit par Wanee Pooput et Annick D'Hont nous fait découvrir Bangkok dans les années 1930[21].

    Les livres de John Burdett Bangkok 8 (2003), Bangkok Tatoo, Bangkok Psycho, Le parrain de Katmandou, Le pic du vautour, Le Jocker etc. ont pour cadre le district no 8 de Bangkok[22].

    Le roman policier Meurtre et méditation[23] de Nick Wilgus[24], journaliste au Bangkok Post dans les années 1990, raconte une enquête sur un crime dans un temple bouddhiste au cœur de Bangkok[25].

    Le roman de science-fiction La Fille automate de Paolo Bacigalupi, se situe à Bangkok, dans un avenir incertain. La ville est protégée de la montée des océans par une gigantesque digue de béton.

    L’auteur français Thomas Day a également placé l’intrigue de son roman court de science-fiction Dragon dans la ville de Bangkok, à moitié inondée par le cours du fleuve Chao Phraya. Un assassin y tue clients et tenanciers de bordels clandestins en signant ses actes d’une carte de visite à son nom, Dragon.

    Bangkok dans la musique

    Bangkok est évoqué dans plusieurs chansons dont :

    • A Passage To Bangkok, chanson de Rush de 1976.

    Bangkok au cinéma

    Certains films voient leur intrigue se dérouler en tout ou partie à Bangkok[26] :

    Principaux centres de commerce

    Central World après l’incendie du 19 mai 2010.

    Économie

    Le MBK Center, un des plus grands centres commerciaux de Bangkok.

    Le tourisme est très important et celui de la chirurgie vient s’y ajouter, notamment pour l’hôpital Bumrungrad. Bangkok veut devenir une des places fortes de l’Asie, principalement avec le nouvel Aéroport international de Suvarnabhumi ouvert en .

    Une importante communauté chinoise (300 000 personnes) est présente à Bangkok.

    Bangkok concentre 50 % de la richesse nationale[27].

    Installation des manifestants, vers le monument de la démocratie à Bangkok, novembre 2013.

    Jumelages

    Notes et références

    1. Arnaud Dubus, Thaïlande Histoire Société Culture, Éditions La Découverte, , 224 p. (ISBN 978-2-7071-5866-6), p. 1. Portrait de la Venise de l'Orient en mégapole (pages 15 à 29)
    2. Magazine Gavroche, #173-Mars 2009
    3. Saveros Pou, Dictionnaire vieux khmer-français-anglais. An Old Khmer-French-English Dictionary, L'Harmattan, 2004, 2e édition augmentée, 732 p.
    4. Michel Gilquin, « Chapitre 2. Etre musulman en Thaïlande », dans Les Musulmans de Thaïlande, Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine (ISBN 9782747522212, lire en ligne), p. 33–45
    5. (en) Maori claims world's longest place name, Bangkok Post,
    6. Michel Jacq-Hergoualc'h, Étude historique et critique du journal du voyage de Siam de Cébéret, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-26817-3, présentation en ligne)
    7. 'Le 6 avril, jour de la dynastie Chakri", Thaïlande-fr.com, consulté le 7/05/2014
    8. (en) « Bangkok », sur www.bangkok.go.th (consulté le )
    9. (en) Thailand’s capital is under threat of being underwater within a century, Thailand Business News,
    10. AFP, « Thaïlande : les déchets plastiques explosent avec la pandémie », sur journaldemontreal.com, Le journal de Montréal,
    11. AFP, « Bangkok noyée sous les déchets plastiques », sur liberte-algerie.com, Liberté (Algérie),
    12. Patcharin Wongsatien, Bangkok Post, « Thaïlande. Bangkok sera-t-elle l'Atlantide asiatique ? », sur courrierinternational.com, Courrier international,
    13. « Réchauffement climatique : Bangkok engloutie par les eaux (France 2 ; 1 minute 24 secondes) », sur francetvinfo.fr,
    14. Céline Pierdet, « Villes et mégapoles face aux inondations en Asie du Sud Est (audio 28 minutes) », sur franceculture.fr,
    15. « Pluies : 200 personnes ont raté leur avion et le premier ministre fait des promesses », sur Thai Visa Francais (consulté le )
    16. E. Cohen, A Soi in Bangkok: the Dynamics of Lateral Urban Expansion, in The Journal of the Siam Society, 1985.
    17. M. Romanos, C. Auffrey 2002, p. 257
    18. Jean Baffie et Thanida Boonwanno, Dictionnaire insolite de la Thaïlande, Cosmopole éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-84630-084-1), p. MOTO-TAXI pages 96 et 97
    19. Jean Baffie et Thanida Boonwanno, Dictionnaire insolite de la Thaïlande, Cosmopole éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-84630-084-1), TUK-TUK pages 148 et 149
    20. Jean Baffie et Thanida Boonwanno, Dictionnaire insolite de la Thaïlande, Cosmopole éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-84630-084-1), BATEAU-BUS pages 15 et 16
    21. « Livre : Les éditions GOPE font revivre le Bangkok des années trente », sur gavroche-thailande.com,
    22. Jonathan DeHart, « Thaïlande. Plongée dans les polars de Bangkok », sur courrierinternational.com,
    23. « Meurtre et méditation », sur editions-picquier.com
    24. « WILGUS Nick », sur editions-picquier.com
    25. Patrice Montagu-Williams, « Nick Wilgus et son moine policier dans le dédale du Bouddhisme », sur gavroche-thailande.com, (consulté le )
    26. (fr + en) Bastian Meiresonne (publié sous la direction de), Thai Cinema / Le cinéma thaïlandais, Asianexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), A la recherche de Bangkok par Robert Williamson pages 159 à 186
    27. David Camroux & Philip S. Golub, « « Rouges » contre « jaunes », affrontements de classe à Bangkok », sur Le Monde diplomatique,

    Annexes

    Bibliographie

    Articles de revue (texte intégral)

    • Étudier les villes thaïes, Jean-Baffie et Louise Pichard-Bertaux, Moussons, n°18, numéro thématique : La ville thaïe กรุงเทพฯ [Krungthep, etc.], 2011, pages 11 à 27

    Articles connexes

    Liens externes

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