Ablis

Ablis [abli] est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Ablis

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité CA Rambouillet Territoires
Maire
Mandat
Jean-François Siret
2020-2026
Code postal 78660
Code commune 78003
Démographie
Gentilé Ablisiens, Ablisiennes
Population
municipale
3 443 hab. (2018 )
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 57″ nord, 1° 50′ 08″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 164 m
Superficie 25,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ablis
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rambouillet
Législatives 10e circonscription des Yvelines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Ablis
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Ablis
Géolocalisation sur la carte : France
Ablis
Géolocalisation sur la carte : France
Ablis
Liens
Site web https://ablis.fr/

    Géographie

    Position d'Ablis dans les Yvelines.

    Situation

    La commune d'Ablis se trouve dans la pointe sud des Yvelines, à 13 kilomètres au sud de Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement et à 49 kilomètres au sud-ouest de Versailles, la préfecture du département. C'est l'une des six communes des Yvelines appartenant à la région naturelle de la Beauce.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont : Prunay-en-Yvelines à l'ouest, d'Orsonville au sud, de Sonchamp au nord-est, Saint-Martin-de-Bréthencourt à l'est et Boinville-la-Gaillard au sud-est.

    Transports et voies de communications

    Les communications routières sont assurées principalement par deux routes nationales, la RN 10, qui est orientée nord-sud depuis Rambouillet et bifurque à hauteur d'Ablis vers l'ouest en direction de Chartres, et par la RN 191 qui s'en détache en direction du sud-est (son tracé est confondu avec celui de la RN 10 vers le nord).

    La commune est également traversée par l'autoroute A 11 (l'Océane) qui passe selon un axe est-ouest immédiatement au nord de la ville. Un échangeur doté d'une barrière de péage permet les communications avec les RN 10 et 191. Cette dernière donne accès à l'A10 à dix kilomètres environ au sud-est de la ville. La RN 10 est traitée en voie express à 2x2 voies entre l'échangeur autoroutier au nord et la sortie d'Ablis vers l'ouest. Plusieurs routes départementales (D 101, D 168, D 177, D 988) assurent les communications avec les communes voisines.

    Les gares SNCF les plus proches de la commune sont :

    La commune est également desservie par les lignes 05, 11, 18, 23, 25 et 26 de la société de transport Transdev Rambouillet.

    Hydrographie

    Le seul cours d'eau notable est la Rémarde[1] qui porte dans la commune le nom de « ru de Perray »[2]. C'est une petite rivière de 19,1 km de long qui se jette dans la Voise, affluent de l'Eure. Son cours d'abord orienté nord-sud depuis la limite intercommunale avec Sonchamp, bifurque brusquement vers l'ouest juste au nord de la ville d'Ablis[3].

    Climat

    Le climat à Ablis est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[4]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.

    Urbanisme

    Typologie

    Vue d'avion d'Ablis.
    Ablis est un bourg périurbain avec un fort développement pavillonnaire.

    Ablis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ablis, une unité urbaine monocommunale[8] de 3 439 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

    Occupation des sols

    L'habitat est groupé dans le bourg d'Ablis, dont le noyau ancien s'est étendu par de nombreux lotissements pavillonnaires, et dans le hameau de Mainguérin, situé à trois kilomètres environ au nord d'Ablis. Plusieurs fermes isolées parsèment le plateau.

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 5,3 % 140
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,7 % 45
    Réseau routier et ferroviaire et espaces associés 0,9 % 23
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 84,1 % 2205
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,0 % 27
    Forêts de feuillus 6,9 % 182
    Source : Corine Land Cover[13]

    Hameaux de la commune

    Les hameaux de la commune sont Ménainville, Guéherville, Mainguérin, Long Orme et Gourville.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Avallocium au VIe siècle[14], Ablees, Abluies, Abluyes, Abbluyez, Ableiae au XIe siècle, Ableix au XIIe siècle, Abluis vers 1158[14].

    L'explication d'Albert Dauzat, qui ne connaît pas de forme ancienne, est aujourd'hui abandonnée. En effet, il propose une formation toponymique en -(i)acum suffixe gaulois localisant à l'origine, puis marquant le propriété, précédé d'un nom de personne latin non attesté *Apilius que l'on retrouverait dans Abilly (Indre-et-Loire, [vicaria] Abiliac[ensis])[15].

    Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique gauloise, basée sur l'élément avalo « pomme », d'après l'attestation ancienne Avallocium, suivi du suffixe présumé gaulois -ocium, d'où le sens global de « pommeraie »[14]. Homonymie possible avec Aveluy (Somme)[14]. Quant au gaulois avalo, il est fréquemment attesté dans la toponymie française, notamment dans le type Avallon[14].

    Histoire

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    Le site d'Ablis tire son importance de sa situation de carrefour, à l’intersection des voies qui relient Orléans et Poissy en direction du Valois et de la Picardie, Carnotum (Chartres) et la Bretagne. Le site montre une occupation celte au deuxième âge du fer, notamment la présence d'un sanctuaire gaulois[16]. Il est occupé à l’époque gallo-romaine, comme l’atteste la découverte de poterie rouges et noires, ainsi que de monnaies et de scories de laitier.

    On suppose qu'Ablis est le lieu de la bataille d'Avollocium de 574 entre Chilpéric, roi de Neustrie, et Sigebert, roi d'Austrasie[17],[18].

    En 1168, le seigneur d'Auneau fait donation de la terre Prouverlu (Provelu) situé sur le territoire. À cette époque on dénombrait plusieurs seigneuries : hameau d'Ablis, Gucherville, Labée, Long-Orme, Menaiville-Château, Demangeville-Mainguérin, Presle et Prouverlu.

    Vers 1380, Ablis est mentionné comme étant un petit bourg sur l'étang du même nom.

    Durant le Moyen Âge, Ablis appartient à la châtellenie de Bréthencourt propriété de Gui Ier de Rochefort avant d'être la propriété des familles d'Auneau puis de Gallardon.

    Le village souffrit beaucoup durant la guerre de Cent Ans. En 1328, après la victoire de Cassel, Philippe de Valois se rendit à la cathédrale de Chartres afin de rendre grâce à Dieu, il passa à Ablis. À la suite des croisades, le pays fut infesté par la maladie de la lèpre et plusieurs léproseries, ou maladreries, furent construits dans le diocèse de Chartres dont une à Ablis. Elle était située à l'emplacement de la chapelle Sainte-Madeleine qui est désormais détruite et ou une croix marque le lieu[19].

    Le village est fortifié mais cela ne l'empêche pas pendant les guerres de religion, d'être occupé le par l'armée protestante en marche sur Chartres. Les chefs de l'armée (Condé et Coligny) y décident de changer de stratégie et de marcher sur Dreux, ce qui débouchera sur la bataille de Dreux.

    En 1629, le seigneur d'Ablis est Pierre Poncet de la Rivière, baron de Presles, auditeur des comptes et conseiller d'État. En , Pierre Poncet de la Rivière fait ériger Ablis en comté. En 1764, après la mort du dernier comte d'Ablis, la seigneurie passa à Madame de Carcado puis à Louis-Alexandre Le Sénéchal de Carcado-Molac.

    La ville est saccagée et incendiée par les Allemands en 1870[20], en représailles à une attaque de francs-tireurs.

    La commune fut desservie par la ligne de chemin de fer Paris-Chartres par Gallardon qui ne fut jamais totalement achevée mais fonctionna entre 1917 et 1939 avant d'être totalement déclassée.

    En 1934, création de la coopérative agricole de céréales.

    Le , Ablis est la première commune des Yvelines à être libérée[21].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs et judiciaires

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[22], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Dourdan-Sud de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle intègre le canton de Saint-Arnoult-en-Yvelines[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rambouillet

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines.

    Intercommunalité

    Ablis étaitle siège de la communauté de communes Contrée d'Ablis-Porte des Yvelines, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité devient une communauté d'agglomération en 2015 sous le nom de Rambouillet Territoires communauté d’agglomération Rambouillet Territoires (RTCA).

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Rambouillet Territoires dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors des élections européennes de 2019, le taux de participation d’Ablis est supérieur à la moyenne (54,12 % contre 50,12 % au niveau national). La liste du Rassemblement National arrive en tête avec 23,15 % des suffrages, contre 23,31 % au niveau national. La liste de la République en Marche obtient 22,48 % des voix, contre 22,41 % au niveau national. La liste d’Europe Écologie Les Verts réalise un score de 11,57 % des votes, contre 13,48 % au niveau national. La liste des Républicains fait un score de 7,83 % des suffrages, contre 8,48 % au niveau national. La liste de la France Insoumise obtient 6,00 % des voix, contre 6,31 % au niveau national. La liste du Parti Socialiste réalise un score de 5,83% des votes, contre 6,13% au niveau national. La liste de Debout La France fait un score de 5,16 %, contre 3,51 % au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5 %[24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 1876 Athanase Barbier[25]    
    1888 1923 Pierre Trouvé[25]   Négociant en bois
    Conseiller général de Seine-et-Oise
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1972 Émile Perrot[25]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977[26] juillet 2020[27] Jean-Louis Barth[28] PS puis
    DVG
    Professeur d'enseignement technique retraité
    Conseiller général de Saint-Arnoult-en-Yvelines (1979 → 1985 puis 1998 → 2015)
    juillet 2020[29],[30] En cours
    (au 6 avril 2021)
    Jean-François Siret DVG[31] Professeur retraité
    Vice-président de la CA Rambouillet Territoires (2020 → )

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2018, la commune comptait 3 443 habitants[Note 3], en augmentation de 5,94 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1507908099669019039641 009964
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9709341 0018988838799651 0061 008
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9919859969509819589861 0991 014
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 0341 1001 1151 3672 0332 7053 1423 2013 260
    2013 2018 - - - - - - -
    3 2503 443-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,9 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 12,5 %) ;
    • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 24,9 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 13,4 %).
    Pyramide des âges à Ablis en 2007 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    1,2 
    3,0 
    75 à 89 ans
    4,7 
    9,3 
    60 à 74 ans
    7,5 
    20,5 
    45 à 59 ans
    19,5 
    24,0 
    30 à 44 ans
    25,0 
    18,1 
    15 à 29 ans
    17,2 
    24,9 
    0 à 14 ans
    24,9 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    La commune compte deux écoles : école maternelle Jean-de-la-Fontaine  qui accueille en 2020-2021 157 élèves, soit une croissance de 17 % en 2 ans[37]  et l'école élémentaire Léonard-de-Vinci.

    Sports

    Le Stade.
    • Handball, basket-ball, football, escalade, gymnastique, cours de danse[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête du village durant trois jours, avec fête foraine ainsi qu'un feu d'artifice suivi du défilé de char avec la reine d'Ablis[38].

    Économie

    L'activité économique de la commune est marquée par l'agriculture (culture céréalière) ainsi que par la zone d'activités près de l'échangeur de l'A11[réf. nécessaire].

    La commune accueille notamment le site de production de l'entreprise Daco Bello, qui, avec ses 200 salariés en 2020, sélectionne, produit et commercialise des fruits secs[39], ainis que le traiteur industriel Géo (90 salariés en 2017)[40].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre-Saint-Paul : église remontant au XIe siècle, clocher du XIIe siècle, nef agrandie au XVIIe. L'édifice fait l'objet d'une protection par l'inscription à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1950[41]. Lors d'une restauration, de nouveaux vitraux ont été posés entre 1866 et 1874, dus à Nicolas Lorin. Voir aussi : Vitrail de la vie de la Vierge (Ablis)
    • Ancienne abbaye Saint-Épain-Saint-Blaise : bâtiment du XVIe siècle et prieuré du XIIe siècle, deux tourelles en poivrières. Ce prieuré bénédictin fondé en 1115 par Geoffroy de Praelles dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Josaphat[42].
    • Vieil hôtel du Heaume où aurait séjourné Guillaume le Conquérant.
    • Ancien hospice fondé au XIIe siècle, bâtiment du XVIIe siècle.
    • Ancienne chapelle Sainte-Madeleine du XIIe siècle.
    • Ferme fortifiée datant de la fin du Moyen Âge à Long-Orme, lieu-dit dépendant de la commune d'Ablis.
    • Borne de la Liberté rappelant l'avancée des troupes alliées lors de la Libération de la France, implantée le long de la RN 191 et réimplantée en 2017 devant la la ferme La Biche[43].

    Personnalités liées à la commune

    • Geoffroy d'Ablis, mort entre 1316 et 1319 à Lyon, religieux dominicain, inquisiteur célèbre, grand pourfendeur de cathares.

    Héraldique

    Les armes d'Ablis se blasonnent ainsi :
    D'azur à gerbe de blé d'or sommée de deux tourterelles affrontées également d'or, le tout accompagné en chef d'une étoile d'argent[44].
    Ce blason appartient aux armoiries de la famille Poncet de la Rivière, membre du Parlement de Paris (juge), en faveur duquel la terre d'Ablis est érigée en comté en 1658.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. La Rémarde sur le site du SANDRE
    2. Carte topographique au 1/25000 n° 2116E « Auneau », IGN
    3. Cette rivière ne doit pas être confondue avec son homonyme, la Rémarde qui prend sa source dans la commune voisine de Sonchamps et coule vers l'est en direction de l'Essonne.
    4. Climat des Yvelines sur le site de Météo-France.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 d'Ablis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1990, volume I, p. 139, no 2349 (lire en ligne)
    15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 1b.
    16. Philippe Cohen, « Yvelines. Des centaines d'armes de guerriers gaulois découvertes à Ablis : À Ablis (Yvelines), les premières fouilles ont révélé la présence d'un sanctuaire gaulois. Une découverte majeure », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ) « Au troisième siècle avant J.C., les celtes occupaient toute l’Europe. Et chez vous, nous avons trouvé des traces exceptionnelles du deuxième âge de fer. C’est comparable au site de référence de La Tène en Suisse », a confié aux élus d’Ablis, Bertrand Triboulot, ingénieur du service régional de l’archéologie de la DRA ».
    17. L'Histoire d'Ablis
    18. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328)
    19. Monuments historiques et bâtiments protégés d'Ablis
    20. François Boulet, Histoire des Yvelines, Les Presses Franciliennes, (ISBN 978-2-919495-00-9), p. 53.
    21. François Boulet, Histoire des Yvelines, Les Presses Franciliennes, (ISBN 978-2-919495-00-9), p. 113.
    22. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. « Ablis : Découvrez les résultats des élections Européennes 2019 », sur LCI (consulté le ).
    25. « Histoire de vos rues », sur ablis.fr
    26. « Jean-Louis Barth, maire (divers gauche) vient de fêter ses quarante années à la tête de la commune », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Quatre décennies auxquels il convient d'ajouter six années d'élu d'opposition ou de premier adjoint suite à la démission du maire sortant e l'époque ».
    27. Florence Chevalier, « Yvelines. « J'ai été et suis encore un maire heureux », confie Jean-Louis Barth à Ablis : Samedi 11 janvier, près de 350 personnes ont assisté, à L'Étincelle, à Ablis (Yvelines) à la cérémonie de vœux du maire, Jean-Louis Barth, élu, depuis 49 ans », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ) « Samedi, c’est avec une émotion non feinte ? qui s’est vite communiquée à toute la salle de L’Étincelle – que Jean-Louis Barth, le maire d’Ablis, a orchestré sa dernière cérémonie de vœux. Élu depuis 49 ans à la mairie, conseiller général pendant 23 ans, il ne se représentera pas aux élections municipales de mars prochain ».
    28. « Ma commune, c’est ma vie », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Il n'y aura vraisemblablement qu'une liste à Ablis pour les élections municipales en mars. Et c'est Jean-Louis Barth (DVG), maire sortant, qui la conduira ».
    29. Florence Chevalier, « Yvelines. Jean-François Siret brigue un premier mandat de maire à Ablis : Jean-François Siret, premier adjoint depuis 25 ans à Ablis (Yvelines), aimerait succéder au maire Jean-Louis Barth », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    31. Extrait de la fiche de M. Jean-François SIRET, sur lesbiographies.com
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. « Évolution et structure de la population à Ablis en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    36. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    37. Florence Chevalier, « Yvelines. Une pétition pour l'ouverture d'une nouvelle classe à Ablis : Les parents d'élèves de l'école d'Ablis (Yvelines) demandent l'ouverture d'une classe supplémentaire à l'école maternelle », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
    38. Florence Chevalier, « Yvelines. Derniers préparatifs avant la grande fête d'été d'Ablis : Samedi et dimanche aura lieu la grande fête d'été d'Ablis (Yvelines). Au programme : couronnement de la 103e Reine et défilé du corso fleuri. », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
    39. Philippe Cohen, « Yvelines. Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’industrie visite le leader des fruits secs à Ablis : Ce vendredi au matin, la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, visitait le site de fabrication de Daco Bello à Ablis (Yvelines) », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
    40. Florence Chevalier, « Les 90 salariés de Géo à l'arrêt : Depuis vendredi dernier, le site du traiteur Géo d'Ablis a arrêté sa production. Seuls les 30 salariés du service logistique continuent de travailler », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
    41. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00087357
    42. Prieuré Saint-Epain-Saint-Blaise.
    43. « La commune retrouve sa borne de la Voie de la Liberté : À l'occasion du 8-Mai, la commune a réinstallé sa borne de la Voie de la Liberté. L'exposition de photos de la période 1939-1945 se poursuit samedi 13 mai », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
    44. Le blé en héraldique
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