2e régiment d'artillerie (France)

Le 2e régiment d’artillerie fut créé en 1720 sous le nom de Régiment Royal d'Artillerie. Plusieurs fois renommé et licencié, il fit partie des Forces françaises en Allemagne basé à Landau in der Pfalz en Allemagne de 1961 jusqu'à sa dissolution en 1999.

Pour les articles homonymes, voir 2e régiment.
« 2e régiment d'artillerie de montagne » redirige ici. Pour le régiment d'artillerie de montagne ayant existé entre 1910-1923, voir 94e régiment d'artillerie de montagne.

2e régiment d’artillerie

Deux insignes régimentaire du 2e Régiment d'Artillerie de Montagne (1939)

Insigne régimentaire du 2e Régiment d'Artillerie.

Création 1720
Dissolution 1999
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Artillerie
Rôle Artillerie
Garnison Landau in der Pfalz. Au quartier Foch-Estienne à partir du 15 décembre 1994.
Ancienne dénomination 2e régiment d'artillerie de campagne
Devise Le second de personne
Inscriptions
sur l’emblème
Zurich 1799
Marengo 1800
La Moskova 1812
Sébastopol 1854-1855
Champagne 1915
Verdun 1916
La Malmaison 1917
Équipement En 1961 obusier de 105 mm automoteur sur AMX
AMX30 AUF1, AMX10 VOA, VAB, AMX13 RATAC
Guerres Première Guerre mondiale
Bataille de France
Batailles Ostrolenka, Verdun, Chemin des Dames, Malakoff, Marengo, Sebastopol, Iéna
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Commandant historique Gédéon Le Duchat d’Ouderne

Création et différentes dénominations

  • 1720 : 2e bataillon du Régiment Royal-Artillerie
  •  : Régiment d'Artillerie de Metz[1]
  • 1791 : 2e régiment d'artillerie
  • 1805 : 2e régiment d'artillerie à cheval
  • 1813 : 2e régiment d'artillerie à pied
  • 1815 : Réformé
  • 1824 : 2e régiment d'artillerie à cheval
  • 1867 : 2e régiment d'artillerie montée
  • 1872 : 2e régiment d'artillerie
  • Le , il devient le 2e régiment d'artillerie de campagne formé à Grenoble à partir de la 50e brigade (commandée par le capitaine Guerithault) et de la 51e brigade (lieutenant Chabral)
  •  : 101e Régiment d'Artillerie de Campagne
  •  : 104e Régiment d'Artillerie de Campagne
  • Modèle:1946.Reconstitué à Lyon en avril Régiment d'Artillerie de Montagne sert à Innsbruck et Limoges
  • 1960 S'installe à Landau in der Pfalz Régiment d'Artillerie de Montagne
  • 1973 : 2e régiment d'artillerie
  • 1999 : dissolution.

Chefs de corps

Historique des garnisons, combats et batailles

Ancien Régime

Guerres de la Révolution et de l’Empire

Second Empire

Première Guerre mondiale

Casernement en 1914 : Grenoble (9 batteries de 75 mm), 14e brigade d'artillerie, 27e division d'infanterie.

1914

1915

  • Janvier : participation à l'attaque de la cote 132 vers Crouy, puis subit la contre-attaque allemande dès les 12 et 13 janvier. Le 2e RAC reste seul sur la ferme du pavillon, puis va à la rue du moulin à Serche avant de finalement reprendre sa position le 15 janvier au pavillon
  • Juillet : tirs sur « le moulin » et sur « laffaux »
  • 28 octobre : installation à Vauxbuin près de Soissons
  • 19 novembre : le 2e RAC devient le 101e Régiment d'Artillerie de Campagne

1916

  • Février-mars : participation à la bataille de la cote 186 à Cormicy
  • 25 avril : couverture de l'attaque du "bois des buttes" et du "bois francoboche" à Pontavert près de Craonne

1917

  • 24 janvier : positionnement à Bourg-et-Comin puis le au Breuil, et, enfin, en mars, à la ferme Perriere à Crouy où il y aura 3 blessés dans le 24e bataillon
  • 13 avril : arrivée au chemin des Dames, à la ferme d'Antioche (commune de Vauxaillon) et soutien à l'attaque du "moulin Lafay", de la "ferme Moissy" et du "mont des singes" par le corps colonial
  • Avril : après un repos à l'usine Piat près de Reims, une partie du régiment monte, le 23 avril à Celles-sur-Aisne. Le 25, ceux restés au repos dans l'usine seront bombardés et il y aura de nombreux morts. Le lendemain le régiment sera attaqué à Celles sur Aisnes et là aussi il y aura des victimes
  • Fin avril et début mai : participation à la prise des fermes dites des Colombes et de Montgarni
  • 10 septembre: positionnement à Benay
  • Octobre : Bataille de la Malmaison

1918

Franchissement de la Marne sur un pont de bateaux en bois au Port de Binson à Baslieux-sous-Châtillon

Le régiment sera déplacé au Mont-Saint-Remy puis à Vouziers. C'est ici que, le 11 novembre 1918, les soldats apprendront la fin de la guerre contre les armées allemandes.

Seconde Guerre mondiale

En 1940 sous le nom de 2e régiment d'artillerie de montagne, il appartenait à la 28e division d'infanterie alpine avec le 97e régiment d'infanterie alpine, le 99e régiment d'infanterie alpine, la 25e demi-brigade de chasseurs alpins (7e, 27e et 47e bataillons de chasseurs alpins), le 202e régiment d'artillerie lourde divisionnaire, le 22e groupe de reconnaissance divisionnaire et tous les services (sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation, etc.).

Affiche de recrutement pour le 2e RAM sous Vichy.

Le 2e régiment d'artillerie de montagne continue d'exister dans l'Armée de Vichy, comme régiment d'artillerie de la 14e division militaire[3], jusqu'à sa dissolution après l'invasion de la zone libre en novembre 1942.

De 1945 à nos jours

juillet 1996-novembre 1996 : Bosnie - mostar. Batterie d'artillerie neretva au sein de l'IFOR.[style à revoir]

Traditions et uniformes

Insigne


Devise

Insigne de béret d'artillerie

"Le second de personne", parce que le premier toujours.

Unités

  • 1re Batterie (bleu) : "Ne pas subir"
  • 2e Batterie (rouge): " Faire face"
  • 3e Batterie (vert) : "Primus inter pares"
Emblème de la troisième batterie du 2e RA
  • 4e Batterie (jaune) : " toujours perseverer"
  • 11e Batterie Instruction (orange)
  • BCS Batterie Commandement et Services (blanc): "Soutenir sans subir"
  • Batterie de commandement et de logistique (gris et blanc)
  • Batterie de défense et d'instruction (bleu et rouge)

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4]:

Décorations

La 101e batterie de tranchée du 2e régiment d’artillerie de campagne (ex-124e batterie du 6e régiment d’artillerie reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le [5].

Personnages célèbres ayant servi au 2e d'Artillerie

Sources et bibliographie

  • Historique de l'artillerie française, H. Kauffert.

Notes et références

  1. Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion - 1997
  2. Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 640
  3. (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Military, coll. « Men-at-arms » (no 315), (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 38
  4. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  5. Les fourragères
  6. Mathieu NIVAL, « Joseph Bernard Antoine DE BOYSSON », sur Geneanet (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.