Équipe cycliste Cofidis

L'équipe cycliste Cofidis est une formation française de cyclisme professionnel sur route créée en 1996. Elle participe au ProTour de 2005 à 2009. Sponsorisée par l'établissement de crédit Cofidis, elle est implantée comme celui-ci dans le département du Nord (son siège social se situe à Bondues).

Pour les articles homonymes, voir Cofidis (homonymie).

Histoire de l'équipe

L'équipe Cofidis est apparue en tant que structure à la fin de l'année 1996, pour intégrer le peloton professionnel en 1997. Elle peut être considérée comme une « descendante indirecte » des équipes Castorama, Super U et Renault-Gitane dans la mesure où elle était dirigée à l'époque par Cyrille Guimard auquel lui était adjoint Bernard Quilfen, tous deux anciens dirigeants de l'équipe Castorama.

1996-2003 : les années fastes

Dès sa première année, l'équipe Cofidis affiche une grande ambition et recrute des leaders de renom. De nombreux champions évolueront chez Cofidis, rencontrant parfois quelques mésaventures.

Ainsi figurent parmi les coureurs engagés pour la saison 1997 Maurizio Fondriest, Lance Armstrong et Tony Rominger. Ces deux derniers sont censés être les leaders de l'équipe pour les courses par étapes, et visent un podium voire la victoire sur les grands tours. Malheureusement, Lance Armstrong déclare un cancer des testicules dès le mois d'octobre 1996, et Tony Rominger se casse la clavicule en chutant lors de la 4e étape du Tour de France[1].

Les coureurs français de l'équipe réalisent tout de même une bonne saison : Philippe Gaumont remporte Gand-Wevelgem, Nicolas Jalabert la Coupe de France, et Laurent Desbiens une étape du Tour de France.

En 1998, Cofidis change d'encadrement : Cyrille Guimard s'en va, remplacé par Bernard Quilfen. La nouvelle star de l'équipe est Francesco Casagrande. Celui-ci remporte la Classique de Saint-Sébastien mais, après avoir été contrôlé positif à la testostérone (au Tour du Trentin et au Tour de Romandie), abandonne le Tour de France dès la 10e étape. Il ne reste qu'une saison au sein de Cofidis. En l'absence de son leader, l'équipe brille tout de même durant ce Tour de France mouvementé : elle remporte le classement par équipes, Bobby Julich termine 3e du classement général, devant Christophe Rinero, 4e et meilleur grimpeur. Roland Meier est 7e.

L'année suivante, Cofidis se renforce pour les classiques en recrutant les Belges Nico Mattan, Peter Farazijn et Frank Vandenbroucke. Ce dernier remporte notamment Liège-Bastogne-Liège, Het Volk et 2 étapes du Tour d'Espagne, mais amorce son déclin. Afin de contraindre l'encadrement de l'équipe à le sélectionner pour Paris-Roubaix, il abandonne Gand-Wevelgem. Quelques semaines plus tard, il est arrêté avec 15 autres personnes, soupçonné d'être un client de Bernard Sainz. L'équipe le suspend plusieurs semaines. Se fracturant le poignet au début de l'année 2000, il ne court quasiment plus et est transféré vers la Lampre en 2001.

La saison 2000 est celle de la révélation de David Millar. Ce jeune écossais, excellent rouleur, remporte la 1re étape (contre-la-montre) du Tour de France. La même année, David Moncoutié se révèle en terminant 2e du Tour de l'Avenir.

Ces deux coureurs deviennent les leaders de l'équipe pour les courses par étapes.

L'équipe Cofidis connaît alors ses meilleures années, terminant 6e du classement UCI par équipe en 2002, 7e en 2001 et 2003, notamment grâce à la victoire de Nico Mattan sur le GP de Plouay en 2001, à la 4e place d'Andrei Kivilev sur le Tour de France la même année, à la 13e place de David Moncoutié sur le Tour 2002, et à David Millar, qui remporte 3 victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne et 2 sur le Tour de France entre 2001 et 2003, et devient champion du monde contre-la-montre en 2003 (titre dont il sera déclassé pour dopage par la suite).

Cette année-là, l'équipe est endeuillée par la mort d'Andrei Kivilev, victime d'une chute durant Paris-Nice.

2004 : l'affaire Cofidis

Pour la saison 2004, Cofidis affichait de grandes ambitions. Avec le recrutement de Stuart O'Grady et d'Igor Astarloa, l'équipe se présentait en ce début d'année forte de trois champions du monde : Igor Astarloa (sur route en ligne), David Millar (contre-la-montre) et Laurent Gané (sur piste).

Mais cette année fut marquée par l'Affaire Cofidis. Concernant d'abord d'anciens membres de Cofidis et son soigneur Bogdan Madejak, elle s'élargit à plusieurs coureurs de l'équipe : Philippe Gaumont, David Millar, Massimiliano Lelli, Médéric Clain, Cédric Vasseur. Ce dernier sera finalement mis hors de cause. Les autres coureurs sont licenciés. Igor Astarloa quitte l'équipe et rejoint la Lampre. L'encadrement est modifié par le départ du médecin Jean-Jacques Menuet et d'Alain Bondue. Ce dernier est temporairement remplacé par Francis Van Londersele. Après s'être auto-suspendue durant un mois, Cofidis fait son retour à la compétition en mai et réalise tout de même une bonne saison, notamment grâce à Stuart O'Grady qui remporte 2 étapes du Dauphiné Libéré, une étape du Tour de France, et la Hew Cyclassics. David Moncoutié est également vainqueur d'étape sur le Tour de France, performance qu'il renouvelle en 2005.

Trois des anciens coureurs de l'équipe condamnés en 2007 à des peines de sursis dans cette affaire, sont morts de façon prématurée quelques années seulement après leur retraite sportive : Frank Vandenbroucke retrouvé mort par crise cardiaque à 34 ans en octobre 2009 dans une chambre d’hôtel au Sénégal, Philippe Gaumont mort également par crise cardiaque à 40 ans en mai 2013, puis Robert Sassone suicidé en janvier 2016 en Nouvelle-Calédonie après un cancer contre lequel il s'est battu pendant plusieurs années.

L'équipe Cofidis et son nouveau manager, Éric Boyer, mettent alors en avant une nouvelle politique sportive, se voulant fers de lance de la lutte contre le dopage, notamment par la réalisation de contrôles internes, et par une moindre pression sur les coureurs quant à leurs résultats (notamment la recherche de points UCI).

2005-2009 : équipe ProTour

Cofidis prend part au ProTour dès sa création en 2005, mais ne fait plus partie des 10 meilleures équipes mondiales au classement UCI. Surtout, si l'équipe remporte toujours quelques victoires d'étapes sur les grands tours, elle ne parvient plus à s'imposer sur les classiques sur lesquelles elle se distinguait les années précédentes.

Durant le Tour de France 2007, Cristian Moreni fait l'objet d'un contrôle positif à la testostérone. Bien que rien ne mette en cause ses autres membres ni son encadrement, l'équipe se retire du Tour et suspend ses activités durant 2 semaines[2].

Après une encourageante saison 2008 (victoire d'étape sur le Tour, révélation sur les courses flandriennes), Sylvain Chavanel quitte l'équipe et rejoint la Quick Step. Malgré les efforts du leader David Moncoutié (en particulier lors du Tour d'Espagne), la saison 2009 est une déception. L'équipe perd même sa licence ProTour et évolue l'année suivante pour la première fois de son histoire en 2e division, confirmant le déclin de l'équipe.

2010-2014 : équipe référence de deuxième division

Sans licence ProTour, l'équipe doit solliciter des invitations pour participer aux épreuves du calendrier UCI ProTour. Chaque année, elle est cependant une des équipes de deuxième division la plus invitée sur ces courses, bénéficiant d'une invitation systématique sur le Tour de France et le Tour d'Espagne (Cofidis est l'un des sponsors de la Vuelta). L'équipe recentre néanmoins ses activités sur la formation de jeunes coureurs et sur la participation aux épreuves du calendrier national et de l'UCI Europe Tour. En 2010, elle participe aux trois grands tours, remportant une étape sur le Tour d'Italie (Damien Monier) et le Tour d'Espagne (David Moncoutié). Moncoutié remporte également pour la troisième fois consécutive le classement du meilleur grimpeur de la Vuelta. Amaël Moinard sur Paris-Nice et Samuel Dumoulin sur le Tour de Catalogne sont également vainqueur d'étape sur une épreuve du Calendrier mondial. Leonardo Duque remporte quant à lui la Coupe de France avec un point d'avance.

La saison 2011 est marquée par des victoires prestigieuses en Espagne. Moncoutié remporte pour la quatrième et dernière fois une étape et le classement du meilleur grimpeur du Tour d'Espagne. Le grimpeur Rein Taaramäe se révèle, il se classe onzième du Tour de France et est lauréat d'une étape du Tour d'Espagne. Sur les courses d'une semaine, Samuel Dumoulin s'adjuge deux étapes au sprint du Tour de Catalogne, tandis que le jeune Tony Gallopin gagne le général de la Coupe de France.

En 2012, Samuel Dumoulin perpétue la tradition en s'offrant le classement général de la Coupe de France. Cette saison est cependant décevante, puisque l'équipe comptabilise uniquement six victoires, dont deux championnats nationaux. Si Moncoutié échoue dans sa quête du record de victoires du Grand Prix de la montagne sur la Vuelta, la saison est également ternie par le raid de la police française à l'hôtel de l'équipe lors de le Tour de France pour arrêter le coureur Rémy Di Gregorio, suspecté de dopage (voir paragraphe plus bas). 2013 est une nouvelle saison difficile pour Cofidis. Elle est marquée par le départ de Samuel Dumoulin, principal pourvoyeur de victoires les années précédentes. Néanmoins, deux principales satisfactions sont à noter. D'une part Daniel Navarro, vainqueur du difficile Tour de Murcie, 5e au Critérium du Dauphiné et animateur du Tour de France où il se classe finalement neuvième. D'autre part Nicolas Edet, auteur d'une saison intéressante, qui grâce à une lutte quotidienne s'est adjugé le Grand Prix de la montagne du Tour d'Espagne.

En 2014, Clément Venturini apporte quatre victoires en cyclo-cross, dont le titre de champion de France de cyclo-cross espoirs. Très régulier, Julien Simon permet à l'équipe de gagner une nouvelle fois la Coupe de France, tandis que Daniel Navarro s'adjuge une étape du Tour d'Espagne.

2015 à 2019 : l'ère Bouhanni

Nacer et son frère Rayane Bouhanni lors du départ du Grand Prix de Fourmies 2015.

Pour la saison 2015, l'équipe annonce la signature du vainqueur du classement par points du Tour d'Italie 2014, Nacer Bouhanni, ainsi que la venue de Dominique Rollin, Geoffrey Soupe et Steve Chainel. La signature de Bouhanni, sprinteur reconnu, doit permettre à l'équipe de renouer avec un plus grand nombre de victoires et de passer un cap[3]. L'équipe choisit de se concentrer exclusivement autour de son leader, ce qui entraîne le départ des deux anciens leaders Jérôme Coppel et l'Estonien Rein Taaramae. Ce changement s'avère payant puisque Bouhanni remporte 11 des 20 victoires de l'équipe, s'adjugeant notamment la Coupe de France, deux étapes du Critérium du Dauphiné et le classement final de l'UCI Europe Tour. Il est également sixième de Milan-San Remo. Il est par la suite malchanceux sur le championnat de France où il chute dans la dernière ligne droite, puis sur le Tour de France et le Tour d'Espagne, où il abandonne à chaque fois. Emmenée par son leader, Cofidis termine deuxième du classement par équipes de l'UCI Europe Tour.

En 2016, pour les vingt ans de l'équipe, Cofidis compte 12 victoires, dont 4 de Bouhanni sur le World Tour. Cependant, forfait pour le Tour, le leader de l'équipe ne participe à aucun grand tour et termine quatrième de Milan-San Remo, gêné par un saut de chaîne. Il est également déclassé pour « sprint irrégulier » d'une étape de Paris-Nice et de l'EuroEyes Cyclassics (Classique de Hambourg), deux courses qu'il avait remporté.

L'année 2017 commence avec le titre de Clément Venturini lors du championnat de France de cyclo-cross.

En avril 2019, elle fait partie des équipes qui postulent à la catégorie World Tour pour les saisons 2020 à 2022[4].

Depuis 2020 : nouveau cycle en WorldTour avec Guillaume Martin

En 2020, l'équipe fait son retour en première division, en obtenant une licence UCI WorldTeam. Cofidis recrute notamment le grimpeur Guillaume Martin, ainsi que le prolifique sprinteur italien Elia Viviani qui comptabilise 38 succès lors des trois dernières saisons. Ce-dernier ne répond pas aux attentes et n'obtient aucun succès sur l'ensemble de la saison, une première pour lui depuis ses débuts professionnels en 2010. Le bilan de l'équipe est décevant, puisqu'elle totalise seulement deux victoires et une 19e place au classement UCI.

Cependant, cette saison confirme l'éclosion de Guillaume Martin. Après avoir terminé troisième du général du Critérium du Dauphiné, il se classe à la onzième place du Tour de France[5] et à l'issue de l'épreuve, l'équipe confirme son investissement sur lui[6],[7]. Sur le Tour d'Espagne, il est piégé dans une bordure et écarté de la course au classement général. À l'attaque tout au long de l'épreuve, il termine deuxième derrière Tim Wellens lors de la cinquième étape, puis remporte le classement du meilleur grimpeur. Sixième du Tour des Flandres, Dimitri Claeys obtient le meilleur résultat de l'équipe sur une classique.

Cyclisme sur piste

Arnaud Tournant, coureur de Cofidis de 1997 à 2008 et directeur sportif depuis 2008, ici avec Florian Rousseau en 2008

L'équipe Cofidis a, dès sa création, accueilli des pistards dans son effectif. Fin 2007, une équipe de cyclistes sur piste autonome a été créée, enregistrée en tant que telle auprès de l'Union cycliste internationale comme le permet le règlement du sport cycliste depuis 2004. Elle est entraînée à sa création par Benoît Vêtu[8]. Elle est dirigée par Arnaud Tournant entre 2008 et 2010. Celui-ci a été coureur de Cofidis de 1997 à 2008, quatorze fois champion du monde durant cette période et champion olympique en 2000. Laurent Gané (1998-2005), Vincent Le Quellec (1998-2000), Arnaud Dublé (2001-2003), Mickaël Bourgain (1999-2009), Robert Sassone (2001-2003), Jérôme Neuville (2002), Stuart O'Grady (2002-2004), Bradley Wiggins (2006-2007) également champions du monde, ont été membre de Cofidis. Plusieurs "routiers" de Cofidis ont disputé des compétitions sur piste : Philippe Gaumont, Christophe Capelle, Francis Moreau.

Pour la saison 2009-2010, la dernière de l'équipe de cyclisme sur piste, Cofidis est composée de Quentin Lafargue, Kévin Sireau, François Pervis, Teun Mulder, Maximilian Levy, Leonardo Duque et Damien Monier.

Nom Naissance Nationalité
Quentin Lafargue17.03.1990 France
Maximilian Levy26.06.1987 Allemagne
Teun Mulder18.06.1981 Pays-Bas
François Pervis16.10.1984 France
Kévin Sireau18.04.1987 France

À l'issue de cette saison, Cofidis annonce arrêter son équipe sur piste[9]. Seul Kévin Sireau bénéficie encore du soutien du sponsor jusqu'en 2012, année des Jeux olympiques de Londres[10].

Paracyclisme

Depuis 1998, Cofidis parraine Laurent Thirionet, champion paralympique en 2004 et 2008 en catégorie LC3[n 1]. En 2010, l'équipe Cofidis créée la première section paracycliste au sein d'une équipe professionnelle, avec le recrutement de Jérôme Lambert, évoluant également en catégorie LC3, et du tandem formé par Arnaud Grandjean, malvoyant, et Julien Hervio, son coéquipier[11]. En 2011, l'effectif de l'équipe handisport se renforce avec l'arrivée de Jérémy Crépelière (MC4). Pour 2012, six coureurs font partie de l'équipe : Johan Ballatore (MC5), Kris Bosmans (MC3), Arnaud Grandjean et Julien Hervio (tandem), Jérôme Lambert et Laurent Thirionet (MC2).

Encadrement de l'équipe

L'équipe Cofidis est dirigée durant sa première saison par Cyrille Guimard, célèbre dirigeant d'équipes cyclistes français ayant notamment dirigé les équipes Gitane et Renault dans les années 1970 et 1980, remportant sept Tours de France avec Lucien Van Impe, Bernard Hinault et Laurent Fignon. Il est alors entouré des directeurs sportifs Bernard Quilfen, à ses côtés depuis 1981 au sein des équipes Renault, Super U et Castorama, et Alain Deloeuil qui commence alors sa carrière de directeur sportif d'équipe professionnelle. Francis Van Londersele est l'entraîneur de l'équipe. Ancien conseiller technique régional de Picardie, il a été amené vers la fonction d'entraîneur d'équipe professionnelle par Cyrille Guimard en 1994 et a exercé pendant deux ans dans l'équipe Gan[12]. Alain Bondue, ancien coureur nordiste dirigé par Guimard en 1986 et 1987, est chargé des relations publiques. Il était auparavant porte-parole de l'équipe Motorola, dont est également issu Lance Armstrong.

En octobre 1997, Cyrille Guimard est mis en examen pour « abus de biens sociaux, banqueroute par comptabilité fictive et par emploi de moyens ruineux pour obtenir du crédit, et fausse déclaration dans l’acte constitutif d’une société », dans une affaire liée à la société Siclor qu'il a lancée en 1996. Cette mise en examen entraîne son départ de l'équipe, en raison notamment des « risques médiatiques qui pourraient atteindre injustement Cofidis »[13].

Alain Bondue devient manager de l'équipe en 1998. L'ancien coureur Tony Rominger, leader de Cofidis en 1997, en devient consultant. L'encadrement de l'équipe reste le même jusqu'en 2003. À la suite de l'incident technique dont est victime David Millar lors du prologue du Tour de France 2003, les fonctions d'encadrement sportif d'Alain Bondue sont confiées à Francis Vanlondersele, Bondue restant manager[14]. L'affaire Cofidis qui éclate au début de l'année 2004, conduit la société Cofidis à se séparer d'Alain Bondue. Pour le remplacer, Alain Champetier, secrétaire général de la société Cofidis est nommé au poste de manager général par intérim, et Francis Van Londersele assure la direction de l'équipe[15],[16].

Cédric Vasseur, ici en octobre 2013, est nommé manager général en 2017.

En juin 2005, Éric Boyer devient manager général de l'équipe. Il a été coureur professionnel de 1985 à 1995 et consultant pour Eurosport et L'ÉquipeTV[17]. L'équipe de directeurs sportifs reste la même (Van Londersele, Quilfen et Deloeuil). Lionel Marie est recruté aux fonctions de directeur sportif et d'entraîneur[18], avec pour mission de s'occuper des jeunes coureurs de l'équipe[19]. Il a été conseiller technique régional et a dirigé l'équipe Crédit Agricole Espoirs de 2001 à 2004.

Lionel Marie rejoint l'équipe Slipstream-Chipotle en 2008. Il est remplacé au poste d'entraîneur par Vincent Villerius[20] et au poste de directeur sportif par Jean-Luc Jonrond[21].

En 2010, Denis Leproux est recruté au poste de directeur sportif. Il exerçait cette fonction jusqu'en 2009 au sein de l'équipe Agritubel[22]. Il reste dans le staff de l'équipe qu'une saison. L'année suivante voit l'arrivée de Didier Rous et de Stéphane Augé à la suite du départ de Francis Van Londersele[23]. Bernard Quilfen quitte l'équipe à la fin de la saison 2011.

En juin 2012, Éric Boyer est licencié par l'équipe et est remplacé par Yvon Sanquer[24].

En 2013, Jean-Eudes Demaret est recruté au poste de entraîneur, il était coureur dans l'équipe jusqu'en 2012. En 2015, l'entraîneur Jacques Decrion rejoint l'équipe avec Nacer Bouhanni. En 2016, Christian Guiberteau intègre le staff de l'équipe en tant que directeur sportif. À la fin de la saison 2016, Stéphane Augé quitte l'équipe.

Le , Yvon Sanquer est remplacé par l'ancien coureur Cédric Vasseur en tant que manager de l'équipe. Le président de Cofidis Compétition Thierry Vittu justifie ce changement par des résultats décevants et une ambiance qui s'est dégradée[25]. À la fin de la saison 2017, Didier Rous quitte l'équipe. L'italien Roberto Damiani et Thierry Marichal, ancien coureur de l'équipe de 2005 à 2006, rejoignent l'équipe des directeurs sportifs respectivement en 2018 et en 2019.

L'équipe Cofidis est présidée par Thierry Vittu, directeur des ressources humaines de Cofidis[26].

L'équipe Cofidis et le dopage

Le premier cas de dopage révélé au sein de l'équipe Cofidis est celui de son leader italien Francesco Casagrande. En 1998, il fait l'objet de deux contrôles antidopage, au Tour du Trentin en avril et au Tour de Romandie en mai, révélant une prise de testostérone. Autorisé à courir dans l'attente d'une décision des autorités italiennes, il participe au Tour de France en juillet et remporte la Classique de Saint-Sébastien en août. Critiquée, l'équipe Cofidis décide de ne plus aligner Casagrande en compétition tant qu'une décision ne serait pas prise. En septembre, la commission disciplinaire de la Fédération italienne de cyclisme prononce à son encontre une suspension de six mois[27], allongée de trois mois par le Tribunal italien du sport[28]. Il est licencié par Cofidis.

Philippe Gaumont, ici en 2003, l'un des principaux protagonistes de l'affaire Cofidis

Philippe Gaumont, dont un contrôle antidopage lors du Grand Prix du Midi libre en mai a révélé la présence de métabolites de la nandrolone est blanchi par la Fédération française de cyclisme « au bénéfice du doute »[29].

Une deuxième affaire intervient en mai 1999. À la suite de l'arrestation de Bernard Sainz et de l'avocat Bertrand Lavelot, plusieurs sportifs sont interpellés, dont les coureurs de Cofidis Philippe Gaumont et Frank Vandenbroucke[30]. Ils sont suspendus provisoirement[31]. Tous deux blanchis par la justice, ils sont tous les deux réintégrés dans l'équipe, respectivement en juillet et en septembre, après s'être engagé à ne plus consulter que le médecin de l'équipe[32],[33]. Vandenbroucke, qui quitte Cofidis l'année suivante, et Bernard Sainz, seront de nouveaux impliqués dans une affaire de dopage en 2002.

En janvier 2004, une affaire de trafic de produits dopants, dite affaire Cofidis, éclate. L'enquête démarrée au printemps 2003 lorsque la brigade des stupéfiants implique un soigneur de Cofidis, Boguslaw Madejak, et plusieurs de ses coureurs. Elle aboutit en janvier 2007 à la condamnation par le tribunal correctionnel de Nanterre, entre autres, de Madejak, ainsi que des coureurs de Cofidis Philippe Gaumont, Robert Sassone, Marek Rutkiewicz et Médéric Clain. David Millar et Massimiliano Lelli, relaxés car « il n'est pas établi que les infractions reprochées aient été commises sur le territoire national », ont avoué leur implication et leur consommation de produits dopants. Ils ont été licenciés par Cofidis, comme les coureurs condamnés. Les sociétés Cofidis SA et Cofidis Compétition, qui s'étaient constituées parties civiles, ont été déboutées de leur demande de dommages-intérêts. Le tribunal a d'ailleurs estimé que « par leur implication dans le milieu du cyclisme professionnel, leur connaissance avérée du dopage et l'absence de mesures significatives prises pour l'enrayer, [elles] ne pouvaient ignorer le phénomène notoire du dopage ni son ampleur, d'autant que des personnalités du monde médical et sportif avaient de longue date stigmatisé ces pratiques connues de tous ».

Durant le printemps 2004, alors que les mises en examen des coureurs se succèdent, l'équipe Cofidis se retire de toute compétition pendant plus d'un mois. À l'issue de cette période de retrait, le manager Alain Bondue et le médecin Jean-Jacques Menuet démissionnent. L'équipe annonce l'adoption une « nouvelle ligne de conduite » vis-à-vis du dopage, impliquant la réalisation d'analyses capillaires et un suivi biologique mensuel, des contrôles inopinés, une sensibilisation des coureurs sur le dopage. Il est demandé aux directeurs sportifs de « faire courir les cyclistes au maximum 90 jours par an ». Le système de rémunération est modifié pour certains coureurs et pour l'encadrement et n'est plus lié au classement UCI.

En remplacement d'Alain Bondue, Cofidis recrute Éric Boyer au poste de manager en juin 2005[34]. Ancien coureur, ayant avoué avoir consommé durant sa carrière « de la cortisone dans des instants difficiles », il a sur le dopage et les acteurs du cyclisme professionnel un discours offensif. Il dit ainsi en 2009 être « certain que la majorité des dirigeants n’ont pas la volonté de lutter contre le dopage ». Il doute de l'efficacité des contrôles antidopage, y compris du passeport sanguin, décrit ses coureurs « dégoûtés par certains coureurs sur lesquels ils ont plus que des doutes. »[35].

En 2006, le Français Tristan Valentin est contrôlé positif à l'heptaminol. Ce résultat, dont la faute est imputée au médecin de l'équipe qui le lui a prescrit pour soigner des varices, lui vaut une suspension de six mois. Le médecin est licencié par Cofidis[36].

Cristian Moreni, dont le contrôle positif à la testostérone lors du Tour de France 2007 entraîne le retrait de l'équipe Cofidis

Pendant le Tour de France 2007, l'Italien Cristian Moreni est contrôlé positif à la testostérone. Il admet avoir consommé cette substance et « dédouane l'équipe comme l'encadrement médical ». L'équipe Cofidis le licencie et décide de se retirer du Tour[37],[38]. Pendant ce Tour de France, sept équipes dont Cofidis créent le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), association d'équipes professionnelles qui se donne entre autres buts celui de faire respecter les règles antidopage, et se dote d'un code de conduite plus strict que le Code mondial antidopage (prescription d'un arrêt de 15 jours pour un coureur soigné par infiltration locale de corticoïdes, autosuspension de l'équipe en cas de contrôles positifs et de contrôles sanguins anormaux)[39].

Durant le Tour de France 2012, le coureur Rémy Di Grégorio est interpellé et placé en garde à vue durant la première journée de repos dans le cadre d'une enquête ouverte l'année précédente[40]. Cofidis, invoquant son adhésion au MPCC, suspend Rémy Di Grégorio, sans toutefois décider du retrait de la totalité de l'équipe[41]. Rémy Di Grégorio est mis en examen avec le naturopathe Christian Segui le 12 juillet 2012[42]. Il est licencié par Cofidis le 20 septembre 2012 pour faute grave. Le 9 octobre 2013, le Tribunal des prud'hommes de Marseille condamne Cofidis à 350.000 € nets, en plus de divers rappels de salaires, pour licenciement abusif, affirmant qu'« au jour du licenciement aucune culpabilité n'a été établie »[43]. Cofidis décide de faire appel. Finalement Di Grégorio est condamné le 2 juillet 2018 à un an de prison avec sursis et à 2000 euros d'amende, pour avoir détenu du matériel permettant de se doper[44].

En octobre 2012, Bobby Julich qui a couru pour l'équipe entre 1997 et 1999, avoue s'être dopé à l'EPO entre août 1996 et juillet 1998. Cet aveu intervient quelques jours après la décision de suspendre Lance Armstrong à vie et de lui retirer ses résultats obtenus depuis août 1998. L'enquête qui a abouti à cette sanction a recueilli les témoignages de plusieurs cyclistes américains ayant également reconnu s'être dopé[45]. Il démissionne dans la foulée de son poste d'entraîneur de l'équipe Sky[46].

En juillet 2013, les travaux d'une commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité contre le dopage révèlent que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine de Laurent Desbiens lors du Tour de France 1998, durant duquel il a porté pendant deux jours le maillot jaune[47]. C'est également le cas de Kevin Livingston[48]. Roland Meier est également cité dans le rapport, comme présentant des résultats d'analyses litigieux, un premier échantillon a bien été contrôlé positif, mais les analyses suivantes n'ont pas confirmé ce résultat[49].

Principales victoires

Courses d'un jour

Victoires sur les classiques World Tour ou équivalent :

Victoires sur les autres courses d'un jour :

Courses par étapes

Championnats nationaux

Résultats sur les grands tours

Classements UCI

De 1997 à 2004, Cofidis est classée parmi les Groupes Sportifs I, la première catégorie des équipes cyclistes professionnelles. Les classements détaillés ci-dessous pour cette période sont ceux de la formation Cofidis en fin de saison[51]. À partir de 2005, l'équipe dispute le ProTour, qui donne lieu en fin de saison à un classement des 20 équipes le composant[52]. De 2010 à 2019, elle ne fait plus partie des équipes ProTour, donc elle est classée dans l'UCI Europe Tour. Elle récupère une licence d'UCI WorldTeam en 2020.

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
199722e Maurizio Fondriest (107e)
199811e Francesco Casagrande (16e)
199916e Frank Vandenbroucke (3e)
200015e Jo Planckaert (71e)
20017e David Millar (16e)
20026e Jo Planckaert (30e)
20037e David Millar (20e)
200410e Stuart O'Grady (8e)

À compter de 2005, l'équipe intègre le ProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[53].

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
200511e David Moncoutié (30e)
200612e Cristian Moreni (30e)
200712e Maxime Monfort (72e)
200816e Nick Nuyens (31e)

Depuis 2009, un classement mondial a été mis en place.

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
200920e Rein Taaramäe (49e)
201020e Rein Taaramäe (45e)

De 2010 à 2019, l'équipe ne fait plus partie des équipes ProTour. Elle participe principalement aux épreuves des circuits continentaux. Les tableaux ci-dessous présentent les classements de l'équipe sur les différents circuits, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel.

UCI Africa Tour

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
20104e Samuel Dumoulin (24e)
201311e Adrien Petit (54e)
201413e[54] Egoitz García (29e)[55]
2019- Natnael Berhane (9e)
2020- Natnael Berhane (70e)

UCI America Tour

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
201529e[56] Anthony Turgis (77e)[57]

UCI Asia Tour

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
201557e Nacer Bouhanni (136e)
201680e Nacer Bouhanni (384e)
201829e Jesús Herrada (72e)

UCI Europe Tour

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
20104e Jens Keukeleire (7e)
20115e Tony Gallopin (14e)
20127e Samuel Dumoulin (7e)
201311e Adrien Petit (60e)
20143e[58] Julien Simon (7e)[59]
20152e Nacer Bouhanni (1er)
20163e Nacer Bouhanni (8e)
20172e Nacer Bouhanni (1er)
20182e Hugo Hofstetter (1er)
20195e Jesús Herrada (44e)
2020- Guillaume Martin (16e)

UCI Oceania Tour

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
20059e Christopher Sutton (10e)
2020- Nathan Haas (20e)

En 2016, le Classement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il concerne toutes les équipes UCI.

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
2016- Nacer Bouhanni (20e)
2017- Nacer Bouhanni (29e)
2018- Hugo Hofstetter (57e)
201921e Jesús Herrada (56e)
202019e Guillaume Martin (18e)

Cofidis en 2021

Cycliste Date de naissance Nationalité Équipe 2020
Piet Allegaert20/01/1995 BelgiqueCofidis, Solutions Crédits
Fernando Barceló06/01/1996 EspagneCofidis, Solutions Crédits
Natnael Berhane05/01/1991 ÉrythréeCofidis, Solutions Crédits
Tom Bohli17/01/1994 SuisseUAE Team Emirates
André Carvalho31/10/1997 PortugalHagens Berman Axeon
Thomas Champion08/09/1999 FranceNéo-professionnel (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme)
Simone Consonni12/09/1994 ItalieCofidis, Solutions Crédits
Jempy Drucker03/09/1986 LuxembourgBora-Hansgrohe
Nicolas Edet02/12/1987 FranceCofidis, Solutions Crédits
Rubén Fernández01/03/1991 EspagneEuskaltel-Euskadi
Eddy Finé20/11/1997 FranceCofidis, Solutions Crédits
Simon Geschke13/03/1986 AllemagneCCC Team
Nathan Haas12/03/1989 AustralieCofidis, Solutions Crédits
Jesús Herrada26/07/1990 EspagneCofidis, Solutions Crédits
José Herrada01/10/1985 EspagneCofidis, Solutions Crédits
Victor Lafay17/01/1996 FranceCofidis, Solutions Crédits
Christophe Laporte11/12/1992 FranceCofidis, Solutions Crédits
Guillaume Martin09/06/1993 FranceCofidis, Solutions Crédits
Emmanuel Morin13/03/1995 FranceCofidis, Solutions Crédits
Anthony Perez22/04/1991 FranceCofidis, Solutions Crédits
Pierre-Luc Périchon04/01/1987 FranceCofidis, Solutions Crédits
Rémy Rochas18/05/1996 FranceNippo Delko One Provence
Fabio Sabatini18/02/1985 ItalieCofidis, Solutions Crédits
Szymon Sajnok24/08/1997 PologneCCC Team
Kenneth Vanbilsen01/06/1990 BelgiqueCofidis, Solutions Crédits
Attilio Viviani18/10/1996 ItalieCofidis, Solutions Crédits
Elia Viviani07/02/1989 ItalieCofidis, Solutions Crédits
Jelle Wallays11/05/1989 BelgiqueLotto-Soudal

Saisons précédentes

Notes et références

Notes

  1. Les athlètes paralympiques sont classés en catégories selon leur handicap. La catégorie LC3 comprend les athlètes handicapés de l’un des membres inférieurs pédalant en majorité avec une jambe.

Références

  1. « Côte fringante pour Erik Zabel, clavicule cassée pour Tony Rominger », L'Humanité, 9 juillet 1997.
  2. Après Vinokourov, le Tour de France entaché par un nouveau cas de dopage, Le Monde, .
  3. Cofidis entame un nouveau cycle avec Bouhanni
  4. 23 équipes confirment leur intérêt pour le dépôt d’une candidature en vue de l’obtention d’une licence UCI WorldTour pour la période 2020-2022
  5. INTERVIEW Tour de France : « Si je peux avoir une notoriété, elle ne sera pas volée », estime Guillaume Martin, 20Minutes.fr, 22 septembre 2020, propos recueillis par William Pereira
  6. Cédric Vasseur (manager de Cofidis) : « Il manque encore un peu de jump à Elia Viviani », lequipe.fr, 20 septembre 2020
  7. « L'équipe nordiste veut construire un projet à long terme autour du grimpeur normand, dont le dernier Tour de France a montré un potentiel qui reste à développer », lequipe.fr, 23 septembre 2020, par Jean-Luc Gatellier 23 septembre 2020
  8. (en) « Cofidis creates pro track team », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  9. L’équipe piste Cofidis va s’arrêter
  10. Piste - Cofidis - Sireau jusqu'en 2012
  11. [PDF] « Le premier pôle handisport au sein d’une équipe cycliste professionnelle vient d’être lancé : L’équipe paracycliste Cofidis est née! », sur equipe-cofidis.com (consulté le )
  12. « Bâtisseur de cyclistes », sur cyclismag.com, (consulté le )
  13. « Cofidis se sépare de Guimard », sur humanite.fr, (consulté le )
  14. « Remaniement chez Cofidis », sur dna.fr, (consulté le )
  15. « Cofidis change de têtes », sur humanite.fr, (consulté le )
  16. « Cyclisme-Cofidis - Bondue s'en va Clain licencié », sur lequipe.fr, (consulté le )
  17. « Cofidis place Boyer à la barre », sur cyclismag.com, (consulté le )
  18. « Aix, une 3e équipe continentale française en 2006 ? », sur cyclismag.com, (consulté le )
  19. « Cofidis fait sa révolution », sur cyclismag.com, (consulté le )
  20. « Cofidis a un nouvel entraîneur », sur cyclismag.com, (consulté le )
  21. « Cofidis,le crédit par téléphone - 2008 », sur uciprotour.com (consulté le )
  22. « Denis Leproux s'engage chez Cofidis », sur cyclismag.com (consulté le )
  23. Après dix années auprès de Bernaudeau, Didier Rous débarque chez Cofidis
  24. Cofidis vire Boyer pour un pompier de service
  25. Cédric Vasseur remplace Yvon Sanquer comme manager de Cofidis
  26. Organigramme de Cofidis, sur cofidis.com
  27. (en) « Casagrande gets 6 », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  28. (en) « Suspension for Casagrande lengthened », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  29. « DOPAGE (1) », sur humanite.fr, (consulté le )
  30. « Dopage. Le coup de filet de la brigade anti-stupéfiants révèle l’ampleur du mal et l’inconscience des sportifs et de leur entourage », sur humanite.fr, (consulté le )
  31. « Vandenbroucke et Gaumont suspendus par leur équipe », sur humanite.fr, 11 mais 1999 (consulté le )
  32. (en) « VDB back on the Cofidis books », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  33. (en) « Philippe Gaumont reinstated in the Cofidis team », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  34. « Cyclisme - Eric Boyer, manager de Cofidis », sur lequipe.fr, (consulté le )
  35. « Entretien avec Éric Boyer », sur humanite.fr, (consulté le )
  36. « Dopage - Tristan Valentin positif », sur lequipe.fr, (consulté le )
  37. « Moreni contrôlé positif », sur lequipe.fr, (consulté le )
  38. « Cofidis quitte le Tour », sur lequipe.fr, (consulté le )
  39. [doc] « Règlement intérieur » (consulté le )
  40. « Di Gregorio arrêté », sur lequipe.fr, (consulté le )
  41. Tour de France : Di Gregorio en garde à vue, suspendu par Cofidis La Voix du Nord, le 10/07/2013
  42. Tour de France : Rémy Di Gregorio serait au cœur d'un réseau pratiquant l'ozonothérapie Le Monde, 14/07/2012
  43. Un licenciement est abusif dès lors que les faits de dopage reprochés au coureur ne sont pas avérés Juritravail, Antoine Semaria (avocat), le 31-10-2013
  44. Rémy Di Grégorio condamné à un an de prison avec sursis
  45. (en) « Exclusive: Bobby Julich doping confession », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  46. « Bobby Julich s'en va », sur lequipe.fr,
  47. Stéphane Mandard, « Durand et Desbiens positifs à l'EPO en 1998 », sur lemonde.fr, (consulté le )
  48. Cipollini, Livingstone among 1998 Tour riders positive for EPO, VeloNews, 24/07/2013
  49. 1998 Tour adverse analytical findings
  50. L'Italien Leonardo Bertagnolli a été déclassé en 2014 de tous ses résultats obtenus entre 2003 et 2011. Si certains sites ont réattribué les places vacantes, l'UCI n'a cependant pas officiellement indiqué que c'était le cas. (Voir liste des sanctions)
  51. Classements UCI 2007 et archives des années 1995 à 2006 (Site internet officiel de l'UCI).
  52. Résultats et classements du ProTour 2007, et archives des saisons 2005 et 2006 (Site internet officiel de l'UCI ProTour).
  53. Classements de l'UCI ProTour, sur le site de l'UCI ProTour (consulté le 13 mars 2008).
  54. (en) « UCI Africa Tour Ranking - 2014 - Team », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  55. (en) « UCI Africa Tour Ranking - 2014 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  56. (en) « UCI America Tour Ranking - 2015 - Team », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  57. (en) « UCI America Tour Ranking - 2015 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  58. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2014 - Team », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  59. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2014 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  60. (en) « Cofidis 1998 », sur http://www.cqranking.com/
  61. (en) « Cofidis 1999 », sur http://www.cqranking.com/
  62. (en) « Cofidis 2000 », sur http://www.cqranking.com/
  63. (en) « Cofidis 2001 », sur http://www.cqranking.com/
  64. (en) « Cofidis 2002 », sur http://www.cqranking.com/
  65. (en) « Cofidis 2003 », sur http://www.cqranking.com/
  66. (en) « Cofidis 2004 », sur http://www.cqranking.com/

Liens externes

  • Portail du cyclisme
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.