cours
: Cours
Français
Nom commun
Singulier et pluriel |
---|
cours \kuʁ\ |
cours \kuʁ\ masculin, singulier et pluriel identiques
- Mouvement d’écoulement, flux, étendue parcourue par l’eau des fleuves, des rivières et des ruisseaux.
- La route parcourt une campagne fertile et variée par des jardins, par des plantations de noyers, et par des coteaux plantés de vignes : à gauche, ou suit presque constamment le cours de l’Yonne ; […] — (Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, Firmin Didot frères, 1837, vol.1 (Route de Paris à Genève : Département de l’Yonne), p.1)
- Dans cette partie de son cours, la Lanterne reçoit les eaux de nombreux ruisseaux ou « rus » provenant des vallons tourbeux voisins. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 6)
- 24 février. — Temps splendide. Le départ a lieu à dix heures.
La colonne descend dans la vallée au Sud du camp et suit le cours du ruisseau d’Aïn El-Fert à l’Ouest, puis au Nord-Ouest. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, p. 133) - Une rivière dont le cours,
Image d’un sommeil doux, paisible, et tranquille,
Lui fit croire d’abord ce trajet fort facile. — (Jean de la Fontaine, Fables, VIII, XXIII (« Le Torrent et la rivière »))
- (Par analogie) Qualifie l’étendue ou l’écoulement de certaines choses.
- […] principalement l’idée qu’il avoit d’établir le véritable cours de la ligne de montagnes, qui commence à la mer Noire, va parallèlement au Danube jusqu’au mont St-Gothard, et continue jusqu’à la Méditerranée. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Éloge de M. le comte Marsigli)
- Je voudrais que du ciel le barbare secours
De mon sang dans mon cœur eût arrêté le cours. — (Voltaire, Zaïre, III, 3)
- Mouvement, course réel ou apparent des astres.
- Le cours apparent du soleil va d’est en ouest.
- Que puisses-tu, grand soleil de nos jours,
Faire sans fin le même cours ! — (François de Malherbe, III, 4) - Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l’azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, livre dix-neuvième, volume 2, éd. Le Normant, 1809, p. 239)
- Développement, enchaînement; direction que prennent certaines choses, ou qu’on leur donne.
- Le cours des saisons, des événements.
- Nous verrons quel cours prendra cette affaire.
- Je lui prête mon bras sans engager mon âme ;
Je m’abandonne au cours de sa félicité,
Tandis que tous mes vœux sont pour la liberté.
— (Pierre Corneille, Sertorius, III, 2) - Les choses quelquefois prennent un autre cours. — (Pierre Corneille, Nicomède, IV, 5)
- […] Mon sang rompt le cours du mal que j’avais fait. — (Pierre Corneille, Nicomède, V, 10)
- J’observe comme vous cent choses tous les jours
Qui pourraient mieux aller prenant un autre cours. — (Molière, Le Misanthrope, I, 1) - Ni ils ne sont maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans les affaires, ni ils ne peuvent prévoir le cours que prendra l’avenir, loin qu’ils le puissent forcer. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Théologie historique, III, 8)
- Ce serait en tous cas à moi qu’il se faudrait prendre du cours qu’ont eu vos deux lettres. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Lettres sur l’affaire du quiétisme, 141, 75 (À M. de Rancé), 22 août 1697)
- […] mais ce sont des coups qui se font remarquer, et qui sortent de l’ordre commun, au lieu qu’il n’y a qu’à laisser aller les choses leur cours naturel, et vous mourrez tel que vous êtes […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon pour le lundi de Pâques sur la fausse confiance)
- Je dis la raison : car ce serait se figurer, comme ces philosophes insensés, une divinité indolente […] qui suit le cours des révolutions humaines, sans leur donner elle-même de mouvement […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon pour le mercredi de la deuxième semaine de Carême sur la vocation)
- Les uns se représentoient un dieu oisif […] laissant au hasard le cours des siècles et des saisons, les révolutions des empires, la destinée de chaque particulier, la machine entière de ce vaste univers […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon pour le jour de Noël)
- Vous ne sauriez […] Conter vos malheurs sans conter mon histoire ;
Et lorsque, ce matin, j’en écoutais le cours,
Mon cœur vous répondait tous vos mêmes discours. — (Jean Racine, Mithridate, II, 6) - Désormais que ma muse, aussi bien que mes jours,
Touche de son déclin l’inévitable cours. — (Jean de la Fontaine, Poésies mêlées, LXIX) - Quand on est au cours des plus grandes affaires, rarement tombe-t-on dans certaines petitesses. — (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, Sujétion de l’esprit)
- Durée.
- Sans les digues élevées et solidement établies qui l’en garantissent, la Camargue serait submergée par le Rhône plusieurs fois durant le cours du printemps, au moment sur-tout de la fonte des neiges, et pendant l'automne lors des pluies équinoxiales : […]. — (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans les Annales de l'agriculture française, 2e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, p. 77)
- Chaque fjord islandais a un petit chef-lieu où le steamer fait escale cinq ou six fois dans le cours d'une année. Dans ces localités résident des marchands […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.58)
- Dans le cours d’une seule journée Je suis Héraclius, Léonce et Martian. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, V, 6)
- Mais enfin ce héros, sujet au cours des ans,
A trop longtemps vaincu pour vaincre encor longtemps. — (Pierre Corneille, Sertorius, II, 1) - Encore une fois, tout est vain en l’homme, si nous regardons le cours de sa vie mortelle […] — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre, Duchesse d’Orléans)
- Puis donc, mon cher Polyclès, qu’à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans où je me trouve, j’ai assez vécu pour connaître les hommes ; que j’ai vu d’ailleurs, pendant le cours de ma vie, toutes sortes de personnes et de divers tempéramens [sic] ; et que je me suis toujours attaché à étudier les hommes vertueux, comme ceux qui n’étaient connus que par leurs vices […] — (Jean de la Bruyère, Avant-propos de Théophraste)
- Dans le cours d’environ trente ans, Marivaux donna sur la scène française et sur la scène italienne environ trente pièces, qu’il partagea à peu près également entre les deux théâtres. — (Jean le Rond D’Alembert, Éloges, Marivaux)
- Enseignement suivi sur une matière.
- Il me fait d’abord un cours de géographie, et j’apprends que la terre est un disque dont l’Arabie occupe le centre. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, p. 123)
- En début d'année, un « colloscope » est distribué. Cet astucieux emploi du temps organise les horaires de passage de chaque groupe dans chaque matière. Aux heures de cours proprement dites s'ajoutent donc celles de « colle » […]. — (Eric Flatt, Loïc Dilly & Nicolas Guay, La prépa école de commerce, Éditions Eyrolles, 2011, p. 88)
- Apprenez, ma fille ; faites votre cours [de médecine]. — (Marquise de Sévigné, 387)
- Outre les leçons publiques, M. Chirac faisait chez lui des cours particuliers. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Chirac)
- Traité spécial sur un enseignement.
- Ce professeur a publié un cours de philosophie.
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
- Études universitaires.
- J’alléguai mille causes de retard ; je fis ressortir l’utilité de continuer à D*** quelques cours que je n’avais pu suivre à Gottingue […] — (Benjamin Constant, Écrits littéraires (1800-1813), éd. M. Niemeyer, 1995, p. 134)
- (Droit) Recueil de lois, de canons.
- Cours civil, cours canonique.
- (Finance) Circulation.
- Cette monnaie n’a plus cours.
- Ce n’est pas tout : j’ai acheté cent louis d’or cinq ou six pièces d’une monnaie de cuivre qui avait cours il y a deux mille ans. — (Montesquieu, Lettres persanes, 142)
- […] une science vaine, aride, dénuée d’agrément et d’utilité, qui ne tombe point dans la conversation, qui est hors de commerce, semblable à une monnaie qui n’a point de cours. — (Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, I)
- (Par extension) Se dit des écrits ou idées qui ont circulation et crédit.
- Plusieurs copies qui eurent cours par la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de Grammont, 11)
- Ces ouvrages [de parti] ont cela de particulier, qu’ils ne méritent ni le cours prodigieux qu’ils ont pendant un certain temps, ni le profond oubli où ils tombent […] — (Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, I)
- Les choses qui ont cours [qui sont usuelles …] — (Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, XIII)
- Un ouvrage qui n’ait nul cours [nulle vogue …] — (Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, XII)
- Jusqu’à ce qu’ils aient vu le cours que l’ouvrage aura dans le monde. — (Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, I)
- De toutes les erreurs qui ont aujourd’hui cours dans le monde […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon pour la fête de la Visitation de la sainte Vierge)
- Il y en a un à qui j’enseigne la langue indienne ; il m’apprend en récompense un jargon qui a cours dans l’Europe, et qu’on nomme l’italien. — (Voltaire, Lettres d’Amabed, 1)
- En général la satire a peu de cours dans les grandes villes, où ce qui n’est que mal est si simple, que ce n’est pas la peine d’en parler. — (Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761, deuxième partie, Lettre XVII à Julie)
- Donner cours à une monnaie, à un papier et, par extension, donner cours à un bruit, à une opinion.
- Le commerce de tant de peuples divers, autrefois étrangers les uns aux autres, et depuis réunis sous la domination romaine, a été un des principaux moyens dont la Providence se soit servie pour donner cours à l’Évangile. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Théologie historique, III, 1)
- Les manières polies donnent cours au mérite. — (Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, V)
- (Économie) (Finance) (Commerce) Prix observé sur un marché.
- Les variations des cours de bourse reflètent en principe l’effet de la loi de l’offre et de la demande s’exerçant sur les valeurs mobilières.
- Le crédit s’effondra dans un tourbillon affolé d’ordres de vente. Partout un phénomène se produisit qui s’était déjà, à un degré moindre, manifesté en des périodes précédentes de panique : le désir de posséder et d’entasser de l’or, avant que les cours fussent complètement tombés. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 412 de l’éd. de 1921)
- Au reste, puisque le change, dans son cours, éprouve nécessairement des hausses et des baisses alternatives, il est évident que les marchands, tour à tour, donneront tantôt une plus grande somme pour une plus petite, tantôt une plus petite pour une plus grande. — (Étienne Bonnot de Condillac, Le Commerce et le gouvernement, I, 17)
- Les expéditeurs sont à leur poste ; les courtiers des grandes maisons étrangères sont sur pied. Sans beaucoup de bruit, des cours s’établissent, des transactions s’effectuent, des chargements s’accomplissent. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Les cours de la graine de tournesol fluctuent en fonction de l’humeur des triturateurs et donc de la demande en huile. — (ÉPIS-CENTRE Infos, mai 2010)
- (Figuré) C’est le cours du marché des affaires humaines,
Qu’encore qu’un chacun vaille ici-bas son prix,
Le plus cher toutefois est souvent à mépris. — (Mathurin Régnier, Satire XII : À monsieur Freminet) - Donc à si peu de frais la vertu se profane,
Se déguise, se masque, et devient courtisane,
Se tranforme [sic] aux humeurs, suit le cours du marché,
Et dispense les gens de blâme et de péché. — (Mathurin Régnier, Satire V : À M. Bertaut, évêque de Séez)
- Promenade publique, située dans la ville ou à proximité, ordinairement plantée d’arbres, et qui s’étend plus en longueur qu’en largeur.
- […], nous entrâmes dans la Rue de la République, laissant derrière nous le cours Jean Jaurès et la gare, porte à jamais refermée sur Chambéry. — (Jean-Paul Rebour, Près du pont d'Avignon, Éditions Publibook, 2014, p. 17)
- Hyde-Park, comme on sait, est le cours de Londres. — (Antoine Hamilton, Mémoires de Grammont, 7)
- Il se promène avec des femmes à la plaine ou au cours. — (Jean de la Bruyère, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, VII)
- En revenant à Paris, nous trouvâmes au cours presque toutes les filles de qualité à marier. — (Louis de Rouvroy, 28, 72)
- (Vieilli) Étendue d’une chose en longueur.
- Une tapisserie de dix mètres de cours.
- (Vieilli) Action de courir, cheminement, progrès, déroulement, au propre et au figuré.
- Que d’un cours si rapide
La victoire vous ait ramené dans l’Aulide. — (Jean Racine, Iphigénie, I, 2) - C’est pour vous qu’on l’a vu, vainqueur de tant de princes,
D’un cours impétueux traverser nos provinces. — (Jean Racine, Alexandre le Grand, II, 1) - Mais un trouble importun vient, depuis quelques jours,
De mes prospérités interrompre le cours. — (Jean Racine, Athalie, II, 5)
- Que d’un cours si rapide
- (Filature) L’allée et la venue de la navette, dans les fabriques de soie.
Abréviations
- Enseignement suivi sur une matière
- crs.
- Promenade publique
- crs.
Dérivés
- au cours de
- avoir cours
- avoir son cours
- chargé de cours
- cours au comptant
- cours classique
- cours complémentaire
- cours d’assise (rang continu de pierres de même hauteur, posées de niveau dans toute la longueur d’un mur dans une bâtisse)
- cours d’eau
- cours de change à terme
- cours de la lune (temps qui s’écoule depuis le premier quartier jusqu’à la pleine lune)
- cours de pannes (réunion de toutes les pannes pour faire la longueur du comble)
- cours de plinthe (plinthe de pierre ou de plâtre continuée dans les murs de face, à l’effet de marquer la continuation des étages)
- cours de ventre (diarrhée)
- cours de langue
- cours du sang (mouvement du sang dans les vaisseaux qui le renferment)
- cours du soir
- cours ecclésiastique (heures canoniales ou bréviaire)
- cours élémentaire
- cours en ligne d’accès restreint (CLAR)
- cours en ligne ouvert à tous (CLOT)
- cours en ligne ouvert massivement (CLOM)
- cours légal et forcé, mesure par laquelle un gouvernement oblige à prendre comme espèces réelles les valeurs en papier qu’il émet ou fait émettre par des banques privilégiées (trad Anglais : legal tender (en))
- cours moyen
- cours par correspondance
- cours préparatoire
- dans le cours
- diagraphie en cours de forage
- donner cours à l’eau (lui procurer de l’écoulement)
- donner libre cours
- en cours
- hors du cours
- intercours
- laisser passer le cours
- long cours
- ne pas avoir besoin d’un cours classique pour
- prendre son cours
- suivre son cours
Vocabulaire apparenté par le sens
Variantes dialectales
- bourguignon : cor de ventre (pour cours de ventre)
Traductions
mouvement, flux
enseignement, classe
- Allemand : Kurs (de)
- Anglais : course (en)
- Catalan : curs (ca)
- Chaoui : tamsirt (*)
- Danois : forelæsning (da) commun, klasse (da) commun, kursus (da) neutre
- Espagnol : curso (es)
- Géorgien : ლექცია (ka) lek'c'ia
- Italien : corso (it)
- Kazakh : сабақ (kk) sabaq
- Occitan : cors (oc)
- Portugais : aula (pt) féminin
- Same du Nord : gursa (*), kursa (*)
- Shingazidja : mtwalaâ (*)
- Tchèque : kurz (cs)
- Turc : ders (tr), kurs (tr)
- Wallon : cours (wa) masculin, luçon (wa) féminin, scole (wa) féminin
Forme de verbe
Voir la conjugaison du verbe courir | ||
---|---|---|
Indicatif | Présent | je cours |
tu cours | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) cours |
cours \kuʁ\
Prononciation
- France : écouter « cours [kuʁ] »
- France (Toulouse) : écouter « cours »
Voir aussi
- cours sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cours)
- « cours », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.