Annexe:Formes verbales arabes

Les formes verbales en arabe sont des variations régulières faites suivant différents schèmes, qui dénotent divers modes par rapport à la forme de base : réfléchi, fréquentatif,... Le plus souvent, il s'agit de sens dérivés, directement ou pas, de formes verbales en référence à la « première forme », qui est la forme sans altération (mais très irrégulière).

Cependant, dans de nombreux cas, la filiation étymologique doit se rattacher à des formes nominales ou qualificatives, dont la « première forme » n'est pas nécessairement l'origine, mais peut être elle-même une forme dérivée.

Ces différentes formes s'analysent plus comme des familles de mots (en l'occurrence, des familles de verbes) que comme des conjugaisons au sens propre. En particulier, ces différentes formes sont loin d'être usitées au même degré. Celles que l'on retrouve le plus souvent sont les 2e, 4e, 5e, 8e et 10e. Mais aucun verbe arabe ne peut les comporter toutes.

Formes de base

  • La forme de base est la forme (i), qui à l’accompli présente trois syllabes ouvertes [*a*a*a], [*a*i*a] ou [*a*u*a].
  • Le sens est de faire l’action considérée, ou d'être dans l'état considéré.
ك ت بk-t-bécrire, écritureكَتَبَ (kataba )il écrivit
س ل مs-l-mbon état, soumissionسَلِمَ (salima)il est sain et sauf

Premier groupe dérivé (allongement)

Le premier groupe de formes dérivées transforme la première syllabe en syllabe fermée longue.

Dans ce premier groupe dérivé, l’inaccompli est construit en préfixant le schème de l’accompli par يُـ (yu-), et la deuxième voyelle du schème se transforme de « a » en « i » (e.g. : يُكْتِبَ (yuktiba) pour la forme iv).

Forme (ii)

  • La forme (ii) ferme la première syllabe par le redoublement de la seconde consonne : kat-taba.
  • Le sens premier est intensitif (violence, répétition, ...).
كَتَبَ (kataba )Il a écrit (qqch)كَتَّبَ ( kat²aba)il a écrit (longtemps, souvent, beaucoup)
  • Comme pour la forme (iv), le sens peut également être factitif (imposer à l'objet une action ou une qualité), ou dénominatif (ça va vers un objet, aller vers une direction).
كَتَبَ (kataba )Il a écrit (qqch)كَتَّبَ ( kat²aba)Il a fait écrire (qqch à qqun) (il a fait que X a écrit).
سَلِمَ (salima)Il reste intactسَلَّمَ ( sal²ama)il a conservé (qqun) intact (il a fait que X est intact).

Forme (iii)

  • La forme (iii) ferme la première syllabe par une lettre de prolongation  : -taba.
  • Le sens est d’une action faite dans l'effort, en même temps qu’un adversaire auquel on se mesure en un process commun.
كَتَبَ ( kataba) (إِلَى)il a écrit (à qqun)كَاتَبَ ( kâtaba)il s'est efforcé d'écrire et réciproquement avec quelqu'unil a été en correspondance avec

Forme (iv)

  • La forme (iv) utilise la première radicale pour fermer la première syllabe. Elle porte alors un sukûn ْ, et la structure syllabique de l’arabe impose alors quand c’est nécessaire la présence d’une hamza instable, dans ce cas portée par un « a » : ‘ak-taba.
  • Le sens est factitif (imposer à l'objet une action ou une qualité), ou dénominatif (ça va vers un objet, aller vers une direction).
كَتَبَ ( kataba )il a écritأَكْتَبَ ( aktaba )il a fait que quelqu'un a écritil a fait écrire, il a dicté

Note sur les formes ultérieures

Ces formes sont obtenues en rajoutant une ou deux consonnes à la racine. À partir de la forme (v), l’inaccompli est toujours préfixé par un يَـ (ya-), et le reste du schème est régulièrement sans transformation (les racines infixes de l’inaccompli et de l’accompli sont identiques).

Deuxième groupe dérivé (Ta) formes passives

  • Le deuxième groupe dérivé ajoute le préfixe تَـ (ta-)/
  • Le sens est d'exprimer l'état d'un objet subissant l'action, donc un résultat ou une conséquence. Lorsqu'on les traduit, ces formes correspondent le plus souvent à un passif par rapport à la forme dont elles dérivent.

La forme (v) de schème [ta*a*²a*a] dérive de la forme (ii), dont elle exprime la conséquence.

كَتَّبَ (kat²aba)faire que des cavaliers s'enrolent en escadronتَكَتَّبَ (takat²aba)se rassembler en escadron

La forme (vi) de schème [ta*Â*a*a] dérive de la (iii), dont elle exprime la conséquence.

كَاتَبَ (kâtaba)entretenir une correspondance avec quelqu'unتَكَاتَبَ (takâtaba)être en correspondance les uns avec les autres

Il n’y a pas de forme de schème [ta**a*a] dérivant de la forme (iv) ; mais la forme (x), de schème [ista**a*a], exprime aussi le réfléchi-passif de la forme (iv).

Troisième groupe dérivé (hamza instable) formes réfléchi-passives

  • Le troisième groupe ajoute au schème une ou des consonnes, l'infixe à conjuguer commençant alors par deux consonnes. Mais en arabe, un mot ne peut pas commencer par deux consonnes. Lorsque la première consonne a pour voyelle une soukoun (ْ--) cette racine est donc précédée de la hamza instable portant un « i » devant le groupe (de même que en français, spero qui commence par deux consonnes a donné « espoir » par ajout d’un « e » en préfixe).
  • Le sens est le plus souvent un réfléchi-passif de la forme (i) (se faire subir l'action).

La forme (vii) de schème [N*a*a*a] exprime l’état ou la condition résultant de l’action (i). La forme (vii) correspond parfois à l’idée que le sujet laisse faire une action sur lui (il se laisse faire).

La forme (viii) de schème [*Ta*a*a] exprime soit le réfléchi-passif de la forme (i), soit un fait qui ne profite qu'au sujet. Par rapport à la forme (vii), la forme (viii) traduit en plus l’idée que l’objet est affecté par l’action.

La forme (x) de schème [STa**a*a] est soit juger comme ou demander, rechercher la qualité exprimée par la forme (i), soit le réfléchi-passif de la forme (iv).

Quatrième groupe

Ce sont des formes rares et atypiques.

  • Les formes (ix) et (xi) ont pour base un adjectif de difformité ou de couleur (d'où l'impossibilité de l'utiliser au passif). Elle exprime le fait d'être ou de devenir quelque chose.
  • Les formes (xii) et (xiii) sont deux formes intensitives de la forme (i).
  • Des formes ultérieures ont été identifiées, mais ne se rencontrent pratiquement jamais.

Tableaux résumés

Formes verbales conjuguées en personne et en nombre

Ces différentes formes sont loin d'être usitées au même degré; celles que l'on retrouve le plus souvent sont les 2e, 4e, 5e, 8e et 10e. Mais aucun verbe arabe ne peut les comporter toutes.

Formes verbales

Forme 9 : ’i(**a*²)a

C'est une forme qui a pour base un adjectif de difformité ou de couleur (d'où l'impossibilité de l'utiliser au passif). Elle exprime le fait d'être ou de devenir quelque chose.

(Schier 129) La neuvième et la onzième forme doublent la dernière lettre et insèrent l’une dans l’autre en rejetant la voyelle de la première; mais cette insertion ne peut avoir lieu lorsque la dernière est affectée d’un djezma ْ. La troisième radicale étant redoublée, cette forme suit la conjugaison des verbes sourds :

  • Lorsque la 3° radicale doit porter un sukûn ْ, c’est-à-dire une absence de voyelle, la 2ème radicale porte sa voyelle normale ; deuxième et troisième radicale forment alors une syllabe fermée (dont les deux consonnes sont identiques), et la troisième radicale est alors nécessairement écrite de manière séparée.
  • Dans les autres cas où le schème régulier conduit la dernière consonne à porter une voyelle, cette voyelle est conservée et l’avant-dernière consonne (2ème radicale) s’agrège à la dernière par un Teschdid ّ, ce qui supprime la voyelle de cette pénultième consonne. Ce sont alors la première et la deuxième radicale qui forment une syllabe fermée. Cette syllabe est portée soit par la voyelle de la première radicale, soit à défaut par celle de la seconde radicale : si la voyelle de la première consonne aurait dû être un djezma ْ, elle reçoit alors la voyelle supprimée de la suivante.

La racine prend donc deux formes, utilisées suivant que le suffixe de conjugaison commence par une voyelle ou une consonne. Les participes et formes nominales, en revanche, ont un suffixe de déclinaison qui commence toujours par une voyelle ; les racines sourdes redoublent donc simplement la seconde radicale pour ces formes.

Forme 11 : ’i(**Â*²)a

La forme (xi) est dérivée de la (ix) par allongement de la voyelle sur la seconde consonne. Elle est formée par le redoublement de la troisième lettre de la racine, l'ajout du alif après la seconde lettre de la racine, et l’ajout de la hamza instable avant la première.

La forme (xi) avec l’allongement du « A » implique généralement une idée de réciprocité, et ici de comparaison par rapport à d’autres références semblables : elle peut indiquer une intensité supérieure à celle de la (ix) ; ou une qualité transitoire ou mutable.

La forme (xi) suit (comme la ix) la conjugaison des verbes sourds.

Forme 12 : ’i(**aW*a*)a

La forme (xii) se construit en doublant la seconde lettre de la racine, et en ajoutant un waw intercalaire entre ces deux occurrences.

C’est une forme intensitive de la forme (i).

Forme 13 : ’i(**aWa*²)a

La forme (xiii) est formée par le doublement de la dernière lettre de la racine, l'ajout d'un waw après la seconde lettre de la racine, et d'une hamza instable devant la première lettre.

C’est une forme intensitive de la forme (i).

Forme 14 : ’i(**aN*a*)a

La forme (xiv) se construit en doublant la dernière lettre de la racine avec pour voyelle intercalaire une fatha, en ajoutant un nûri (N) après la deuxième, et en plaçant une hamza instable devant la première.

Elle peut être considérée comme une forme quadrilettaire.

Forme 15 ’i(**aN*Â)

La forme (xv) se construit en ajoutant un alif maksûr après la troisième lettre de la racine, un nûri (N) après la seconde lettre, et une hamza instable devant la première.

Elle peut être considérée comme une forme quadrilettaire.

Nom verbal

Nom verbal (cf Grammaire Arabe Schier) (Glaire p. 110/95 pluriels). (pluriels Schier §287 p. 128). (pluriels Sacy §892 p. 384/443) (pluriels Wright §304 p223/245)

(S621) Chaque forme de verbe primitif ou dérivé, régulier ou irrégulier, a une ou plusieurs formes déterminées de nom d'action qu'il est absolument nécessaire de bien connaitre.

(S622) Quand les grammairiens et les lexicographes arabes veulent indiquer de quelle manière un verbe se conjugue à la forme primitive, ils le font par la troisième personne du singulier masculin du prétérit, et par la même personne du même genre et du même nombre de l'aoriste indicatif. Les Arabes joignent encore aux deux personnes susdites du prétérit et de l'aoriste le nom d'action, parce que le verbe primitif est susceptible d'un grand nombre de formes de noms d'action.

(S624) La nuance qui est entre la signification du nom et celle du nom d'action est souvent presque imperceptible, et ils s'emploient fréquemment l'un pour l'autre ; mais ce qui distingue principalement le nom d'action, c'est qu'en le mettant à l'accusatif, et en en faisant une sorte d'adverbe, on le joint souvent au verbe lui-même, pour donner à sa signification plus d'énergie.

(S626) La forme primitive du verbe trilitère donne naissance à un grand nombre de formes de noms d'action, dont les unes appartiennent plus ordinairement aux verbes actifs, les autres aux verbes neutres, quelques - unes sont communes à toute sorte de verbes, d'autres sont propres à certaines classes de verbes irréguliers. Les noms d'action formés des verbes quadrilittères et de tous les verbes dérivés, sont en bien moins grand nombre. Il y a même plusieurs formes des verbes dérivés qui ne donnent naissance qu'à une seule forme de nom d'action.

(S635) Lorsqu'un même verbe prend différentes voyelles sur la seconde radicale du prétérit, et qu'il a différentes significations, à raison de ces diverses formes, chacune d'elles donne naissance à un nom d'action qui répond à sa signification. (S636) Lorsque le verbe a différentes significations sous la même forme, ii donne naissance quelquefois à plusieurs noms d'action dont chacun répond exclusivement à quelqu'une des significations du verbe. Enfin il se trouve quelquefois plusieurs noms d'action qu'on peut regarder comme synonymes.

(S640) Quoique le nom d'action réponde plus ordinairement à la signification qu'a le verbe à la voix subjective, cependant, comme c'est un nom abstrait, il est susceptible d'indiquer l'impression reçue par celui qui est l'objet de l'action, aussi bien que l'action faite par le sujet.

(S645) II faut appliquer aux noms d'action qui tirent leur origine des verbes dérivés, ce que nous avons dit dans les observations sur les verbes, relativement à certaines anomalies qui ont lieu dans la formation de quelques-uns des verbes dérivés, quand la première radicale est une des lettres ت, ث, د, ذ, ز, ص, ض, ط, ظ, م, ن, و et ي.

Note : tous les noms sont normalement suivis sur leur dernière consonne de leur suffixe de déclinaison, par défaut ــٌـ ; implicite dans cette nomenclature.

Formation des formes dérivées

Numérotation de Dictionnaire du verbe arabe (المعجم المفصل في تصريف الأفعال العربية)

(1) {{ar-*a*a*a-u}} (2) {{ar-*a*a*a-i}} (3) {{ar-*a*a*a-a}} (4) {{ar-*a*u*a}} (5) {{ar-*a*i*a-a}} (6) {{ar-*a*i*a-i}}

(7) {{ar-a**a*a}} (8) {{ar-*a*²a*a}} (9) {{ar-*â*a*a}}

(10) {{ar-n*a*a*a}} (11) {{ar-*ta*a*a}} (12) {{ar-**a*²a}} (13) {{ar-ta*a*²a*a}} (14) {{ar-ta*â*a*a}}

(15) {{ar-sta**a*a}} (16) {{ar-*2aw2a*a}} (17) {{ar-**aw²a*a}} (18) {{ar-**â*a}}

(19) {{ar-*a*3a3a}} (20) {{ar-*a*wa*a}} (21) {{ar-*a*ya*a}} (22) {{ar-*a*na*a}} (23) {{ar-*an*a*a}} (24) {{ar-*aw*a*a}} (25) {{ar-*ay*a*a}} (26) {{ar-*a**é}}

(27) {{ar-ta*a*3a3a}} (28) {{ar-ta*a*wa*a}} (29) {{ar-ta*a*ya*a}} (30) {{ar-ta*aw*a*a}} (31) {{ar-ta*ay*a*a}} (32) {{ar-ta*a**é}} (33) {{ar-tama**a*a}} (34) {{ar-ta*an*a*a}} (35) {{ar-ta*a*na*a}}

(36) {{ar-**a3a3²a}} (37) {{ar-*wa*a*²a}} (38) {{ar-**an3a3a}} (39) {{ar-**an*â'a}} (40) {{ar-*wan*a*a}} (41) {{ar-**an*é}} (42) {{ar-*ta**é}}

(Glaire §220) Dans toutes les formes dérivées du verbe trilitère, ainsi que dans la Forme primitive du verbe quadrilitère, les préformantes et les adformantes sont les mêmes que dans la forme primitive du verbe trilitère. Il n'y a donc à considérer dans toutes ces formes que l'infixe, c'est-à-dire les voyelles des lettres radicales, celles des caractéristiques de chaque forme et des préformantes du futur.

En dehors de la forme (i), les formes verbales se déduisent souvent les unes des autres, les premières formes étant les plus irrégulières :

Formes de l'accompli
  • L’infixe de l’accompli : toutes les voyelles de sont des « a » (mais il peut y avoir un « ‘i » préfixé). Lorsque l’infixe de l’accompli actif commence par deux consonnes, elles sont précédées de « ‘i » mutable (un « ‘u » mutable au passif) ; sauf dans la forme (iv) où c’est un « ‘a » mutable ; la voyelle mutable ne fait pas partie de l’infixe.
  • L’accompli passif se déduit de l’actif en remplaçant les voyelles « a » par des « u », sauf la dernière voyelle de l’infixe qui devient « i ». Lorsque la forme accomplie active est précédée d’un « ‘i » mutable, il se transforme en « ‘u » mutable au passif. Lorsque la voyelle de l’actif est allongée, celle du passif l’est également ; et le support de prolongation doit s’accorder en conséquence.
Formes de l'inaccompli
  • L’infixe de l’inaccompli est généralement celui de l’accompli où la dernière voyelle (en « a ») est changé en « i » ; mais le changement n’est pas fait pour les formes (v), (vi), (ix) et (xi). Son préfixe (variable suivant les personnes et le nombre) est normalement en « a », sauf aux formes (ii), (iii) et (iv) où il est en « u ». L’infixe est le même que celui du participe actif, sauf pour les formes (v) et (vi), pour lesquelles la dernière voyelle est en « a » au lieu d’être en « i ».
  • L’inaccompli passif se déduit de l’actif, en remplaçant toutes les voyelles de l’infixe (« a » ou « i ») par un « a », et celle du préfixe (généralement en « a ») par « u ». L’infixe de l’inaccompli passif est donc identique à celui de l’accompli actif, tout en « a ». Pour les formes (ii), (iii) et (iv), où le préfixe de l’inaccompli actif est en « u », le passif ne se distingue que par sa dernière voyelle en « a » contre le « i » de l’actif.
  • L’impératif et l’inaccompli ont toujours le même infixe. Lorsque cet infixe débute par deux consonnes, elles sont précédées d’un « ‘i » mutable (sauf pour la forme (i), pour les inaccomplis en « u », où le préfixe est alors un « ‘u »).
Participes
  • Le participe passif est toujours calqué sur l’infixe de l’accompli, préfixé par « mu- » et suffixé par «  ». Mais il n’existe pas aux formes (ix) et (xi), qui par nature n'ont pas de passif ; la forme correspondante est celle du participe actif.
  • Le participe actif dérive du participe passif, où la dernière voyelle de l’infixe en « a » est changée en « i ». Aux formes (ix) et (xi), il prend la forme en « a » qu’aurait eu le participe passif. Il est généralement construit sur l’infixe de l’inaccompli, préfixé par « mu- » et suivi de «  » ; mais pour les formes (v) et (vi), la dernière voyelle est changée en « i ».

Nom verbal

  • Les formes (i) à (iii) n’ont rien à voir avec la structure de l’infixe.
  • Aux formes (v) et (vi), le nom verbal se forme sur l’infixe de l’accompli, où la dernière voyelle est remplacée par un « u ».
  • À partir de la forme (vii), le nom verbal devient à peu près régulier. Il est formé sur l’infixe de l’accompli, où les voyelles sont remplacées par un « i » (gardant leur prolongement éventuel), et où la dernière voyelle est un « â » long. Aux formes (ix) et (xi), ce « â » long est inséré entre les deux occurrences de la troisième radicale. Dans la forme (xii), la séquence « iw » se transforme en « î » long, mais pas dans la forme (xiii). Lorsque l’infixe de l’accompli actif commence par deux consonnes, elles sont précédées de « ‘i » mutable. La forme (iv) semble suivre cette construction.

Voir aussi

  • Portail:Arabe
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