Yves Roucaute

Yves Roucaute est un philosophe, universitaire et écrivain français, né en 1953[1] à Paris.

Auteur de nombreux ouvrages, il est agrégé de philosophie et de science politique, docteur d’État en science politique, docteur en philosophie, il est président de Y International Consulting et a été professeur des universités à la faculté de droit de l’université de Paris-X Nanterre.

Collectionneur d'œuvres d'art moderne et contemporain, ancien directeur de la musique et des spectacles sur France Télévisions, il est copropriétaire de divers médias et intervient parfois dans certains médias.

Il a été membre de cinq cabinets ministériels comme conseiller technique ou conseiller spécial.

Biographie

Origines

Yves Roucaute est issu d’une vieille famille française. Son ancêtre, Pierre de Roucaute, est enterré en 1020 dans la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes, et le château de Roucaute, qui aurait accueilli Blanche de Castille, fut l'objet d'un affrontement sanglant entre les Bourguignons et les Armagnacs[2]. Après les guerres de religion, sa famille paternelle, protestante, s’est réfugiée dans les Cévennes et a abandonné sa particule.

Élevé par son père Marcel, un berger cevénol, sa famille paternelle eut une grande influence dans ses engagements de jeunesse. Son père fut membre de l'Organisation spéciale dès 1940. Il lui a été décerné la médaille de la résistance, la Croix de guerre avec palme et la Légion d'honneur. il préférera quitter l'armée à la Libération pour devenir PDG du journal agricole La Terre, un hebdomadaire communiste. Le jeune frère de son père, Raoul, a été emprisonné puis tué par la Gestapo. Son oncle, Gabi Roucaute, a été député dans l'Assemblée nationale constituante à la Libération. Roger Roucaute, alias le général Lazard, était le chef militaire des Francs-tireurs et partisans (FTP) dans le Sud de la France et a libéré Lyon dont son père Marcel, alias "Commandant Yves", était le chef militaire. Ils ont créé « France d'abord »[3]. Son grand-père, Élie, était l'un des fondateurs de la Bourse du travail d'Alès et un dirigeant du syndicalisme révolutionnaire. Son grand-père maternel, d'origine catholique, suivit la deuxième division blindée du général Leclerc.[réf. nécessaire]

Mais passé la période de jeunesse, l'influence prépondérante fut celle, morale et théologique, de sa grand-mère Esther, qui l’a élevé en partie. Une chrétienne puritaine austère, allergique au stalinisme et méfiante envers le pouvoir politique, qui faisait partie du groupe des femmes qui protégèrent des enfants juifs dans les montagnes de la région de Saint-Étienne, et qui lui disait la Bible, Nouveau et Ancien Testament, ainsi qu'aux gens du village de Saint-Paul-la-Coste et de ses environs.[réf. nécessaire]

Carrière universitaire

Yves Roucaute a fait ses études à la Sorbonne. Il est agrégé de philosophie (1981) et de sciences politiques (1987), docteur d’État en science politique (1985) et docteur en philosophie.

Yves Roucaute a commencé sa carrière universitaire comme enseignant à l'Université de Vincennes (Paris 8), où il suivait les séminaires de Jacques Lacan, et assistant à la faculté de droit de l'université d’Amiens, en droit constitutionnel. Il est ensuite devenu professeur des universités à la faculté de droit de l’université de Poitiers, où il a dirigé un séminaire de droit comparé sur les décisions du Conseil constitutionnel, du Conseil d'État et de la Cour de cassation. Il est professeur à l’université de Paris-X Nanterre où il dirige le Master de Management du Risque.

Il tient un cours de philosophie politique et de philosophie du droit en licence de droit sur la crise de la modernité et un cours sur les problèmes stratégiques contemporains. Il anime un séminaire sur la sécurité, la défense et la gestion des crises.

Il a participé à de nombreux journaux et aux comités scientifiques de nombreuses revues, dont les revues Philosophie politique dirigée par son amie Blandine Barret-Kriegel, et Crises, aux Presses Universitaires de France, qu’il a dirigée. Il a par ailleurs été membre des comités de rédaction de Clarté, Vendredi, Maintenant, Non, L'Événement du jeudi et Alternances (journal de la communauté juive).

Directeur du Master « Management des risques », élu au comité de direction et représentant de la France de l’International Association of Criminology, élu à la direction de la revue Annals of Criminology (Cambridge University), conseiller financier de groupes industriels, conseiller de l’O.N.U. pour le projet d’Université mondiale de la Sécurité et du Développement, ex-directeur des Cahiers de la Sécurité[4] et ancien Président du comité scientifique de l’Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice (INHESJ).

Activités politiques

Selon Libération, Yves Roucaute a été membre des Jeunesses communistes[5]. Ancien dirigeant de l'UNEF, dont il a été vice-président, de l'Union des étudiants communistes, qu'il a dirigée à la Sorbonne, de la tendance « italienne » (Fondateur et Président de l'Institut Gramsci), il a expliqué sa rupture avec la gauche française par une vision compassionnelle, chrétienne et libérale, dans son ouvrage Le néoconservatisme est un humanisme (PUF. 2005), rupture que L'Obs décrit comme une évolution vers « un néoconservatisme à l’américaine »[6].

Ami d'Otelo de Carvalho qu'il avait soutenu lors de la révolution des Œillets, il a organisé avec l'Institut Gramsci, dans la grande salle de la Mutualité, à Paris, le premier rassemblement où le leader vint exprimer son projet tandis que lui-même rappelait leur proximité par l'eurocommunisme et la nécessaire défense des droits de l'homme parmi lesquels le droit des homosexuels, après une violente agression, la veille, avenue René Coty[7].

Yves Roucaute a été arrêté à Cuba pour avoir défendu des prêtres et des défenseurs laïcs des droits de l'homme et, avec Alain Madelin, avoir distribué des « passeports de la liberté »[8]. Ami du commandant afghan Ahmed Chah Massoud, il a été invité à Kaboul. Lors de la libération de Kaboul par l'Alliance du Nord, il a été réinvité pour assister à la libération de la capitale : arrivés avec Alain Madelin par le Tadjikistan, logés dans un camp tadjik, transportés par un hélicoptère de feu le commandant Massoud qui faillit s'écraser sur l'Hindu Kush (il s'écrasera le lendemain), ils arrivèrent au milieu des combats et occupèrent l'ancienne télévision d'État sous les tirs des Talibans[9],[10]. En Irak, en 1991, il a appelé l'opinion à défendre les droits de l'Homme, en particulier ceux des Kurdes et a demandé une intervention au nom du droit d'ingérence humanitaire. En 2004, il a été invité à Bagdad pour fêter la défaite de Saddam Hussein, logé chez le ministre des droits de l'homme, un an après l'intervention des forces conduites par les États-Unis. Au Viêt Nam, il a défendu des bonzes arrêtés et participé à des manifestations à Paris de solidarité.

En France, il a soutenu le droits des homosexuels, en particulier dans un discours à la Mutualité en 1980[11].

Il a été appelé comme conseiller technique ou conseiller spécial dans les cabinets d'Alain Madelin, ministre de l'Industrie, des PTT et du Tourisme en 1986–1988 dans le gouvernement Chirac II ; de Alain Carignon, alors ministre de la Communication[5], puis de Jacques Toubon, ministre de la Culture et de la Francophonie en 1993–1994 dans le gouvernement Balladur ; d'Alain Madelin, ministre de l’Économie et des Finances en 1995 dans le gouvernement Juppé I ; de François Loos, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche en 2002 dans le gouvernement Raffarin I, de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'immigration dans le gouvernement Fillon. Il a fait partie du groupe des intellectuels qui ont soutenu Nicolas Sarkozy.

Yves Roucaute a confirmé au journal Le Monde être l'auteur du discours de Claude Guéant tenu devant l'Union nationale inter-universitaire (UNI) le [12]. Claude Guéant avait affirmé que « Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique ». L'information avait été publiée par le site internet d'Europe 1 le [13].

Intervenant dans la campagne présidentielle de 2012, il est notamment l'auteur d'une tribune sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, qu'il défend face à Régis Debray[14] et d'une autre, en , contre la direction de l'UMP pour protester contre l'abandon du droit du sol[15].

Activités dans les médias

Yves Roucaute a commencé le journalisme au journal Clarté de l’Union des étudiants communistes puis à Politique Hebdo et au Matin de Paris. Il participe au mouvement des radios libres. Il rejoint l'Evénement du jeudi comme responsable des pages Idées, éditorialiste et coordinateur des services. Il co-dirige le bimensuel Alternances, destiné à la communauté juive, à la demande de Marcel Bleustein-Blanchet et il participe au lancement du magazine « Capital » en 1991.

Il est directeur de la musique et des spectacles sur France 3 » en 1994 jusqu'en fin 1997 ; licencié après la victoire de la gauche aux législatives, il gagne son procès contre France 3. Appelé, fin 2015, comme conseiller éditorial et chef du service « l’incorrect » à Valeurs Actuelles pour ouvrir et recentrer la ligne éditoriale vers le centre et les libéraux, il n’y parvient pas et est licencié ainsi qu’Etienne Mougeotte un an plus tard.

Il intervient dans les journaux comme Le Monde, Le Figaro Atlantico et participe régulièrement comme chroniqueur ou invité à des émissions de débats, notamment sur LCI, BFM TV, France culture.

Parcours philosophique

Après avoir été dans sa jeunesse structuraliste, président de l'Institut Gramsci de Paris, rédacteur dans la revue Dialectiques[16], il a fait sa thèse en philosophie sur Aristote, Smith et Ricardo, le statut de l'économique et du politique et sur le système politique et les partis, en science politique.

De 1980 à 1988, il poursuit ses travaux de science politique tout en retournant à la métaphysique par Aristote et les théologiens chrétiens. Accusé de "trahison" par ses anciens amis[réf. souhaitée], il répond ironiquement par son dernier ouvrage de jeunesse, Éloge de la trahison (1988). Il a théorisé depuis, contre la modernité et les postmodernes, l'idée d'une entrée dans les « Temps contemporains » et la nécessité de conjuguer la morale, la métaphysique et la théologie, avec les sciences et la politique. Ses travaux se sont développés sur la Cité de la compassion, le développement durable et la paix d'humanité qui seraient les trois orientations des Temps contemporains après l'effondrement des idoles de l'État, du Marché et de la Raison qui caractériseraient les temps modernes. Il a ainsi développé un système philosophique influencé par le nominalisme, en particulier Guillaume d'Ockham et W. Quine, le christianisme, en particulier saint Augustin et saint Thomas d’Aquin[17]. Il est partisan du retour du courant moraliste en science politique et d'une vision humaniste du sens de l'Histoire par ses thèses sur la convergence des grandes spiritualités, contre l'idée d'un « conflit des civilisations »[18].

Inventeur du concept de « Temps contemporains », opposés aux Temps modernes, définissant l’humain comme « Homo creator », il développe dans ses ouvrages de philosophie l’idée que nous vivons la seconde révolution depuis le néolithique et que « tout l’histoire de l'humanité, jusqu’à nos jours, a été la lutte pour la reconnaissance de sa nature créatrice contre la pensée magico-religieuse ». Il travaille en philosophie politique, en épistémologie, en théologie et en relations internationales. Il a notamment publié sur la crise de la modernité, l'histoire de la philosophie[19], sur la relation entre individu, marché et État, sur le Nouvel ordre mondial[20], la sécurité et la défense, et sur l’influence des religions dans la construction et le développement des espaces politiques[21],[22]. Il situe ses travaux en opposition à la modernité dans l’héritage d’Aristote et nominaliste de Guillaume d’Occam avec l’influence remarquée[réf. nécessaire] de Gilles Deleuze et d’Umberto Eco[23].

Publications

Ouvrages

En philosophie

  • La République contre la démocratie, Paris, Éditions Plon puis ContemporaryBookstore, , 289 p. (ISBN 2-259-02804-7, présentation en ligne)
  • Les démagogues : de l'antiquité à nos jours, Paris, Éditions Plon puis ContemporaryBookstore, , 332 p. (ISBN 2-259-02803-9, présentation en ligne)
  • La puissance de la liberté : le nouveau défi américain, Paris, Presses Universitaires de France puis Contemporary Bookstore, coll. « Philosophie », , 331 p. (ISBN 2-13-054293-X)
  • Le néo-conservatisme est un humanisme, Paris, Presses Universitaires de France puis ContemporaryBookstore, , 150 p. (ISBN 2-13-055016-9)
  • Vers la paix des civilisations : Le retour de la spiritualité, Éditions Alban, puis ContemporaryBookstore, , 259 p. (ISBN 978-2-911751-53-0 et 2-911751-53-1, présentation en ligne)
  • La Puissance d'Humanité, du néolitihique aux Temps contemporains, sous titre : Le Génie du christianisme, Paris, Éditions François-Xavier de Guibert puis ContemporaryBookstore, , 440 p. (ISBN 978-2-13-055016-7 et 2-13-055016-9)
  • Roucaute Yves, Éloge du mode de vie à la française : the French way of life, Paris, Éditions du Rocher puis Contemporary Bookstore, , 304 p. (ISBN 978-2-268-07334-7)
  • Histoire de la Philosophie Politique, Volume 1, Du néolithique à l'Antiquité grecque, Contemporary Bookstore, , 220 p. (ISBN 978-2-37101-127-4)Roucaute Yves, Histoire de la Philosophie Politique, Volume 2, Des grandes spiritualités à la fin du Moyen-Âge, Paris, Contemporary Bookstore, , 240 p. (ISBN 978-2-37101-154-0)
  • Petit Traité sur les Origines Chrétiennes de la Démocratie Libérale en Europe, Paris, Contemporary Bookstore, , 90 p.
  • Le Bel Avenir de l’Humanité, La Révolution des Temps contemporains, Paris, Calmann-Lévy-Lévy, , 504 p. (ISBN 978-2-7021-6348-1 et 2-7021-6348-3)

Dans des ouvrages collectifs

  • « La Menace archaïque dans les républiques contre le devoir de mémoire et de silence », dans La Mémoire entre silence et oubli, Presses universitaires de Laval, Laval, 2006
  • Articles dans l'Encyclopédie universelle philosophique, Paris, PUF, vol. 2 et vol.3, 1992 : « Nicos Poulantzas », « Georges Sorel »
  • Dans le Dictionnaire des œuvres politiques, Paris, PUF, 1986 « Montaigne »
  • Dans le Dictionnaire des Philosophes, Paris, PUF, 1984 : « Poulantzas », « Gramsci », « Trotsky », « Proudhon », « Destutt de Tracy », « Saint-Just », « Zwingli », « Jansenius », « Marc Aurèle », « Molina ». Articles de moindre importance : « Criton », « Les cyniques », « Diogène le cynique », « Antisthène », « Eudème », « Eudore », « Hermias », « Hermippos », « Hermodore de S. », « Hermodore de E », « Hermotime », « Musonius Rufus », « Varron »
  • « Rawls en France », dans L’Évolution de la philosophie du droit en Allemagne et en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Paris, PUF, 1991
  • « Jean-Louis Seconds, théoricien de la Terreur », dans Les Déclarations de l’An I, Paris, PUF, 1995
  • « L’Abject », dans La Xénophobie est-elle une norme psychique, Nice, Université de Nice, 1994.
  • « L’Individualisme électronique à l’heure du numérique et du virtuel », in Médias-pouvoirs, n°45, 1997, p.40-51.

En science politique

  • Le PCF et les sommets de l’État, PUF, Paris, 1979
  • Le PCF et l’armée, Paris, PUF, 1981.
  • Histoire des socialistes, de 1871 à nos jours, 1983
  • Le Parti socialiste, Paris, Huisman, 1985
  • Éloge de la trahison, avec Denis Jeambar, Seuil, Paris, 1986
  • La quatrième tribu. Splendeurs et misères des journalistes, Paris, Calmann-Lévy, 1991[24]
  • Discours sur les femmes qui en font un peu trop, Plon, 1993

Bibliographie

  • Pierre Testard, « Yves Roucaute, le « néocon » de Claude Guéant », nonfiction.fr, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

Notes et références

  1. Notice sur BnF.fr
  2. Provost, M, carte archéologique de la Gaule, vol. 30, ed.MSH, 1999 ANACR
  3. Guerres et Associations Institut d'Etupes Politiques de Lyon, 2003
  4. Cahiers de la Sécurité, revue de l'Institut national des hautes études de sécurité. Site : http://www.cahiersdelasecurite.fr
  5. Marie-Dominique Arrighi, France 2: vengeance avec intérêts. Un directeur licencié, Yves Roucaute, a attaqué dans la presse le patron des programmes, liberation.fr, 28 novembre 1997
  6. François Krug, Civilisations, esclavage, nazisme : les réponses de Roucaute, la plume de Guéant, nouvelobs.com, 10 février 2012
  7. (en) Diana Johnstone, « Otelo de Carvalho is Fighting to Save Democracy », In These Times, 30 avril 1980
  8. (es) Independent Cuban journalist and other media sources, « Cuba News / Noticias - CubaNet News », sur www.cubanet.org (consulté le )
  9. La Puissance de la Liberté, PUF. 2003
  10. Yves, « Sur ma présence en Afghanistan en 2011 | » (consulté le )
  11. MARCEL NIEDERGANG, « INVITÉ À PARIS PAR L'INSTITUT GRAMSCI Je veux lutter pour refaire l'union de la gauche nous déclare le commandant Otelo de Carvalho », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  12. « Yves Roucaute est l'auteur du discours de Claude Guéant sur les civilisations », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  13. « La "ligne Sarkozy" a fait sortir la France du relativisme et de ses lâchetés », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  14. « L'impensable abandon du droit du sol », Le Monde, (lire en ligne)
  15. J. Baudoin, « Les phénomènes de contestation au sein du parti communiste français », Revue Française de Science Politique, année 1980, vol 30, n°1, pp.78-11, Paris, 1980
  16. Yves Roucaute, La Puissance de la liberté, PUF, 2004
  17. Yves Roucaute, Vers la paix des civilisations, le retour de la spiritualité, Alban, 2009
  18. Yves Roucaute, « Rawls en France », dans L'Évolution de la philosophie du droit en Allemagne et en France, PUF ; nombreux articles dans le Dictionnaire des œuvres philosophique (PUF), dans le Dictionnaire des philosophes (PUF) et dans l'Encyclopédie des Sciences Philosophiques (PUF) ainsi que l'article « Jean-Louis Segonds, théoricien de la terreur », dans les Déclarations de l'An I, PUF)]
  19. Yves Roucaute, Le Néoconservatisme est un humanisme, PUF, 2006
  20. Yves Roucaute, « Cuba : géopolitique de l’insularité » in Annuaire de relations internationales, Paris, Belayt, 2001
  21. Yves Roucaute, Vers la paix des civilisations, Alban, 2009
  22. Yves Roucaute, "La Puissance d'Humanité, du néolithique aux Temps contemporains, sous titre : le génie du christianisme", François-Xavier de Guibert, 2011
  23. Erik Neveu, "La quatrième tribu. Splendeurs et misères des journalistes" (Yves Roucaute) (compte-rendu), Réseaux. Communication - Technologie - Société, Année 1991, 49, pp. 147-148
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