Saint-Paul-la-Coste

Saint-Paul-la-Coste est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Paul.

Saint-Paul-la-Coste

Le Galeizon.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Adrien Chapon
2020-2026
Code postal 30480
Code commune 30291
Démographie
Gentilé Saint-Paulains
Population
municipale
288 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 02″ nord, 3° 58′ 13″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 680 m
Superficie 18,95 km2
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Paul-la-Coste
Géolocalisation sur la carte : Gard
Saint-Paul-la-Coste
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-la-Coste
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-la-Coste
Liens
Site web http://www.saint-paul-la-coste.eu

    Ses habitants sont les Saint-Paulains.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

    Communes limitrophes

    Géologie, relief et hydrographie

    Paysage de neige près du hameau de Mandajors au coeur du parc national des Cévennes. Février 2018.

    Adossée aux contreforts des Cévennes, la commune se trouve dans la zone périphérique du parc national des Cévennes et se singularise par sa foire à la châtaigne, ses cours d'eau et le pittoresque village de Mandajors.

    Commune rurale, jadis agricole, Saint-Paul-la-Coste est située à 300 mètres d'altitude, arrosée par le Galeizon et son affluent la Salindre. Recouverte de chênes verts dans sa partie calcaire, de châtaigniers et de pins dans le schiste.

    Histoire

    De magnifiques mas, fermes et hameaux rappellent la place que la commune occupait tant dans l'industrie (vers à soie, minerais) que dans l'agriculture. Commune au passé peu commun, elle fut habitée dès la fin du néolithique. De nombreuses sépultures, ossements, gravures témoignent de la présence de l'homme dans la vallée. Bien plus tard, elle sera au cœur de la Guerre des religions qui opposèrent, au XVIIIe siècle, Protestants et Catholiques. La guerre religieuse qui éclata en 1702 avec l'assassinat de l'Abbé du Chaïla au Pont de Monvert (Lozère) plongea la commune dans une douloureuse période de conflit. En effet, elle était considérée comme un foyer de rébellion mais également une commune d'où l'un des premiers chefs camisards, le dénommé Gédéon Laporte était natif, qui avait participé à l'assassinat de l'Abbé du Chaïla.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Coste-la-Montagne[2].

    Héraldique

    Blason
    D'argent, à une épée basse de gueules posée en barre, accompagnée en chef d'une feuille de mûrier posée en barre et en pointe d'une feuille de châtaignier posée en bande, à un mont de trois copeaux mouvant de la pointe, le tout de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    18881904Victor Laval
    19041906Elie Plantier
    19061912Victor Laval
    19121919Justin Peladan
    19191925Jules Fontane
    19251929Numa Peladan
    19291934Victor Laval
    19341939Justin Robert
    19431944Victor Laval

    Président de la délégation spéciale

    19441947Robert GastonPrésident du comité local de libération
    Maire en 1945
    19471955Henri Vieljus
    19551961Marcel Plantier
    19611965Henri Vieljus
    19651977André LaporteSE
    19772001Daniel LayrisSE
    20012008Joseph RochelemagneSE
    20082020Claude ChaponDVD
    2020en coursAdrien ChaponSE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4].

    En 2018, la commune comptait 288 habitants[Note 1], en diminution de 2,37 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    820640718725795796813828877
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    868801792742709652646662612
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    621612586488434383344310281
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    234184194172193220264298283
    2018 - - - - - - - -
    288--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[5].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Chapelle de Mandajors
      La commune est classée « Réserve de la Biosphère » par l'UNESCO.
    • L'Église (XIIe), le Temple (XVIIIe) et chapelle du château de Mandajors (XIIe) sont au cœur de la Guerre des Camisards qui a enflammé le pays en 1702.
    • Église Saint-Paul de Saint-Paul-la-Coste.
    • Temple protestant de Saint-Paul-la-Coste.
    • Chapelle de Mandajors.
    • Ancienne moulinerie, filature de soie Chambon puis Boudon au Martinet. Elle a été construite sur l'emplacement d'un ancien martinet en 1836. il ne reste que l'aqueduc qui amenait l'eau et des ruines du bâtiment.
    • Dans le col d'Uglas, se trouve au bord de la route la « Fontaine des Dragons » qui fut aménagée au XVIIIe siècle sur ordre de l'intendant du Languedoc afin que les Dragons (soldats du Roi) puissent boire ainsi qu'abreuver leurs chevaux.
    • Moulin troglodyte de Mayelle construit aux environs du début du XIXe siècle ; il était actionné par la traction animale et permettait de traiter olives et grain.
    • Pont de la confrérie construit en pierres sèches à la sortie de l'église ; il remonte à l'époque de l'établissement d'un chemin par les Romains.
    • Signes gravés très anciens, gravures, dolmens.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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