William Bouguereau
William Bouguereau est un peintre français représentatif de la peinture académique, né le à La Rochelle, où il est mort le .
Pour les articles homonymes, voir Bouguereau.
Biographie
Adolphe Williams Bouguereau[2] est le fils d'un négociant en vins de Bordeaux. Sa famille, de confession catholique, a des origines anglaises.
Il apprend le dessin à l'école municipale de dessins et de peintures de Bordeaux. En 1846, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de François Édouard Picot, sur la recommandation de J. P. Allaux. Il remporte le second prix de Rome, ex æquo avec Gustave Boulanger, pour sa peinture Saint Pierre après sa délivrance de prison vient retrouver les fidèles chez Marie (1848).
Il remporte le premier prix de Rome en 1850 avec Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe.
En 1866, le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel s'occupe de sa carrière et permet à l'artiste de vendre plusieurs toiles à des clients privés. Il a ainsi énormément de succès auprès d'acheteurs américains, au point qu'en 1878, lors de la première rétrospective de sa peinture pour l'Exposition universelle à Paris, l'État ne peut rassembler que douze œuvres, le reste de sa production étant localisée aux États-Unis[3]. Il passe aussi un contrat avec la maison d'édition Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de ses œuvres.
En 1876, il devient membre de l'Académie des beaux-arts, mais l'année suivante est marquée par des deuils successifs avec la mort de deux de ses enfants, puis de son épouse.
En 1885, il est élu président de la Fondation Taylor, fonction qu'il occupera jusqu'à la fin de sa vie. La même année, il obtient la médaille d'honneur au Salon[4].
Professeur en 1888 à l'École des beaux-arts de Paris et à l’Académie Julian, ses peintures de genre, réalistes ou sur des thèmes mythologiques, sont exposées annuellement au Salon pendant toute la durée de sa carrière. Il travaille aussi à de grands travaux de décoration, notamment pour l'hôtel de François Bartholoni, et peint aussi le plafond du Grand Théâtre de Bordeaux.
En 1896, Bouguereau épouse en deuxièmes noces une de ses élèves, la peintre Elizabeth Jane Gardner. Le peintre use de son influence pour permettre l'accès des femmes à beaucoup d'institutions artistiques en France.
Il meurt le à La Rochelle, laissant une fille unique (de sa première épouse), qui se maria à un M. Vincens.
- Autoportrait (1850), collection particulière.
- Portrait de Nelly Bouguereau (1858), collection particulière.
- Portrait de Mademoiselle Elizabeth Gardner (1879), collection particulière.
Un peintre de la femme
Son thème de prédilection est la représentation du corps féminin. Avec Alexandre Cabanel, Jules Lefebvre et Jean-Léon Gérôme, il est associé au genre du nu académique. Sa Naissance de Vénus (1879, Paris, musée d'Orsay) est emblématique d'une peinture sensuelle profondément influencée par les Vénus d'Ingres. C'est avec ce genre qu'il connaît le plus de succès mais rencontre aussi le plus de critiques. À cause de la texture lisse et minutieuse de sa peinture, Joris-Karl Huysmans dit à son encontre : « Ce n'est même plus de la porcelaine, c'est du léché flasque ; c’est je ne sais quoi, quelque chose comme de la chair molle de poulpe[5] ». Le peintre impressionniste Edgar Degas invente le verbe « bouguereauter » pour désigner ironiquement l'action de fondre et de lisser le rendu pictural de cette manière.
Après le deuil qu'il subit en 1877, il se tourne davantage vers la peinture religieuse et délaisse peu à peu les thèmes en rapport avec l'Antiquité de ses débuts.
Postérité
Déconsidéré en Europe peu après sa mort et jusque vers la fin du XXe siècle, son œuvre y est redécouverte tardivement. De son vivant, les toiles de Bouguereau sont très recherchées par les collectionneurs américains qui les achètent à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de son œuvre a quitté la France.
Dans le contexte du XXe siècle, où l'influence du modernisme grandit en histoire de l'art pour en devenir finalement le courant officiel[6], l'art académique se trouve discrédité et dévalué[7], sévèrement critiqué par une pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde[8] et mis à l'index[9]. Les artistes académiques comme Bouguereau connaissent alors une dévaluation très significative. Pendant des décennies, le nom du peintre a même fréquemment disparu des encyclopédies généralistes et des enseignements artistiques ou est simplement mentionné comme celui d'un exemple à ne pas suivre[10], objet de moqueries[11] — souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans — et entaché par des rumeurs diffamantes[12]. On reproche au peintre sa participation aux jurys des salons officiels de peinture du XIXe siècle, qui se sont majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture (Cézanne surnommait le Salon : « le Salon de Bouguereau[13] »). Il a néanmoins influencé des peintres comme Fritz Zuber-Bühler[14].
À partir des années 1950, le surréaliste Salvador Dalí manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau, qu'il oppose à Pablo Picasso, et contribue à sa redécouverte. Dans Les Cocus du vieil art moderne[15], volontiers adepte d'une rhétorique paradoxale, Dali écrit : « Picasso, qui a peur de tout, fabriquait du laid par peur de Bouguereau. Mais, lui, à la différence des autres, en fabriquait exprès, cocufiant ainsi ces critiques dithyrambiques qui prétendaient retrouver la beauté[16] ».
Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est progressivement améliorée, sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du musée d'Orsay à Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques est sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art[9],[17]. En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui promeut la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une « propagande » du modernisme ayant conduit, selon lui, au « système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art[18] ». Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peint de Bouguereau rédigé par Damien Bartoli.
En 2006-2007 a lieu au Philbrook Museum of Art (en) de Tulsa une exposition[19] consacrée au peintre et à ses élèves américains. La cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre[20] et du goût du public pour ses peintures dans les musées[21].
En 2019, le Milwaukee Art Museum à Milwaukee a organisé une exposition de plus de 40 tableaux de Bouguereau, titrée Bouguereau & America[22]. Cette exposition doit ensuite se déplacer à Memphis au Memphis Brooks Museum of Art (en)[23], puis à San Diego au San Diego Museum of Art[24].
Œuvres
Œuvres dans les collections publiques
Argentine
Canada
- Parure des champs, 1884, musée des Beaux-Arts de Montréal, Québec.
- Autoportrait, 1879, musée des Beaux-Arts de Montréal, Québec.
Cuba
Espagne
- Baigneuse, 1870, maison-musée château Gala Dalí, Púbol.
- Après le Bain, 1875, théâtre-musée Dalí, Figueras.
États-Unis
- Amour Fraternel, 1851, musée des Beaux-Arts, Boston[25].
- La Bataille des Centaures contre les Lapithes, 1852, musée des Beaux-Arts de Virginie, Richmond[26].
- Le Printemps, 1866, Joslyn Art Museum, Omaha[27].
- Premières caresses, 1866, Lyndhurst, National Trust for Historic Preservation, New York.
- L'Art et la Littérature, 1867, Arnot Art Museum, New York.
- La Tricoteuse, 1869, Joslyn Art Museum, Omaha[28].
- La Sœur aînée, 1869, musée des Beaux-Arts de Houston[29].
- Nymphes et satyre, 1873, Clark Art Institute, Williamstown[30].
- Homère et son guide, 1874, Milwaukee Art Museum, Milwaukee[31].
- La Charité, 1878, Smith College Museum of Art, Northampton[réf. nécessaire].
- Jeune fille se défendant contre Éros, vers 1880, Getty Center, Los Angeles[32].
- Les Noisettes, 1882, Detroit Institute of Arts, Détroit[33].
- Petite Fille assise au bord de l'eau, 1886, Henry Art Gallery, université de Washington, Seattle[34].
- Première rêverie, 1889, Musée d'Art de La Nouvelle-Orléans, Nouvelle-Orléans[35].
- Les Petites Mendiantes, 1890, Art Galleries, université de Syracuse[36].
- Le Travail interrompu, 1891, Mead Art Museum, Amherst, Massachusetts[37].
- Fille, 1895, Carnegie Museum of Art, Pittsburgh[réf. nécessaire].
- L'Admiration, 1897, musée d'Art de San Antonio, San Antonio[réf. nécessaire].
- Inspiration, 1898, Columbus Museum of Art, Columbus[réf. nécessaire].
- Idylle enfantine, 1900, musée d'Art de Denver, Denver[38].
- Jeune Prêtresse, 1902, Memorial Art Gallery, université de Rochester[39].
France
- Égalité devant la mort, 1848, musée d'Orsay, Paris.
- Dante et Virgile, 1850, musée d'Orsay, Paris.
- Le Triomphe de Galatée, 1852, d'après Raphaël, musée des Beaux-Arts de Dijon.
- La Danse, 1856, musée d'Orsay, Paris.
- Vierge consolatrice, 1875, musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
- Flore et Zéphyr, 1875, musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
- La Naissance de Vénus, 1879, musée d'Orsay, Paris.
- Compassion, 1897, musée d'Orsay, Paris.
- L'Assaut, 1898, musée d'Orsay, Paris.
- Les Oréades, 1902, musée d'Orsay, Paris.
- Vierge aux anges, 1900, Petit Palais, Paris.
- Le Jour des morts, 1859, musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
- Bacchante jouant avec une chèvre, 1862, huile sur toile, 115 × 185 cm, musée des Beaux-Arts de Bordeaux[40].
- Une âme au ciel, 1878, musée d'Art et d'Archéologie du Périgord, Périgueux.
- Flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ, 1880, musée des Beaux-Arts de La Rochelle, en dépôt à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle.
- L'Océanide, 1904, musée des Beaux-Arts de La Rochelle.
- Étude de tête (femme), vers 1894, musée d'Évreux.
Grande-Bretagne
- Famille indigente, 1865, Birmingham Museum and Art Gallery, Birmingham[réf. nécessaire].
- L'Aurore (Dawn), 1881, Birmingham Museum and Art Gallery, Birmingham[41].
Inde
- Biblis, 1884, Salar Jung Museum (en).
Japon
- Petite fille, 1878, musée national de l'Art occidental, Tokyo.
Récompenses et distinctions
- 1848, second prix de Rome pour Saint Pierre après sa délivrance de prison, vient retrouver les fidèles chez Marie.
- 1850, premier grand prix de Rome pour Zenobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe.
- Grand officier de la Légion d'honneur.
Élèves
- Jules Adler (1865-1952)
- Étienne Azambre (1859-1933)
- Georges-Henri Ballot (1866-1942)
- Marthe Elisabeth Barbaud-Koch (1862-après 1928)
- William Barbotin (1861-1931)
- Henri Beau (1863-1949)
- Henri Biva (1848-1928), à l'Académie Julian
- Georges A. L. Boisselier (1876-1943), second grand prix de Rome en 1903
- Édouard Cabane (1857-1942), deuxième grand prix de Rome en 1884
- Maurice Chabas
- Paul Chabas
- Louis-Joseph-Raphaël Collin (1850-1916)
- André Crochepierre (1860-1937), en 1882-1883
- Édouard Darviot (1859-1921)
- François-Alfred Delobbe
- Ernest Designolle
- Émilie Desjeux
- Louis-Marie Désiré-Lucas
- Louis Paul Dessar
- Théophile Deyrolle (1844-1923)
- Jean de Francqueville
- Maria Gażycz
- Gabriel Guérin (1869-1916)
- Louis Welden Hawkins (1849-1910), à l'Académie Julian, en 1873
- Gustave Jacquet
- Émile Jourdan (1860-1931)
- Augustus Koopman (1869-1914)
- Auguste Laguillermie
- John Saint-Hélier Lander (1868-1944)
- Alexandre-Claude-Louis Lavalley (1862-1927), Premier grand Prix de Rome 1891
- Charles Amable Lenoir
- Louis Le Poittevin (1847-1909)
- Eugène Lomont
- Georges Merle (1851-1886)
- René Ménard (1862-1930)
- Georges Meunier
- Jean-Louis Paguenaud (1876-1952)
- Léon Perrault
- Frederic Cayley Robinson
- Jules Ronsin (1867-1937)
- Georges Roussel (1860-1924)
- René de Saint-Delis (1876-1958)
- Eugénie Salanson
- Lucien Simon (1861-1945), de 1880 à 1883
- Léon Tanzi (1846-1913)
- Émile Vernon
- Eliseu Visconti (1866-1944)
William Bouguereau dans la culture
- Dans le film Le Bœuf clandestin (2013) réalisé par Gérard Jourd'hui, le tableau Biblis est présent comme unique tableau des Berthaud et permet une longue discussion des personnages sur ce qu'a voulu faire le peintre.
- Le designer italien Riccardo Tisci utilise[Quand ?] les œuvres du peintre dans une de ses collections pour la maison de haute-couture française Givenchy.
Notes et références
- Ministère de la Culture et de la Communication, Base Léonore, Archives Nationales.
- Son acte de naissance no 412 du , consultable aux archives départementales de Charente-Maritime (Collection du greffe), mentionne son nom de famille sous la forme « Adolphe Williams Bouguereau », mais la dénomination d'usage est celle de la signature de ses tableaux, « William Bouguereau ».
- James Harding, Les peintres pompiers, p. 25.
- Henry Havard (ill. Goupil & Cie), Salon de 1885, Paris, Ludovic Baschet, (OCLC 5867680).
- Joris-Karl Huysmans, Écrits sur l'art, Jérôme Picon, éd., Paris, Flammarion, 2008, 476 p. (ISBN 978-2-08071-252-3).
- (en) Corinne Robins, The Pluralist Era American Art, 1968-1981, Harper & Row, 1984, p. 2.
- (en) Academic American Encyclopedia, Grolier Academic, 1989, p. 69 (ISBN 0-7172-2024-9).
- (en) Tim Barringer, Rethinking Delaroche/Recovering Leighton, 22 septembre 2001.
- (en) Michael Kimmelman, « Forgiving the popular paintings », New York Times, 12 novemebre 1989 (en ligne).
- (en) Mark Roth, « Gifted artist ? Bouguereau's work controversial more than a century after his death », Pittsburgh Post-Gazette, 21 août 2007 (en ligne).
- (en) Lisa Small, « Dahesh Curator Lisa Small on Kitsch », sur daheshmuseum.org ([PDF] en ligne).
- (en) Damien Bartoli, « Bouguereau William » sur artrenewal.org (en ligne).
- hist-geo.ac-rouen.fr.
- « Fritz Zuber-Buhler », sur historyofpainters.com (consulté le ).
- Grasset et Fasquelle, 1956.
- Salvador Dali : Les cocus du vieil art moderne « Copie archivée » (version du 29 juin 2013 sur l'Internet Archive).
- (en) Andrea Kupfer Schneider, Creating the Musée D'Orsay. The Politics of Culture in France, Penn State Press, 1998, p. 56.
- (en) [PDF] arthistory.sbc.edu
- In the Studios of Paris: William Bouguereau & His American Students.
- (en) Carly Berwick, « Who Is Buying All Those Bouguereaus? », New York The sun, 20 octobre 2005 (en ligne).
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- « The Elder Sister », sur mfah.org, The Museum of Fine Arts, Houston (consulté le ).
- « Nymphs and Satyr », sur clarkart.edu (consulté le ).
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- « Memorial Art Gallery Collection-Young Priestess, 73.1 », sur magart.rochester.edu (consulté le ).
- Marie Lemaréchal, André Crochepierre (1860-1937) : Eloge de l’instantané, Ville de Villeneuve s/Lot, , 80 p. (ISBN 2-9523881-7-2), p. 28.
- (en-US) « L'Aurore (Dawn) », sur artsbma.org, Birmingham Museum of Art (consulté le ).
Voir aussi
Monographies
- (en) Fronia E. Wissman, Bouguereau, Éditions Pomegranate Communications, 1996.
- (en) James F. Peck, In the Studios of Paris: William Bouguereau & His American Students, Éditions Philbrook Museum of Art, 2006.
- Didier Jung William Bouguereau, le peintre roi de la Belle Époque, éditions du Croît vif, 2014.
Ouvrages généraux
- (en) Albert Boime, The Academy and French Painting in the Nineteenth Century Londres, 1971.
- Aleska Celebonovic, Peinture kitsch ou réalisme bourgeois, l'art pompier dans le monde, Paris, Seghers, 1974.
- (en) Art Pompier: Anti-Impressionism, New York, The Emily Lowe Gallery, Hofstra University, 1974.
- (en) Louise d'Argencourt et Douglas Druick, The Other Nineteenth Century, Ottawa, The National Gallery of Canada, 1978.
- James Harding, Les peintres pompiers, Paris, Flammarion, 1980.
- (en) Robert et H.W. Jason Rosenblums, 19th Century Art, New York, Harry N. Abrams, 1984.
- Cécile Ritzenthaler, L'école des beaux-arts du XIXe siècle, édition Mayer, 1987.
- Devenir peintre au XIXe siècle: Baudry, Bouguereau, Lenepveu, exposition du musée municipal de La Roche-sur-Yon du au , Fage éditions, 128 p. (ISBN 978 2 84975 061 2).
Catalogues
- Catalogue illustré des œuvres de W. Bouchereau, Paris, L. Baschet, coll. « Artistes modernes », , 184 p. (lire en ligne).
- R. Jullian Œuvres italiennes de Bouguereau, avril-, édition Association des Amis du Musée de Lyon, 1948.
- (en) Louise d'Argencourt et Mark Steven Walker, William Bouguereau, Montreal, Canada, The Montreal Museum of Fine Arts, 1984.
- (en) William Adolphe Bouguereau. L'Art Pompier, New York, Borghi & Co., 1991.
Articles de presse
- (en) John Russell, « Art: Cultural Center Honors Bouguereau », New York Times, 1974.
- (en) « The Bouguereau Market », The Art newsletter, .
- (en) Michael Gibson, « Bouguereau's Photo-Idealism », International Herald Tribune, 1984.
- (en) Grace Glueck, « To Bouguereau, Art Was Strictly The Beautiful », The New York Times, 1985 (en ligne).
- (en) Mark Roth, « Bouguereau's work controversial more than a century after his death », Pittsburgh Post-Gazette, (Gifted artist? en ligne).
- Didier Jung, « William Bouguereau, le peintre roi de la Belle Époque », Le Picton, novembre-.
Articles connexes
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Notice biographique et photographies d'œuvres sur le site artrenewal.com.
- (en) « William-Adolphe Bouguereau » sur le site du Web Museum.
- (en) « William Bouguereau » dans Artcyclopedia.
- Les critiques d'Émile Zola sur la peinture de Bouguereau sur cahiers-naturalistes.com.
- Le centenaire de la mort de Bouguereau par Jacques Thuillier sur perso.orange.fr.
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