Wardrecques
Wardrecques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Wardrecques | |||||
L'église Notre-Dame. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat |
Louis Cainne 2020-2026 |
||||
Code postal | 62120 | ||||
Code commune | 62875 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 336 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 359 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 42′ 40″ nord, 2° 20′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 69 m |
||||
Superficie | 3,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fruges | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | commune-wardrecques.com | ||||
Géographie
La commune est bordée au nord-est par le canal de Neufossé, ou canal du bassin minier, lui-même bordé d'une ancienne voie ferrée où des locomotives à vapeur ont circulé jusque vers 1965, ce qui explique l'installation ancienne d'une papeterie (« Papeterie-cartonnerie de Gondardennes », établie après la Première Guerre mondiale sur les ruines d'une ancienne huilerie ; cette usine papetière est en fait la reconstruction d'une usine autrefois sise sur l'Aa dont elle a retenu le nom du lieu-dit « Gon d'Ardennes » dans son nom). On trouve aussi dans la commune voisine une tuilerie.
Les sols argilo-calcaires y sont riches, ce qui a encouragé l'agriculture, intensive depuis le XIXe siècle.
Le relief, plat dans le village s'élève progressivement et en pente douce vers le sud-ouest où culmine le plateau d'Helfaut, qui abrite encore de précieux milieux naturels, reliques de landes acides et zone humides, ayant justifié son classement en Zone Natura 2000, et la création de quatre réserves naturelles volontaires (RNV) (mesures compensatoires au passage d'une route ; la voie nouvelle de la vallée de l'Aa dite VNVA). Ces réserves sont devenues en 2007 une réserve naturelle régionale, gérée par un syndicat mixte (Eden 62).
Le lieu-dit du pont traversant le canal est nommé Pont d'Asquin, ou Pont Asquin. Ce pont matérialise à la fois la frontière entre les départements du Nord et du Pas-de-Calais et entre quatre communes : Wardrecques, Racquinghem, Renescure et Blaringhem.
La commune a perdu sa gare, mais une voie ferrée longe le canal pour desservir les usines. Ses abords et ceux du canal constituent encore pour partie l'un des derniers corridors biologiques de la commune.
- Canal de Neuffossé.
- Le pont du canal de Neuffossé au Pont-d'Asquin.
Communes limitrophes
Environnement
Le creusement du canal a marqué le paysage local et a contribué à fortement artificialiser le réseau hydraulique de la sous région. Il accueille les crues du bassin minier et des territoires intermédiaires, ainsi que de nombreux drainages agricoles. Il a forcé une réorganisation des infrastructures routières, ferroviaires et industrielles. De ce fait, la commune a beaucoup perdu de sa naturalité, bien qu'à proximité, sur les plateaux (plateau d'Helfaut) et sur le Mont (Mont d'Hiver dans la commune voisine) des paysages de qualité et une biodiversité remarquable[1] aient survécu. Par ailleurs, ce canal étant connecté à l'Aa canalisée en rivière, il a néanmoins longtemps conservé une vocation de corridor biologique pour les anguilles et quelques petits migrateurs (épinoche).
Via ce canal, la commune est connectée à deux bassins versants ; celui de l'Aa et celui de la Lys. Elle est donc concernée par deux SAGE.
La qualité des eaux du canal a été très mauvaise durant les années 1950-1990, mais s'est améliorée pour certains paramètres. Pour l'Agence de l'eau, elle reste néanmoins médiocre, notamment à cause de sédiments pollués en raison de l'industrialisation en amont de la commune du bassin minier et par les apports érosifs et les lessivages d'intrants agricoles (engrais, pesticides).
Dans les années 1960-1970, les effluents de la papeterie et de nombreuses habitations ont fortement pollué le petit cours d'eau qui longe le canal et la voie ferrée, et les usines fonctionnant au charbon, puis au fioul, polluaient fortement l'atmosphère. La papeterie a été la première dans la région à se doter d'une station d'épuration performante, et à s'équiper d'une turbine à gaz.
Urbanisme
Typologie
Wardrecques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[5] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), zones urbanisées (4,4 %), forêts (1,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
D'un nom de personne germanique Werrecho[12] ou Werdher.
Werdric (1096), Gueldreca (1119), Werdereke (1145), Werdreque (1334).
Werdrik en flamand[13].
Histoire
Préhistoire
Ce territoire autrefois riche en zones humides et pourvu de sols de qualité a connu une occupation préhistorique et des activités agricoles précoces. Une fouille de prospection faite au Pont d'Asquin en 1984 a montré dans le front de taille de la carrière de la tuilerie les restes de foyers préhistoriques, avec traces de combustion au niveau du sol holocène colluvionné, avec des tessons de poterie (non décorés à pâte évoquant le Néolithique final ou Ghalcolithique), des silex chauffés épars, de nombreux charbons de bois, des cendres, des os animaux brûlés[14].
Histoire moderne
Lors du réchauffement et de la dernière invasion marine dont le pic date environ de l'an 800, elle n'était pas située très loin de la mer (Saint-Omer était un port).
La commune est ensuite citée pour la première fois en 1096 sous le nom de Werdrica (domaine de Werdher).
Un canal fortifié comme ligne de défense : Des documents médiévaux évoquent un « fossé neuf » réalisé au XIe siècle (il y a un peu moins de mille ans, entre 1046 et 1054) à la demande expresse de Baudouin de Lille, comte de Flandre. Un fossé et un talus ont été construits comme ligne de défense des domaines du comte contre un assaut imminent de l’empereur du Saint-Empire romain germanique Henri III, lequel venait de s'emparer de Lille et Tournai. Ce neuf-fossé était alimenté par la Lys, et joignait le bassin de la Lys à celui de l'Aa à Arques, coupant efficacement le nord de la France en deux parties, de Dunkerque à La Bassée sur un axe est-ouest.
L'ouvrage initial - renforcé d'un talus fait à partir des terres creusées - aurait été creusé sur 12 ou 16 km de long, en urgence, par toute une armée et en vingt-quatre chantiers se rejoignant les uns les autres, ou en trois nuits selon certains chroniqueurs[Qui ?]. Il semble que ce fossé fortifié ait réellement bloqué l’avancée de l’empereur, mais Baudouin, privé de l'aide de Godefroid IV qui lui avait antérieurement permis de résister à l'Empire ne put repousser Henri III plus au nord. Ce dernier, bloqué par la résistance de Baudouin à Arques et à La Bassée, et derrière le « Neuf-fossé », a alors ravagé la Flandre.
Un siècle plus tard, ce petit canal « de Neuf-Fossé » a été complété de petits forts défensifs dits boulevers ou blocus qui ont joué un rôle dans diverses batailles sur cette frontière artificielle. Une garnison importante a longtemps été maintenue à Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys, avec sur le proche plateau d'Helfaut une zone d'entraînement et de campement.
Elle a subi en 1543 les batailles qui se sont déroulées dans les régions de Thérouanne et Saint-Omer.
XXe siècle
Wardrecques a été occupé par l'armée allemande lors des deux Guerres mondiales (zone relativement stratégique en raison de la présence du canal, de la voie ferrée, d'industries et d'un axe routier important dont l'un conduisant au plateau d'Helfaut sur lequel les Allemands. ont construit la coupole d'Helfaut (à Wizernes).
XXIe siècle
En 2015, un projet de fusion des communes de Wardrecques, Campagne-lès-Wardrecques et Racquinghem est élaboré. Pour être validé, les conseils municipaux des trois communes doivent le voter. Ces votes ont lieu le même jour, le conseil de Racquinghem vote en sa faveur, ceux de Wardrecques et Campagnes-lès-Wardrecques votent contre, ce qui met un terme à ce projet[15].
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2018, la commune comptait 1 336 habitants[Note 4], en augmentation de 2,3 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (10,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,4 % d'hommes (0 à 14 ans = 24 %, 15 à 29 ans = 18,8 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 25,6 %, plus de 60 ans = 9,5 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 11,9 %).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame, dont la nef achevée en 1524 s'appuie sur un chœur roman, la tour et le clocher étant plus récents (XIXe siècle).
- Chapelle « Quénivet », datant du XVIIIe siècle.
- Bâtiment et parc boisé dit de l'Avé Maria, appartenant au diocèse et qui a longtemps accueilli des retraites et activités religieuses.
Patrimoine commémoratif
- Le monument aux morts du marbrier Ernest Rabischon d'Aire-sur-la-Lys, inauguré en 1920, commémore les victimes des guerres 1914-1918 et 1939-1945.
- Au cimetière à côté de l'église se trouve la tombe d'un soldat britannique de la Commonwealth War Graves Commission.
- Église Notre-Dame.
- Chapelle Quénivet.
- Monument aux morts.
Intégrité écologique
Faute de gués et d'écoducs, en raison de berges particulièrement artificielles (béton et/ou palplanches) et de par sa vocation première (il s'agissait de construire un mur infranchissable par les armées), le canal de Neufossé est un facteur de fragmentation écopaysagère majeur et supplémentaire pour cette région par ailleurs très fragmentée par un réseau routier particulièrement dense.
Il fut néanmoins un des axes de remontée de l'anguille, espèce aujourd'hui menacée de disparition.
Une petite expérimentation de restauration de berges écologiques a été réalisée à Renescure dans les années 1990 près du pont qui mène à Wardrecques. Une partie des berges pourraient jouer un rôle dans le cadre de la trame verte régionale.
En tant que cours d'eau artificiel il est intégré dans les Sages de l'Aa et de la Lys, sous le contrôle de l'État, avec l'aide de l'Agence de l'eau Artois - Picardie.
Pollution
Ce canal a été considéré par les agences de l'eau comme l'un des plus pollués de France en raison de l'industrie lourde qui s'est installées sur ses berges aux XIXe et XXe siècles et à cause des apports du bassin minier.
Il a subi les séquelles de deux guerres (apports d'eaux polluées à la suite des bombardements et incendies).
Deux problèmes importants sont la gestion des boues de curage et la remise en suspension de polluants lors du passage de grosses péniches ou lors de crues majeures. Les pollutions industrielles ont significativement diminué, soit grâce aux stations d'épuration, soit à la suite de la fermeture des usines les plus polluantes, mais les pollutions d'origine agricole ont augmenté, et la turbidité et l'eutrophisation sont devenus un problème chronique dans tous les canaux navigués, exacerbé par la puissance croissante des moteurs de péniches, depuis l'abandon du halage.
C'est un axe de pénétration d'espèces invasives, dont la moule zébrée.
Linguistique
Le canal, ancien fossé défensif, est longtemps resté aussi une frontière linguistique et culturelle ; le néerlandais (en dialecte flamand occidental) dominant au nord, côté Renescure/Hazebrouck), alors que le picard persistait au sud, côté Wardrecques/Thérouanne.
Héraldique
|
Les armes de Wardrecques se blasonnent ainsi : de gueules à la gerbe de blé d'or, à la bordure du même chargée de huit tourteaux du champ. |
---|
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes
- par un quadripoint.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Ces territoires sont retenus par l'Atlas régional des paysages et les zonations Natura 2000 et/ou ZNIEFF
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Pierre Leman, Circonscription du Nord-Pas-de-Calais, t. 29-2, Gallia préhistoire, (lire en ligne), p. 381-390.
- C. J., « Fusion des communes: Wardrecques et Campagne-lez-Wardrecques disent non », sur lechodelalys.fr, L'Écho de la Lys, .
- « Deux adjoints pour seconder Louis Cainne, réélu maire de Wardrecques : Dix minutes, montre en main, l’élection du maire et de ses adjoints fut vite réglée, vendredi. Louis Cainne, 69 ans, retraité et doyen du conseil, était le seul candidat à sa succession », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- B. D. (CLP), « Les projets des maires : à Wardrecques, Louis Cainne débute son sixième mandat avec passion et raison : Au fur et à mesure des mandats, Louis Cainne a éliminé l’opposition, en l’intégrant d’abord aux commissions municipales, « puisqu’elle représentait une partie de la population », puis en lui proposant de rejoindre sa liste. Les récentes municipales permettent de penser que son action est bien comprise de la population », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Wardrecques en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Portail du Nord-Pas-de-Calais
- Portail des communes de France