Voie romaine Metz-Strasbourg

La Voie romaine Metz-Strasbourg était une voie romaine ralliant Divodurum Mediomatricorum (Metz) à Argentoratum (Strasbourg).

Traces de l'ancienne voie romaine entre Saverne et le col de Saverne.

Tracé

De Divodurum Mediomatricorum le voie s'élançait d'abord vers le sud pour rejoindre Ad Duodecimum (Delme) pour continuer vers le sud-est à travers Ad Decem Pagos (Tarquimpol) et rallier Pontesaravi (Sarrebourg), ensuite elle traversait les Vosges au niveau du col de Saverne et rejoignait Tabernis (Saverne) avant d'atteindre Argentorate (Strasbourg)[1]. Elle avait ainsi une longueur d'environ 150 kilomètres.

Ad Duodecimum (Delme) : "au douzième". Le lieu se trouvait à la douzième borne de la voie, soit à douze lieues (environ 27 kilomètres[2]) du point de départ, Divodurum Mediomatricorum (Metz)[1]^,[2].
Pontesaravi (Sarrebourg) : "le pont de la Sarre" (le nom gallo-romain de la rivière étant Saravus). Ici se trouvait le pont permettant de traverser la Sarre[3].

Tracé de la voie romaine Metz-Strasbourg.

La voie romaine Metz-Strasbourg se trouvait sur le grand itinéraire de Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) à Argentorate (Strasbourg) par Samarobriva (Amiens) et Durocortorum (Reims).

Pontesaravi (Sarrebourg) se trouvait sur une bifurcation avec Tullio (Toul) qui se trouvait également sur la Via Agrippa allant de Lugdunum (Lyon) à Colonia Claudia Ara Agrippinensium (Cologne)[4].

Argentorate (Strasbourg) était le croisement avec deux autres voies romaines[4]. L'une allant de Arialbinum (dans les environs de Bâle) à Mogontiacum (Mayence)[4]. Ainsi, ce qui est aujourd'hui l'Alsace, était connecté à la Gaule.

Table de Peutinger (lire en ligne)
Jeanne-Marie Demarolle, « L'axe Delme-Tarquimpol dans l'antiquité », Les Cahiers lorrains,‎ décembre 1987, p. 361-374 (lire en ligne)
« Pons Saravi, Saraburgum, Saarburg, Sarrebourg. », sur archeographe.net, Archeographe
Jean-Baptiste Prosper Jollois, Carte générale des voies romaines du département des Vosges et de quelques départements environnants, Lith. de Thierry frères (Paris), 1825 (lire en ligne)

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