Virac (Tarn)
Virac est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Virac.
Virac | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Albi | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Carmausin-Ségala | ||||
Maire Mandat |
Aline Redo 2020-2026 |
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Code postal | 81640 | ||||
Code commune | 81322 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Viracois | ||||
Population municipale |
238 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 02′ 51″ nord, 2° 02′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 200 m Max. 340 m |
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Superficie | 11,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Les habitants de Virac sont nommés les Viracois et les Viracoises.
Géographie
Localisation
La commune de Virac est située sur le plateau du Ségala dans le nord-ouest du département du Tarn, entre les villes de Cordes-sur-Ciel et Carmaux, à, par la route, 30 min d'Albi et 1 h 15 environ de Toulouse.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 144 hectares ; son altitude varie de 200 à 340 mètres[2].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senouillac », sur la commune de Senouillac, mise en service en 2000[8]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 636 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 15 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[12] à 13,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Virac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), prairies (11,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), forêts (0,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
À 4 ou 5 km à peine au sud de Salles et de Monestiés, on quitte la vallée du Cérou et ses architectures de grès pour se retrouver en plein causse, dans le village de Virac caractérisé par ses constructions de pierres calcaires. Dans la côte du Thouron, à 100 m de la route (Roc Négré), la falaise calcaire est trouée d’abris troglodytiques naturels et la roche a été taillée par endroits de main d’homme, ce qui laisse penser à une occupation humaine très reculée. La découverte de vestiges gallo-romains et de sarcophages attestent de la présence de civilisations anciennes. Deux ponts romains franchissent la Zère, dont l’un était traversé par un chemin de Saint-Jacques (Cami des Aobergnas).
La première apparition de la dénomination « Virac » dans les écrits date de 1163, époque à laquelle le comte de Toulouse donna le lieu de Virac (Abirachum Viracum) en garantie de paiement au vicomte d’Albi. Devenu propriété de Simon de Montfort pendant la fameuse croisade, le domaine de Virac fut créé en 1210 par l’évêque d’Albi qui le rattacha à la baronnie de Monestiés. En 1232, il rentra dans le domaine comtal de toulousain et resta désormais dans la circonscription de Cordes. Les habitants de Virac ont souvent remis en cause des obligations communément admises. On sait par exemple que le jour du mariage du roi Louis XIV et de la signature du traité de paix avec l’Espagne, certains Viracois refusèrent de prendre part aux festivités. Cela leur valut une amende de 100 livres.
Peu après la Révolution française, en 1792, la commune de La Gauginié s’est vue rattachée à celle de Virac, ce qui définit le territoire communal tel qu’on le connaît aujourd’hui. Quelques vieilles murailles ceinturent encore le vieux village anciennement fortifié.
Des seigneurs Alamans vécurent à Virac au XIIIe siècle, les marquis de Trévien au XVIIIe siècle, plus près de nous au XIXe siècle la famille de Fonpérouse…
Au XVIe siècle s’installèrent ici les religieuses de Notre-Dame des Fargues. Jusqu'en 1880, elles dispensaient un certain enseignement et avaient créé une école dans le village.
Virac a vu un bon nombre de commerces et d’artisans. Peu après la Première Guerre mondiale, il y avait encore deux cafés, un tailleur, un coiffeur, un forgeron, un charron, une modiste, un menuisier, deux épiciers, un chercheur de truffes connu de 20 lieues à la ronde, deux cordonniers, un boulanger…
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22]. En 2018, la commune comptait 238 habitants[Note 5], en augmentation de 9,68 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Sport
En 2006 et 2007, des courses équestres « la Ségaline » ont emprunté l'ancien itinéraire du Raid des Bastides à travers les vallons et les plateaux du Ségala et les vignobles du Gaillacois, offrant au plaisir des yeux de magnifiques paysages, avec la traversée d'Amarens, Andillac, Broze, Cahuzac, Cestayrols, Combefa, Cordes-sur-Ciel, Donnazac, Fayssac, Frausseilles, Gaillac, Labastide-Gabausse, Livers-Cazelles, Mailhoc, Milhavet, Monestiès, Montels, Noailles, Salles, Sénouillac, Souel, Villeneuve-sur-Vère et Virac.
Le village de Virac a accueilli la première étape du Tour du Tarn-et-Garonne 2002.
Culture
Association sauvegarde patrimoine viracois[25] : créée en , « l'Association de Sauvegarde du Patrimoine viracois » a pour vocation de préserver et de mettre en valeur le patrimoine bâti et non bâti de la commune.
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Victor de Virac
L'église fortifiée du XVe siècle Saint-Victor présente les caractères des édifices gothiques flamboyants des causses du Nord-Ouest d’Albi. Le clocher-porche, rappelle ceux de Castelnau-de-Lévis, Lincarque, Mailhoc et Noailles. Figurent les armes des évêques de la famille d’Amboise. Il est fortifié avec gargouilles et mâchicoulis ; portail en anse de panier ; voûtes d'ogives, avec liernes et tiercerons dans une chapelle ; clés de voûte et culs-de-lampe historiés. En 1943, une des deux cloches de bronze datée de 1737 a été classée. L’intérieur a été restauré en 1989. La réfection des vitraux a été achevée en .
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'azur à quatre épis de blé d'or posés en bandes et rangés en pal, au 2d de gueules à la grappe de raisin d'or[26]. |
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Détails | Évoque les productions de la commune. Adopté en 1950. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Senouillac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Virac et Senouillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météofrance Senouillac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Virac et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site www.ladepeche.fr consulté le 8 avril 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Association Sauvegarde du Patrimoine Viracois », sur Association Sauvegarde du Patrimoine Viracois (consulté le ).
- « 81322 Virac (Tarn) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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