Mailhoc
Mailhoc [majɔk] (en occitan Mailuòc) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.
Mailhoc | |||||
![]() L'église Saint-Jean-le-Froid. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Albi | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Carmausin-Ségala | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Escoutes 2020-2026 |
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Code postal | 81130 | ||||
Code commune | 81152 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
307 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 00′ 21″ nord, 2° 04′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 343 m |
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Superficie | 12,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Albi-3 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie

Localisation
Mailhoc est une commune de l'aire urbaine d'Albi située dans l'Albigeois, à 7 km au nord-ouest d'Albi et à 7 km au sud-ouest de Carmaux.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 267 hectares ; son altitude varie de 249 à 343 mètres[2].
Hydrographie
La commune est traversée par la Vère, sur lequel un barrage est érigé dans les années 1990. L'ouvrage de Fourogue a été réalisé sur le cours supérieur de la Vère par la compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) en 1997-1998. Bien que condamnés par le tribunal administratif, les travaux sont menés à leur terme sans que les différentes initiatives prises par les pouvoirs administratifs et judiciaires ne parviennent à les stopper. Depuis, la retenue, qui s'étend sur les communes de Mailhoc et de Cagnac-les-Mines, est gérée en toute illégalité[3].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[9]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 10 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[13] à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Mailhoc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), eaux continentales[Note 5] (1,4 %), prairies (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2018, la commune comptait 307 habitants[Note 6], en augmentation de 20,39 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte deux églises : l'église Saint-Jean-le-Froid et l'église Saint-Éloi, qui abrite un tableau d'une Vierge noire.
- Église Saint-Éloi de Mailhoc. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1927[25]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[25].
- Église de Saint-Jean-le-Froid. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1928[26]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[26].
- Le château de Mailhoc des XVe et XVIe siècles composé de quatre tours à canonnières et arquebusières et d'une tour de 20 mètres de haut. Les remparts défensifs ont été détruits[27].
- L'église Saint-Éloi.
- Église de Saint-Jean-le-Froid
- Panorama de Mailhoc.
- Une arche dans le village.
- Une rue de Mailhoc.
- Entrée de l'église Saint-Éloi.
- Le château.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Nicolas Bérard, « S'il se construit, le barrage de Sivens pourrait être déclaré illégal », Médiapart, 3 novembre 2014.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Albi - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mailhoc et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météofrance Albi - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mailhoc et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Eglise Saint-Eloi », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Eglise de Saint-Jean-le-Froid », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Les châteaux de villages de l'Albigeois », sur le blog d'un anonyme (consulté le ).
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