Villars (Loire)

Villars est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Villars

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Etienne Métropole
Maire
Mandat
Jordan Da Silva
2020-2026
Code postal 42390
Code commune 42330
Démographie
Population
municipale
7 952 hab. (2018 )
Densité 1 390 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 11″ nord, 4° 21′ 19″ est
Altitude Min. 428 m
Max. 600 m
Superficie 5,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-4
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Villars
Géolocalisation sur la carte : Loire
Villars
Géolocalisation sur la carte : France
Villars
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Villars
Liens
Site web www.villars.fr

    Géographie

    Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire. Saint-Étienne est à km[1], Roanne à 81 km[2].

    La superficie de la commune est de 5,72 km2 ; son altitude varie de 428 à 600 mètres[3].

    L'A72 passe au nord, un important échangeur permet de rallier la zone commerciale de Ratarieux et le CHU, ou la ZAC de Montravel, le lycée horticole et le sud-ouest de l'agglomération (D 201, direction Firminy-Le Puy).

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Villars est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[7] et 373 927 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Histoire

    L'obituaire de l'Église de Lyon fait mention de la donation du doyen Blandinus (vers 1085-87) qui fit don de l'église de Villars, du cimetière et de ses terres à l'Église de Lyon[12].

    L'existence de la localité est attestée par écrit dès le XIIe siècle. Mention en est faite dans la permutation de 1173, consacrant la séparation du Lyonnais et du Forez qui laisse Villars "à la liberté de l'Église de Lyon". À la suite de cet acte, la paroisse de Villars fit partie d'une enclave directement dépendante du chapitre de Lyon, aux confins du Jarez et du Forez et finalement rendue à la seigneurie de Saint-Priest-en-Jarez en 1278[13].

    Peu après, on trouve trace d'un fief dénommé Curnieu. Différentes familles se succèdent, dont les Dalmais et Mathevon.

    Villars possède deux bâtisses historiques : le vieux château à l'écart du centre, restauré en 1910, et le château du bourg face à l'église, mairie de la commune depuis 1991.

    La houille est exploitée vers le XVIe siècle, d'autres activités viennent s'y greffer comme la passementerie, les armes... La main-d'œuvre vient des régions limitrophes, surtout Haute-Loire et Ardèche. Les ouvriers travaillent aux champs la belle saison, cherchent de l'embauche en ville afin de compléter leurs maigres ressources.

    Au cours de l'été 1911 a eu lieu le premier meeting aérien du département de la Loire, sur le terrain de Champirol (situé à cette époque sur les communes de Villars et de Saint-Priest-en-Jarez), à l'emplacement actuel de l'Hôpital Nord. Parmi les huit pilotes présents à cette manifestation se trouvait Roland Garros[14].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Le premier maire de Villars connu à ce jour, fut Claude Denis de 1790 à 1792. Cette liste débute au XXe siècle (liste complète sur le site de Villars).

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 1914 Jean-Baptiste Paret    
    1914 1918 Étienne Reynaud    
    1918 1921 Jean Domet    
    1921 1938 Louis Soulier    
    1938 1944 Pierre Barailler    
    1944 1945 Henri Faure    
    1945 1947 François Binet    
    1947 1960 Georges Gillier    
    1960 1975 Louis Bernichon    
    1975 1977 Fernand Bost    
    mars 1977 avril 2007
    (décès)
    Hubert Pouquet DVD Vice-président du Conseil général de la Loire
    avril 2007 juin 2018
    (démission)[15]
    Paul Celle[16] DVD puis UDI
    puis DVD
    Vice-président de Saint-Étienne Métropole
    Conseiller général du canton de Saint-Étienne-Nord-Ouest-1 (2007-2015)
    Conseiller départemental du canton de Saint-Étienne-4 (depuis 2015)
    septembre 2018 En cours Jordan Da Silva DVD Chef d'entreprises

    Démographie

    En 2018 , la commune comptait 7 952 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier annuellement les populations légales des communes à partir de 2006. Pour Villars, commune de moins de 10 000 habitants, les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul[17]. Les populations légales des années 2006, 2011, 2016 correspondent à des recensements exhaustifs[18].

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    560478507616618580702831877
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1401 5251 8031 7412 0592 2242 3752 5122 512
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7872 8542 9893 0633 1873 0612 8112 8663 174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 3973 7206 8287 5298 1898 4948 0627 7857 978
    2018 - - - - - - - -
    7 952--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    Villars possède un pont de chemin de fer situé au lieu-dit du Bois Monzil. Héritage de la première ligne de chemin de fer de France, il a été mis en service en 1827 et est donc le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale. À ce titre il a été inscrit au monument historique par l'arrêté du [21]. La limite communale entre Villars et Saint-Priest-en-Jarez passe sous l'arche de ce pont. Le pont est visible depuis le 44 chemin des champs à Saint-Priest-en-Jarez mais on ne peut y accéder car il est sur une propriété privée.

    Autres monuments

    La commune fait partie de la paroisse Bienheureux Antoine Chevrier, qui rassemble l'église Saint-Laurent (Villars), l'église Saint-Prix (Saint-Priest-en-Jarez) et l'é du Sacré-Cœur, La Terrasse (Saint-Étienne).

    Église Saint-Laurent

    La première église de Villars date du XVe siècle, elle est alors dédiée à saint André. Incorporée aujourd'hui à la mairie, sert de salle des conseils et mariages. Vers la fin du XIXe siècle, la population ayant fortement augmenté, il faut bâtir un nouvel édifice : l'actuelle église Saint-Laurent. Les travaux débutent en 1860 pour se terminer 10 ans plus tard.

    Le , l'église accueille trois nouvelles cloches qui viennent s'ajouter à celles déjà existantes. Elles donnent respectivement le "do", "mi", "la" et "sol".

    Le , après de multiples constatations, Hubert Pouquet, maire de la ville[22] ordonne une fermeture provisoire. L'humidité remontant du sol provoque un soulèvement de la base et un effritement des piliers. Calculs et projets sont lancés pour sa survie.

    Des travaux sont entrepris en 2006, sous la direction de l'architecte Berthier. Les piliers latéraux ainsi que la partie haute de l'église sont supprimés, pour être remplacés par une charpente en lamellé-collé.

    Le , M. Pouquet inaugure les transformations. Le lendemain, Mgr Lebrun dédicace le lieu.

    La mairie de Villars

    Le château du bourg fut longtemps propriété des Mathevon. Jean, seigneur de Curnieu, transforme et embellit la bâtisse. On raconte qu'il peut assister à la messe d'une fenêtre de ses appartements, l'église y étant adossée !

    La Compagnie des Mines de Villars récupère les lieux en 1880. Elle y installe ses bureaux avant de loger son directeur, puis ses cadres.

    Les Mathevon vendent, sous le mandat Soulier, titre et terres, qui reviennent partiellement à la commune.

    En 1991, la mairie de Villars rénove et investit le château. Les locaux sont agrandis en 2007.

    Le musée de la mine Jean-Marie Somet

    Musée créé par un ancien mineur dans un bâtiment ancien, rue du Puits Gallois. Il évoque le passé minier de la commune mais aussi la passementerie. Il est géré par l'Association des Amis du Vieux Villars. Réouverture du musée après travaux en . Ce musée est l'objet d'un livre : Devant la mémoire, une visite au Musée de la mine Jean-Marie Somet de Villars, auteur Michel Peroni, éditions Presses des Mines, 2015.

    À noter également :

    • Parc Jean-Marc derrière le dépôt de la Stas, face au complexe sportif de l'ASPTT, au bord de l'autoroute.
    • Lycée horticole et ZAC de Montravel (centre commercial régional, piste de kart), desservis par la rocade Est.
    • L'ancien hippodrome est reconverti, au cours du XXe siècle, en quartier résidentiel (logements collectifs).
    • Foulées Villardaire, trois courses de plusieurs catégories à travers les rues de la ville, chaque année début d'automne.

    Héraldique

    Les armoiries de Villars se blasonnent ainsi :

    D’azur au lion d’or armé, lampassé et couronné de gueules, au comble cousu aussi de gueules.

    Jumelages

    Transports en commun

    Villars est parcourue par les lignes de bus 16 et 17 de la STAS[23].

    • La ligne 17 Terrasse/Lycée Simone-Weil serpente dans les rues de la ville, et dessert tous les points névralgiques: quartiers du Bois Monzil, Michard, La Feuilletière, La Taillée, musée de la mine, centre, Curnieux, Hippodrome, ASPTT et parc J. Marc. Ne va pas jusqu'au centre commercial, mais une navette est prévue à certaines heures pour le lycée horticole.

    À l'extrémité sud (Terrasse) on rejoint le tram, T1 et T2.

    • La ligne 16 Place Gambetta/Villeboeuf-le-Haut rejoint le centre ville de Saint-Étienne puis l'Esplanade (Opéra-théâtre).

    Villars est desservie sur la ligne St Étienne-Roanne, par la halte de l'Hippodrome.

    Personnalités liées à la commune

    • Famille Mathevon, dont une branche devient Mathevon de Curnieu à la suite d'un transfert de titre. Les descendants originels sont toujours installés sur le bassin stéphanois[réf. nécessaire]. Les Mathevon de Curnieu résident, quant à eux, dans le Sud-Ouest de la France. Georges-Marie-Edmond Mathevon de Curnieu, plus connu sous le nom Georges Ancey, dramaturge de théâtre [réf. nécessaire].

    Bibliographie

    • Jean-Marie Somet, Histoire de ma petite ville (Association des Amis du Vieux Villars)
    • Pierre Thiolière, Morts pour la France - Villars 1914-1918, 2009
    • Ian Dufour et Jean-Manuel Lledo, Villars, collection Mémoire en Image, Éditions Alan Sutton, 2011

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Villars et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Villars et Roanne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. "Bladinus, decanus bone memorie, qui dédit Sancto Stephano ecclesiam de Vilars cum cymiterio et decimis ac propriam domum suam cum terris et appendiciis, et adquisivit gardam Sancti Genesii (Saint-Genest-Lerpt?) atque reliquit decem libras argenti atque dimidiam ad cooperien dam majorem crucem ; et dédit Sancto Stephano viginti sextarios annone et vestimentum sacerdotale ornatum auro". Obit. Lugd. Eccl. p. 119. Lire en ligne
    13. "L'Église de Lyon s'était en outre réservé, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprenait Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars. Mais ces paroisses furent assez vite restituées au Forez. En 1278, c'était fait accompli." J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. XXII.
    14. À l'occasion de la commémoration de cet événement en octobre 2011 a été émis un timbre postal.
    15. http://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-paul-celle-dvd-maire-villars-loire-t7520.html
    16. « Villars », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
    17. « Le recensement de la population en bref », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    18. « Calendrier de recensement des communes de la Loire », sur Insee (consulté le ).
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Notice no PA42000008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Disparu au printemps 2007.
    23. reseau-stas.fr

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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