Blanzay

Blanzay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Blanzay (homonymie).

Blanzay

L'église Saint-Hilaire.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Isabelle Surreaux
2020-2026
Code postal 86400
Code commune 86029
Démographie
Gentilé Blanzéen[1]
Blanzéenne
Population
municipale
783 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 11″ nord, 0° 15′ 22″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 147 m
Superficie 35,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Civray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Blanzay
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Blanzay
Géolocalisation sur la carte : France
Blanzay
Géolocalisation sur la carte : France
Blanzay

    Géographie

    Localisation

    Le bourg est situé à km au nord de Civray (Vienne).

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La région de Blanzay présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[2] :

    • de terres de brande (pour 5 %) sur les plateaux du Seuil du Poitou ;
    • de Terres Rouges (ce sont des sols acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif central) pour 36 % sur les autres plateaux ;
    • de groies profondes (pour 59 %) sur les plaines (les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 824 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 859,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 42 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires de Blanzay ou proches de la commune :

    Les aéroports les plus proches de Blanzay sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Blanzay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,6 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), forêts (13,9 %), zones urbanisées (1,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat

    Au lieu-dit la Garde, il est possible de voir encore de nos jours une maison paysanne typique du pays civraisien qui date du XVIIe siècle. C’est une maison rectangulaire couverte par un toit à deux pans en tuile. Une porte centrale ouvre sur un couloir qui possède un évier et est éclairé par un œil-de-bœuf. Le couloir dessert, sur chaque côté, une pièce dont le sol est en terre battue et rarement en pavés, en fonction de la fortune de la famille qui habite le lieu. Si la façade est orientée au sud, elle est, alors, agrémentée d’une treille avec, à son pied, un banc de pierre.

    Toponymie

    Le nom du bourg proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Blanziacus avec le suffixe latin de propriété « -acum » devenu « -ec » puis «  » voire « -ay » et signifiant « domaine de Blanziacus« [22]. Avant 1801, la commune s'appelait Blanzais.

    Histoire

    La population de Blanzay était, sans doute, importante à l’époque mérovingienne comme en témoigne la découverte de nombreuses sépultures. Elles étaient orientées est-ouest. Le corps du défunt était placé entre deux rangées de pierres plates. Blanzay était le chef-lieu d’une viguerie importante du pagus de Brioux-sur-Boutonne qui couvrait en 950 les territoires actuels des communes de Blanzay, de Champagné-le-Sec et de Cerzé.

    Selon une tradition orale, les moines se seraient installés très tôt en ce lieu. Ils auraient creusé des puits et ils bâtirent une chapelle. Celle-ci fut remplacée au XIIe siècle par une église qui fut en partie reconstruite au XVe siècle, à la fin de la guerre de Cent Ans qui fut très dévastatrice dans la région. Par la suite, la commune a connu les dévastations des guerres de Religion et de la révolte contre la gabelle sous le roi Louis XIII. Des hameaux disparurent définitivement.

    Au XVIIIe siècle, 17 hommes de la commune partirent pour le Canada.

    Célèbre pour ses carrières de pierre, Blanzay a donné naissance à des familles d’artisans habiles qui ont bâti et restauré les constructions importantes de la région telle que l’église Saint-Nicolas de Civray. La chaux produite à Blanzay a permis d’améliorer les rendements des terres pauvres de la commune.

    Politique et administration

    La mairie.

    Intercommunalité

    Depuis 2015, Blanzay est dans le canton de Civray (no 6) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Blanzay était dans le canton no 5 de Civray dans la 3e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Bernard Chevalier    
    2014 en cours Isabelle Surreaux[24]    

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Les énergies nouvelles

    Un projet, controversé, prévoit d'implanter huit éoliennes pour un total de 21,6 mégawatts sur une zone à cheval sur les communes de Blanzay et Romagne, proche de la vallée aux Singes.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2018, la commune comptait 783 habitants[Note 6], en diminution de 2,73 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1441 0991 0881 3901 5801 6131 5361 6381 596
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6231 6181 6591 5971 6701 6291 6501 5641 518
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5621 5191 5151 3401 3211 2761 2801 2291 165
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 138989915840804798833818794
    2018 - - - - - - - -
    783--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les habitants de Blanzay sont des Blanzéens.

    La densité de population de la commune est de 23 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).

    Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Blanzay ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie de Blanzay administre une population totale de 832 personnes. À cela, il faut soustraire les résidences secondaires (14 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 818 habitants.

    La répartition par sexe de la population du bourg est la suivante :

    • en 1999: 50,4 % d'hommes et 49,6 % de femmes.
    • en 2004: 48,9 % d'hommes et 51,1 % de femmes.
    • en 2010: 47,0 % d'hommes et 53,0 % de femmes.

    En 2004 :

    • Le nombre de célibataires était de : 22,2 % dans la population.
    • Les couples mariés représentaient 60,4 % de la population, les divorcés 6,6 %.
    • Le nombre de veuves et veufs était de 10,9 % .

    Enseignement

    La commune de Blanzay dépend de l'académie de Poitiers (Rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne. Les communes de Blanzay et Champniers (Vienne) ont mis en place un regroupement pédagogique intercommunal. La commune de Blanzay accueille trois classes (maternelle et primaire) et la 4e classe (primaire) du regroupement pédagogique est située à Champniers.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 28 exploitations agricoles en 2010 contre 38 en 2000[29].

    Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de Modèle:Nunité en 2000 à 2 210 hectares en 2010. 57 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et maïs essentiellement mais aussi un peu d'orge), 28 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 11 % pour le fourrage[29].

    4 exploitations en 2010 (contre 7 en 2000) abritent un élevage de bovins (204 têtes en 2010 contre 256 têtes en 2000).

    7 exploitations en 2010 (contre 13 en 2000) abritent un élevage de chèvres (2 533 têtes en 2010 contre 2 151 têtes en 2000). C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[30]. Cette évolution est paradoxale par rapport à l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies : division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restant[31]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[32]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement, dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres[31].

    L'élevage de volailles a disparu en 2010 (265 têtes sur 13 fermes en 2000)[29].

    La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    • Chabichou du Poitou (AOC)
    • Beurre Charente-Poitou (AOC)
    • Beurre des Charentes (AOC)
    • Beurre des Deux-Sèvres (AOC)
    • Veau du Limousin (IGP)
    • Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
    • Porc du Limousin (IGP)
    • Jambon de Bayonne (IGP)

    Commerce et service

    En 2012, deux commerces existaient encore sur la commune de Blanzay : une boulangerie et une épicerie.

    Activité et emploi

    Le taux d'activité était de 68,2 % en 2004 et 63,2 % en 1999.

    Le taux de chômage en 2004 était de 11,4 % et en 1999 il était de 11,4 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 32,1 % de la population en 2004 et 32 % en 1999.

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    • Le château de la Maillollière est composé de deux corps de logis, datant du XVIe siècle,réunis par une tour hexagonale. Un donjon, une tour crénelée, est relié au logis par une sorte de couloir utilisé pendant une période comme une chapelle. C'est une tour avec des machicoulis et des meurtrières. Autour du château, il y avait, autrefois, des communs et une fuie. L'ensemble était protégé par des douves. Il est inscrit au titre des monuments historiques[33] depuis le pour sa tour, sa cheminée et le bâtiment. Ce château, propriété d'une personne privée, n'est pas accessible au public.
    • Sur la place de l'Église : il est possible de voir un placard aux affiches du XVIIIe siècle, construit en pierre. Annoncé par tambour, le garde-champêtre proclamait les décisions d'ordre public depuis la pierre attenant le placard sur laquelle il se haussait. Le procès-verbal était ensuite placardé, et porté ainsi à la connaissance de tous les villageois.
    • Puits du XVIIIe siècle sur la place de l'Église.
    • Tombe de la famille Baillargé sur la place de l’Église. La tombe est restée à l’emplacement de l’ancien cimetière du XVIIe siècle.
    • Le bassin et le four du hameau la Tourenne. Chaque village, chaque hameau, possédait autrefois un puits. Le « timbre » était un bassin de pierre de plus ou moins grande taille. Il servait d’abreuvoir dans lequel les bêtes venaient boire au retour des champs. À côté du bassin, le four communal. Il est en pierre et il est couvert par un toit en tuiles. Il est en activité depuis le XVIIIe siècle
    • Une huilerie au lieu-dit la Garde. L’huilerie a pu conserver jusqu’à nos jours une meule et un pressoir anciens.

    Patrimoine religieux

    • L'église Saint-Hilaire date des XIIe et XVe siècles. Elle se dresse en bordure d'une belle place. Son plan est simple : il est composé d'une nef principale qui se termine par un chevet plat, percé d'une fenêtre ogivale ornée d'un vitrail contemporain, et d'une collatérale ; celle-ci est percée d'une porte moulurée ouvrant au sud. Le clocher-porche pourrait dater du XIe siècle ; il est octogonal et percé de fenêtres arrondies. Il est construit sur la première travée de la nef. L'église a été repeinte à l'intérieur au cours de l'histoire récente, ce qui a permis de protéger les fresques du XVe siècle. L'église a été restaurée d'abord en 1734 et en 1870, puis au cours du XXIe siècle : en 2003, la charpente et la toiture ont été entièrement refaites ; en 2006, une des cloches a été restaurée, le beffroi qui se désolidarisait du mur a été consolidé, la toiture du clocher a été également refaite, les pierres extérieures ont été nettoyées et les joints refaits.
    • Une croix hosannière du XVIIIe siècle (1711) est située sur la place de l'Église, là où se dressait autrefois le cimetière. Ce dernier a été déplacé en 1950. La croix tire son nom de l'hébreu Hosanna, premier mot d'un hymne chanté le jour des Rameaux. Il était de tradition de se rendre en procession jusqu'au cimetière ce jour-là, au pied de ce calvaire où l'on chantait l'Hosanna.
    • Les vestiges de l’église Saint-Antoine qui date XIIe et XIIIe siècles au lieu-dit Villaret.

    Patrimoine naturel

    • Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[34], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un cormier situé au lieu-dit la Garde, « les champs de Valence ».

    Personnalités liées à la commune

    • Delphin Debenest (1907-1997), résistant et magistrat, y est né
    • Jean de Baillargé est parti pour le Canada en 1741. Il y est devenu architecte. Il participa à la construction de la cathédrale de Québec. L’un de ses descendants a été ministre dans l’État de Québec. Le nom de sa famille est orthographié « Baillairgé » au Canada et Jean de Baillargé compte de nos jours plus d'un millier de descendants.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29 septembre 2008.
    2. Chambre régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Civray - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Blanzay et Civray », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Civray - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Blanzay et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Édition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    23. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    24. http://www.blanzay.fr/index.php/ma-commune/42-mairie/1-conseil-municipal
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    30. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
    31. Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
    32. Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
    33. Notice no PA00105800, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Poitou-Charentes Nature, 2000

    Voir aussi

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