Vigny (Val-d'Oise)

Vigny est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Vignois(es).

Pour les articles homonymes, voir Vigny.

Ne doit pas être confondu avec Vigny (Moselle).

Vigny

L'entrée du château.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité Communauté de communes Vexin Centre
(siège)
Maire
Mandat
Robert de Kerveguen
2020-2026
Code postal 95450
Code commune 95658
Démographie
Gentilé Vignois
Population
municipale
1 087 hab. (2018 )
Densité 166 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 00″ nord, 1° 56′ 00″ est
Altitude 67 m
Min. 58 m
Max. 134 m
Superficie 6,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauréal
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Vigny
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Vigny
Géolocalisation sur la carte : France
Vigny
Géolocalisation sur la carte : France
Vigny

    Le village est baigné par l'Aubette et situé dans le parc naturel régional du Vexin français.

    Géographie

    Vue depuis Vigny sur la vallée de l'Aubette.

    Vigny se situe dans la vallée de l'Aubette de Meulan, à 40 kilomètres au nord-ouest de Paris. Le village s’étage à flanc de coteau orienté au sud. Son principal écart est le Bord'Haut, situé sur le plateau et contourné par la route départementale 14 ; son nom provient de Bordeau, la ferme isolée ou mauvaise maison.

    Communes limitrophes de Vigny[1]
    Us Ableiges
    Théméricourt
    Longuesse

    Morphologie du village

    Close de l'impasse de la rue des Saules.

    Le vieux village se développe sur deux axes, nord-sud en direction de la commune d’Us et est-ouest pointant sur la commune de Théméricourt. Cet axe est peu ou prou parallèle à l’ancienne voie romaine dite chaussée Jules César.

    Le château et son parc constituent une limite sud franche remarquable. À partir de ces axes, trois grands corps de fermes avec cour centrale structurent le tissu bâti. À noter une typologie en « close » provenant sans doute du découpage dans le temps d’autres corps de fermes (impasse des cendres, cour des saules,…).

    Le lotissement dit de la Gaudière, construit dans les années 1970 s'échelonne sur le coteau jouxtant la 14. Le Bord’haut a une morphologie de village-rue semblable à celle de La Villeneuve-Saint-Martin, commune voisine, et anciennement traversée elle aussi par la N 14.

    Voies de communication et transports

    Le sentier de grande randonnée GR1 traverse la commune. Il se prolonge vers Ableiges au nord-est et Longuesse au sud.

    Urbanisme

    Typologie

    Vigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Vinneto, Vinetum en 1099[8], Vignei en 1216, Vigney en 1337[9].

    Le nom de Vigny provient soit de l’anthroponyme latin Vinius suivi du suffixe -acum, « domaine de », soit de la vigne, qui y était autrefois plantée en abondance.

    Histoire

    L’origine du village remonte probablement à l’Antiquité, mais son existence n’est attestée qu’en 960 par une charte de l’archevêque de Rouen, Hughes II. La seigneurie de Vigny fut acquise par le cardinal Georges d'Amboise, ministre de Louis XII, qui l'acheta à la veuve de Louis de Hédouville, Françoise de Saint Simon, en 1504. Il y construisit un château sur l'ancienne forteresse. En 1550, Anne de Montmorency acheta la seigneurie à son neveu, le cardinal Georges II d’Amboise. La famille Rohan en prend possession en 1694, par héritage, et la conserve jusqu’à 1844. La ville était connue pour son exploitation de pierre calcaire.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Vigny fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[10],[11].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2014[12],[13] En cours
    (au 5 avril 2021)
    Robert de Kervéguen[14] DVD  
    26 octobre 2007[15] 2014 Annick de Traversay[16]    
    1953 7 septembre 2007[17]
    (décès)
    Yves Le Coat de Kervéguen[18] UNR puis RI
    puis DVD
    Gérant d'immeubles
    Député de Seine-et-Oise (8e circ.) (1958 → 1962)
    Député du Val-d'Oise (1re circ.) (1973 → 1978)
    Conseiller général de Marines (1958 → 1967)
    Conseiller général de Vigny (1967 → 2001[19])

    Yves de Kervéguen, décédé le est resté durant 53 ans à la tête de la commune de Vigny.

    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2018, la commune comptait 1 087 habitants[Note 3], en augmentation de 0,65 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +3,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    562578493505564579611600587
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    564560558460577564633628693
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    578628627446569574590463639
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6767099199531 0041 0361 0831 0721 082
    2018 - - - - - - - -
    1 087--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Monument historique

    Vigny compte une seule inscription au titre monument historique sur son territoire. L'arrêté d'inscription porte par contre sur l'ensemble des bâtiments du domaine du château, à savoir le château proprement dit ; les deux ponts sur les douves ; les deux pavillons d'entrée face au village ; pavillons d'entrée sud-est et nord-ouest ; le manoir dit La Comté ; la ferme du château ; les communs ; les écuries ; l'orangerie ; et deux serres[24]. Une partie de ces bâtiments est visible depuis le domaine public. Les communs et les écuries ainsi que les autres bâtiments près de la rue Beaudoin au nord menacent aujourd'hui ruine, et la restauration du manoir de la Comté s'est interrompue il y a de nombreuses années. Le parc du château n'est plus entretenu qu'aux abords immédiats du château ; les allées visibles depuis les différentes grilles d'accès sont en voie de disparaître sous la végétation. Seuls le château et la ferme (à l'extérieur du domaine) bénéficient d'un entretien régulier.

    • Château de Vigny, rue Beaudoin : Le château fut édifié en 1504 par le cardinal Georges d'Amboise à l’emplacement de l’ancien manoir seigneurial. Cerné par des douves transformées en pièce d’eau plus large au XIXe siècle, il présente une façade nord d’une composition remarquable avec son pavillon d’entrée cantonné par deux tours flanquantes répondant elles-mêmes à deux autres tours d’angle. Les courtines reliant ces tours sont largement ouvertes par des baies à meneaux. Des mâchicoulis ceinturent le tout et viennent en support des toitures en tabatière et croupes. Ce souci de symétrie et d’ordonnancement est typique de la première Renaissance française. La bâtisse menaçait de ruine, elle fut rachetée le par le comte Philippe Spiridion Vitali, prince de Sant'Eusebio, qui la fit restaurer et agrandir l’aile sud par l’architecte Charles Cazot dans un style néogothique cher au XIXe siècle[25],[26].

    Autres éléments du patrimoine

    • Ancienne gendarmerie, rue Beaudoin : Ce bâtiment en pierre de taille du XIXe siècle évoque sa vocation militaire par sa dominante verticale, avec des proportions évoquant le donjon carré d'un château médiéval. Cette impression est voulue par l'architecte, qui choisit un style néogothique et utilise sur la corniche des corbeaux tels que ceux employés pour les mâchicoulis[26]. Comme tous les bâtiments publics de Vigny de la période 1870/1910, la gendarmerie a été entièrement financée par le comte Philippe de Vitali[27]. Le bâtiment est aujourd'hui utilisé par la commune.
    • Église Saint-Médard, place d'Amboise : Elle fut bâtie en 1894 par l’architecte Tubeuf dans un style néo-gothique porté au pinacle dans son Dictionnaire de l’architecture par le célèbre architecte Viollet-Le-Duc. Cet édifice a remplacé un édifice du XIIe siècle menaçant ruine. Contrairement à l'usage, l'église est orientée nord-sud. De plan cruciforme, elle présente la particularité de posséder un transept aux absides à pans coupés, et la nef est particulièrement haute et étroite. L'on y accède par la tour-porche qui précède la nef au nord[28].
    • Fontaine d'Amboise, place d'Amboise : Elle se présente comme une petite tour cylindrique entièrement fermée, coiffée d'un toit en poivrière. Les colonnes semi engagées flanquant l'édicule, en partie torsadées, proviennent de l'édicule initial du XVIe siècle[26]. Bien qu'il s'agisse officiellement d'une fontaine, de l'eau jaillit nulle part, mais une borne-fontaine en fonte de fabrication industrielle du XIXe siècle est placée devant la face nord.
    • Colombier de la ferme dite du château, rue de la Comté : Ce colombier octogonal en brique date de la fin du XVIIe siècle. Son architecture est typique du XVIIe siècle par le jeu contrasté des appareillages de briques et de pierres, notamment les chaînages d’angle dont on retrouve trace dans nombre de constructions du village[26].
    • Abreuvoir, rue de la Comté : Il se présente comme un gué unilatéral parallèle à la rue, et est alimenté en eau par le surplus en eau du bassin du lavoir adjacent. À gauche de la rue en venant du bourg, un même garde-corps protège à la fois le « gué », le pont sur l'Aubette de Meulan et le lavoir.
    • Lavoir couvert, rue de la Comté : La plate-forme destinée aux lavandières est protégée par un abri en pierre, couvert d'un toit en appentis. L'eau est fournie par un bief depuis l'Aubette de Meulan. De ce fait, l'eau du bassin se renouvelle en permanence. Elle s'écoule d'abord dans l'abreuvoir adjacent, puis tombe en cascade dans l'Aubette qui passe en dessous.
    • Ancienne gare des Chemins de fer de grande banlieue (CGB), rue de la Comté, à l'extérieur du village : La voie ferrée d'intérêt local de la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue entre Meulan, Sagy (Val-d'Oise) et Magny-en-Vexin, avec embranchement de Sagy à Pontoise, a fonctionné de 1913 à 1949. Toutes les gares de la ligne ont un bâtiment voyageurs en meulière à l'instar de celle de Wy-dit-Joli-Village - Guiry, desservant également la commune voisine de Guiry-en-Vexin ; dans les stations les moins importantes, l'étage manque.
    • Carrière de Vigny : Ancien massif corallien échoué aujourd’hui dans la plaine, la carrière de Vigny est l'un des rares témoins en France de la période de transition entre les ères secondaire et tertiaire. De cette carrière en exploitation jusqu’en 2001, on a tiré une des pierres les plus belles du Vexin[29]. Le site est aujourd’hui protégé et aménagé pour les visites (scolaires et guidées)[30].

    Culture

    Héraldique

    Les armes de Vigny se blasonnent ainsi : D’argent au lion morné soudé d’or, la tête contournée, tenant de sa dextre un pampre tigé et feuillé de sinople, fruité de deux pièces de pourpre, au franc-canton de gueules chargé d’une épée aussi d’or. La commune de Vigny ne possédait pas de blason ; eu égard à l’action charitable des comtes Vitali sur la commune, la municipalité décida, le , d’adopter celui qui avait été concédé à ces derniers en 1887 par le roi d’Italie Humbert Ier. Dans le même esprit, elle créa une rue "Vitali".

    Vigny, lieu de tournage

    Le château a été le lieu de tournage de plusieurs films, dont Le Capitaine Fracasse (1943), Mandrin, bandit gentilhomme (1962), Les Barbouzes (1964), On a retrouvé la septième compagnie (1975), L'Animal (1977), La Fille de d'Artagnan (1994), mais aussi de la série japonaise Nodame Cantabile (épisode spécial) en 2007 et du téléfilm français Ce jour-là, tout a changé en 2008 racontant la dernière journée d'Henri IV.
    Un épisode de la série Braquo a été en partie tourné à Vigny, sur le site de l'ancienne usine alimentaire.
    Le clip vidéo de la chanson du répertoire de Rihanna Te Amo, réalisé par Anthony Mandler, où celle-ci apparaît en compagnie de Lætitia Casta, a été tourné en 2010 au château de Vigny[31].Autres films tournés à Vigny: Raphael ou le débauché avec Maurice Ronet et Françoise Fabian et un film avec Gene Wilder, Donald Sutherland et Orson Welles : Commencez la révolution sans nous en 1970.

    Peinture

    Le MUDO - Musée de l'Oise de Beauvais conserve deux vues de Vigny peintes vers 1925-1926 par Maurice Boudot-Lamotte (1878-1958).

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Vigny » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Vigny » sur Géoportail..
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Langue française, mots et toponymes.
    9. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 227.
    10. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    11. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d’Oise
    12. Marie Persidat, « « Ce n'est pas parce que je m'appelle de Kerveguen que j'ai le droit d'être maire » : Robert de Kerveguen, fils de Yves, maire de Vigny », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    13. « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
    14. O.Su., « Un nouveau de Kerveguen au conseil », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    15. « Elle devient maire de Vigny », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    16. Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
    17. O.Su., « Le décès d'Yves de Kerveguen », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    18. Olivier Sureau, « Yves de Kerveguen a fêté ses noces d'or avec sa mairie », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    19. Juliette Corda, « De Kerveguen abandonne le conseil général », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. Notice no PA00080229, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Madeleine Arnold Têtard, Le château de Vigny, 11 p., url (lire en ligne).
    26. Jacques Sirat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : vigny », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 1014-1015 (ISBN 2-84234-056-6).
    27. « Œuvres sociales des Princes », sur Site officiel des Princes de Sant'Eusebio (consulté le ).
    28. Cf. le panneau explicatif sur place, installé par le Parc naturel régional du Vexin.
    29. La Carrière de Vigny
    30. « Présentation de la carrière et exploitation pédagogique », sur Académie de Versailles - sciences de la vie et de la terre (SVT) (consulté le ).
    31. [PDF] Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Val-d'Oise - terre de tournages (lire en ligne), p. 97-99.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du Val-d'Oise
    • Portail des communes de France
    • Portail du Vexin
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.