Vestric-et-Candiac
Vestric-et-Candiac est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Vestric-et-Candiac | |||||
Château de Montcalm à Vestric | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Laurent 2020-2026 |
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Code postal | 30600 | ||||
Code commune | 30347 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vestriçois, Vestriçoises | ||||
Population municipale |
1 393 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 128 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 44′ 28″ nord, 4° 15′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 83 m |
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Superficie | 10,92 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nîmes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vauvert | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Mairie de Vestric-et-Candiac | ||||
Ses habitants sont les Vestriçois et Vestriçoises.
Géographie
La commune est située dans la plaine agricole de la Vistrenque.
Vestric-et-Candiac est l'une des 75 communes membres du Schéma de cohérence territoriale SCOT du sud du Gard, et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.
La commune de Vestric-et-Candiac est composée, comme son nom l'indique, du village de Vestric et du hameau de Candiac.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,5 | 5,1 | 7,7 | 11,4 | 14,8 | 17,4 | 17,3 | 13,9 | 10,9 | 5,8 | 3,2 | 9,4 |
Température moyenne (°C) | 6,7 | 7,6 | 10,7 | 13,3 | 17,3 | 21,2 | 24,1 | 23,8 | 19,9 | 15,8 | 10,4 | 7,4 | 14,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,3 | 12,6 | 16,3 | 18,9 | 23,2 | 27,6 | 30,8 | 30,4 | 25,8 | 20,7 | 14,9 | 11,6 | 20,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−14 15.01.1985 |
−8,5 17.02.1969 |
−6,5 07.03.1971 |
−2,1 14.04.1998 |
0 04.05.1967 |
5,8 04.06.1984 |
8,5 05.07.1978 |
8 29.08.1986 |
3,5 21.09.1977 |
−1,5 30.10.1997 |
−6,1 24.11.1998 |
−9 30.12.1968 |
−14 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,8 10.01.15 |
25,3 24.02.20 |
29 31.03.12 |
32,5 08.04.11 |
36 24.05.11 |
45,4 28.06.19 |
39 07.07.1982 |
41 04.08.17 |
36,2 17.09.19 |
32,5 11.10.11 |
26,5 07.11.13 |
21 17.12.1985 |
45,4 2019 |
Ensoleillement (h) | 142,9 | 168,1 | 220,9 | 227 | 263,9 | 312,4 | 339,7 | 298 | 241,5 | 168,6 | 148,8 | 136,5 | 2 668,2 |
Précipitations (mm) | 57,2 | 46 | 37,3 | 58,7 | 46,9 | 32 | 22,1 | 44 | 99,4 | 113,1 | 79,7 | 64,1 | 700,5 |
Urbanisme
Typologie
Vestric-et-Candiac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nîmes, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[9] et 185 059 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (38 %), forêts (9,8 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
En 1980, le maire introduit une instance auprès du Conseil d'État en vue de chasser les personnes handicapées hébergées dans le centre de vacances de la commune, au motif qu'elles feraient peur aux habitants du village[15].
Politique et administration
Canton
Vestric-et-Candiac appartient au canton de Vauvert. Ses conseillers départementaux sont () et ().
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2018, la commune comptait 1 393 habitants[Note 4], en diminution de 0,64 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Le château de Montcalm avec ses communs (inscription aux monuments historiques par arrêté du ). Propriété privée, ce château a vu naître le Marquis de Montcalm, qu'une statue en bronze de Léopold Morice représente devant le château.
- Le château de Candiac.
- Château de Montcalm et mémorial à Vestric.
- L'église Notre-Dame
- Temple protestant
Culte
- Temple de l’Église Protestante Unie de France[20].
- L'église Notre-Dame de Vestric-et-Candiac.
Personnalités liées à la commune
- Louis Joseph de Saint-Véran, Marquis de Montcalm, né au château en 1712, Lieutenant général des armées en Nouvelle-France.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nîmes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Journal télévisé d'Antenne 2 du 7 janvier 1980
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Protestante Unie dans les Terres du Mileu »
Liens externes
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